La Sardaigne, Nouvelle destination au départ de Bordeaux

Volotea ouvre une liaison directe avec la Sardaigne

En 2019, Volotea continue sa politique d’ouverture de ligne au départ de Bordeaux. Après Lanzarote, Pula et Vienne , voici donc la Sardaigne à 1h40 de Bordeaux.

A nous, les plages magnifiques, les déambulations dans Caligliari et les balades dans une île qui a beaucoup à montrer. Grande comme deux fois la Corse, ce petit territoire est riche d’une longue histoire. Terre d’invasion, elle a gardé de nombreux vestiges de son passé.

Le chef sarde raconte une cuisine du terroir

Je n’ai encore eu la chance de tester la destination. Cependant, j’ai été convié par Volotea et l’office du tourisme pour un déjeuner Sarde chez Tentazioni. Pour l’occasion, le chef avait laissé son piano à Pierluigi Fais, restaurant Josto de Cagliari, venu nous faire découvrir les spécialités de son île.

Voici quelques images d’un menu très terroir, d’une cuisine simple centrée sur les produits locaux, le thon, la brebis et quelques herbes aromatiques.

Je ne peux en dire plus pour le moment. Mais ce déjeuner a éveillé ma curiosité. Je note l’idée pour une escapade automnale.

Vol Direct Bordeaux- la Sardaigne, info Volotea :
  • Bordeaux – Cagliari, tous les jeudi d’avril à fin octobre
  • Bordeaux – Olbia , tous les vendredi d’Avril à fin octobre
  • Ex de tarif : 180 € AR fin août mais seulement 71€ mi-septembre
  • les prix varient énormément selon le calendrier. super plan possible pour ceux qui partent hors saison.

Le vin de Glace made in Québec: visite du domaine Isle de Bacchus

De la vigne au Québec ? Malgré une situation géographique équivalente à celle de la Bourgogne et la proximité du Saint Laurent, j’avais peine à y croire. Et pourtant quelques passionnés se sont lancés dans l’aventure à la fin du XX siècle. Aujourd’hui, la production au Québec atteint 2,2 millions de bouteilles (soit 1% de la consommation de la région) avec une surface en vignes de 660 hectares pour environ 125 vignobles.

Sur l’Ile d’Orléans, en face de la ville de Québec, la famille Roy-Bouchard plante les premières vignes du Québec en 1982 sur un site en pente douce proche du Saint Laurent. Le domaine est baptisé L’Isle de Bacchus, le nom donné à l’île par son découvreur Jacques Cartier en raison de la présence de nombreuses vignes sauvages sur le territoire.

En attendant le vrai réchauffement climatique, les Roy-Bouchard oublient le pinot noir pour des hybrides à maturité rapide, bien adaptés aux gels hivernaux. Ils choisissent pas moins de 15 cépages, hybrides rustiques, qui permettent d’élaborer une gamme complète de vins : blanc, rosé, rouge, vendanges tardives et icewine. Donald Bouchard développe un savoir-faire original comme butter par de la terre les pieds de vigne pour les protéger du gel. Puis en mars 2017, il passe la main et cède le domaine à Steve Boyer, un entrepreneur de Montréal, prix de la transaction autour de 1,9 M$ . Sans abandonner son affaire de travaux publics, Steve entend faire de la propriété un fleuron de la viticulture Québécoise.

Steve Boyer devant la ferme du XVIII siège du domaine Isle de Bacchus

Il a conservé l’équipe en place et suit toujours les conseils de l’oenologue d’origine italienne Mattéo Maglioli. Il n’entend pas changer les fondamentaux du domaine, la culture en mode raisonnée, la vinification en cuve inox thermorégulée et le vieillissement en fût de chêne américain pour les rouges (6 mois la cuvée Village d’Entre-Côtes et 18 mois pour la Réserve, l’Isle de Bacchus).

Nous avons eu le plaisir de faire la visite du domaine et la dégustation par le maître des lieux. Il a su nous parler à merveille de ses vins et nous faire découvrir le mythique Icewine ou eiswein pour parler à l’allemande, pays d’origine de la méthode de production. Ce sera le point final de notre dégustation et l’unique objet de mon reportage. J’avoue une immédiate passion coupable, un véritable coup de foudre pour ce vin incroyable né de raisins ayant gelé sur pied.

Le véritable vin de glace canadien est certifié VQA, Vintners Quality Alliance et doit pour cela être produit, récolté et vinifié selon des normes très strictes. Les règles conçues pour l’Ontario (90% de la production de vin du Canada- 850 000 L/an) ont été légèrement modifiées pour permettre une production au Québec où la neige abondante en hiver complique la récolte.

Si le label impose une vendange manuelle, ultra-tardive, après les premiers gels dépassant -8°C, au Québec, le raisin est coupé, mi novembre puis placé dans des filets situés en haut des vignes afin de ne pas être enfoui dans la neige en attendant décembre. Cette astuce permet aussi de mettre le raisin à l’abri des prédateurs. On attend au minimum trois jours de gel intense (sans dépasser les -12°) et un taux de sucre de 35 Brix (unité de mesure du sucre) pour récolter. On presse immédiatement les grappes entières sans érafler et en plein air, les raisins ne doivent pas dégeler. Le rendement est très faible, inférieur de 85% à celui du raisin normal. Le jus est hyper concentré et très sucré, l’eau sous forme de cristaux de glace reste dans le pressoir avec la pulpe (cryoextraction). Le sucre résiduel du vin doit être au minimum de 125 grammes par litre, aucun ajout n’est autorisé. Cette forte concentration en sucre n’est pas sans conséquence sur la vinification. Le milieu hostile aux levures gêne la fermentation et limite le taux d’alcool final. La maturation est lente, elle donne un vin sucré très riche en arômes.

Dégustation

Un vin de rêve, intense, somptueux, bien balancé entre le sucre et l’acidité. Je te le conseille seul comme une gourmandise à savourer doucement. Ne le partage pas mais réserve le pour une dégustation à deux, une mise en bouche câline. Prends le temps d’apprécier sa jolie robe dorée, de t’imprégner de ses arômes subtils. Laisse le se réchauffer doucement en bouche et ne viens pas perturber sa longueur par l’ajout de mets.

Si vraiment tu veux l’associer avec un repas, propose le à l’apéritif, seul ou avec un fromage persillé comme du brebis basque. Pitié, épargne-nous l’accord dessert et vin liquoreux sucre + sucre = overdose.

Et le prix ?

Oups, le seul mauvais point de cette petite merveille. Imagine : rendements extra faible, vendanges manuelles et souvent nocturnes + conditions météo délicates et tu obtiens un produit rare et cher, un nectar pour initiés. Au Canada, il faut compter un minimum de 60$ la bouteille de 375ml, en France avec les taxes, les prix grimpent. A ce problème de coût s’ajoute une forte concurrence des vins de l’Ontario plus anciens et plus connus qui mettent à mal la rentabilité des vins du Québec.

 

Vignoble Isle de Bacchus

  • 1335 Chemin Royal, Saint-Pierre, Ile d’Orléans
  • 11 hectares de Vignes, 35 000 pieds
  • 40 000 bouteilles produites/an tous vins confondus

 

L’île d’Oléron à vélo, les incontournables.

J’ai un faible pour les îles de la Côte Ouest. De Ouessant la sauvage à Oléron la nature, elles ont tout ce qui fait un week-end réussi : la mer toujours proche, les belles plages, les petits ports de pêche, les cabanes de pêcheurs et les bistros où l’on mange du vrai poisson sauvage entre copains et sans chichi. Le vent fait souvent parti du package, à l’ouest, on ne voyage pas sans un pull dans sa valise. Qu’importe la fraîcheur des températures, toujours je préférerai l’Atlantique. La météo changeante a du bon, elle offre une occasion supplémentaire de se réchauffer dans les bras de son homme.

Oléron se visite toute l’année, mais j’ai choisi le printemps, une période où la foule des touristes n’a pas encore envahi l’île. Les courtes distances entre les bons spots sont faibles alors on se fait plaisir, on laisse la voiture au parking de l’hôtel et on se balade en vélo. Tu trouves toujours un bon loueur sur place ou mieux, tu emportes ton vélo pliant. Je roule en Brompton, une bonne machine, le plus petit de sa catégorie.

Voici en quelques lignes et en quelques photos mes coups de cœur, mes bonnes adresses.

Les pistes cyclables

Pas moins de 160 km relient les principaux villages sur un tracé Nord-Sud et Est-Ouest. Nous avons souvent pris les chemins de traverse au milieu des marais. Les sublimes lumières du printemps donnent à la balade un charme fou. J’ai adoré le vert des herbes folles dans toutes ses déclinaisons, la majesté des grands chênes, dans la forêt des Saumonards, le bleu du ciel et des marais et le blanc doré du chemin. Parfois il faut mettre pied à terre de peur de crever un pneu sur les appareillages en coquilles d’huître. Sur les chemins privés, veillons à ne pas laisser de trace de notre passage et ne gardons en souvenir que les photos sur nos iphones.

La carte des pistes se télécharge sur le site de l’office du Tourisme

https://www.ile-oleron-marennes.com/sites/default/files/fichier/piste-oleron-oleron-marennes-2016.pdf

Une idée de balade : Départ la Cotinière, Saint Pierre D’oléron-Boyardville-Dolus par les marais et enfin Saint Trojan pour un dîner sur le port ostréïcole

Les Villages

Saint Pierre d’Oléron, la capitale administrative et commerciale. Prévoir une heure pour visiter le centre piéton. Arrêt obligatoire  à la pâtisserie Boudon spécialisée dans le puits d’amour, pâte à choux et crème fouettée caramélisée, un dessert comme chez mémé.

Tout proche, un joli marchand avec un choix de folie: Saveurs et épices

Boyardville, la plage avec vue. Station balnéaire dotée d’une superbe plage de sable blond. Depuis la jetée qui borde le chenal de la Perrotine, vue à 180° sur  l’iconique Fort Boyard.

La Cotinière, le port de pêche Premier port de pêche artisanale de Charente Maritime. Ses poissons se retrouvent à la carte des meilleurs restaurants de la région. Les chefs bordelais apprécient le label. Sympa de se balader sur les quais où les filets sèchent au soleil

Le Château D’Oléron, le village à instagramer. Le meilleur spot pour faire le plein d’images entre la citadelle Vauban et le quartier des cabanes ostréicoles transformées en atelier d’artisan.

Les Plages

L’île est bordée de sublimes plages de sable blond. J’ai adoré la balade au petit matin, les pieds dans l’eau glacée sans autre limite que l’appel du petit déjeuner. Le soir, sors l’appareil photo pour les magnifiques couchers de soleil.

Un peu de gastronomie

 Les Huîtres

Au pays des Marennes, il faut absolument tester les vertes, spécimens élevées en mer et affinées en claires. Dans les fameux marais, au contact d’une algue, la navicule bleue, l’huître va prendre sa belle couleur verte. On les mange natures ou gratinées comme au Relais des Salines, un pur délice.

 Deux bonnes adresses :

 Les Poissons Rouges – 05 46 76 00 04

  • 1 Quai Raoul Coulon – 17370  Saint Trojean les Bains
  • ouvert du mercredi au dimanche, midi et soir
  • Menu Entrée+ plat+dessert 22€ le midi 32€ le soir

Une cabane sur le port. Décor de bistro à la papa, carrelage-mosaïque et mobilier en bois rustique. Cuisine de produits locaux et de saison. Belles assiettes, présentation soignée et ambiance sans chichi. Simple et bon.

Le Relais des Salines – 05 46 75 82 42

Au guide Michelin, Trois cabanes façon maison de pêcheur posées sur le marais. Elles sont peintes dans un dégradé de vert et bleu . A l’intérieur décor brocante du pêcheur, tables en bois brut ou aux couleurs de la cabane. Menu à l’ardoise centré sur les produits de la mer. Huîtres de Marennes, coquillages et poissons de pêche locale. Amusante carte de vins bios présentée dans un cahier d’écolier avec son protège-cahier en plastique comme au CP ; J’adore.

Entrée 9,50€ + Plat 18,50€ + dessert

Se loger

Sur le site de l’office du tourisme, tu trouves toutes sortes d’hébergement. De la chambre chez l’habitant au décor kitchy à la cosy chambre d’hôte. L’offre reste limitée, pense à réserver. Idem pour l’hôtellerie.

Une journée à la Ciotat.

Moins touristique que sa voisine Cassis, la Ciotat, mérite un joli détour. L’autre porte d’entrée du parc marin des Calanques offre le visage authentique et identitaire d’une cité du sud épargnée par la fièvre de la construction. Sur le front de mer, aucun immeuble ne dépasse les quatre étages. Ici l’affreuse modernité des années soixante dix ne s’est pas exprimée. La cité de la construction navale a gardé son image cosmopolite et populaire malgré sa transformation en hot spot de l’entretien des superboats. Située en plein centre du triangle d’or du yatching mondial, la ville a vu revenir les entreprises de refiting dans les anciens chantiers de la Normed.

Pourtant, la vieille ville est restée intacte avec ses ruelles aux façades colorées d’ocre et de rose. Elle a conservé un habitat populaire avec le linge qui sèche aux fenêtres comme à Naples et les petites boutiques de quartier, brocante, coiffeur à l’ancienne et même une cave à vin comme autrefois où l’on vient chercher son rosé de petit producteur en vrac, à la tireuse. Shopping limité donc mais peut être d’heureuses surprises à l’avenir comme cette boutique de barbier nouvellement installé dont le côté hipster détonne dans la ville des métallos.

 

 

 

La nouvelle image de la ville, Le phare, barber shop

Vaisselle régionale chez Laure de Noves, brocante.

 

Aujourd’hui entre tourisme local et entretien des bateaux de luxe, la ville renaît et attire comme en témoigne le projet d’Hôtel Marriot en front de mer à la place de l’ancienne gendarmerie. La vieille ville, les ports, le front de mer et les plages se découvrent en une petite journée. Les calanques et les balades demandent une après-midi supplémentaire. Une offre d’hôtel de propriétaires à prix modérés retiendra ceux qui veulent aller plus loin.Si tu aimes la photo, tu vas adorer les couleurs des façades, le vieux port et ses dizaines de bateaux anciens soigneusement entretenus.

Ne quitte pas la ville sans un détour par la Calanque de Figuerolles, accessible par des escaliers de pierre. L’endroit est magnifique mais doit se partager avec une foule de touristes qui viennent comme toi admirer un des plus beaux spot de la région. Pour les balades, je te recommande Le Cap canaille par la Ciotat, une randonnée sur le chemin côtier dont tu trouveras l’itinéraire et un excellent topo sur le site altirando : https://www.altituderando.com/Le-cap-Canaille-par-La-Ciotat.

Côté restaurant, Je n’ai rien trouvé de sympa sur le port à par un bar à vin. Dans la vieille ville l’adresse à retenir c’est Kitch and Cook et en sortie de ville, tu as Rochebelle plus tradi mais bien cuisiné et bonne carte des vins.

Kitch and Cook dans la vieille ville

Avant de partir, les amoureux et les contemplatifs prendront la route des crêtes en direction de Cassis. Arrêt obligatoire à l’un des nombreux belvédères pour admirer la vue. Grand moment de zénitude au coucher du soleil. J’adore !

 

 

Châteauneuf-du-Pape, Les caves de Château la Nerthe

L’éphémère papauté française nous a laissé en héritage un des vins les plus célèbres de la vallée du Rhône, Châteauneuf-du-Pape et quelques superbes propriétés comparables aux stars Bordelaises. Voici en images, mon retour sur la visite du Domaine de la Nerthe. Il serait un des plus anciens de l’appellation, son histoire remonte au XII siècle. Le vignoble se partage entre les communes de Châteauneuf-du-Pape et celle de Bédarrides, un terroir de galets roulés qui donne aux vins leur belle singularité. (+ d’infos sur l’appellation dans mon article précédent )

On ne visite pas le Château du XVII mais la cave d’une longueur supérieure à 100 mètres, magnifique organisation souterraine. Dès l’entrée, la magie des lieux opère. Ici le temps semble suspendu, le silence règne. On se prend à chuchoter sous les voutes centenaires, le mystère du vin est total. On marque l’arrêt devant les spectaculaires cuves en pierre datant du 16° siècle et dont les parois mesurent 1m 20 d’épaisseur.

cuve de pierre

On rêve devant l’espace de stockage privé où le domaine fait vieillir le vin acheté par de prestigieux restaurants.

A l’issue, on remonte en surface pour mieux faire connaissance avec les vins de la propriété. Nous avons testé le blanc, le second vin et les Châteaux la Nerthe 2013 et 2006.

Le 2013 :

  • Assemblage de Grenache pour 43%, syrah 30%, Mourvèdre 22% Cinsault 5%
  • Année difficile avec un printemps froid, démarrage tardif de la végétation qui retardé les vendanges. Faibles rendements
  • Belle robe rubis
  • Nez de fruits rouges, de fraise et d’épices.
  • De la fraîcheur, de l’élégance. Tannins encore jeune mais délicats.
  • A attendre encore quelques années.

Le 2006

  • Assemblage de Grenache pour 53%, syrah 27%, Mourvèdre 15% Cinsault 5%
  • Robe éclaircie, de la fraîcheur. Prêt à boire.

 

Les Principales caractéristiques du Domaine de la Nerthe

  • Propriété de la famille Richard depuis 1998
  • 92 hectares cultivés en agriculture biologique et certifié bio depuis 1998
  • les 13 cépages de l’AOC sont représentés, les principaux : le Grenache, la Clairette, le Mourvèdre, Le Picpoul, le Terret et la Syrah.
  • Production de 5 cuvées dont Le Château la Nerthe en blanc et en Rouge -90% des vins-
  • Vendange manuelle totalement éraflée, co-fermentation des différentes variétés arrivées à même maturité, fermentation malo-lactique en cuve de pierre.
  • Elevage de 12 mois en fût de chêne de un ou de deux vins ou en foudre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Châteauneuf-du-Pape, mon coup de cœur pour le domaine du Vieux Donjon.

Appellation mythique de la méditerranée, le village de Châteauneuf-du-Pape se découvre par la silhouette de son illustre château. Il n’en reste que deux pans de murs, fantomatique représentation de la résidence d’été du pape avignonnais Jean XII. L’éphémère papauté française nous a toutefois laissé en héritage un des vins les plus célèbres de la vallée du Rhône que nous achète avec une belle régularité une clientèle à 80% étrangère.

Pour s’imprégner des lieux, rien ne vaut une balade vers le castel à travers les rues étroites du village. En haut, sur l’esplanade, on bénéficie d’une vue à 180° sur les Alpilles, le Lubéron, le mont Ventoux, sur les vignes en contrebas et sur le Rhône. Le fleuve a donné son identité à la terre, mélange de sable et de gros galets roulés, pierres arrachées aux montagnes puis polies  dans leur voyage vers l’aval.

A ce terroir si singulier, il faut ajouter le Mistral. Le vent assèche la terre, brutalise la vigne. La plante souffre mais elle s’adapte. A contrario, Le vent protège, il sèche les feuilles après la pluie et empêche la maladie de s’implanter.  Sur ces terres de caractère, Les vignerons ont su acclimater un grand nombre de cépages qui font la richesse du vin. Si L’AOC autorise 13 variétés, l’usage tend à n’en garder que les principaux à savoir : le Grenache, la Clairette, le Mourvèdre, Le Picpoul, le Terret et la Syrah. Les rendements sont limités à 32 hl/ha. La vendange est manuelle avec tri obligatoire. Autre particularité, la taille en gobelet obligatoire pour le Mourvèdre, le Grenache Noir, le Picpoul Noir et le Terret noir. La vigne sera non palissée, encore un élément tout à fait caractéristique du paysage.

Quel vin naît de ces belles singularités ?

Les Châteauneuf-du-Pape sont connus pour être généreux, ronds et structurés. Je partage mon coup de cœur pour le Vieux Donjon, un vin de propriétaire classique dans sa vinification et bien représentatif de l’appellation. Certaines terres du domaine du Vieux Donjon voisinent avec celles du Château Rayas. Nous reviendrons sur la star locale lors d’une prochaine visite car sans rendez-vous, monsieur Reynaud n’a pu nous accorder que le temps d’une courte conversation.

Les Principales caractéristiques du Vieux Donjon

  • Domaine familial de 13 hectares cultivé en agriculture raisonnée
  • Production d’une seule cuvée
  • Vendange manuelle partiellement éraflée, co-fermentation des différentes variétés en cuve béton, 20 à 25 jours de macération avec un remontage par jour, élevage de 18 mois en foudre dont certains ont plus de cinquante ans.
  • Vente directe 27€, dont 80% à l’exportation

 Le 2014 :

  • Assemblage de Grenache pour 75%, syrah 10%, Mourvèdre 10% Cinsault 5%
  • Belle réussite pour une année difficile avec un printemps sec et un été pluvieux qui retardé les vendanges.
  • Avant de déguster, prenons le temps de nous arrêter sur le contenant, la belle bouteille frappée du blason rappelle les origines papales. L’étiquette à l’écriture gothique, la silhouette du Château viennent renforcer le côté médiéval et donne au vin un surcroît d’authenticité. Ici l’histoire, les traditions priment sur toute modernité tapageuse.
  • Belle robe rubis.
  • Nez de fruits rouges, de fraise et d’épices, cannelle et clou de girofle
  • élégant et raffiné.

 

Que faire en une journée à Monaco ?

Longtemps ma culture Monaco s’est limitée aux pages de Gala avec la vie de château de famille princière, les voitures de  luxe et l’immobilier de prestige.

Peu attirée par cet univers de strass et de paillettes, je me contentais de ces lectures de plages. En février, la vie, pleine de facétie, m’a conduit sur le rocher pour le SIAM, le salon international automobile de Monaco tout entier dédié aux déplacements durables et aux véhicules électriques. Entre deux présentations de notre Stigo, le escooter électrique, j’ai découvert un autre visage de la principauté.

Hors saison, au tout début du printemps, le cœur historique de la cité ne manque pas de charme. Le quartier de la Condamine, proche du port, a gardé ses superbes villas aux façades couleurs pastels, ses rues en pente bordées d’orangers, ses squares amoureusement entretenus et ses commerces aux devantures rétro, très années soixante dix. Les températures déjà très douces incitent à la flânerie dans ce quartier aux airs d’Italie. Ici, Monaco reste un village de 6000 habitants où tout le monde se connaît, où le policier appelle le chauffeur de bus par son prénom.

Je partage ici mon itinéraire à la découverte d’une ville étonnante. Nous démarrons au sud-ouest de la ville, nous rejoignons Monte-Carlo au nord-est en bus et revenons tranquillement à pied à notre point de départ.

On commence par poser la voiture dans un parking au port du Cap d’Ail, on prend le temps d’un café quai des Princes pour une prise de contact en douceur avec la réalité monégasque. Dans le port les yachts côtoient les pointus des derniers pêcheurs. Mini embarcations et bateaux de milliardaires sont amarrés au même quai. On démarre la balade par le quartier de l’héliport. Les fanas regarderont décoller les belles machines, les autres s’attarderont dans les jardins de la roseraie.

De là, on gagne la station de bus Héliport situé à l’entrée du tunnel. Le bus numéro 6  traverse la principauté et va nous emmener à Monte-Carlo (direction Larvotto). Arrêt au Grimaldi Forum. Nous retournons en arrière en direction de Monaco en longeant le front de mer. Première halte dans le jardin Japonais. Rien ne manque, petit pont, terrasse en bois, bassins à carpes et végétation asiatique.

On quitte l’îlot de zénitude pour longer le front de mer. L’endroit ne présente pas d’intérêt sinon celui de montrer les fâcheuses constructions des années soixante, immenses barres d’immeubles sans style ni cachet. En remontant sur la droite, on découvre le casino et ses boutiques de luxe. Le quartier en pleine reconstruction montre le visage moderne de la cité partagée entre des bâtiments anciens remarquables, des espaces verts magnifiques et l’activité soutenue du secteur de la construction. Les grues géantes occupent l’espace ; les bruits métalliques, les marteaux piqueurs résonnent toute la journée.

Construction nouvelle ou réhabilitation, le secteur immobilier toujours en plein essor à Monaco.

Une marche de dix minutes nous ramène à l’entrée du port où sont amarrés quelques palaces flottants. Le temps de photos souvenirs et tu arrives au meilleur de Monaco, l’adorable quartier de la Condamine. Façades rose, jaune ou ocre, balcons en fer forgé ouvragé, orangers garni de beaux fruits colorés, immeubles parfaitement conservés et entretenus, c’est un ravissement pour les yeux.

Le matin la Place d’Armes accueille un marché de produits frais. On y rencontre les chefs particuliers des riches monégasques. Ce sont eux qui achètent en février les asperges du Pérou à 38€ le kilo et les framboises en toutes saisons. J’y ai découvert peu de producteurs locaux mais des commerçants sympathiques et tout à fait disponibles pour parler des spécialités locales. Nous étions en pleine saison de l’artichaut épine, une variété originaire de Sardaigne qui se consomme crue assaisonnée d’huile d’olive et accompagnée de copeaux de parmesan. 111 qui en prépare des dizaines pour ses habitués m’a donné quelques feuilles à croquer. Un délice. A l’intérieur une halle gourmande abrite une quinzaine de stands qui proposent pasta, pizza et cuisine aux truffes. On commande et on s’installe où l’on peut sur les tables situées au centre et sur les côtés du bâtiment.

Ne quitte pas le quartier de la Condamine sans un détour par la cave des Grands Chais Monégasques. Rue Baron de Sainte-Suzanne la plus vieille cave de Monaco pourrait se visiter comme un musée. Les lieux ont gardé les marques d’un passé où l’on stockait le vin importé d’Afrique du Nord ou d’Italie. Le magasin est divisé en espaces dédiés comme celui de la cave aux Bordeaux de prestige, l’étage pour la dégustation des spiritueux, la plus importante collection de whisky de la côte d’Azur ou la cave fermée des précieux Champagnes et rares Bourgognes. A défaut de pouvoir t’offrir un de ces précieux flacons, tu pourras te consoler par l’achat d’un rosé de Provence qui trouve ici une superbe vitrine.

L’après-midi, on monte sur le fameux Rocher par la rampe Major. Arrêt photos dans le virage pour la chouette vue sur le port. En haut, petite déception, la Place du Palais, les extérieurs du château surprennent par leurs côtés Disney. Seuls les enfants adorent en raison du garde,  incroyable Playmobil, véritable métronome animé, qui va et vient au pas toute la journée devant la porte centrale. La cathédrale de style roman-byzantin, mode du XIX siècle, ne présente pas d’intérêt. Ceux qui aiment la faune marine et ne sont pas claustrophobes comme moi visiteront l’aquarium.

Retour sur nos pas et descente vers Fontvieille pour un dîner sur le port. J’ai retenu deux adresses appartenant au même groupe de restauration. Le Moshi Moshi, ambiance intimiste, décor subtilement oriental et chef japonaise qui réalise devant les convives et à la demande de magnifiques et originaux makis. Le Beefbar, l’endroit tendance où le bœuf s’expose en vitrine comme un diamant en bijouterie. L’amateur de viande rouge peut se faire plaisir, découvrir le bœuf de Kobe, d’Argentine, d’Australie ou d’Amérique. Budget à la hauteur du cadre et de l’offre produit. Vient le temps de rejoindre la voiture déposée au port du Cap d’ail. Depuis le quai, la vue de nuit avec les bateaux éclairés te permettra de nourrir ton compte insta.

La balade Apéro de Miam dans le vieux Bordeaux

Un food tour doublé d’une balade touristique, les yeux ouverts sur les richesses architecturales de Bordeaux, voilà la proposition gourmande de Sylvie Berteaux. Cette ancienne gérante d’agence immobilière connaît tout du vieux Bordeaux, l’origine des noms de rue, l’histoire des boutiques jalonnant le parcours. Pendant vingt ans, elle a poussé des portes, découvert des trésors cachés et échangés avec les habitants et les commerçants de Saint Pierre, de Saint Michel ou des Chartrons. Puis elle s’est lassée de son métier. Elle a cherché une nouvelle voie, une façon de faire vivre son autre passion : la cuisine. Miam a vu le jour il y a un an.

Chaque vendredi soir, elle te donne rendez-vous place de la Bourse et t’emmène à la rencontre d’artisans passionnés. Tu fais halte chez Art et Vins Porte Cailhau où Patrick Cousso t’attend pour un temps d’échange autour d’une bouteille de Bordeaux. Il te parle terroirs, cépages et art de la dégustation avec l’enthousiasme des wine lovers.

Tu continues par une tasting de foie gras et de ses produits dérivés chez un producteur local. Au stop suivant, t’attend une assiette d’huîtres du bassin d’Arcachon dans un lieu tout a fait inattendu. Tu termines par un délicieux dessert servi dans un des plus beau restaurant gastronomique de Bordeaux doté d’une vue exceptionnelle sur la Garonne. Pour Miam, Le chef quitte sa cuisine et vient à ta rencontre. Il prend plaisir à commenter ses délicates créations mais aussi à te conter quelques anecdotes sur ces lieux chargés d’histoire, sur ses belles aventures culinaires. Je n’en dirai pas plus, la surprise ajoute du charme à cette déambulation.

Pour en savoir plus sur les formules proposées par Miam, je te conseille de te promener sur leur site miambordeaux.fr/laperobordelais. Tu y trouveras toutes les informations sur cette balade et sur celle du matin le réveil des papilles.

 

Miam l’apéro Bordelais les info

  • Chaque vendredi soir
  • Groupe de 6 à 8 personnes
  • 45€ / personne pour trois heures de balade et dégustation

Une Saint Valentin à Bordeaux, coeur contre coeur.

Si tu aimes l’idée d’une soirée feu d’artifices, si tu veux casser la routine, prends la Saint Valentin comme une belle occasion d’inventer de nouveaux jeux à deux. N’écoute pas les mauvais baiseurs et les grincheux. Lance-toi, mais surtout, réfléchis avant de réserver. Oui pour une surprise à lui faire monter les larmes aux yeux, oui pour une approche libérée et joyeuse du sexe, non pour l’idée de dernière minute piquée sur un site de rencontres. La soirée jacuzzi-nature tu la gardes pour les nuits avec vue, pour les vacances au soleil ou en montagne dans un lieu unique et magique. Le 14 février, la météo peut contrarier tes plans et gâcher le remake de votre love album.

La clé d’une soirée réussie, c’est de bien choisir ton style de soirée. Travaille ton sujet, imagine un plan qui vous ressemble. Vous êtes plutôt esthètes et gourmands? Le restaurant s’impose. Vous aimez monter des scénarii coquins ? L’hôtel de charme semble tout à fait approprié. Le confort d’un cocon douillet vous rend d’humeur câline ? La maison transformée en love place fera merveille. En panne d’idées nouvelles ? Voici mes suggestions pour une nuit sans sommeil, cœur contre cœur. J’ajoute des DO NOT pour t’aider à éviter le love faux pas.

Le restaurant

Je ne suis pas fan du restaurant gastronomique traditionnel. Tout semble fake ce soir là. Réserve ces adresses d’exception pour des occasions moins sexe. Difficile d’être au top après le menu dégustation en seize plats. Je préfère les lieux intimistes, plus cachés, à partager entre food lovers. Pour une ambiance douce et chaude, je te suggère les spots tenus par des couples in love. S’ils s’aiment au point de tout partager, même leur job, ils vont te transmettre leurs good vibes. La cuisine d’un chef amoureux te nourrit de bonheur. Son binôme en salle sait partager toute l’admiration qu’il porte à son chéri et chef. Fraîcheur et sourire vont porter ton diner.

Je te conseille Lume. 3 rue des Faussets. 05 47 79 47 56

Cuisine italienne, accueil délicieux et prix doux : le combo gagnant. Tu en sauras plus en lisant mon post : http://lemeilleurdebordeaux.fr/lume-la-cuisine-venitienne-portee-par-un-duo-in-love/

 

Plus gastronomique et raffiné, tu as chez Dan « cuisine d’influence ». 6 rue du Cancéra. 05 40 05 76 91

Ici Harmony et Jérôme Billot organisent la rencontre de leurs deux cultures, l’asiatique et l’européenne. Réserve vite si l’idée te séduit. Dan fait parties des spots adorés des Bordelais. On n’y trouve pas de place en dernière minute.

 

L’hôtel de charme

La meilleure idée. Elle te permet de devenir touriste dans ta ville, de regarder Bordeaux avec la bienveillance des gens heureux. Cherche un lieu à votre image, un hôtel de propriétaire à la décoration soignée. A Bordeaux toutes les ambiances sont possibles : design, glamour ou bohême. Vous y vivrez l’ambiance d’un rendez-vous secret entre excitation et redécouverte. Vous ne quitterez pas la chambre, vous commanderez au room service, vous oublierez même de diner. Et puis au lever du jour, vous laisserez place à la tendresse, vous prolongerez votre courte nuit par une matinée au lit à échanger des mots doux.

Tu veux quelques conseils ? Pour faciliter ton choix, j’ai visité quelques adresses représentatives du nouveau tourisme à Bordeaux. Je te livre ici le résultat de mes repérages classé alphabétiquement.

Le Boutique Hôtel Bordeaux, 3 rue Lafaurie Monbadon. 05 56 48 80 40

Au cœur du Triangle d’or, Christophe et Marianna Grant-San José ont transformé un superbe hôtel particulier du 18ème siècle en un luxueux quatre étoiles. Ils ont conservé les éléments de décor si caractéristiques des immeubles Bordelais : les carreaux de ciments, les parquets anciens et les boiseries moulurées. En plus de ces éléments identitaires, les propriétaires ont ouvert les lieux à l’univers viticole. Chaque chambre porte le nom d’une grande propriété et un bar à vin réputé occupe le rez-de-chaussée de l’immeuble. La modernité s’invite au travers de meubles de designer tel que Philippe Starck, Kartell et Eichholtz, de l’équipement high tech des chambres  et des salles de bains design avec baignoire de balnéothérapie, douche à l’italienne et/ou jacuzzis. La richesse de l’offre risque de faire balancer plus d’un. Pour la Saint Valentin : immense baignoire ronde ou douche extra-large ? Le champ des possibles est immense, la nuit sera longue. Ce soir là, l’hôtel en plus des habituels produits d’accueil de marque Hermès propose un pack romantique au prix de 190€ ( à ajouter au prix de la chambre). Il comprend : Une bouteille de Champagne, des pétales de rose et bougies, le petit déjeuner en chambre et un coffret hermès personnalisé.

Room service du Bar à Vin avec une carte de pintxos, élaborés par la chef Bretonne Fanny Hamon.

En photo, je te montre les suites Larrivet Haut brion et Haut Brion (grande baignoire). 433€ la nuit.

 

L’Hôtel Particulier, 44 rue Vital Carles. 05 57 88 28 80

Je te recommande cette adresse pour le charme des lieux chargés d’histoire, pour son ambiance chaleureuse et son excellent emplacement au cœur du Bordeaux historique. Dormir à l’Hôtel Particulier te permet pour un soir de vivre la vie des grandes maisons du XIX. Dès le porche d’entrée, tu plonges dans l’univers des demeures d’exception du Bordeaux bourgeois : passage cocher, escalier monumental, beaux volumes, parquets anciens à décor de chevrons, cheminées de marbre et plafonds richement décorés. Le Cardinal Donnet, grand bâtisseur, n’avait rien négligé lors de la construction en 1860.

La rénovation menée avec beaucoup d’élégance par la propriétaire et sa fille Alizée San José a laissé l’immeuble dans son esprit d’origine. Mère et fille ont travaillé dans le respect des lieux. Elles ont choisi des couleurs neutres, des déclinaisons de gris réchauffé de quelques notes de couleurs plus fraîches. Aucune chambre ne se ressemble, celles en façade possèdent un petit balcon pour prendre un café au soleil, la suite dispose d’une véranda aux vitraux de couleurs. Toutes sont meublées de mobilier contemporain et d’une literie confortable. Elles ont accès à la cour intérieure pour une pause au soleil et au calme. Les touristes étrangers raffolent de l’endroit, je les comprends. J’imagine le plaisir de retrouver cette enclave de paix après une journée à découvrir Bordeaux.

Offre Saint Valentin : Chambre supérieure à 174€ + pack romantique 45€

  • Petit déjeuner gourmand, préparé sur place et servi en chambre
  • Late check out
  • Pétales de rose

Hôtel de Tourny, l’extension les Suites 18 rue Huguerie

Petites pépites cachées derrière une facade autère très XVIII, les suites de l’Hôtel Tourny sont ouvertes depuis l’automne 2016. Les propriétaires ont mis dans cette seconde réalisation tout le savoir-faire acquis dans leur première et encore tout jeune affaire l’Hôtel de Tourny. Nous sommes à mi-chemin entre la maison d’hôtes et l’hôtel. Pour le numéro 18, Sandrine et Jean-Philippe Burgeat ont volontairement limité l’offre à une suite par niveau et un salon d’accueil commun au rez-de-chaussée. Ce parti pris donne au projet une belle cohérence. Passionnés de décoration, le couple de nouveaux hôteliers et anciens cadres informatiques a transformé le vieil hôtel de quartier en chambres de luxe au design d’inspiration scandinave. Les trois chambres-suites offrent la même ambiance avec des variantes de coloris, des déclinaisons de tissu qui créent des différences sans rompre l’harmonie de l’ensemble. Les volumes spacieux, la belle luminosité apportée par les trois fenêtres, les coloris, le mobilier, les lourds rideaux de laine grise, tout concourt à l’équilibre entre le confort et le design. Je n’oublie pas le parfum d’ambiance et l’extrême propreté, un lieu fraîcheur où tu imagines facilement vivre libre et nu.

Offre spéciale Saint-Valentin : suite, caviar et champagne.

  • Tarif pour 2 personnes : 350€*. Offre valable du 10/02/2017 au 19/02/2017
  •  Une nuit dans une SUITE (40m2), petit-déjeuner continental servi en chambre ou au salon privé
  •  Caviar d’Aquitaine STURIA « Vintage » (30gr) et une demi-bouteille de champagne, servi en chambre ou au salon privé
  •  Départ tardif possible jusqu’à 14h (au lieu de 12h)
  •  Tarif réduit parking public 10€ au lieu de 19€ (24h)
  • Appele au +33 (0)5 56 81 56 73, code « Valentin »

 

Le YNDO, 108 rue Abbé de l’ Epée 05 56 23 88 88

Catégorie : 5 étoiles, chambres de 350 à 600 €

Ouvert en 2014, Le YNDO occupe un ancien Hôtel particulier néoclassique du XIX somptueusement rénové par Agnès Guiot du Doignon. L’immeuble impressionne par son élégante façade extérieure de pierres blondes, son passage cocher couvert donnant donne accès aux dépendances et son entrée surélevée à décor de colonnade. Le rez-de-chaussée a gardé sa vocation originelle d’espace de réception. Il est partagé aujourd’hui entre l’accueil, une salle à manger ouverte sur une belle cour intérieure pavée et un salon. Celui-ci étonne par la richesse de sa décoration mélange de prestations anciennes et un ameublement résolument contemporain. Une magnifique cheminée de marbre surmontée d’un miroir, des boiseries ouvragées cohabitent parfaitement avec des sièges aux formes surprenantes. Madame Guiot du Doignon a apporté toute sa passion décoration dans le choix des artisans, des artistes, du mobilier, des luminaires et des autres objets de décoration. Elle fait vivre à ses hôtes une expérience glamourissime dans une ambiance digne des meilleurs magazines de décoration. Rien de figé pourtant, le matin on déjeune dans la salle à manger, le soir on peut s’attarder au coin du feu. Le design n’exclue pas le confort et le côté cocoon. Dans les chambres, le côté glam-chic disparaît au profit de la lumière et de la modernité. J’ai un faible pour la crazy, je te la montre en photo. Elle sera à 350€ pour la Saint Valentin avec une possibilité de diner froid autour du foie gras et saumon fumé, servi en chambre. 50€/pers. D’autres formules sont possibles, il suffit de se renseigner à l’accueil et de faire part de ses souhaits.

 

A la maison

Ces hôtels font rêver mais restent difficilement accessibles. Si tu ne veux pas dépenser le PNB du Burundi ou si tu préfères la maison, l’occasion mérite de prendre le temps de lui donner un look cosy-glam. Lâche-toi sur les lumières douces, les bougies, le parfum d’ambiance et les bouquets de fleurs. Demande à mamie de garder les enfants. La Saint Valentin se joue à deux uniquement. Prépare la playlist de votre histoire, n’oublie aucun de vos tubes à aimer. Imagine un diner léger où fais-toi livrer. Pense à ce qui lui ferait plaisir, à des mets originaux. Commande un gâteau à message. Fais inscrire je t’aime ou épouse-moi en sucre blanc. Si le message ne t’inspire pas, fais décorer la pâtisserie à l’image des passions de ton (ta) chéri(e) de Spiderman aux mignons, tout est possible.

Mets au frais quelques bulles si tu aimes la finesse et l’élégance du Champagne. Si tu es plus sucré, pars sur un vendange tardive comme l’excellent Altenberg de Marcel Deiss.

Livraison de plateau diner

Monblanc Traiteur , 2409 avenue de Bordeaux, Saint Jean d’Illac 05 56 21 61 32.En parallèle à l’organisation de grandes manifestations dépassants les mille couverts, La maison Monblanc Traiteur possède une offre au service des particuliers dont le mariage constitue le cœur de métier. De façon presque confidentielle et tout à fait exceptionnelle, Monblanc proposera aussi à ses clients un menu Saint Valentin préparé par ses chefs et porteur de toutes les valeurs de la maison : transparence, top qualité des matières premières et précision. Déchargé(e) des contraintes matérielles de la préparation du diner tu profiteras encore mieux des assiettes arty aux présentations digne d’un étoilé et aux cuissons parfaites. Voici la proposition : un vrai menu de haute cuisine, délicat et délicieux.

 

Calix 62 avenue de la Libération au Bouscat. 09 86 28 34 05. Tu peux aussi miser sur la simplicité et te contenter de planches à grignoter. Dans ce cas, choisis une adresse produit proche de chez toi. Commande un plateau gourmand, une bonne bouteille. Complète par un assortiment de chocolat et pâtisserie. Au Bouscat, nous avons Calix une cave à vin épicerie. J’en parlais sur le blog il y a peu. http://lemeilleurdebordeaux.fr/calix-au-bouscat-bistro-cantine-et-cave-a-vins/. Calix a pensé à toi pour la Saint Valentin. L’offre est conforme à l’esprit des lieux. Il s’agit d’une planche gourmande à partager accompagnée d’une belle bouteille de Champagne. La planche comprend du foie gras, du jambon de canard, du saumon confit maison, du Brillat- Savarin truffé maison et une bouteille de Champagne Delamotte. Planche et vin à 60€, planche seule 25€.

 

Gâteau à message

J’ai repéré deux créatrices de talents.

Johanna Goegel, JSG cake design, à Langon . http://jsgcakedesign.fr. Johanna sublime ta déclaration dans un gâteau personnalisé. Un truc de fou en génoise et sucre. Elle réalise des pièces uniques à la commande selon tes indications. Dans ces créations, elle inclus tes passions. Malheureusement, la taille minimum est de 20 parts. A envisager si le 15 tu invites les copains pour partager ta bonne humeur. Sinon tu peux lui commander d’adorables cupcakes en boîtes de 4.

Sur Bordeaux, Bérénice de Bouches B 06 86 50 81 50. Elle travaille à la commande à partir de 6 parts pour un prix moyen de 6,5€ la part.

Fleurs

Choisis le fleuriste de ton quartier. Il vous connaît, il va redoubler d’attention pour apporter la touche délicate à votre soirée. Il sait sublimer la fleur coupée, il crée des compositions uniques. Attentif à ton budget, il te conseillera au mieux. Naturellement sa boutique servira d’écrin aux roses les plus sublimes du moment. Elle abritera aussi des fleurs plus modestes au charme fou. L’essentiel reste le joli geste, l’envie de dire je t’aime avec pudeur et délicatesse.

Côté Caudéran, le Bouscat, j’ai un gros coup de cœur pour L’atelier Floral, 35 avenue de la Libération au Bouscat. Thomas Aubinaud a repris cette affaire de quartier en août. Son magasin ouvert sur l’atelier met la fleur en situation, arrangée par couleur dans une ambiance entre vintage et modernité. Je pourrais rester des heures au milieu de tant de beauté. Les meubles de magasin, les vases très contemporains et les compositions raffinées dégagent une impression de douceur et d’harmonie. J’adore !

Voilà, je t’ai donné les codes, à toi de te les approprier. N’oublie pas le cadeau surprise et la tenue sexy. Je laisse les blogueuses mode comme http://mademoisellemodeuse.com te faire des suggestions. Juste un petit conseil, garde le ton glam et décalé, c’est mieux. Pour les filles, Je verrais bien une mini robe imprimée bohême comme celle que tu portais cet été. Tu enlèves la doublure pour jouer avec les transparences et tu la portes avec de longues bottes noires. Il va adorer !

Il te reste quelques jours pour imaginer ton histoire, pour mieux continuer la route à deux.

Enjoy !

 

[sbscrbr_form]