L’agneau des Pyrénées en click and collect

Privés de leur premier débouché ( la restauration) par la pandémie, les éleveurs d’agneau des Pyrénées se sont organisés pour trouver de nouveaux marchés. Depuis le premier confinement, ils viennent nous livrer gratuitement à Bordeaux et dans le Sud-Ouest. C’est une bonne occasion de découvrir ou redécouvrir un produit d’exception, une viande issue d’une filière traditionnelle de montagne.

Ici je vous dis comment acheter votre agneau des Pyrénées en Click and collect.

L’agneau en drive à Bordeaux, dates 2022 et mode d’emploi

Le drive à Bordeaux : samedi 9 avril

Fin des commandes le 3 avril

Comment commander ? sur le site des producteurs

On a parlé commande en premier. Je reviens maintenant sur le produit.

L’agneau des Pyrénées, une viande garantie par un cahier des charges exigeant.

Les éleveurs d’agneau sont soumis au respect d’un cahier des charges qui encadre de façon très stricte les conditions de production. Pour être estampillé du label agneau des Pyrénées, et du Label rouge, l’agneau doit:

  • 🐑 ⛰ 🐑 🥇 être 100% pyrénéen, issu de race locale type Béarnaise, Manech à tête rousse ou Manech à tête noire. être né et élevé sur l’aire géographique de l’IGP, en montagne ( 80% des éleveurs) en pleine nature.
  • 🐑 🥛 🍼 🐑 être nourri exclusivement au lait de sa mère par tétée au pis, ce qui rend sa chair plus juteuse et plus fondante qu’un agneau classique qui aura lui une alimentation mixte lait+ céréales. La brebis, la mère, doit être nourrie en pâturage au moins 8 mois dans l’année
  • 🐑 👨‍⚕️ 🐑 Pour les agneauxaucun traitement sanitaire ou antibiotique n’est toléré. Si un problème sanitaire important nécessitant un traitement, l’éleveur avertira son groupement et le notera sur son carnet d’agnelage. L’agneau sera alors exclu de l’IGP.
  • 🐑 📆 🐑 être âgé de 45 jours au plus.

Le cahier des charges IGP exige une alimentation exclusivement au lait maternel par têtée au pis. L’agneau ne reçoit également aucun traitement antibiotique ou médicamenteux (…). On obtient une viande très fine, appréciée par les grands chefs français. C’est une fierté pour nous de produire une viande d’une telle qualité.

Pierre Couillet, éleveur à Olhaïby
Eleveur d’agneau de lait des Pyrénées. source Aerovla.

Pour ceux qui veulent aller plus loin dans la connaissance du produit, je vous mets le lien vers la page Label du site de l’association https://www.agneaudelaitdespyrenees.com/les-labels.html

A la lecture du cahier des charges de l’IGP agneau des Pyrénées, on comprend encore plus l’intérêt de soutenir la filière.

Au delà d’une activité de production de viande, il y a toute une économie de la montagne, un éco système pastoral qui permet le maintien de l’agriculture en zone de sols pauvres. Que deviendraient nos paysages de montagne sans les bergers et leurs troupeaux, sans l’indispensable entretien des chemins, des pâturages et des abris ? Qui préserverait la biodiversité, qui continuerait l’élevage des races locales ?

Enfin, l’IGP défend un élevage extensif qui suit le cycle naturel de reproduction et respecte l’animal. Cette philosophie rejoint nos envie d’une consommation raisonnée et réfléchie de protéines animales.

Pour toutes ces raisons et surtout pour le goût, je vous conseille de cuisiner l’agneau des Pyrénées. Profitez du click and collect mise en place par les producteurs et régalez vous de ce met d’exception. Je prévois de réaliser quelques recettes. Sur le blog, pour le moment, je parle très peu de viande mais vous avez déjà un gigot au fruits secs. http://lemeilleurdebordeaux.fr/gigot-aux-fruits-secs-gigot-de-noel/

Si vous êtes absent le 9 avril, vous pouvez toujours commander sur le site et choisir la livraison par Chronofresh. L’agneau de lait en click and collect, c’est aussi la livraison à domicile.

Où acheter ses chocolats de Noël à Bordeaux.

Quels sont les meilleurs chocolatiers de Bordeaux ? Où acheter ses chocolats de Noël ? le carnet d’adresses de Sophie Juby

A Bordeaux, nous avons la chance d’avoir de magnifiques chocolateries. Véritables institutions, adresses historiques ou nouveau temple de la gourmandise, ces lieux d’exceptions proposent des créations réalisées par des chocolatiers experts. Leur travail, c’est de l’artisanat d’art, de la passion, du temps et du savoir-faire. 

Réservons donc nos achats de Noël à ces artisans d’excellence. Ainsi nous préserverons notre patrimoine culinaire.

Cadiot Badie

C’est au XIXième qu’une boutique de cadeaux en porcelaine de saxe, de parfums, de fruits confits et de chocolats s’installe au 26 Allées de Tourny à Bordeaux. L’enseigne évolue avec le temps,  devient Cadiot-Badie. Elle traverse les époques. Son dernier propriétaire Serge Michaud a repris l’affaire en 1997 en association puis en son nom seul depuis 2007.

C’est un résumé d’une longue épopée, une histoire assez unique d’une enseigne qui fait de Cadiot-Badie une des plus anciennes Chocolaterie de Bordeaux, sinon la plus ancienne.

La boutique a gardé de son passé un décor d’époque, façade de bois brun, comptoirs de bois peint et doré, plafonds moulurés et peints. Franchir la porte nous plonge dans un monde délicieusement rétro. Les murs sont chargés d’histoire.

Pour Noël, les chocolatiers de Cadiot Badie ont re-travaillé  leurs classiques : sapins stylisés, Père Noël, bonhomme de neige et boules de Noël en moulage.  On les choisira pour décorer la table de fête. Ensuite pour offrir, chacun pourra composer un assortiment de bonbons de chocolat. Pralinés, ganache ou pâte d’amandes aromatisés. Je n’oublie pas les guinettes, les diamants noirs et bien sur mes favoris Cabosse et coco.

Cabosse a la forme d’un demi fruit de cacaotier. C’est un coeur coulis-passion sous une enveloppe croquante. Une explosion en bouche, fruité et chocolaté à la fois. Un délice.

Coco, Cabosse et rocher praliné, les bonbons de chocolats de Cadiot Badie

Coco, la toute nouvelle création d’Alexandre Diaz-Garcia sublime la noix de coco. Celle-ci est rapée, caramélisée et mélangée avec un praliné maison. La pâte refroidie est boulée, puis enrobée de chocolat au lait et saupoudré de coco. Exotique, original et bien équilibré, ce bonbon a tout pour entrer la liste des produits phare de la maison.

Cadiot Badie

  • 26 allées de Tourny
  • Rue Eugène Chevreul Pessac
  • 181 cours du Général de Gaulle, Gradignan
  • Du lundi au samedi de 10h à 19h

La Maison  Darricau

Une institution à Bordeaux, vieille de près d’un siècle. La boutique d’origine est fermée pour le moment dans l’attente de la fin de la rénovation de la place Gambetta. On retrouve la chocolaterie rue de la vieille tour, une petite artère gourmande toute proche.  

Noël, chez Darricau, c’est une offre  entre tradition et modernité. On peut y trouve l’assortiment habituel de bonbons de chocolats mais aussi le Père Noël en moulage, un sapin stylisé aux éclats d’amande et de jolies couronnes à suspendre faites de mendiants aux fruits secs. La vraie spécialité, c’est la truffe. En premier :la mini, carrée, à la fève tonka, une création de Clément Garrigue de 2017, une friandise délicate et parfumée. Ensuite, on a pour cette année, une truffe de cacao d’origine, un grand cru de  Guatemala, 73% de chocolat. Elle est vendue en bocal de verre juste souligné d’un ruban d’organza rose. C’est délicat et délicieusement vintage avec une note très fait maison donné par le pot à confiture à l’ancienne.

Darricau

  • 7 bis rue de la Vieille Tour
  • Du lundi au samedi de 10 h à 19h30

Saunion Bordeaux

Une Chocolaterie née il y a 125 ans bien ancrée dans le paysage Bordelais. Thierry Lalet et son équipe de chocolatiers proposent une gamme très complète. La guinette, cerise au kirsch enrobé de chocolat reste la star de la Maison. 

Vous connaissez la guinette, ce bonbon cerise-chocolat ? Vous aimez ?

Moi je suis fan de cette exquise gourmandise. Une cerise macérée au vieux kirsch alsacien et enrobée d’une délicate coque chocolat. Chez Saunion, on va chercher la cerise directement chez le producteur dans le lot et Garonne. Puis on trie, on écarte les fruits non conformes. Les plus beaux sont mis à macérer 5 mois dans une préparation à base de kirsch alsacien. A l’issue, les cerises sont égouttées puis trempées une à une dans un fondant à 80°. On laisse refroidir puis on immerge chaque fruit dans un bain de chocolat. En dernier, on laisse le bonbon sécher sur un lit de paillettes choco. On attend cinq jours avant de les commercialiser. Le temps que l’acidité du fruit ait dissout la couche de fondant.

Et là, on peut savourer, croquer et se laisser séduire par le mélange liqueur aromatisé, fruit et chocolat noir, un délice addictif.

La guinette, bonbon croquant au coeur cerise – Kirsch , photo de Sophie Juby

A Noël, on fabrique chez Saunion 700kg de guinettes. Et ce n’est pas tout. Au total, c’est 5 tonnes de Bonbons qui seront confectionnés dont 2100 Gallien, une autre star de la maison au cœur de nougatine. Thierry Lalet fait de Noël une fête. Il ajoute aux chocolats toutes les douceurs d’autrefois comme pour mieux nous ramener en enfance au temps des Noël chez mamie. Je craquerai bien pour une corbeille de fruits déguisés. Pruneaux d’Agen, abricots moelleux, dattes et noix sont généreusement garnis d’une pâte d’amande maison. Je n’oublie pas les fruits confits, triangle citron ou orange, pamplemousse, tranches d’orange confites et recouverts à demi de chocolats.

Maison Saunion

  • 56 cours Georges Clémenceau
  • Du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19H30
  • Lundi après midi

Xavier Lalère

Nouvelle à Bordeaux, la Chocolaterie Lalère n’en a pas moins trouvé sa place. Installé depuis 2018 rue Fondaudège, Xavier va maintenant bénéficier d’une artère entièrement rénovée avec une bonne desserte par la nouvelle ligne du Tram. L’enseigne a déjà trouvé son public avec le seul bar à chocolat de Bordeaux. A toute heure de la journée, on peut s’installer pour boire un chocolat chaud. Je recommande le végétal, une spécialité à base de cacao et de lait d’amande maison. C’est une création beaucoup plus légère que la version traditionnelle mais tout aussi savoureuse.

Côté bonbon, Xavier Lalère s’est spécialisé dans le praliné. Il réalise lui-même ses bases à partir d’amandes de Valence, de noisette du Piemont et de pistache de Sicile. Un sourcing pointu à la hauteur de sa passion praliné. 

Pour Noël, Xavier propose ses assortiments de bonbons et de sympathiques Père Noël.

Xavier Lalère

145 rue Fondaudège

Du lundi au samedi de 9h à 19h sauf lundi et samedi 18h

Cadiot-Badie, chocolatier bordelais

Cadiot-Badie, les chiffres clés :

  • Une histoire qui commence en 1825
  • 3 adresses dans l’agglomération Bordelaise :
    • 26 Allées de Tourny
    • Rue Eugène Chevreul à Pessac
    • 181 cours du Général de Gaulle, Gradignan
  • 18 employés dont 10 personnes à la production
  • un atelier de fabrication de 300 m2
  • 12 tonnes de bonbons de chocolat fabriqués à Noël
  • une gamme de 80 spécialités

L’histoire de la Chocolaterie Cadiot-Badie

C’est au XIXième qu’une boutique de cadeaux en porcelaine de saxe, de parfums, de fruits confits et de chocolats s’installe au 26 Allées de Tourny à Bordeaux. Propriété des frères Vernes, elle reste dans cette famille jusqu’en 1903, date à laquelle elle est cédée à Antoinette Badie. L’histoire continue. Et un nouveau changement de nom arrive avec le rachat par un certain Roger Cadiot en 1939. L’enseigne Cadiot-Badie évolue avec le temps mais traverse les époques. Son nouveau propriétaire Serge Michaud a repris l’affaire en 1997 en association puis en son nom seul depuis 2007.

C’est un résumé d’une longue épopée, une histoire assez unique d’une enseigne qui fait de Cadiot-Badie une des plus anciennes Chocolaterie de Bordeaux, sinon la plus ancienne.

La boutique phare a gardé de son passé un décor d’époque, façade de bois brun, comptoirs de bois peint et doré, plafonds moulurés et peints. Franchir la porte nous plonge dans un monde délicieusement rétro. Les murs sont chargés d’histoire.

Pour autant, la société ne vit pas confinée dans le passé. Serge Michaud maintient le juste équilibre entre tradition et innovation. Côté outil de fabrication, il a ré-organisé le travail en déplaçant les chocolatiers à Pessac.

Le laboratoire de Pessac

Gregory, Benoit, Stéphanie, responsable de fabrication et Audrey, chocolatiers
chez Cadiot-Badie

En 2005, Serge Michaud installe la fabrication de ses chocolats à Pessac. il se donne un espace de 300m2 où les chocolatiers vont pouvoir travailler à leurs aises. Il adjoint à l’atelier une boutique de vente juste séparée par un mur entièrement vitré. Cela offre aux clients une vue sur le travail du chocolat. Une partie du mystère de la fabrication des bonbons est dévoilée.

J’ai eu le plaisir de visiter l’atelier en compagnie de Mona-lisa, aide-chocolatière et guide pour l’occasion. Ensemble nous avons suivi le parcours du chocolat depuis sa réception jusqu’au conditionnement.

Comme nombre de chocolatier, Cadiot-Badie, travaille à partir de pistoles de chocolat sourcées chez Barry Callebaut, un des trois principaux transformateurs de fèves au monde.

les pastilles sont fondues à 47°. Juste avant utilisation le mélange subira un refroidissement à 27° puis un retour vers les 30° pour être travaillé. ce process appelé tempérage permet une bonne cristallisation des différents composants du chocolat. Ainsi les bonbons seront bien brillants et les sujets facile à démouler. la préparation sera utilisé principalement de deux façons:

  • coulé directement en moule . il s’agit des tablettes, des petits sujets à croquer ou des napolitains.
  • utilisé pour enrober, en couverture des ganaches, rochés et autres pralinés.

La fabrication est semi-automatisé. Une machine appelé enrobeuse peut recouvrir les bonbons carrés. Par contre toutes les spécialités de forme arrondies sont boulées ( formées) manuellement et enrobées une à une par trempage dans un bain à l’aide d’un anneau ou d’une fourchette. On imagine donc bien le temps nécéssaire à la fabrication des rochers pralinés.

Diamant noir, Cabosse et Coco, les exquises gourmandises

La chocolaterie est connue pour ses spécialités, truffe de Bordeaux, guinette, créole, ses pralinés et autres ganaches aromatisées.

il y a des recettes de toujours et des créations très récentes. C’est une des force de la maison de toujours savoir se renouveler. Quand il a repris l’affaire Serge Michaud a beaucoup crée. C’est lui qui a inventé les chocolats au thé, le Bergamote, le jasmin en souvenir des bouquets de bienvenus offerts à Bali et bien d’autres encore comme la créole, une guinette où le rhum remplace le kirsch.

Cliente du magasin avant ma visite, j’étais fan des pralinés, du Turinois ( un cube aux noisettes surmonté d’un fruit entier) et de l’Opéra (un praliné amande-cannelle noisette entière enrobée. Avec Mona-Lisa, j’ai testé nombreux bonbons et ma short list a changé. Voici en partage mes trois bonbons préférés :

En premier, il y a le Diamant Noir, une friandise à base de raisins macérés trois jours dans de la Fine de Bordeaux puis travaillés comme une truffe avec une finition de sucre bleu. Best-seller de la maison depuis de nombreuses années, cette bouchées séduit par son originalité et sa délicate note liquorée. Les raisins sont bien égoutés. L’alcool ne prend pas le pas sur le chocolat.

Le Diamant noir, le Best-seller . Gourmandise à base de raisins macérés à la Fine de Bordeaux

Ensuite il y a les derniers-nés, Cabosse et coco

Cabosse a la forme d’un demi fruit de cacaotier. C’est un coeur coulis-passion sous une enveloppe croquante. Une explosion en bouche, fruité et chocolaté à la fois. Un délice.

Cabosse, gourmandise choco et coulis passion

Coco, la toute nouvelle création d’Alexandre Diaz-Garcia sublime la noix de coco. Celle-ci est rapée, caramélisée et mélangée avec un praliné maison. La pâte refroidie est boulée, puis enrobée de chocolat au lait et saupoudré de coco. Exotique, original et bien équilibré, ce bonbon a tout pour entrer la liste des produits phare de la maison.

Les secrets de la Maison Cadiot-Badie

Avant de quitter la chocolaterie, j’ai demandé à Serge Michaud de partager ses secrets. Je voulais savoir ce qui donnait à ses bonbons un supplément d’âme. Voici sa réponse:

La passion Chocolat depuis l’enfance. Ma grand-mère faisait du chocolat pour la famille, pour ses amis. Mes souvenirs heureux parlent de guinette, de ganache et de friandises de chocolat. Ma grand-mère me gâtait beaucoup. J’ai appris le chocolat avec elle.

L’autre secret, c’est la qualité. Chez Cadiot-Badie, nous utilisons les meilleurs ingrédients, la vanille de Tahiti, le sucre de Cannes, le cacao premier Cru acheté à de petits fournisseurs et chez le N°1 mondial.

Serge Michaud, propriétaire de la Maison Cadiot-Badie

Quatre top pâtisseries à Bordeaux pour une Saint Valentin calins-sucrés

Mes quatre meilleures pâtisseries de Bordeaux en cadeau pour la Saint Valentin.

Je ne change pas d’avis sur la Saint Valentin. Le 14 février est inscrit sur mon love calendrier. Plus j’avance et plus je pense que nous sommes fait pour être deux. Avoir du temps pour soi,  se réaliser en solo, c’est bon pour l’égo. Mais partager ses passions, ses émotions, se soutenir, croire en l’autre et l’aider à trouver sa voie, sentir son corps vibrer sous nos doigts, aimer, c’est se sentir vivant, c’est exister.

Je ne voudrais pas faire de la peine à ceux qui ne sont qu’un. Je leur souhaite juste de trouver leur complice, leur partner, leur ami(e), leur amant(e).

Et comme c’est incroyablement bon d’être deux, il faut savoir lui dire. Il faut savoir le (la) remercier et l’aimer.

C’est de tout cela qu’il est question dans ma Saint Valentin. 

En 2019, une Saint Valentin en mode Hygge

Vous en êtes déjà persuadé ? Vous avez tout organisé comme je vous le proposais dans un précédent article. http://lemeilleurdebordeaux.fr/la-saint-valentin-une-belle-occasion-de-se-faire-du-bien-en-duo/

Quel sera votre programme pour le 14 ? Un scénario coquin, une nuit à l’Hôtel ou un sage dîner au restaurant ? Racontez-moi, j’adore les histoires d’amour.

Oups, vous  avez zappé la date, vous n’avez rien prévu. Surtout, ne vous contenter pas d’espérer une bonne surprise.  Il est encore temps d’agir. Surtout prenez les choses en main.

Il y a tellement de bonnes façons de dire je t’aime.

le coeur Chocolat Dentelle de la Maison Saunion, délicat et délicieux

Des fleurs, du chocolat, un petit bijou, un sms calin-coquin, vous allez trouver une idée de cadeau*. En dernière minute, je vous conseille une hygge Saint Valentin en mode cocooning à la maison. Faites une bonne provision de bougies, passez chez votre caviste préféré pour un joli flacon, arrêtez-vous chez un bon pâtissier et voilà. Le soir venu, il suffira d’une belle chemise blanche pour les hommes, d’une robe et un regard paillettes pour les filles. Eteignez les lumières, allumez les bougies, lancez votre sexy-playlist et laissez vous faire. 

  • pour les pressés et les distraits, voici quatre adresses où vous trouverez une gourmandise Saint Valentin.

Oven Heaven

Entre la Victoire et la gare Saint Jean, les frères Grodwohl ont fait le pari audacieux de s’installer au milieu des coiffeurs affro et des boutiques de téléphonie. Toute mignonne avec sa façade en bois gris clair, leur boutique aimante le passant. Lumineuse et décorée sobrement de bois clair, elle invite à une pause chocolatine. Derrière la fenêtre atelier, un vrai pâtissier confectionne des petites merveilles de gourmandises. On les déguste tranquillement installé à l’une des deux tables d’hôtes en sirotant son café torréfié sur place.

Pour la Saint Valentin, le pâtissier Pierre Antoine Mary a imaginé un Chou d’Amour.Dans l’idée d’une pomme d’amour revisitée, il garnit son chou d’une ganache vanille et d’un duo de pommes. Tu as la gala pochée pour le moelleux et la pomme granny pour le croquant. Avec son craquelin rouge on top, le gâteau est tout joli. 

Oven Heaven

  • 51 cours de la Marne
  • 05 56 91 81 37

Pâtisserie S

Entre Saint-Pierre et Saint Michel et à deux pas des quais de Garonne, Pâtisserie S est la nouvelle adresse sucrée de Bordeaux. Le décor est d’une grande élégance, tout en harmonie de beige, gris clair et blanc. Les murs de pierre sont laissés bruts, le sol est dallé de beige. L’espace se divise en deux parties. A l’avant un long comptoir de présentation qui fait face à un sage alignement table bistro en marbre et de chaise canées, rotin naturel et assise tressée noir et blanc. A l’arrière une vaste cuisine ouverte où les pâtissiers travaillent sous nos yeux. Les deux chefs Satomi et Stanley Chan se sont formés dans les cuisines des plus grands restaurants français. D’origine Japonaise, ils ont réalisé ici un mariage entre la sobriété, l’épure de leur pays d’origine et le luxe de la pâtisserie de palace. 

Le Gâteau Rose de la Pâtisserie S

Chez Eux, la Saint Valentin dure tout le mois de février. Chaque jour on y trouve des bijoux de gourmandise. Sexy sous sa coque laqué, le gâteau rose renferme un cœur de fruit rouge à découvrir dans son enveloppe mousse litchis. 

Pâtisserie S

  • 8 cours Alsace-Lorraine
  • 05 56 06 94 54
  • Mercredi au samedi 10h à 19h
  • Dimanche 9h à 13h
  • Gâteau individuel 4 à 5€

Taupy

C’est une enseigne traditionnelle bien installée sur Bordeaux. Depuis trois générations, Taupy propose le meilleur de la pâtisserie à la française. C’est mon adresse favorite pour les chocolatines et les croissants du dimanche matin. Chez Taupy, il faut absolument goûter le Bouscat, une mousse au chocolat noir, crémeux vanille et amandes grillées on the top. Je craque aussi pour leurs classiques : Forêt noire, Opéra, Paris-Brest et autres gourmandises comme le dimanche chez mémé.

Pour la Saint Valentin, Le chef a prévu de réaliser ses best-sellers en forme de cœur.Il y aura le Bouscat, le Soie Rouge, le Mont blanc et aussi la tarte au citron, la tarte aux fraises….

Taupy

  • 19 cours Portal, Bordeaux 05 56 38 81 98
  • 14 avenue de la Liberation, le Bouscat, 05 56 02 65 75

Pierre Mathieu

Installé depuis peu sur la place Pey-Berland, Pierre Mathieu est déjà dans la short-list des meilleurs pâtissiers Bordelais. Il est né ici et revient dans sa ville de cœur après un début de parcours professionnel aux côtés des plus grands (Pascal Caffet à Troyes, un M.O.F chocolat topissime ou Thierry Marx qu’on ne présente pas). Dans sa boutique, il propose chocolats et pâtisseries aux noms empruntés à l’univers Bordelais. J’ai repéré le pavé Pey-Berland, un gâteau amandes et fruits macérés, le carré Saint André, un tout chocolat aux éclats d’amandes et zeste d’orange et son best le Gavé choc, un croustillant praliné, biscuit et crémeux chocolat, une tuerie.

Le Gavé-choc de Pierre Mathieu

Pour la Saint Valentin, le chef joue la surprise. Il prépare un entremet pour Deux à découvrir le 14.

Pierre Mathieu 

  • 8 Place Pey Berland, 05 56 52 95 61 du mardi au samedi & dimanche matin
  • 228 rue de Pessac, 05 56 12 24 53, du mardi au samedi & dimanche matin

Voilà c’est fait je vous ai livré toutes mes meilleures pâtisseries à l’occasion de la saint Valentin, profitez-en bien.

Mon Top Cinq des chocolatiers de Bordeaux

Cocotte, lapin farceur ou bel œuf enrubanné de rose, le chocolat de Pâques nous ramène à l’enfance, aux souvenirs de la chasse aux œufs, à la course dans le jardin pour remplir son panier. Dans la tradition catholique, les cloches des églises se taisent trois jours avant Pâques, elles entreprennent le voyage à Rome pour revenir le jour de la résurrection chargées de friandises pour les enfants. Si l’histoire du voyage des cloches s’est un peu perdue, la fête demeure avec son repas dominical autour de la famille élargie et sa chasse à l’œuf dans le jardin. 

Pour le chocolatier traditionnel, Pâques reste une formidable occasion de montrer l’étendue de son savoir-faire, de laisser libre court à sa créativité, de faire parler son imagination. Sur les étagères, au moulage et sur les marbres de travail, un bestiaire enchanté remplace les traditionnels napolitains, bouchées, guinettes et autres bonbons de chocolat.

A Bordeaux, ils sont encore quelque uns à travailler le thème de façon totalement artisanale. Voici ma sélection en cinq adresses classées par ordre alphabétique.

 Cadiot Badie

Une des plus ancienne confiserie Bordelaise au somptueux décor de boutique à l’ancienne avec ses plafonds peints et moulurés, ses longs comptoirs et ses boiseries très XIX.  Aujourd’hui propriété de Serge Michaud, un entrepreneur venu du monde de la bureautique, la chocolaterie  continue de proposer un produit d’exception.

Pour Pâques, Cadiot Badie mise sur la tradition. Oeufs, poissons, lapins et autres animaux de nos fêtes d’enfance joliment enrubannés de bleu se pavanent fièrement en vitrine. Quelques pièces spectaculaires comme le lapin grand format ou les œufs en dentelle de friture viennent témoigner du savoir-faire des chocolatiers de Pessac.

Cadiot Badie

26 allées de Tourny, Bordeaux

Rue Eugène Chevreul, Pessac

Lundi au samedi 10h à 19h

  •  
 Darricau

Une institution à Bordeaux, vieille de près d’un siècle, située sur la prestigieuse place Gambetta. La petite boutique séduit par ses napolitains et ses créations plus originales. Je recommande son assortiment semi-bruts composé de fines plaques de chocolats à la noisette, aux fruits secs, à la nougatine. Les plaques sont grossièrement cassées et présentées brutes comme en éclat, une tuerie, une gourmandise addictive.

Pour Pâques, la Maison Darricau nous invite au voyage.  En complément des traditionnelles cocottes et cloches, le chef Clément a travaillé une gamme  Vietnam qui fait écho à la décoration du magasin. La boutique se donne des airs de Saïgon avec ses suspensions en paille tressée et ses moulages coiffés du traditionnel chapeau en feuille de latanier. En vitrine,  Laurence a installé une forêt de feuille de lotus et les œufs décorés de gracieuses silhouettes. Elles sont chargées de la traditionnelle palanche ou longue tige en bois qui permet de porter un panier à chaque extrémité. Tous les moulages sont garnis de petits sujets maisons. Dernière suggestion gourmande pour les puristes, la gamme Grand Cru Vietnam réalisé avec un chocolat à 70% de cacao. Elle est proposée sous la forme d’un œuf comme une noix de coco dont dépasse un paille en bambou. Les globe-trotters y retrouveront un parfum de leurs dernières vacances et du lait de coco que l’on boit à même le fruit pour se rafraîchir.

Darricau

7 place Gambetta

Lundi au samedi de 10h à 19h 30

  •  
David Capy

Pas de tradition familiale pour David Capy mais une passion pour la pâtisserie et le chocolat. Le temps de se forger un CV prestigieux, de remporter le titre de M.O.F en 2007 et l’homme s’installe à Bordeaux pour créer une pâtisserie d’exception au cœur du triangle d’or. En 2017, il ouvre un second point de vente à Caudéran dédié au chocolat.

Pour Pâques, David Capy décline deux gammes. En premier, des moulages sages ou malicieux reprenant les personnages historiques de la fête, poule, cloches et œufs.  Il ajoute une création tout à fait originale, une fraise toute mignonne. Le chef a imaginé une gourmandise à base de fraise déshydratée et de chocolat blanc. Elle est trop chou sa petite Mara avec son chapeau de feuille. En plus elle sent si bon, comme une promesse de printemps. J’adore.

En bonus, et pour patienter avant la fête, le chef  propose des tablettes de Pâques où sont incrustés des œufs prâlinés, des œuf en sucre ou en caramel. A tester absolument.

David Capy

    • ·       7 rue Michel Montaigne
    • ·       14 rue de l’église à Caudéran
  • ·       du mardi au samedi de 9h30 à 19h30

 

Hasnaâ chocolat

La plus jeunes de ma sélection et cependant une superbe adresse. Hasnaâ, on l’a découverte sur le petit écran lors de l’édition 2012 de Masterchef  et en vrai en 2014 quand elle ouvre sa première boutique rue Fondaudège. Depuis, elle s’est rapproché du centre ville et continue de séduire les amoureux du chocolat avec son travail à base de chocolat grands crus sublimés par les épices. Les professionnels ne sont pas moins conquis et lui ont décerné l’Award de la meilleure chocolatière de l’année et la tablette d’or en 2016.

Pour Pâques, Hasnâa innove et enrichit le monde de notre enfance par les animaux de la Jungle. A l’honneur dans sa boutique, un lion tout mignon et un dame girafe. En parallèle, la Cheffe décline une gamme d’œuf proposé dans sa boutique écrin à la décoration résolument moderne.  

Hasnaâ chocolat

4 rue de la Vieille Tour

Lundi au samedi de 9h30 à 19h30

 

    • Saunion Bordeaux

Une Chocolaterie née il y a 125 ans bien ancrée dans le paysage Bordelais. Thierry Lalet et son équipe de cinq chocolatiers proposent une gamme bien balancée entre tradition et modernité. La guinette, cerise au kirsch enrobé de chocolat reste toujours un des produits phare de la Maison. Mais l’héritier de la Maison sait innover avec ses tablettes de grands crus et ses nouvelles spécialités comme le carré au citron gingembre.

Thierry Lalet adore Pâques synonyme d’intense activité et de  joyeuse créativité. Il réserve toujours une bonne part de sa fabrication à des sujets traditionnels, la cloche symbole fort pour les catholiques, le lapin venu d’Europe du Nord, la poule et les œufs pralinés. Chaque sujet est réalisé à la main, la coque en chemisant un moule en deux parties que l’on garnit avant assemblage et décoration finale.  Et puis il y les créations originales, les idées du moment. Cette année le pâtissier travaille sur deux poissons sortis de l’univers de la bande dessiné Jack le Piranha et Joe le poisson mine. Leur mise au point a demandé astuce et ingéniosité. Chez Saunion, on essaie d’utiliser les moules existants. Alors on cherche, on innove, on détourne. Ainsi les dents du piranha sont les branches d’une étoile dont on possédait le moule et les yeux des boules de chocolat. Ils n’ont pas l’air bien méchant les deux petits nouveaux mais je leur trouve une bonne bouille qui dit mange moi mange moi. En plus cette année Pâques tombe le premier avril, alors ne cherche plus. Voilà la bonne idée pour ta table de fête, une décoration tout poisson avec ce bon gros Jack en centre de table.

Maison Saunion

  • 56 cours Georges Clémenceau
  • Mardi au samedi de 9h 30 à 12h 30 et de 13h 30 à 19h 30

L’atelier des Pastéis boutique monoproduit à Bordeaux

 

Croquer dans un Pastéis de Nata, se régaler d’une gourmandise tout en contraste et retrouver en flash tous les souvenirs d’un week-end en amoureux à Lisbonne, c’est désormais possible à Bordeaux. L’atelier des Pastéis vient d’ouvrir une micro boutique 10 rue Saint Rémi.

 

D’entrée, tu vas adorer l’endroit à la décoration chic et sobre où Nelson Alves travaille en mode show cooking devant le client. Exigeant sur l’authenticité du petit gâteau, le chef a travaillé sa recette pendant deux ans sans trouver en France les ingrédients qui sublimeraient le produit. Alors il a décidé de faire venir le meilleur du Portugal à Bordeaux et se fait livrer chaque semaine en frais. Il a aussi importé les fours de cuisson spéciaux qui permettent d’avoir une température différente en bas et en haut. Le résultat est bluffant, on tutoie l’excellence. Imagine une crème moelleuse et parfumée couchée sur un fond de tarte léger et croquant, un pur bonheur.

 

Tu peux le déguster sur place, trois mini tables sont installés en face de l’espace de travail. On y sert café, thé et autres boissons. Tu peux aussi emporter. Dans son élégante boîte rose, la spécialité populaire se transforme en gâteau glamour. Conception et décoration tout a été pensé par le chef et c’est là que l’histoire devient encore plus jolie. Moi j’adore. Au départ, Nelson est titulaire d’un Master Design du Strate Collège. Son premier métier c’est de dessiner du mobilier. Seulement Nelson aime la pâtisserie alors il fait le pari fou de concilier les deux passions. Parisien de naissance mais Portugais d’origine, il part se former au Portugal et revient en France riche d’un projet de boutique mono produit. Et puis l’amour s’en mêle. Au Portugal il a rencontré une jeune femme, elle est Bordelaise. Je te laisse deviner la suite.

Au final, nous on a gagné, une boutique adorable, des petits gâteaux délicieux et une alternative au dessert Dunes Blanches et Canelés.

Pour ceux et celles qui aimeraient la recette, désolée, j’ai promis de ne rien dire. Juste pour info, dans le Pastéis de Nata, il n’y a pas de beurre (pardon mes copines bretonnes) mais de la margarine. Petite astuce du chef, la pâte et la crème demandent à reposer 24h avant cuisson à haute température.

 

L’Atelier des Pastéis

  • 10 rue Saint Rémi
  • Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30
  • Le dimanche de 11h à 19h

La Compagnie Fermière s’installe à Mérignac, chemin long.

Bien manger en consommant des produits locaux et de saison. Maintenir et créer de l’emploi en France par une rémunération juste des producteurs devient possible avec l’apparition des circuits courts organisés. La Compagnie Fermière pourrait servir de modèle de ces belles initiatives venues d’agriculteurs voulant continuer à vivre de leur métier-passion tout en respectant leur environnement.

Guy Dehez et Bruno Castaing, producteur de canard, Jean-Michel, François et Isabelle Frecchiami, éleveurs de bœuf et veau, Hubert de Ricaud, maraîcher, Corinne, Guy et Charles-Henry Macia, arboriculteur, Pascal Beteille, maraîcher, se sont associés dans une démarche commerciale commune.

Dans un bel espace de 600 m2, comme un marché couvert, ils proposent leurs produits ainsi que ceux de 70 compagnons de route, exploitants agricoles, producteurs, artisans, tous locaux.

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L’originalité de la démarche réside dans leur mode de fonctionnement. Chaque producteur reste propriétaire de son stock dont il assure la gestion. Il reverse une commission à la société commerciale pour assurer son fonctionnement et les opérations de promotion. On est bien dans une relation directe avec l’agriculteur uniquement rémunéré après passage en caisse.

Le magasin de Gradignan ouvert en 2012 fonctionne parfaitement. Son succès a permis aux concepteurs du projet de réorienter leur exploitation. Ainsi Hubert de Ricaud a abandonné la monoculture du chou pour la polyculture maraîchère. Il cultive en pleine terre pas moins de trente légumes en agriculture raisonnée. Il a remis en culture des variétés anciennes plus résistantes aux maladies et il utilise des protections traditionnelles comme de poser un filet sur les légumes comme barrière anti-insectes. Ce n’est pas du bio mais pour moi, c’est tout aussi valable que de se nourrir de Bio espagnol ou italien qui suit un cahier des charges assez light.

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D’ailleurs les consommateurs ont vite compris l’intérêt de la démarche. Pour eux c’est la garantie d’un produit ultra-frais, produits sans chimie lourde, à un prix tout à fait raisonnable. Le Bonus : les magasins sont ouverts tous les jours sauf le dimanche. Fini la corvée du marché le samedi matin, tu peux passer le soir en sortant du travail.

 

Petit exemple de producteur associé :

  • Patrick Cadix, les Belles d’Antan à Marmande
  • Un nom désuet pour de vraies pâtes confectionnées à partir de semoule de Blé dur et d’eau de source des Pyrénées (non calcaire et zéro nitrates).
  • La gamme comprend des classiques : spaghettis, macaronis, tagliatelles, cheveux d’ange, vermicelle et des fantaisies à l’encre de sèche, à la tomate… à tester absolument.

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Informations pratiques

  • 12 avenue Jean Perrin, Mérignac, proche sortie 10
  • Et aussi 6 allée Megevie à Gradignan
  • Ouvert tous les jours de 9h à 19h sauf le dimanche
  • http://www.lacompagniefermiere.fr

 

 

 

Epure, entreprise éthique et boosteur de saveurs.

En octobre, je partageais déjà mon Coup de cœur pour Epure, l’épicerie botanique découverte au Marché du Saint James. J’ai adoré : du slow food, du naturel et du bon goût ! Je ne pouvais en rester là. Je suis allée à Blaye à la rencontre de Sophie Déjoue, la créatrice du concept.

Il s’agit d’une gamme de bouquets aromatiques à glisser dans ta cuisine, dans tes bouillons. Les préparations déshydratées sont fabriquées à Blaye à base d’herbes et légumes de petits producteurs. La gamme comprend des mélanges classiques, épicés, asiatiques et le blayais en note locale qui associe l’aillet, le poireau, le persil et le thym. Les feuilles sont délicatement roulées, le packaging superbe et raffiné.

La Gamme

La Gamme

Nous avons passé quelques heures à échanger autour de ses produits, de ses recherches, de son mode très particulier de production et de son travail d’artiste. Sophie est une femme étonnante et attachante dotée d’une incroyable force de vie. Longtemps étouffé, sa puissance créatrice s’est libérée depuis quelques années. Sophie pourrait incarner le joli concept de résilience chère à Boris Cyrulnik : la transformation d’une grande douleur en carburant de vie.

Aujourd’hui, elle mène de front une carrière de chimiste, de sculpteur, de peintre et d’entrepreneur éthique. Respect !

Travail sur la main

Travail sur la main

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La passion cuisine l’habite depuis longtemps. Elle y consacre une bonne partie de son temps libre. Elle a même passé un CAP cuisine et suivi les cours de l’école Ferrandi Paris en cumulant des congés formation. Cette année là, elle a découvert les cuisines des plus grands comme celle d’Alain Passard, un des chefs de file de la tendance végétale.Depuis un an, elle se consacre donc en partie à Epure, son Epicerie Botanique. Je reprends son communiqué de presse :

Les produits élaborés artisanalement sont issus d’une agriculture responsable, sans traitement, qui préserve le biotope. Cueillis à maturité, ils sont déshydratés dès la récolte, à basse température pour concentrer les saveurs et conserver toutes les qualités nutritionnelles des aliments.

Artisanat, agriculture responsable et basse température sont les mots que tu dois retenir. Sophie a installé son laboratoire de production à la maison et sous-traite le roulage et le conditionnement. Ici entre en scène la belle dimension humaine du projet. Sophie a monté un partenariat avec les ESAT d’Ambares et de Braud et Saint Louis, Etablissement et Service d’Aide par le Travail. Elle a beaucoup travaillé en amont pour trouver un mode de fonctionnement adapté aux personnes en situation de handicap. Elle a développé des outils de calibrage, de mesure. Elle se sert de tous les moyens modernes comme la photographie pour faciliter la compréhension des tâches. Elle donne des consignes simples, faciles à mettre en œuvre. Elle garde la maîtrise sur la déshydratation, la phase critique de la préparation et réalise encore beaucoup d’opérations elle-même. Pour mieux te faire comprendre la complexité du processus, je partage le déroulé simplifié des opérations :

  • En premier, Sophie collectionne les légumes auprès de ses producteurs locaux. Elle les lave, les coupe au gabarit souhaité et les stocke en boîtes.
  • L’ESAT réalise un premier fagot avec le produit frais
  • Retour à l’atelier pour une première déshydratation
  • Second passage à l’ESAT pour terminer avec la feuille de laurier. Ficelage
  • Nouvelle déshydratation.
  • Finition et conditionnement à l’atelier protégé.

Le poireau frais, déshydraté, en fagot et en sachet mousseline dans une composition classique

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Le poireau frais, déshydraté, en fagot et en sachet mousseline dans une composition classique

Tout est fait manuellement dans le respect du produit. Rien n’est perdu, les parures de légume sont compostées et les chutes des fagots sont broyées et serviront à la confection de sachet mousseline. Génial !

 Et le goût ? Je t’invite à tester. Je suis sûre que tu vas adorer. Il suffit d’ouvrir une petite boîte pour être transporté. Les parfums, les arômes, préservés par la fabrication sont très concentrés. Le classique te ramène à l’enfance et à la bonne odeur de soupe. L’asiatique t’invite au voyage, te replonge dans tes souvenirs de vacances.

Surtout garde un œil sur l’entreprise, Sophie Déjoue continue ses recherches. Elle travaille sur le sachet mousseline et développe sa gamme. Ainsi elle finalise un mélange crustacés pour tes soupes de poisson qui va déchirer, toute la Bretagne dans ton bouillon.

travail sur un bouillon marin

travail sur un bouillon marin

J’en ai assez dit, maintenant à toi de jouer. Tous les produits sont en vente sur le site www.epicerie-botanique.fr. N’hésite pas à commander en ligne.