San Sébastien, To do list, Sophie Juby

Que Faire à San Sébastien ? Flâner, chiller, se laisser porter par les good vibes de la ville Basque. Food, fun and sun, ne pas passer à côtés des bonnes choses. Voici en 6 points mes incontournables, my to do list et en bonus, un aperçu des alentours, des idées pour prolonger le week-end.

Les jardins du Palais Miramar

Profiter de la plage à toute heure.

San Sébatien est connue pour son site d’une beauté incroyable. La Bahia de la Concha offre un vaste terrain de jeu, la plage au cœur de la cité. Running le matin, kayak dans la journée, baignade, la baie bien abritée de la houle permet de pratiquer les sports nautiques sans danger. Une balnéothérapie un peu désuète mais si charmante permet de lâcher prise pour quelques heures.

La Concha invite aussi à une marche les pieds dans l’eau, tôt le matin, pour goûter à la magie des lieux rendus à la seule nature. Le soir, elle devient romantique pour une balade main dans la main au coucher du soleil. La Bahia de la Concha est si belle qu’on peut aussi ne rien y faire, paresser au soleil juste pour le plaisir d’être là. 

Côté plage, je n’oublie pas l’autre spot, celui des surfeurs, la plage de Zurriola. Située à l’est de la Bahia de la Concha, on la rejoint en traversant le fleuve.

Marcher le long des quais de l’Uruméa

Passer d’une rive à l’autre, traverser le fleuve et déambuler le long des quais, voilà un second objectif pour tout visiteur qui s’intéresse à l’architecture de la ville. L’histoire se comprend en empruntant les ponts qui enjambent le fleuve. Chacun est tout à fait représentatif de son époque. J’ai un faible pour le Pont Maria Cristina (1905) et ses obélisques monumentaux, une fantaisie stylistique riche et gourmande comme une crème fouettée. Gros coup de cœur aussi pour le Pont de la Zurriola ( 1921) avec ses magnifiques lampadaires Art Déco.

Monter en haut du Castillo de la Moto

Depuis la vieille ville, on suit le chemin qui serpente le long du Mont Urgull. On s’arrête souvent pour les points de vue sur les baies. Au sommet, séance photos. On profite aussi du petit musée – gratuit- et surtout de sa terrasse avec vue.

Nombreux spots pour faire une pause. Je suggère d’y monter avec le picnic.

Visiter la ville, admirer les façades.

Station balnéaire royale depuis le XIX siècle, la ville possède de nombreux immeubles richement sculptés. La Reine Maria Christina en fit un lieu de villégiature de luxe dotée de thermes, de palaces et de jardins somptueux. Certains monuments se visitent. 

Faire du Shopping

La mode espagnole a envahi nos villes, ici elle est reine. Les fans trouveront un mégastore ZARA, des créateurs comme Adolfo Dominguez mais aussi des magasins d’indépendants pour acheter des fringues et des shoes à prix modérés. Attention à l’overdose, on est plus dans la fast fashion que dans la mode durable. Si veux soutenir l’économie locale, réserve tes achats au pays basque français où l’on trouve plus facilement des marques de région.

Comer y beber : manger et boire à San Sébastien

Destination Food par excellence, Donostia a tout pour plaire aux touristes. Entre les étoilés pour les amateurs d’adresses Michelin et les bars à pintxos (tartines de pain recouvertes d’une garniture fixée par un pic en bois) pour les potes en virée, le choix est vaste. Il faut absolument passer une soirée à déambuler à l’espagnole, de bar en bar et de verre en verre. On ne va pas se mentir, il y a beaucoup de clinquants et d’adresses surfaites. Il y a cependant de bons spots à prix doux. Je recommande ceux où l’on commande au comptoir, des petits plats appelés rations servi en portion mini, demi ou large. Les recettes : risotto, poulpe, joue de bœuf et foie gras chaud font partie des incontournables. On les accompagne d’un verre de vin rouge, d’une bière ou du vin blanc local : le Txakoli produit autour de Getaria. Pétillant, frais et sympathique malgré l’acidité, le plaisir c’est de le voir le barman verser à la manière Basque, comme pour le cidre, en prenant de la hauteur. Fun assuré. 

Une bonne adresse de bar à tapas: Borda Berri, Fermin Calbeton 12 dans la vieille ville. Portions entre 5 et 10€ – foie gras chaud, risotto, verre de Txakolina, 2,6 €. Bien aussi La Cuchara de San Telmo.

Entre les tapas et le gastro, il y a aussi de bons bistros. Pour les trouver, je suggère le bouche à oreille. Demandez dans les coffee bars. Les baristas souvent fans de food sauront vous aider à trouver des endroits un peu cachés.

Un bon bistro rive droite La Bodega Donostiarra : joli choix de pintxos dont la classique Gilda, anchois mariné surmonté de piments verts d’Ibarra. carte de spécialités locales . Salades entre 7 et 11€ , plats 15 à 25€.

Itturoz en face de la cathédrale : une bonne adresse pour grignoter le midi à l’espagnole, un cocktail et un pintxos et même se faire plaisir avec une assiette de produits locaux, friture de calamar ou de crevette. simple et bon.

pour gourmandiser en journée :

  • La Issla, Manterola Kalea, 11 : coffee bar ouvert 7/7 pour un petit déjeuner tardif avec tartine ibérique au jambon cru ou végétarienne tomate et avocat. salades le midi.
  • Pâtisserie Otaegui, en face Cathédrale. le bon spot pour un café en terrasse accompagné de mini gâteau sec.

 

Bons plans de Sophie Juby à San Sébatien

Les alentours de San Sébastien :

San Sébastien, cité balnéaire chic s’inscrit dans une région magnifique qu’il serait dommage de ne pas explorer. Les routes côtières nord et sud méritent le coup d’oeil. On en profite pour s’arrêter dans les villages et pour les randonneurs, on fait un bout du GR 121 ,14km entre Zumaia et Deba, un itinéraire suivi par les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. Au passage, on découvre les spectaculaires falaises de Flysch. On peut aussi faire un tour côté mer et suivre une balade en bateau organisée par le Géoparc de la côte Basque au départ de Zumaia. on a testé la version rapide de 45 minutes, c’est bien cool.

Sortir de San Sébastien permet aussi d’aller à la rencontre de la cuisine basque traditionnelle. Recettes simples, à base de produits bien sourcés, les chefs locaux ont a coeur de partager leurs passions. J’ai eu la chance de rencontrer des membres du collectif Jakitea, une association pour la promotion de la cuisine basque espagnole. Leur prestation dans les locaux de l’Umih Bordeaux m’a vraiment envie d’aller les visiter. Je te donne quelques adresses au cas où tu irais par la-bas:

Restaurant Urgain à Deba

chef Xabier Osa –

on adore son merlu, petits pois et coques. Fraicheur et cuisson parfaite.

  • Restaurant Kattalin – Beasain (Gipuzkoa) www.kattalin.com. La chef Arantxa Arrizabalaga propose une côte de boeuf à la cuisson parfaite. A la coupe, la viande présente trois couleur : une belle croûte dorée, une fine couche bien cuite et un coeur saignant. Le bonheur des amateurs des carnivores.
  • Javi Penas – Restaurant : Restaurant Herriko Etxea – Lasarte-Oria (Gipuzkoa)
  • . Iñaki Azkue – Restaurant EL VASKITO –www.elvaskito.com
  • Xavier Zabaleta. Resturante Aratz
Les chefs du collectif Jakitea, ambassadeurs de la cuisine Basque Espagnole, invités au nouveau centre de formation de l’UMIH à Bordeaux.

 Tu l’as compris, je n’ai pas encore testé les adresses des chefs du collectif Jakitea. J’ai vraiment hâte de retourner à San Seb. Ma to do list est prête. Du coup, si cela te tente, on pourrait s’organiser une escapade.

Chronique de Juin : Les recettes de la vie, de Jacky Durand

Dimanche 20, nous fêterons les papas, les darons, les padrés. Alors pour cette chronique de juin, j’ai envie de vous parler de cette relation unique qui lie un fils et son père. Dans les recettes de la vie de Jacky Durand, on est en plein dans le sujet, dans l’évocation pudique d’un amour si particulier fait d’admiration pour l’homme et de respect pour le patron-ouvrier. 

Chronique de Juin sur France Bleu Gironde : les recettes de la vie de Jacky Durand

Une histoire de cuisine et de transmission

Le récit commence la nuit où le père, chef-propriétaire du Relais fleuri s’éteint doucement sur son lit d’hôpital, les poumons rongés d’un excès de cigarette. Julien, son fils au moment des aux revoir refait le chemin de leurs vies depuis le temps du CM1 où la mère est partie. Il repart au pays de son enfance quand l’équipe du restaurant lui tenait lieu de famille. 

Au centre on trouve le père, cuisinier-artisan, toujours vêtu d’un jeans, d’un t-shirt blanc et d’un tablier bleu, pieds nus dans ses gros sabots noirs, la gitane au coin du fourneau et la passion cuisine chevillée au corps.  A ses côtés, on trouve lulu le fidèle commis, compagnon de toujours depuis leur rencontre en Algérie pendant la triste guerre. Lulu le solitaire et sa vieille mobylette. Il y a aussi Nicole la serveuse au grand coeur qui fait aussi office de mère de substitution. Et c’est trois là s’entendent sans se parler pour faire tourner le bistro. On y sert une cuisine populaire à une clientèle d’habitués.

La dure vie de chef-propriétaire.

On travaille dur au bistro et l’on vit simplement. Les plaisirs de la vie, c’est la brioche du dimanche, c’est le pâté de campagne qu’on fait le samedi pour tenir la semaine. Le chef travaille sans recette, ni pesée. Il cuisine d’instinct des plats généreux qui nourrissent son homme mais n’enrichissent pas le chef. Alors pour son fils, le père voudrait une vie meilleure, loin des fourneaux.

Mais Julien, la passion, il l’a reçu en héritage et il entend bien en faire son métier. Alors patiemment, il se forme, le soir après l’école, il reproduit les recettes du père. Celles que la mère a écrite sur un cahier recouvert de cuir et qui a disparu avec elle. 

La relation père-fils reste au cœur du roman. Elle se distend quand le jeune bachelier part faire ses études à Dijon puis se consolide quand le jeune homme choisit de revenir au Relais Fleuri. 

Il y a d’autres figures à découvrir dans le récit. Il y a Hélène, la mère agrégée de lettres et bien d’autres visages qui font le sel du roman. Quant à la touche finale, je ne la dévoile pas, je vous invite à la lecture des recettes de la vie, une court roman disponible en format poche.

Les recettes de la vie

Collection poche . Folio

Prix 7,50€

Que faire à Noirmoutier ?

En 2020, on a pris le covid en pleine face. Le premier confinement nous a laissé groggy, tout juste bon à pâtisser et à trinquer en mode zoom. Mais là, au troisième, on a rien lâché, on a continué de bosser comme avant (du moins ceux qui n’étaient pas obligé de fermer). On a piaffé en attendant la sortie et bim, elle est venue pour un drôle de pont de l’ascension où la météo, la garce, nous a rincé comme jamais. Et pourtant, nous on s’est amusé comme des fous. Il faut dire qu’on était à Noirmoutier et que le vent nous a permis de tester une des nombreuses activités de l’île : le char à voile. Alors voilà, la Vendée même sous un temps à pas mettre une mouette dehors, c’est vraiment cool. Ici je vous dis quoi faire à Noirmoutier quand on dispose d’un long week-end.

Arriver à Noirmoutier par la route du gois

Le gois, l’historique chaussée inondable qui relie l’île au continent s’emprunte uniquement à marée basse quand la mer s’est retirée. La traversée rappelle le temps où l’on se calait sur l’horaire des marées pour organiser son passage. Avant le pont, ouvert à la circulation en 1971, la visite de Noirmoutier avait un parfum d’aventure. Au passage du gois, on tremblait de voir sa voiture emportée par les flots et de terminer naufragé sur un des refuges (construction de pierres) qui sécurisait le parcours. Je recommande l’expérience pour se mettre dans l’ambiance de ce lieu magique, territoire encore sauvage et agricole malgré une intense activité touristique.

Noirmoutier en vélo

Une fois arrivée à destination, laissez la voiture au parking et prenez un vélo pour vous déplacer. Les pistes cyclables et petites routes de marais sont nombreuses. Des itinéraires de balade sont disponibles sur le site de l’office du tourisme. https://www.ile-noirmoutier.com/sites/default/files/uplodaed_files/Carte%20touristique%202021_0.pdf. Ces chemins permettent d’aller à la découverte du vrai visage de l’île et de ses coins encore sauvage.

N’oubliez pas de visiter les villages.

Noirmoutier, la sportive

Ici on peut venir et ne rien faire mais c’est pas l’esprit des lieux. Le vent souvent de la partie invite à de nombreux jeux. On pratique la voile dans les nombreux clubs du coin, histoire d’être au top pour les régates du mois d’août. L’endroit est aussi connu pour offrir de superbes spots de kite surf. Nous on a testé le char à voile, le kif absolu. Imagine, un petit bolide rustique et facile de prise en main que tu diriges aux pieds. L’activité se pratique à marée basse sur la plage de Barbatre. Gilles, le moniteur de Sel ton char est hyper cool. On s’est amusés comme des fous à faire la course sur un parcours riche en sensations avec passage au ras des flots et virages à répétitions …http://www.sel-ton-char.fr

l’île gourmande, marché tous les jours et produits locaux

Que les bons vivants se réjouissent, ici on ne plaisante pas avec les plaisirs de la table. Avec un marché chaque jour en saison, y’a moyen de remplir son panier de bons produits. On y trouve les légumes de l’île mais aussi de la région nantaise, du poisson et des coquillages en abondance et bien d’autres choses encore dont beaucoup de conserves et de rillettes pour l’apéro.

Côté restaurant, covid oblige, j’ai pas beaucoup testé. J’ai un lointain et heureux souvenir de la belle table de l’Herbaudière, la Marine, ⭐️ ⭐️au Michelin, produits locaux et pêche durable. Attention pour déguster la cuisine de la mer du chef Alexandre Couillon, il faut réserver longtemps en avance. L’adresse très justement réputée est toujours complète.

Les marchés de Noirmoutier
JourLieuquand ?
LundiL’Herbaudière , le port du nord de îl’leavril à septembre
LundiBarbâtre, place de la plaineavril à septembre
MardiPlace de la république , Noirmoutier centreavril à septembre
MercrediBarbâtre, place de la plaineToute l’année
JeudiLa Guérinière, place de l’égliseToute l’année
VendrediPlace de la république , Noirmoutier centreToute l’année
SamediMarché de l’Épine, Toute l’année
SamediMarché du VieilJuillet & aout
DimanchePlace de la république , Noirmoutier centreavril à septembre
DimancheLa Guérinière, place de l’égliseJuillet & aout

L’authentique pays des sauniers

Noirmoutier, l’authentique, préserve ses marais salants et encourage l’installation d’exploitation de récolte du sel. Le saunier, véritable jardinier de la mer entretient avec constance ses oeillets, bassins de rétention en argile alimentés en eau de mer par un système de canaux (étiers) et de vannes. L’hiver, on consolide les murets de séparation, on retire la vase et à la belle saison, on laisse la nature faire. Le sel est récolté à la main après évaporation de l’eau de mer.

Pour en savoir plus sur le métier de paludier et le phénomène naturel de la production de sel, c’est ici https://www.sel-marin-noirmoutier.fr.

Se balader dans le quartier des villas, se faire une plage

La vocation touristique de Noirmoutier remonte au XIX siècle quand la bourgeoisie découvre les bienfaits des bains de mer. Le nord de l’île voit la construction de magnifiques villas au coeur du très chic Bois de la Chaise. Depuis rien n’a changé. C’est toujours là que des générations de Nantais et de Parisiens se retrouvent en famille dans la villa de bonne maman, ambiance Figaro assurée. On y vit entre-soi et en toute discrétion. Dans la journée, les tribus se partagent entre après-midi pêche avec bon papa, voile avec cousin Amaury où plage avec tante Adélaïde. Le soir, on se retrouve autour d’une joyeuse tablée où se mélangent cousins et générations. En août, on participe aux très chics régates Lancel Classic.

Ne manquez la balade à pied ou en vélo. Le bois et ses chemins de sable, les plages et leurs adorables cabanes de bain gardent leur petit air authentique et rétro malgré le monde.

Noirmoutier, la plage des dames et ses iconiques cabines de bain.

Que rapporter, souvenirs de Noirmoutier.

  • du sel. Depuis le rustique gros sel gris à la délicate fleur de sel, il y a beaucoup de possibilités. Le sel s’achète partout et à tous les prix. La bonne idée, c’est le marché 1€/kilo en direct du producteur.
  • des pommes de terre cultivées en primeur depuis 1860. Ah la fameuse Bonnotte, petit bonbon à consommer très frais sauté au beurre salée naturellement. Rare et chère, la variété historique est souvent remplacé par la Sirtéma, espèce apparue après guerre et compatible avec la mécanisation de l’agriculture. Elle s’achète directement à la coopérative, sur les marchés et dans les champs où de nombreux agriculteurs proposent leur production en vente directe. La Pomme de terre de Noirmoutier est sous label IGP depuis 2020. Sa production et sa commercialisation sont strictement encadrées par un cahier des charges qui garantit origine locale et pratiques culturales.
  • des conserves de la mer.
  • des objets de décoration. Ici, on trouve un assortiment incroyable d’objets sur le thème de la mer. Beaucoup de souvenirs made in china présents sur toute la façade atlantique mais aussi des créations artisanales et locales, des lins imprimés, des lampes en bois flottées…..
La Pomme de terre, IGP de Noirmoutier.

le Meilleur de Noirmoutier by Sophie Juby

Je sais que tu aimes mes adresses et mes bons plans. Ici je partage le Meilleur de l’île.

Le Meilleur de Noirmoutier
🥦🥦🥕🥕🥬🥬 Faire son marchéLe samedi à l’Épine. Pour son ambiance de village avec des producteurs locaux et son bistro pour un café en terrasse.
En été, cherchez le stand de Carole. Femme de marin pêcheur, elle fabrique et distribue de délicieuses conserves de poisson.
🍽🍽👨‍🍳👨‍🍳🐟🐟 Un chouette gastro. Restaurant : le Poisson Bulle à l’Épine
🐚🐚🏠🏠🍽🍽
manger des huîtres
La cabane d’Hadrien à la Guérinière. Un lieu magique plus restaurant que cabane où déguster huîtres, coquillages et poisson fumé . Café et petit dessert possible. Vente à emporter sur place.
🛍🛍🎁🎁
acheter local
La station de la Plage à l’Epine. Un bazar de créateurs pour dénicher le petit cadeau made in Noirmoutier.
📚📚📖📖
Librairie
Le trait d’union. Librairie – salon de thé à deux pas du château de Noirmoutier. Supers conseils pour les amoureux du livre.
La maison de mes rêves, volets bleus, tuiles ocre, murs blanc optique et en bonus la vue mer.

il y aurait encore beaucoup à dire sur cette destination Atlantique qui par la présence d’activités agricoles a su préserver sa singularité. Je n’ai pas parlé hébergement mais ici ce n’est pas le choix qui manque. Pays de campings, la Vendée accueille sans manière le touriste de passage. Et avec un habitat majoritairement fait de résidences secondaires, on trouve à louer facilement et à tous les prix. Rien ne vous retient donc pour programmer une escapade. Il y a vraiment de quoi faire à Noirmoutier.

Balade en sud Gironde, une boucle au départ de Verdelais

Quelle destination pour les vacances de Pâques ? En cette singulière année 2021, la question ne se pose pas , on reste en France. Est-ce vraiment grave ? Mais non, pas du tout, c’est une chance, une bonne occasion de découvrir nos régions. Ici en Aquitaine, nous sommes assez gâtés. Entre le bassin d’Arcachon et le vignoble, nous avons plein de sites merveilleux à visiter à la journée. Je n’oublie pas la campagne. Pour ceux qui aiment cheminer tranquille, ceux qui cherchent un coin pour méditer, je vous propose une balade en sud Gironde, une boucle au départ de Verdelais. J’ai découvert cette escapade sur le site de l’office du tourisme, je vous mets le lien ici : https://www.gironde-tourisme.fr/itineraires/verdelais-boucle-du-calvaire/ pour la balade version courte 3,5km. qui part plein est. Nous on ira au Sud vers la Garonne.

Verdelais la boucle du calvaire

Verdelais, lieu de pèlerinage offre de multiples balades. Ici, je vous propose celle qui part de la basilique, monte au calvaire puis descend vers la Garonne. Facile, accessible à tous, cette promenade du dimanche vous mènera à travers des paysages typiques de la Gironde. En 10km de balade, à pied ou en vélo, on découvre de multiples pans de l’histoire locale. La basilique, étape sur la route de Saint Jacques de Compostelle, le moulin, vestige d’une époque où l’on cultivait le blé et puis des vignes en coteaux, unique culture d’aujourd’hui. Il y a aussi dans cette balade une rencontre avec la Garonne. L’itinéraire suit un moment le fleuve. On comprend son importance dans la vie locale. On mesure aussi les dangers liés au possible débordement. Si une digue de terre protège les terres, on voit ici et là des traces des inondations récentes. 2021 a été particulièrement rude. La Garonne a inondé terres et caves en nombreux endroits.

la balade en quatre étapes

Etape 1 : La basilique, la montée au calvaire

Verdelais est un lieu de pèlerinage depuis le 12ième. Les Chrétiens viennent ici prier Marie, la consolatrice, la vierge des affligés. A l’intérieur de la basilique Notre-Dame, de nombreux murs sont tapissés de plaques de marbre gravés de mots de remerciements, les ex-voto. Le visiteur, croyant ou non, est touché par ces messages anonymes et ces récits de guérisons miraculeuses. Il es mis en condition pour monter au calvaire par le chemin de croix, une déambulation qui passe par devant d’adorables chapelles gothiques.

Pause picnic près du moulin

Tout près du calvaire, part un chemin de terre qui monte au moulin de Cussol. Le site offre un joli point de vue sur la campagne environnante. C’est l’endroit idéal pour s’assoir dans l’herbe et déballer le picnic.

Le moulin de Cussol

Etape 2 : descente au milieu des vignes

Etape 3 : rencontre avec le fleuve

J’ai beaucoup aimé cette partie de la balade. Nous avons marché en silence en savourant les petits plaisirs du jour: respirer la campagne, s’arrêter pour contempler la Garonne ou traverser un charmant petit pont. En ces temps anxiogènes où l’actualité nous presse et nous stresse, l’éveil de la nature au printemps, la promesse du renouveau apaise et repose.

Etape 4 : retour vers Verdelais

J’espère que cette balade en Sud Gironde vous a plu. Si elle vous tente, vous trouverez sur place d’autres idées d’itinéraire. Le site, important lieu de pèlerinage est bien équipé en signalétique. Au printemps, c’est vraiment le moment de visiter la région.

Le canal de Garonne en vélo

Si vous cherchez une idée de sortie pour un dimanche en famille, j’ai testé pour vous la balade le long du Canal latéral à la Garonne et j’ai adoré.

Le point de départ se situe à 54 km de Bordeaux. C’est la seule difficulté. A moins d’être assez bon sportif pour partir de la ville, il faut transporter les vélos à Castets-en-Dorthe. le porte vélo s’impose. Une fois sur place, ça roule tout seul.

Le parcours est plat, on ne monte qu’au passage d’écluse. Il est très bien balisé. Aucune carte à emporter, il suffit de suivre les panneaux. Pour préparer votre journée, je vous mets tous les informations indispensables ici :

De Castets-en-Dorthe à Meilhan sur Garonne

🏁 : Départ l’Ecluse de Castets en Dorthe

🏆 Arrivée Meilhan sur Garonne

🚴‍♂️ 🚴‍♀️🚴‍♂️ : 36 KM AR

👨‍👩‍👧‍👦 👨‍👨‍👦‍👦 👨‍👩‍👧‍👦 : aucune difficulté. accessible aux enfants

🍽 : prévoir un picnic.

⏱ : compter 1/2 journée avec les arrêts.

Le canal de Garonne, pourquoi on aime :

  • C’est un vrai dépaysement. Le canal a façonné un paysage unique qui nous ramène au temps des péniches et de la navigation fluviale. De cette époque, il reste les maisons éclusières construites comme des petites gares. Témoins du passé au charme fou, elles jalonnent le parcours d’haltes photographiques bienvenues.
  • On fait de chouette rencontres. Si la piste est peu empruntée, le canal, lui, est très animé. En septembre et le dimanche, nous y croisons des copains en partance pour un pique nique sur l’eau, des voyageurs, des kayakistes et des pêcheurs d’eau douce. Les bateaux naviguent à si faible vitesse, limite 8km/h, que nous les cyclistes nous les dépassent tous. C’est l’occasion de se saluer avec enthousiasme à l’heure de l’apéro-rosé.
  • Le spectacle du passage des écluses automatiques. C’est une scène que nous regardons fascinés par l’ingénieux système. Je vous raconte la manoeuvre. Prenons le sens de la montée de Bordeaux vers Toulouse, le capitaine d’un bateau en approche attrape la perche suspendue à une corde tendue en travers de l’eau. Elle commande l’ouverture de l’écluse. Les portes s’ouvrent, le bateau s’engage. Les portes se referment et l’eau monte pour se mettre au niveau de la partie supérieure. A l’issue, les portes avant s’ouvrent et le bateau poursuit sa navigation vers l’amont.
  • On passe un bon moment en immersion dans la nature. La voie d’eau progresse entre forêt de feuillus et champs de maïs. Certains passages se font sous une voute naturelle, c’est magique.

Le Canal de Garonne, l’album souvenir de Sophie Juby

J’ai fait des tonnes de photos. Difficile de faire un choix. Celles-ci montrent bien l’ambiance nature de cette escapade.

Vue sur le Marmandais depuis le Belvédère d Meilhan sur Garonne
A l’arrivée, il faut absolument monter au belvédère de Meilhan sur Garonne. La côte est bien bien raide mais de là-haut, le point de vue sur le canal, la Gironde et le Marmandais est magnifique.

Le canal de Garonne : histoire et géographie

Merci Wikipédia pour la carte. C’est très clair, le canal relie Bordeaux à Toulouse.

L’histoire de ce canal, elle est très simple. On a toujours utilisé la Garonne pour le transport des marchandises. L’économie de la région en a beaucoup profité, l’essor du vin de Bordeaux est étroitement lié à celui de son port fluvial. Mais la navigabilité de la Garonne après Langon restait limitée. Le projet de canal revenait souvent. Finalement en 1852, le dossier est mis à l’étude et le canal est officiellement ouvert dans sa totalité en 1856. Si l’histoire vous intéresse le site du canal en parle très bien. Je vous mets le lien ici : https://www.canal-de-garonne.fr/français/histoire/

Depuis sa construction, la vocation du Canal de Garonne a changé. Aujourd’hui, c’est un essentiellement un lieu dédié à la pêche et au tourisme. On fait partie des fans, cette balade est un vrai coup de coeur. On a adoré les paysages et l’ambiance tranquille. Alors, à vos agendas, voici une belle destination pour les week-ends et les petites vacances

10 choses à faire au Pays Basque

Frontière naturelle, terre de caractère, le pays Basque offre aux visiteurs un panel de paysages uniques. Mer, montagne, campagne tout est possible, et tout se dédouble puisque le brouillard s’invite souvent au matin, apportant une touche de mystère aux lieux. On peut commencer sa journée par une balade en altitude et finir par un plouf dans l’Atlantique. Quelle autre territoire peut offrir autant de diversité ? 

Pour vous guider et vous faire profiter de mes expériences, je vous propose 10 activités à faire au Pays Basque, 5 à pratiquer sur la côte et 5 idées pour s’imprégner de l’arrière-pays
 
Pause bien-être au Pays Basque.

1 – Visiter les cités balnéaires

Mythiques cités, Saint Jean de Luz et Biarritz méritent chacune le voyage. Saint Jean, c’est la ville ancienne centrée sur son port de pêche. Biarritz, elle, a des airs de princesse, avec son Casino et ses villas Grand Siècle.

Saint Jean de Luz et Biarritz, deux facettes du Pays Basque

2 – Vivre la vie des bobos parisiens à Guethary

Guethary, the place to be. Avec Le Cap Ferret et l’île de Ré, voici un des hot spots des parisiens en vacances. La petite station balnéaire fait le bonheur des magazines de décoration, j’ai voulu savoir pourquoi.

C’est très simple, Guethary, c’est un village de résidences secondaires à la belle architecture Basque. C’est aussi une mini place de village bordée de restaurants et de bars à vins. C’est enfin une plage au calme surplombée par un superbe hôtel des années trente transformé en résidence. Le tout animé de bars avec terrasse où l’on vient bruncher, déjeuner et boire un verre en soirée.

Les parisiens ont bon goût, j’ai adoré ce village. Aucune rupture esthétique dans le paysage, les maisons ont gardé le charme de la station du XIX siècle. La plage offre deux visages, une partie avec mer calme pour se baigner et une autre avec de jolies vagues pour les surfeurs. Les bistrots de la place offrent une cuisine simple mais gouteuse. Je me suis fait un plan thon frais de Saint Jean de Luz, en tartare, à la plancha, c’est divin.

Je résume : Guéthary : jolies villas du siècle passé , plage à surfer, jolie clientèle et bars à la mode. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un lieu pour happy few.

3 – Faire de son séjour un gastro-trip

Le pays Basque est le paradis des foodies. Avec douze  étoilés au Michelin, on peut se faire plaisir. Et je ne compte pas les Bistrots, les petites tables gastronomiques qui méritent elles aussi une visite. Pour les collectionneurs d’adresses, voici la liste des Stars :

  • Ithurria à Ainhoa
  • Le Moulin d’Altoz à Arcangues
  • l’impertinent à Biarritz
  • Les Rosiers à Biarritz
  • La Rotonde à Biarritz
  • La table des Frères Ibarboure à Bidart
  • Ekaitza à Ciboure
  • le Choko Ona à Espelette
  • Briketenia à Guéthary
  • La table de Pierre à Hasparren
  • Le Kaiku à Saint Jean de Luz
  • L’Océan à Saint Jean de Luz
  • L’Auberge Basque à Saint Pée sur Nivelle
  • Durant mon gastro-trip, j’ai eu la chance de tester quelques adresses. De ce séjour, je retiens quatre tables à faire en priorité.

Les Frères Ibarboure , 1*, Bidart.

Adresse emblématique de la côte Basque, la table des Frères Ibarboure, c’est un grand moment gastronomique. Cuisine technique, délicate et raffinée, le dîner fut une suite de surprises et de bonheurs gustatifs. Le service drivé par madame Ibarboure sympathique et professionnel. 

 

L’impertinent, 1*, Biarritz.

 Voici un étoilé chic et tendance. Dès l’accueil, on comprend qu’on est à Biarritz, ville Glamour du pays Basque. Le personnel en salle, de jolies femmes toutes habillées de noir nous met de suite dans l’ambiance. Ici, c’est la ville du Casino, des Russes et des vieilles fortunes.

Le diner, un pur bonheur. 

Ekaitza à Ciboure

Ici, on retrouve le chef Guillaume Roget (anciennement le Brouillarta à Saint Jean de Luz) en grande forme. Installé sur le port de Ciboure, il s’est offert un écrin contemporain pour sa cuisine de produit et de saison. 

On a adoré sa cuisine gourmande et précise, son foie gras chaud sauce homardine et son pigeon en deux façon, condiment figue et raviole de pied de cochon. Le tout arrive en salle présenté dans une vaisselle de céramique artisanale qui met en valeur les recettes et ajoute au plaisir de la dégustation. Le chef a soigné les arts de la table, couteau du pays basque et  objets décoratifs.

Le soir, menu dégustation 89€

Instincts, Saint Jean de Luz.

Partie pour déjeuner d’une salade ou d’un buddha bowl, j’ai craqué pour Instincts découvert en marchant au hasard. C’est une pépite, une adresse gastronomique loin des nombreuses tables attrape-touristes. Dans un sobre décor de briques, de bois et de décorations végétales, le chef et sa femme en salle offrent une cuisine du marché boostée par des assiettes élégantes et des justes associations. On y mange du vrai poisson ( c.a.d de la pêche locale et non d’importation). Je me suis régalée de thon et de merlu de Saint Jean de Luz. Mon homme a pris la pintade et caviar d’aubergine, avec le légume légèrement brulé, un bonheur. Le vacherin revisité en dessert fut lui aussi exquis.

Entrée + plat 40€  – ouvert le dimanche midi. 

4 – Acheter des spécialités locales

Artisanat et gastronomie sont au programme de notre séjour. Je suis venue avec un grand panier pour faire le plein de produits locaux. Au final, je suis repartie avec 4 paires d’espadrilles, des classiques à rayures et des jolies compensées, des nappes, du linge de maison et un pot de confiture de cerises. J’aurais aussi pu remplir mon panier de charcuterie, de jambon et d’Irouléguy. J’avoue ne pas avoir eu le temps de bien sélectionner. Car il faut de la perspicacité pour acheter Basque. J’aime bien acheter français alors j’ai dû reposer pas mal d’articles, du linge made in Portugal ou même de pays indéfini, de la vaisselle venu de ?? et je pense même que ma confiture ne contenait pas de cerises du Pays Basque. Malheureusement, ici comme ailleurs, on fait venir de la matière première de l’étranger  que l’on transforme sur place avant de tatouer les emballages de logo identitaires, Croix Basque et drapeau. A quand un étiquetage qui nous donnerait la provenance des ingrédients principaux ?

Mes espadrilles, elles, sont bien Basques mais d’origine Espagnole. La continuité géographique et culturelle se traduit par une intense coopération économique à travers la frontière.

Dans mon panier, il manque le gâteau Basque, la délicieuse galette fourrée cerise ou amande. J’y reviendrai une prochaine fois. Il y a trop à tester pour un week-end.

Je n’oublie pas le fameux piment d’Espelette, produit certifié et donc protégé par une AOP, mais de cela on en parle plus loin. 

 5 – Se faire un vague, une surf session

Sport mythique de la côte Basque, le surf français a démarré ici, à Biarritz. Les spots sont nombreux, réputés et fréquentés.

Si t’es pas surfeur, tu peux aussi t’amuser dans les vagues, sauter, rouler et te faire chahuter. Et si t’aimes pas les vagues, il te reste les rivières. Y’a moyen de se faire plaisir avec un tour de kayak sur la Nivelle. Location facile partout.

Surf à Guéthary

6- Visiter les villages typiques

Le Pays Basque, avec ses traditions, sa langue à l’écriture mystérieuse et son habitat si caractéristique nous emporte dans un ailleurs. Les fans d’architecture prendront plaisir à rouler de village en village et se plairont à contempler les belles constructions en pan de bois aux volets colorés de rouge ou vert.

Durant votre séjour, prévoyez de vous arrêter à

  • Ainhoa. Classé parmi le plus beaux villages de France, Ainhoa séduit par sa rue principale bordée de maisons pimpantes dans le plus pur style Basque. Sur la place, deux hôtels typiques dont un étoilé Michelin la Maison Ithurria. Jolie aussi, la Maison Oppoca.
  • Espelette, la ville du fameux piment. Pour faire le plein de la spécialité. Je conseille la purée au piment d’Espelette, un condiment qui met de la force dans vos recettes et remplace la Harissa dans la cuisine du monde. 
  • Saint Etienne de Baïgorry
  • Saint Jean Pied de Port. Étape mythique sur la route de Saint Jacques de Compostelle. Parcours classique de la Porte d’Espagne à la porte Notre-Dame ou plus bucolique faire le tour par l’avenue du Fronton qui débouche sur la Nive, traverser et revenir par la Porte Notre Dame. 

7 – Prendre de la hauteur

Nous, on est monté à pied au sommet de la Rhune sur un sentier pas toujours cool. 2h 15 de montée. On traverse forêt et pâturages. On rencontre les petits chevaux sauvages. A l’arrivée, incroyable vue à 180° .

En bonus, on s’est offert le sentier côtier de Guéthary à Saint Jean de Luz, 5 km de marche facile. C’est pas aussi joli qu’à Belle-île. Le sentier s’interrompt souvent et nous fait rejoindre la route. Mais la balade permet de découvrir de joli point de vue sur les plages en contrebas. On arrive à Saint Jean par l’extrémité Nord de la Baie. On en fait le tour avant de repiquer vers le centre et pour nous la gare routière pour prendre un bus retour vers Guéthary.

Montagne, campagne et mer, tous les paysages du Pays Basque en cheminant le long du sentier côtier

Prendre le petit train de la Rhune

  • Train à crémaillère allant du Col de Saint Ignace au sommet de la Rhune
  • inauguré en 1924
  • 4, 2 km de trajet pour 35 minutes de balade
  • Tarif 2023 : 22€ AR adulte et 15€ < à 12 ans
  • réservation conseillée : https://www.rhune.com/fr/achat-en-ligne/

On a fait juste la descente pour le plaisir de voyager comme pépé dans des wagons en bois vernis. Trop sympa de dévaler la montagne le nez à la fenêtre. Attention pas de réservation pour les marcheurs. En haute saison, c’est chaud pour avoir une place. Pour sécuriser, on peut acheter l’AR. Retour seul 20€ , la différence est minime.

8 – Randonner en pleine nature

Je conseille aux amoureux de la nature de se poser dans une auberge de village et de randonner aux alentours. J’ai testé la formule en octobre quand la fougère qui recouvre une bonne partie des terres d’altitude prend ses couleurs de fauve et de feu. Magique.

En automne, le touriste se fait rare sur les pentes de l’artzamendi ou du Mondarrain. il ne reste que les animaux, les petits chevaux en liberté, les fameux pottok (on prononce pottiok). C’est un vrai bonheur de les voir gambader gentiment. 

Et que dire des vols de vautours ? un spectacle fascinant mais presque inquiétant tant ils sont nombreux dans ces montagnes. 

9 – Aller à la rencontre des artisans et des producteurs.

Le Pays Basque possède un écosystème artisanal de grande qualité. On y trouve des productions traditionnelles dans de nombreux domaines, arts de la table, linge de maison , travail du cuir ….

Certains ateliers se visitent,, profitez-en. 

poterie Goicoechea à Ossès

Ainciart bergera, bâton basque ou Makhila, Larressore

et naturellement, les produits de la ferme dont le fameux fromage Basque. 

Je vous recommande 

La ferme Enautenea à Saint Etienne de Baigory. Michel et Guillaume Tambourin y élèvent 280 brebis en méthode traditionnelle dans le respect des saisons. Leurs filles sont au pré toute l’année, nourries à l’herbe et au mais en complément l’hiver. L’hiver, elles restent autour de la ferme et sont rentrées pour la nuit. L’été, une fois la période de lactation terminée, elles montent en alpage.  

Les tambourin fabriquent 100 kilos de fromage par semaine en sachant qu’il faut 6 litres pour 1 kilo et que chaque brebis donne 1litre/jour. 

La production est vendue à 50% sur place. 

 

10 – Aller faire un tour en Espagne

Quand on parle Pays Basque, on pense très vite à jouer à saute frontière. L’histoire et la politique ont partagé le territoire mais l’identité Basque est une. En montagne, on traverse presque sans s’en apercevoir quand en bas, on va chercher en Espagne bons plans et dépaysement. Côté shopping, c’est intéressant pour l’alcool, les cigarettes (même si la quantité autorisée à l’importation a chuté à 1 seule cartouche /pers depuis juillet 2020) et tous les produits espagnols. 

L’aventure se tente aussi pour le simple plaisir d’aller manger chez les voisins et surtout pour une soirée tapas à San Sébastien. 

Le Pays Basque, il me reste tant à vous dire

Voilà, c’était dix choses à faire absolument mais j’aurais pu en mettre dix de plus. J’aurais pu parler traditions, chants, danses, coutumes et costumes. Le Pays Basque est multiple, il ne tient pas tout entier dans un article. Je reviendrai sur le sujet. il me reste beaucoup à vous dire. Déjà avec cette liste, vous avez une base. A vous d’y ajouter des variantes pour en faire votre hit-list.

Bon voyage

Pays Basque pratique :

  • y aller : train hyper facile . Bordeaux – Biarritz  en 2H.
  • Se déplacer : De ville en ville train ou bus. pas besoin de voiture
  • hébergement, offre importante : hôtels , location chez les particuliers, campings … mais attention la disponibilité est quasi nulle en saison.  Pensez à réservez au moins 1 mois à l’avance. 
  • restauration : ici, on mange bien, même très bien à prix raisonnables. 

Que faire en Algarve ?

L’Algarve selon Sophie Juby : des plages sublimes, des villes préservées et des pauses gourmandes

A l’extrême Sud du Portugal, dotée d’un climat doux toute l’année, de paysages spectaculaires et de plages magnifiques, l’Algarve est une de mes destinations favorites. A deux heures d’avion de Bordeaux, et malgré le tourisme de masse, elle reste pour moi, une région pleine de charmes. En choisissant ses spots avec soin, on peut éviter la foule. 

Si vous aimez l’authentique, les villes préservées et les tables gourmandes, voici mes conseils pour une escapade réussie.

Faro, la porte de l’Algarve

Ville d’arrivée, Faro est le point d’entrée de tout séjour en Algarve. Si l’on dispose de peu de temps, je conseille d’oublier la petite cité et de filer plein ouest. Mais, pour ceux qui voyagent cool, la vieille ville de Faro ne manque pas d’attrait. Flâner le long du port, déambuler dans les rues piétonnes pavées de noir et blanc met dans l’ambiance du pays. Et puisque vous êtes là, montez en haut du clocher de la cathédrale et profitez de l’incroyable vue à 180°, Le paysage de marais et de lagune, les toits en tuile si caractéristiques de la région.

Le Sud-Ouest, la côte, les plages instagrammables

L’Algarve en version carte postale. Des plages bordées de falaises torturées, découpées par l’érosion marine. Des paysages tellement instagrammables qu’on en oublie les monstrueux immeubles construits tout le long du littoral. L’hyper urbanisation a massacré un des plus bel endroit de la planète. Et en plus cela continue. Les grues sont en place, rien ne semble arrêter la frénésie des promoteurs immobiliers. Cela fait le bonheur des européens du nord avides de soleil et de bières fraîches. Moi j’en pleure.

Heureusement, il reste des petites plages sympa avec des mini spots pour boire un jus d’orange fraichement pressée. C’est un des petits bonheurs quotidiens en Algarve. 3€ le maxi verre, y’a pas de raison de s’en priver. 

Ne manquez pas la Praia da Rocha, une des plages emblématiques. Il faut prendre le temps d’une balade les pieds dans l’eau, d’une baignade en saison. Allez-y le matin, vous aurez le plaisir d’une relative solitude. Vous ne croiserez que des retraités en pleine séance running. Ils sont minces et bronzés à la Californienne. 

Dans quelques jours je retourne en Algarve et j’ai prévu deux jours à Carvoeiro pour visiter le coin. De là, j’ai repéré des balades géniales sur des sentiers côtiers aménagés. Les photos à suivre…

Lagos

Lagos et son joli centre tout en rues pavées. Une ville toute mignonne . On la visite en 1h30.

Lagos, Algarve

Le Sud-Est de l’Algarve

Olhão, Tavira, Castro Marim, l’Algarve en mode slow

Ici, la côté est formée par une longue plage de sable blond séparée du continent par une lagune. Pas de falaise ni de grotte à découvrir mais un écosystème unique protégé par le classement de la zone en parc naturel. Autrefois la région vivait de la pêche, des conserveries de poisson et du sel marin. On trouve des vestiges de ses activités, des friches industrielles, des longs bâtiments de travail à l’abandon et des marais sans activité. Il reste toutefois une ville du sel à l’extrême Est du pays, Castro Marim. Je vous conseille d’y aller, le paysage est de toute beauté. 

Tout prêt de Faro, si vous avez deux heures, faites halte à Olhao. Ancien port de pêche  à la sardine et au thon. Belle architecture. Un petit centre aux maisons cubiques. Joli front de mer entièrement rénové. Superbe halle couverte. Et belle balade le long des quais. On peut y diner en terrasse avec une belle vue sur le port de plaisance. 

En Algarve, les azulejos racontent l’histoire. Ici la pêche. dossier d’un banc public sur la promenade des quais, Olhao

Tavira, mon spot préféré.

Le point d’intérêt principal de la côte Est reste Tavira, une ville encore préservée du tourisme de masse

Que faire à Tavira, Algarve

A Tavira, il faut :

Se perdre dans la ville, aller au hasard. Ruelles pavées, placettes ombragées où l’on s’assoit sur les bancs rouges. Eglises d’une grande sobriété architecturale aux chapelles intérieures décorées de magnifiques retables en bois sculpté. Visiter les vestiges du château maure, quelques murailles avec une jolie vue et le jardin de curé aux parterres entretenus avec soin.

Flâner le long des quais du rio Gilao, visiter l’ancien marché.

S’embrasser sur le pont et le marquer d’un voeu

Compléter sa collection d’Azulejos. Ici, les maisons cubiques sont laissées nature, chaulées en blanc, juste souligné de jaune ou de bleu autour des ouvertures. Elles alternent avec celles aux façades recouvertes de carreaux de faïence. il est facile de découvrir les bleues. Le challenge c’est d’enrichir sa collection de nouvelles couleurs, du vert, du marron et parfois des fantaisies bicolores.

Chiller sur l’île de Tavira. Le week-end, on prend la navette qui fait traverser le fleuve pour rejoindre la plage de sable fin

Goûter à la cuisine locale. Ne pas manquer les Pastelerias. Véritables espaces de socialisation, c’est le lieu préféré des locaux pour un café + pâtisserie à toute heure de la journée. C’est le spot pour un pastel de nata servi tiède. On y déjeune d’un sandwich au thon et d’un jus d’orange frais. Souvent très bon et bon marché.

Aller au restaurant. La cuisine reste simple, poisson grillé et viande en ragoût accompagnés de pommes de terre bouillies font le quotidien des locaux. On sert dans les restaurant de quartier un plat du jour entre 6 et 8€. On peut se régaler de dorades, bars et poulpes de la pêche locale, un peu plus cher, mais tellement abordable comparé à la France. Fritures, grillades et salades pour le poulpe, les trois façons sont à tester. Il y aussi les coquillages de Tavira, huîtres, palourdes et couteaux. Pour accompagner, toujours les pommes de terre nature et une salade tomate, concombre. 

En semi-gastronomique, on trouve des tables modernes à la cuisine contemporaine, uniquement fréquenté par les touristes. Je recommande Come Na Gaveta, une super adresse pour les amateurs de plats à partager. On y dine de portions 9€, petit plat à 13€. Le tartare de thon est à tomber. 

Vila Real de San Antonio

A priori, la ville n’a rien de remarquable. Pas de site historique ni point de vue incroyable. Et c’est tant mieux. la voilà préservées de la surexploitation touristique. La cité toute en rues commerçantes pavées offre une délicieuse escapade rétro avec ses magasins aux devantures gentiment démodées. C’est la destination week-end des espagnols qui viennent faire le plein de linge de maison et manger en terrasse. Beau choix de nappes et torchons, quelques spots intéressants pour la vaisselle et même un magasin qui déstocke à bas prix. 

Tapas à la portugaise

En bonus , la balade sur les quais du rio Guadana, frontière naturelle avec l’Espagne. Le fleuve est bordé d’immeubles remarquables et la promenade récemment aménagée est toute jolie. Son sol est pavé de motifs maritimes et ses trottoirs plantés d’exotiques palmiers. Et pour terminer l’incontournable déjeuner de tapas ou de poisson grillé. j’ai trouvé un mini spot où nous avons mangé des assiettes de tapas, salade de poulpe, de thon et de tomate. Mais il y avait aussi de la morue en différentes façons, des crevettes, des coquillages.

Les salines de Castro Marim

Ici, on ramasse encore le sel comme autrefois dans une zone de marais mitoyenne du fleuve. J’ai fait une chouette rencontre avec le petit monsieur de la photo- oups, j’ai oublié son nom- mais de cela je vous parlerai plus longuement une autre fois. J’ai tellement de photos.

Allez à la rencontre des sauniers de Castro Marim

Alors, qu’en dites-vous ? Envie de tenter l’expérience ? Moi j’aime tellement qu’en 2019, j’ai fait trois courts séjours et je ne m’en lasse pas. En amoureux avec mon homme ou en famille avec les garçons, j’ai adoré.

Un chouette coucher de soleil à Olhao avant de reprendre l’avion
Informations pratiques, Comment se déplacer en Algarve :
  • En voiture, location à l’aéroport de Faro. C’est le moyen le plus confortable.
  • En train : On rejoint la gare de Faro par une ligne de bus. Ensuite le train dessert toutes les villes de la côte de Lagos à Vila real de San Antonio. Pour les horaires, les tarifs, les informations sont sur le site Comboios Portugal : https://www.cp.pt/sites/passageiros/pt/consultar-horarios/horarios-resultado

Dans les villes : Tout peut se faire à pied. En hors saison, il est facile de se garer en limite de l’hyper centre. 

Mon Carnet d’adresses :

  • Pastelaria Paderia Venezuela – Rua Alvaro Campos – Tavira
  • Come Na Gavata – Avanida Dr Mateus Teixeira de Azevedo – Tavira
  • Taberna Moleiro – R Dr Sousa Martins – Vila Real de Santo Antonio

La Sardaigne, Nouvelle destination au départ de Bordeaux

Volotea ouvre une liaison directe avec la Sardaigne

En 2019, Volotea continue sa politique d’ouverture de ligne au départ de Bordeaux. Après Lanzarote, Pula et Vienne , voici donc la Sardaigne à 1h40 de Bordeaux.

A nous, les plages magnifiques, les déambulations dans Caligliari et les balades dans une île qui a beaucoup à montrer. Grande comme deux fois la Corse, ce petit territoire est riche d’une longue histoire. Terre d’invasion, elle a gardé de nombreux vestiges de son passé.

Le chef sarde raconte une cuisine du terroir

Je n’ai encore eu la chance de tester la destination. Cependant, j’ai été convié par Volotea et l’office du tourisme pour un déjeuner Sarde chez Tentazioni. Pour l’occasion, le chef avait laissé son piano à Pierluigi Fais, restaurant Josto de Cagliari, venu nous faire découvrir les spécialités de son île.

Voici quelques images d’un menu très terroir, d’une cuisine simple centrée sur les produits locaux, le thon, la brebis et quelques herbes aromatiques.

Je ne peux en dire plus pour le moment. Mais ce déjeuner a éveillé ma curiosité. Je note l’idée pour une escapade automnale.

Vol Direct Bordeaux- la Sardaigne, info Volotea :
  • Bordeaux – Cagliari, tous les jeudi d’avril à fin octobre
  • Bordeaux – Olbia , tous les vendredi d’Avril à fin octobre
  • Ex de tarif : 180 € AR fin août mais seulement 71€ mi-septembre
  • les prix varient énormément selon le calendrier. super plan possible pour ceux qui partent hors saison.

Le vin de Glace made in Québec: visite du domaine Isle de Bacchus

De la vigne au Québec ? Malgré une situation géographique équivalente à celle de la Bourgogne et la proximité du Saint Laurent, j’avais peine à y croire. Et pourtant quelques passionnés se sont lancés dans l’aventure à la fin du XX siècle. Aujourd’hui, la production au Québec atteint 2,2 millions de bouteilles (soit 1% de la consommation de la région) avec une surface en vignes de 660 hectares pour environ 125 vignobles.

Sur l’Ile d’Orléans, en face de la ville de Québec, la famille Roy-Bouchard plante les premières vignes du Québec en 1982 sur un site en pente douce proche du Saint Laurent. Le domaine est baptisé L’Isle de Bacchus, le nom donné à l’île par son découvreur Jacques Cartier en raison de la présence de nombreuses vignes sauvages sur le territoire.

En attendant le vrai réchauffement climatique, les Roy-Bouchard oublient le pinot noir pour des hybrides à maturité rapide, bien adaptés aux gels hivernaux. Ils choisissent pas moins de 15 cépages, hybrides rustiques, qui permettent d’élaborer une gamme complète de vins : blanc, rosé, rouge, vendanges tardives et icewine. Donald Bouchard développe un savoir-faire original comme butter par de la terre les pieds de vigne pour les protéger du gel. Puis en mars 2017, il passe la main et cède le domaine à Steve Boyer, un entrepreneur de Montréal, prix de la transaction autour de 1,9 M$ . Sans abandonner son affaire de travaux publics, Steve entend faire de la propriété un fleuron de la viticulture Québécoise.

Steve Boyer devant la ferme du XVIII siège du domaine Isle de Bacchus

Il a conservé l’équipe en place et suit toujours les conseils de l’oenologue d’origine italienne Mattéo Maglioli. Il n’entend pas changer les fondamentaux du domaine, la culture en mode raisonnée, la vinification en cuve inox thermorégulée et le vieillissement en fût de chêne américain pour les rouges (6 mois la cuvée Village d’Entre-Côtes et 18 mois pour la Réserve, l’Isle de Bacchus).

Nous avons eu le plaisir de faire la visite du domaine et la dégustation par le maître des lieux. Il a su nous parler à merveille de ses vins et nous faire découvrir le mythique Icewine ou eiswein pour parler à l’allemande, pays d’origine de la méthode de production. Ce sera le point final de notre dégustation et l’unique objet de mon reportage. J’avoue une immédiate passion coupable, un véritable coup de foudre pour ce vin incroyable né de raisins ayant gelé sur pied.

Le véritable vin de glace canadien est certifié VQA, Vintners Quality Alliance et doit pour cela être produit, récolté et vinifié selon des normes très strictes. Les règles conçues pour l’Ontario (90% de la production de vin du Canada- 850 000 L/an) ont été légèrement modifiées pour permettre une production au Québec où la neige abondante en hiver complique la récolte.

Si le label impose une vendange manuelle, ultra-tardive, après les premiers gels dépassant -8°C, au Québec, le raisin est coupé, mi novembre puis placé dans des filets situés en haut des vignes afin de ne pas être enfoui dans la neige en attendant décembre. Cette astuce permet aussi de mettre le raisin à l’abri des prédateurs. On attend au minimum trois jours de gel intense (sans dépasser les -12°) et un taux de sucre de 35 Brix (unité de mesure du sucre) pour récolter. On presse immédiatement les grappes entières sans érafler et en plein air, les raisins ne doivent pas dégeler. Le rendement est très faible, inférieur de 85% à celui du raisin normal. Le jus est hyper concentré et très sucré, l’eau sous forme de cristaux de glace reste dans le pressoir avec la pulpe (cryoextraction). Le sucre résiduel du vin doit être au minimum de 125 grammes par litre, aucun ajout n’est autorisé. Cette forte concentration en sucre n’est pas sans conséquence sur la vinification. Le milieu hostile aux levures gêne la fermentation et limite le taux d’alcool final. La maturation est lente, elle donne un vin sucré très riche en arômes.

Dégustation

Un vin de rêve, intense, somptueux, bien balancé entre le sucre et l’acidité. Je te le conseille seul comme une gourmandise à savourer doucement. Ne le partage pas mais réserve le pour une dégustation à deux, une mise en bouche câline. Prends le temps d’apprécier sa jolie robe dorée, de t’imprégner de ses arômes subtils. Laisse le se réchauffer doucement en bouche et ne viens pas perturber sa longueur par l’ajout de mets.

Si vraiment tu veux l’associer avec un repas, propose le à l’apéritif, seul ou avec un fromage persillé comme du brebis basque. Pitié, épargne-nous l’accord dessert et vin liquoreux sucre + sucre = overdose.

Et le prix ?

Oups, le seul mauvais point de cette petite merveille. Imagine : rendements extra faible, vendanges manuelles et souvent nocturnes + conditions météo délicates et tu obtiens un produit rare et cher, un nectar pour initiés. Au Canada, il faut compter un minimum de 60$ la bouteille de 375ml, en France avec les taxes, les prix grimpent. A ce problème de coût s’ajoute une forte concurrence des vins de l’Ontario plus anciens et plus connus qui mettent à mal la rentabilité des vins du Québec.

 

Vignoble Isle de Bacchus

  • 1335 Chemin Royal, Saint-Pierre, Ile d’Orléans
  • 11 hectares de Vignes, 35 000 pieds
  • 40 000 bouteilles produites/an tous vins confondus

 

L’île d’Oléron à vélo, les incontournables.

J’ai un faible pour les îles de la Côte Ouest. De Ouessant la sauvage à Oléron la nature, elles ont tout ce qui fait un week-end réussi : la mer toujours proche, les belles plages, les petits ports de pêche, les cabanes de pêcheurs et les bistros où l’on mange du vrai poisson sauvage entre copains et sans chichi. Le vent fait souvent parti du package, à l’ouest, on ne voyage pas sans un pull dans sa valise. Qu’importe la fraîcheur des températures, toujours je préférerai l’Atlantique. La météo changeante a du bon, elle offre une occasion supplémentaire de se réchauffer dans les bras de son homme.

Oléron se visite toute l’année, mais j’ai choisi le printemps, une période où la foule des touristes n’a pas encore envahi l’île. Les courtes distances entre les bons spots sont faibles alors on se fait plaisir, on laisse la voiture au parking de l’hôtel et on se balade en vélo. Tu trouves toujours un bon loueur sur place ou mieux, tu emportes ton vélo pliant. Je roule en Brompton, une bonne machine, le plus petit de sa catégorie.

Voici en quelques lignes et en quelques photos mes coups de cœur, mes bonnes adresses.

Les pistes cyclables

Pas moins de 160 km relient les principaux villages sur un tracé Nord-Sud et Est-Ouest. Nous avons souvent pris les chemins de traverse au milieu des marais. Les sublimes lumières du printemps donnent à la balade un charme fou. J’ai adoré le vert des herbes folles dans toutes ses déclinaisons, la majesté des grands chênes, dans la forêt des Saumonards, le bleu du ciel et des marais et le blanc doré du chemin. Parfois il faut mettre pied à terre de peur de crever un pneu sur les appareillages en coquilles d’huître. Sur les chemins privés, veillons à ne pas laisser de trace de notre passage et ne gardons en souvenir que les photos sur nos iphones.

La carte des pistes se télécharge sur le site de l’office du Tourisme

https://www.ile-oleron-marennes.com/sites/default/files/fichier/piste-oleron-oleron-marennes-2016.pdf

Une idée de balade : Départ la Cotinière, Saint Pierre D’oléron-Boyardville-Dolus par les marais et enfin Saint Trojan pour un dîner sur le port ostréïcole

Les Villages

Saint Pierre d’Oléron, la capitale administrative et commerciale. Prévoir une heure pour visiter le centre piéton. Arrêt obligatoire  à la pâtisserie Boudon spécialisée dans le puits d’amour, pâte à choux et crème fouettée caramélisée, un dessert comme chez mémé.

Tout proche, un joli marchand avec un choix de folie: Saveurs et épices

Boyardville, la plage avec vue. Station balnéaire dotée d’une superbe plage de sable blond. Depuis la jetée qui borde le chenal de la Perrotine, vue à 180° sur  l’iconique Fort Boyard.

La Cotinière, le port de pêche Premier port de pêche artisanale de Charente Maritime. Ses poissons se retrouvent à la carte des meilleurs restaurants de la région. Les chefs bordelais apprécient le label. Sympa de se balader sur les quais où les filets sèchent au soleil

Le Château D’Oléron, le village à instagramer. Le meilleur spot pour faire le plein d’images entre la citadelle Vauban et le quartier des cabanes ostréicoles transformées en atelier d’artisan.

Les Plages

L’île est bordée de sublimes plages de sable blond. J’ai adoré la balade au petit matin, les pieds dans l’eau glacée sans autre limite que l’appel du petit déjeuner. Le soir, sors l’appareil photo pour les magnifiques couchers de soleil.

Un peu de gastronomie

 Les Huîtres

Au pays des Marennes, il faut absolument tester les vertes, spécimens élevées en mer et affinées en claires. Dans les fameux marais, au contact d’une algue, la navicule bleue, l’huître va prendre sa belle couleur verte. On les mange natures ou gratinées comme au Relais des Salines, un pur délice.

 Deux bonnes adresses :

 Les Poissons Rouges – 05 46 76 00 04

  • 1 Quai Raoul Coulon – 17370  Saint Trojean les Bains
  • ouvert du mercredi au dimanche, midi et soir
  • Menu Entrée+ plat+dessert 22€ le midi 32€ le soir

Une cabane sur le port. Décor de bistro à la papa, carrelage-mosaïque et mobilier en bois rustique. Cuisine de produits locaux et de saison. Belles assiettes, présentation soignée et ambiance sans chichi. Simple et bon.

Le Relais des Salines – 05 46 75 82 42

Au guide Michelin, Trois cabanes façon maison de pêcheur posées sur le marais. Elles sont peintes dans un dégradé de vert et bleu . A l’intérieur décor brocante du pêcheur, tables en bois brut ou aux couleurs de la cabane. Menu à l’ardoise centré sur les produits de la mer. Huîtres de Marennes, coquillages et poissons de pêche locale. Amusante carte de vins bios présentée dans un cahier d’écolier avec son protège-cahier en plastique comme au CP ; J’adore.

Entrée 9,50€ + Plat 18,50€ + dessert

Se loger

Sur le site de l’office du tourisme, tu trouves toutes sortes d’hébergement. De la chambre chez l’habitant au décor kitchy à la cosy chambre d’hôte. L’offre reste limitée, pense à réserver. Idem pour l’hôtellerie.