Deuxième semaine de confinement, Et toujours le sourire ?
De mon côté, j’ai réouvert l’atelier pâtisserie. Cela tombe bien, on approche de Noël, on peut commencer à penser dessert de Fête. Pour chercher l’inspiration, je vous recommande le livre de Louise Frénéhard et Pacaline Camblong #lacrèmedespâtissières
la crème des pâtissières, couverture du livre paru aux Editions Sud Ouest
Alors Louise et Pascaline c’est un binôme de choc, deux pro de la pâtisserie qui proposent des ateliers sucrés. On les connait bien à France Bleu Gironde puisqu’elles viennent régulièrement dans l’émission. #la crème des pâtissières, c’est leur premier livre. Moi, je l’ai adoré.
En premier, c’est un bel ouvrage illustré par Sandra Hygonnenc, une photographe hyper talentueuse.
Ensuite les recettes donnent terriblement envie
Avec leur le côté créatif et visuel, elles sont faites pour les réseaux. Elles feront le bonheur des instagrameuses. Certaines sont de véritables constructions en 3D, des gâteaux à l’architecture nouvelle et audacieuse. Je pense à la dune d’Arcachoux, aux sapins chocs, au Mac’Honey et au Rive droite dont les noms font déjà sourire.
Enfin, j’ai aimé la simplicité des créations.
Les 20 propositions du livre sont réalisables par tous. Pascaline et Louise utilisent des ingrédients classiques et des bases connues comme la pâte sucrée, la crème montée.
Il y a quelques difficultés, souvent dans le montage. Les pro feront des copié collé de l’original, les autres seront dans le goût et moins dans le visuel. Mais ce n’est pas grave, on peut se faire plaisir quelque soit son niveau.
Tenez par exemple, moi qui ne suis pas experte en pâtisserie, je me suis lancée dans le #rivedroite. Dimanche j’ai craqué pour ce clin d’œil à Bordeaux et au pont de Pierre. Il s’agit d’un gâteau tout choco composé de quatre appareils. Pour aller vite, c’est un Brownie chocolat enfermé dans deux arches de pâte sucré surmonté de deux topping gourmand : un crémeux chocolat et une chantilly cacao.
Rien de très compliqué. On a le patron pour tailler la pâte sucrée en joli pont. En prenant tranquillement son temps, on arrive à un résultat sympa et délicieux.
Le #Rive droite de Pascaline et Louise, #lacrèmedespâtissières
Alors, je reviens à l’idée de Noël, c’est le moment de penser pâtisserie.
#lacrèmedespâtissière donnera du peps à vos tables de fête.
J’ai l’impression qu’on va passer un moment à la maison. Certains ont la chance d’avoir un jardin, c’est à eux que j’ai pensé pour ma chronique de novembre.
Aujourd’hui je vous propose de découvrir : le calendrier des semis biodynamique 2021 édité par le MABD.
Le calendrier lunaire, cela vous parle ?
Oui ? Vous jardinez déjà avec les astres ? Alors ce livre est pour vous. Non? Je vous conseille quand même le livre car il reste accessible à tous et les pratiques exposées dans cet ouvrage ont largement été validées.
Influence de la lune et des astres sur le monde végétal :
La position de la lune et des astres influe sur la croissance des végétaux. Les anciens en avaient l’intuition, ils suivaient déjà le cycle de la lune. Une chercheuse allemande, Maria Thun a mené des observations pendant de nombreuses années en cultivant à date différentes les mêmes légumes.
Elle en a conclu que certaines positions de la lune sont favorables aux racines, ce sera dans le calendrier les jours racines, d’autres sont meilleurs pour la croissance des feuilles ou des fruits, on parlera alors des jours feuilles, des jours fruits.
Le calendrier des semis : Le manuel pratique du jardinier amateur ou professionnel.
la Calendrier des semis vous servira de guide au quotidien. On peut l’utiliser a minima, mois par mois. De janvier à décembre, on suit la liste des travaux à faire au jardin.
Pour aller plus loin, il y a tous les conseils pour jardiner en biodynamie. On parle de préparations qui enrichissent les sols, fortifient les plantes. On explique comment protéger son potager des maladies cryptogamiques, comment générer de belles récoltes sans utiliser de pesticides ou tout autre produit chimique.
Pour résumer, je dirai que cet ouvrage peut se lire de deux façons, la plus simple conviendra aux débutants. Une autre lecture, plus approfondie permettra aux maraîchers, aux vignerons de se perfectionner dans leurs bonnes pratiques.
Si le Médoc, Saint Emilion et Bordeaux vous parlent en rouge, il ne faut pas oublier ses autres facettes. Le vignoble, aujourd’hui à majorité planté en Cabernet et Merlot, était réputé autrefois pour ses cépages blancs. Délaissé par certaines appellations (à l’exception des Pessac-Léognan, des graves et des liquoreux), le blanc revient sous forme de petites productions dans les grands domaines. Ces micro-cuvées bénéficient des meilleurs soins. On aime leur élégance et leur aptitude à sublimer la cuisine contemporaine plus végétale et moins carnée.
Le Blanc, domaine d’expérimentation
Les bonnes pratiques, l’agriculture biologique s’installent dans nos vignes. En Bordelais, la conversion est souvent freinée par la taille des domaines. Quand on travaille sur 60 hectares, les enjeux financiers et techniques sont colossaux. Le passage en bio signifie d’abord une perte de rendement, des besoins supplémentaires en main d’ oeuvre avec l’augmentation des travaux à la vigne et donc un surcoût. Et surtout, il y a l’apprentissage de nouvelles techniques, de nouveaux réflexes. C’est un long chemin qui se fait souvent par étapes.
Certaines propriétés, comme Fourcas Hosten ont fait du Blanc, leur terrain d’expérimentation. En 2012, On y plante 2 hectares en blanc en s’appuyant sur les résultats d’une cartographie du sol réalisée en 2010. Il y aura quatre parcelles : « Renaud » et « Laurent » en Sauvignon blanc, une « Nicolas » en Sauvignon gris et une seconde « Nicolas » en Sémillon. Chacune de ces parcelles a 1 à 3 porte-greffes différents en adéquation avec le sol (profondeur, nature, vigueur…) et le cépage. L’ensemble est cultivé en agriculture biologique dès l’origine. Ce sera un projet fédérateur pour l’équipe rassemblée autour de sa directrice technique Caroline Arthaud. Ces deux hectares permettent de tester des nouveaux process, de se familiariser avec la culture en bio, de changer de référentiel sans brutalité. La réussite du projet a permis d’étendre la conversion à tout le domaine.
Culture et vinification haute couture
Les petites cuvées bénéficient de soins tout particuliers. Vendanges manuelles, élevages en fut de chêne, bâtonnage quotidien (action d’agiter le vin avec une baguette pour mettre en suspension les lies), rien n’est trop beau pour ces précieuses. Les équipes techniques cherchent, innovent pour produire le meilleur.
Dans les châteaux, on chérit aussi le blanc pour sa place dans le calendrier. Les cépages blancs arrivent à maturité en premier, entre fin août et début septembre. Ils donnent le top départ des vendanges et du millésime.
La coupe du raisin – Vendanges 2020 dans le médoc
Grands Blanc de Bordeaux, la short list de Sophie Juby
Fan de vin blanc, j’aime associer ceux de Bordeaux à ma cuisine. Les plats végétariens et les poissons du bassin d’Arcachon affectionnent les Bordeaux. Pour un repas de fête, pour vos repas entre amis, voici mes Blancs paillettes.
Château de la Dauphine :La Dauphine blanc 2019
En 2016, le Château de la Dauphine, domaine du Libournais en AOP Fronsac, s’agrandit de 16 hectares par rachat de vignes. Les nouvelles parcelles font l’objet d’une analyse de sol qui révèle un potentiel pour du blanc sur 1 hectare de plateau calcaire. C’est l’occasion de répondre au souhait du propriétaire d’avoir une gamme complète. En conjuguant Le Château de la Dauphine sur les trois couleurs de rouge, rosé et blanc, le domaine entend satisfaire une clientèle internationale.
Le Blanc de la Dauphine bénéficie des mêmes pratiques, du même mode de culture en biodynamie que le rouge. Choyé à la vigne, il est aussi très entouré par les commerciaux. Le flacon, l’étiquette témoignent de choix stratégiques porteurs de sens. On sort de l’univers du Bordeaux classique pour aller vers les Bourgognes, la référence en matière de blanc. Côté vinification, on est parti sur un partage entre la cuve inox et la barrique de chêne pour moitié. Le passage à l’amphore est à l’étude pour ce jeune vin qui trace sa route vers l’excellence.
A la dégustation, le vin porte la signature La Dauphine, fraîcheur et délicatesse. Parfait pour un apéritif en été. Il serait aussi très à l’aise sur nos tables de fêtes. Malheureusement, ce petit dauphin (500 bouteilles) est déjà épuisé. Nous devrons patienter jusqu’au mois d’avril prochain pour le 2020. Un Blanc de la Dauphine pour accompagner notre agneau de Pâques, j’aime assez l’idée.
La Dauphine Blanc 2019,
75 % Sauvignon – 25 % Sémillon – Vendanges manuelles, pressurage pneumatique, élevage 1/2 cuves inox et 1/2 en barrique de chêne. Prix 25€ la bouteille.
Château de la Dauphine vous accueille 7/7 en 2020
Château de la Dauphine, AOP Fronsac
📪 : Rue Poitevine, 33 126 Fronsac.
🏰 ☎️ 🏰 : visite sur RDV – 05 57 74 06 61
🍷🍇 🍷 53 hectares de vigne. 50 hectares pour le rouge, 2 ha en rosé et 0,8 en blanc.
🍇 👩🏻🌾 🌿 certifié AB en 2015
Château Fourcas Hosten, le Blanc 2019
Le 2019 est le sixième millésime en Blanc chez Fourcas Hosten. Le vin a trouvé son équilibre. Raffiné, subtil mais avec une belle personnalité, le 2019 nous séduit par sa longueur en bouche. et pour avoir eu la chance de déguster les millésimes antérieurs, je dirai que ce Bordeaux a suffisamment de caractère pour bien vieillir.
Château Fourcas Hosten, AOC Listrac Médoc
📪 : 5 rue Odile Redon, 33480 Listrac Médoc
🏰 ☎️ 🏰 : visite sur RDV – 05 56 58 01 15
🍷🍇 🍷 5O hectares de vigne. 40 hectares en production pour le rouge, 2,2 ha en blanc.
🍇 👩🏻🌾 🌿 certifié AB en 2020 pour le blanc, 2021 pour le rouge
Le Blanc de Palmer, une cuvée secrète
Emblématique figure de Margaux, le Château Palmer s’est lancé dans une production confidentielle de Blanc. La découverte en cave de deux bouteilles datées de 1925 a donné l’envie de renouer avec une tradition du Médoc. Dans le passé, les domaines travaillaient souvent une parcelle en Blanc pour leur consommation personnelle.
Quand Thomas Duroux se transforme en Scherlock Holmes de l’ampélographie.
Thomas Duroux, directeur de Château Palmer, est aussi féru d’ampélographie la science des cépages et de la vigne. Dès l’origine du projet Blanc, Il met sa passion au service de Château Palmer. Il va se lancer dans une enquête à la Scherlock Holmes pour construire un encépagement unique inscrit dans son terroir et dans l’histoire. Ses recherches le conduisent à planter, dans les années 2 000, trois variétés :
La Muscadelle. Un cépage blanc historiquement présent dans le Bordelais. Celui de Palmer vient d’une sélection massale effectuée sur de vieilles parcelles du Domaine Plageoles à Gaillac. Ce cépage aromatique va apporter ses parfums, ses notes florales.
Le Lauzet. L’idée en revient à Pierre Galet, célèbre universitaire et référence absolue en ampélographie. Le Lauzet donne de la structure, de l’acidité. L’équipe de Château Palmer est allé en Jurançon retrouver ce cépage oublié.
Le Sauvignon gris. Un cépage ancien, moins productif mais plus aromatique que le Sauvignon Blanc avec des parfums d’exotisme. C’est la note épicée du Palmer Blanc.
Les premières bouteilles sortent en 2007. Elles ne sont pas ou peu commercialisées. Depuis, la production reste modeste, environ 2 000 bouteilles/an. On les trouve à la table des propriétaires du Grand Cru, des clients de Palmer et dans quelques adresses de prestige. Le Vin Blanc de Palmer a très naturellement trouvé sa place à la Maison Bras. Il existe des connections fortes entre le grand Margaux et Sébastien Bras.
J’imagine aisément l’accord parfait entre le Gargouillou de la Maison Bras, l’archétype de la cuisine végétale d’excellence et le Vin Blanc de Palmer.
Si le Vin Blanc de Palmer ne porte pas les couleurs de Bordeaux, il en a pourtant les origines (des cépages locaux) et une caractéristique forte, c’est un vin d’assemblage. Il se compose d’une majorité de Muscadelle, de 35% de Lauzet et le reste en Sauvignon gris.
Une Vinification à la Bourguignonne.
Dans les vignes, Le Blanc bénéficie des meilleurs soins, de préparations biodynamiques et d’une culture selon le calendrier lunaire. Mais jusqu’ici, rien de différent de son illustre grand frère rouge.
Au chai, il sera traité avec d’infinies précautions. La vinification s’inspire des méthodes Bourguignonnes. La vendange faite manuellement est stockée une journée en chambre froide pour descendre à la température de 5°C. La pressurisation se fait sélective. Seuls les premiers jus, les premières presses, les plus claires, seront conservés. La vinification et l’élevage se font en foudre de 1200 litres, d’un bois ancien pour qu’il ne marque pas. Peu interventionnistes, Thomas Duroux et sa directrice technique Sabrina Pernet cherchent la précision et la minéralité. Ils utilisent peu de sulfites, en début de cycle pour protéger la vendange contre les bactéries et éviter une fermentation malo lactique, puis à la mise toujours à faible dose.
Au final, on obtient un très grand vin dont le potentiel de garde semble tutoyer celui des Bourgognes.
J’ai eu la chance de goûter cette merveille de délicatesse. J’ai le souvenir d’une table de fête, de jolie vaisselle et de plats exquis. Il a le goût du bonheur, difficile de le décrire.
Thomas Duroux en parle mieux que moi. Le Vin Blanc de Palmer, selon lui, c’est :
Un vin d’équilibre, fin, frais et qui a de la profondeur.
Un vin aromatique sur des palettes subtiles, des arômes de fruits blancs, de pêche, de poire.
Un vin vivant. Il peut s’endormir au bout de trois, quatre ans puis retrouver une nouvelle personnalité et des notes épicées.
🍷🍇 🍷 66 hectares de vigne. 50 hectares pour le rouge, 1 ha blanc.
🍇 👩🏻🌾 🌿 certifié Demeter en 2018. Agriculture Bio et bio dynamique
La Remontada des Bordeaux
Les Bordeaux font leur Remontada. L’expression n’est pas de moi mais d’un chroniqueur de François Régis Baudry dans « On va déguster« . C’était en septembre lors d’une émission sur les Bordeaux. On y parlait de nouvelles pratiques et de pépites. Quel bonheur d’entendre des journalistes positiver le Bordeaux. Nos vins ont changé depuis depuis l’ère de l’agro-chimie des années 80. A Paris, on l’a compris et on a envie de les redécouvrir. Les Blancs méritent une place à notre table, à côté des Champagnes, des Chablis et autres Bourgognes. C’est bientôt Noël. On va se régaler d’une cuisine de fête. Elle fait la part belle aux volailles dodues, aux salines huîtres du Bassin d’Arcachon, aux belles Marennes. Je vous recommande un joli Bordeaux Blanc pour les accompagner.
Face à la pandémie du COVID 19, certains restaurants tentent de relancer leur activité. Le 11 mai, pas de réouverture pour les bars et les restaurants.
Un café en terrasse, le rêve. Mais c’est pas pour demain. C’est certainement une bonne mesure pour notre santé. C’est une catastrophe économique à venir pour le monde de la restauration.
Voici en partage quelques bonnes adresses qui proposent un menu à emporter en semaine
Mise à jour le 12/05/2020
La France est entré en déconfinement hier. Côté restaurants, rien de nouveau malheureusement, les chefs attendent toujours une autorisation d’ouverture . Pour sauver leur peau, ils sont de plus en plus nombreux à proposer leur carte à emporter.
Hier après deux mois de cuisine maison, de produits locaux et de recettes bien-être, j’ai eu envie d’une bonne pizza napolitaine . J’ai commandé à la Trattoria da Bartolo à Saint Augustin.
C’est le patron Bartoloméo qui gère les commandes. Derrière son masque, il continue à accueillir le client avec toute la chaleur du sud. Pourtant sa situation, comme celle de ses confrères, est délicate. Avec 45 personnes en chômage partiel, ce dynamique entrepreneur a quelques soucis. Il devient urgent de rouvrir même en mode dégradé.
En attendant, La Trattoria da Bartolo s’emporte et c’est un vrai bonheur. Voici quelques photos de notre pizza party.
Les menus à emporter chez nos chefs Bordelais – Tarif Novembre 2020 –
Le fonctionnement est souvent très simple. On passe commande la veille, on vient chercher dans un créneau donné.
le Cent 33 – Lundi au dimanche – à partir de 25€/pers – à commander sur le site http://www.cent33.com et à venir chercher 133 rue du Jardin Public
Atelier des Faures – lundi au samedi – Le midi formule Taloa à 7€ (galettes garnies, recette basque) le soir assiette à 16€ /pers et menu complet 26€ – à commander sur le site du restaurant https://www.atelierdesfaures.fr Retrait 48 rue des Fautes – quartier Saint Michel
Julien Cruège – Lundi au vendredi – 23€ /pers – à commander par SMS au 06 86 41 80 98 ou sur le site du restaurant http://www.juliencruege.fr et à rechercher 245 rue de Turenne – proche des Boulevards- Cauderan –
Le Pavillon des Boulevards – lundi au vendredi -25€ /pers à commander la veille par SMS au 06 01 13 51 13 ou sur le site https://lepavillondesboulevards.fr et à rechercher 120 rue Croix de Seguey – proche de la barrière le midi.
Le Memes’tra Mardi au samedi Une carte avec des plats entre 12 et 18€ . Compter 25€ le menu complet à commander sur le site du restaurant https://www.restaurant-memestra.fr/index et à venir chercher 249 cours de la Somme.
La cuisine du monde à emporter
Le Mampuku pour voyager mais uniquement le soir du mardi au samedi. C’est une des adresses favorites des foodies. Un mélange Asie-Méditerranée qui déchire. en mode confinement, c’est un menu à 21€ à venir chercher 9 rue Ausone à Bordeaux
Pendant le confinement, il est possible de commander à La Tupina par téléphone des côtes de bœuf, magrets de canard, poulets rôti, frites cuites dans la graisse d’oie.. Pour passer commande, il suffit de réserver par téléphone au 05.56.91.56.37 ou SMS au 06.70.77.13.47
L’expérience du Cent 33
Dès le début du confinement le restaurant se met en mode à emporter. Emilie et Fabien Beaufour imaginent une action solidaire. Avec un marché financé d’abord sur fonds propres puis avec le soutien de fournisseurs ( Métro – artisans boulanger du quartier) le chef réalise des repas qui sont distribués gratuitement aux soignants sur réservation. Après 15 jours d’engagement, le Cent 33 passe le relais à d’autres structures et commence le drive pour ses clients.
le fonctionnement aujourd’hui: un menu unique valable la semaine . Le client réserve sur le site du restaurant http://www.cent33.com . On renseigne le nombre de couvert et l’heure de collecte soit le midi, soit entre 18 h et 20 h.
Est-ce suffisant pour faire vivre un restaurant ? Non clairement non. Contactée par téléphone, Emilie Beaufour me le confirme. Le Click and Collect permet seulement de payer une partie des charges fixes, de survivre et de garder l’affaire en ordre de marche. Cela ne paie ni le loyer, ni les emprunts.
Emilie et Fabien Beaufour, le Cent 33 Bordeaux . Images du restaurant
Et demain ? Quel visage pour le restaurant de l’après Covid
Difficile de faire des prévisions sur l’avenir. Ce qui est certain, c’est que le travail en restaurant ne sera plus comme avant. De nouvelles règles d’hygiène s’imposeront. Port du masque, de gants et distanciation sociale sont les sujets à travailler.
En attendant le restaurant de demain, il faut que celui d’aujourd’hui vive. Alors si vous le pouvez, soutenez par vos achats vos adresses de quartier.
Le click and collect, c’est la réponse d’aujourd’hui pour la restauration traditionnelle.
Liste des restaurants qui s’emportent
Depuis la publication de cet article, vous êtes nombreux à me signaler vos adresses favorites qui ouvrent leur drive. Je sais que vous aimeriez me voir travailler le sujet plus en profondeur. J’aurais adoré citer toutes les adresses mais je manque de temps pour traiter le sujet.
Et pour dire vrai, blogger bénévolement est un luxe que je ne peux me permettre en ce moment.
Du changement côté Sophie Juby aussi. Mon second roman est sorti en juin 2020. Il a commencé sa vie gentiment. Mais là, bim, confinement et tout s’arrête. Pas juste. Alors comme dit papa Macron, on se réinvente. J’ai crée mon site de vente directe. https://sophiejuby.com/boutique . Vas faire un tour si tu as un moment.
Si vous cherchez une idée de sortie pour un dimanche en famille, j’ai testé pour vous la balade le long du Canal latéral à la Garonne et j’ai adoré.
Le point de départ se situe à 54 km de Bordeaux. C’est la seule difficulté. A moins d’être assez bon sportif pour partir de la ville, il faut transporter les vélos à Castets-en-Dorthe. le porte vélo s’impose. Une fois sur place, ça roule tout seul.
Le parcours est plat, on ne monte qu’au passage d’écluse. Il est très bien balisé. Aucune carte à emporter, il suffit de suivre les panneaux. Pour préparer votre journée, je vous mets tous les informations indispensables ici :
De Castets-en-Dorthe àMeilhan sur Garonne
🏁 : Départ l’Ecluse de Castets en Dorthe
🏆 Arrivée Meilhan sur Garonne
🚴♂️ 🚴♀️🚴♂️ : 36 KM AR
👨👩👧👦 👨👨👦👦 👨👩👧👦 : aucune difficulté. accessible aux enfants
🍽 : prévoir un picnic.
⏱ : compter 1/2 journée avec les arrêts.
Le canal de Garonne, pourquoi on aime :
C’est un vrai dépaysement. Le canal a façonné un paysage unique qui nous ramène au temps des péniches et de la navigation fluviale. De cette époque, il reste les maisons éclusières construites comme des petites gares. Témoins du passé au charme fou, elles jalonnent le parcours d’haltes photographiques bienvenues.
On fait de chouette rencontres. Si la piste est peu empruntée, le canal, lui, est très animé. En septembre et le dimanche, nous y croisons des copains en partance pour un pique nique sur l’eau, des voyageurs, des kayakistes et des pêcheurs d’eau douce. Les bateaux naviguent à si faible vitesse, limite 8km/h, que nous les cyclistes nous les dépassent tous. C’est l’occasion de se saluer avec enthousiasme à l’heure de l’apéro-rosé.
Le spectacle du passage des écluses automatiques. C’est une scène que nous regardons fascinés par l’ingénieux système. Je vous raconte la manoeuvre. Prenons le sens de la montée de Bordeaux vers Toulouse, le capitaine d’un bateau en approche attrape la perche suspendue à une corde tendue en travers de l’eau. Elle commande l’ouverture de l’écluse. Les portes s’ouvrent, le bateau s’engage. Les portes se referment et l’eau monte pour se mettre au niveau de la partie supérieure. A l’issue, les portes avant s’ouvrent et le bateau poursuit sa navigation vers l’amont.
On passe un bon moment en immersion dans la nature. La voie d’eau progresse entre forêt de feuillus et champs de maïs. Certains passages se font sous une voute naturelle, c’est magique.
Le Canal de Garonne, l’album souvenir de Sophie Juby
J’ai fait des tonnes de photos. Difficile de faire un choix. Celles-ci montrent bien l’ambiance nature de cette escapade.
Sur le parcours, on découvre des petits ports, des bases nautiques. Ici celle de Fontet. Le site est géré par la ville. C’est un adorable petit camping avec un bar pour prendre un café, des tables en bois pour sortir le picnic et des toilettes pour une pause confort. Vue sur le Marmandais depuis le Belvédère d Meilhan sur Garonne
A l’arrivée, il faut absolument monter au belvédère de Meilhan sur Garonne. La côte est bien bien raide mais de là-haut, le point de vue sur le canal, la Gironde et le Marmandais est magnifique.
Le canal de Garonne : histoire et géographie
Merci Wikipédia pour la carte. C’est très clair, le canal relie Bordeaux à Toulouse.
L’histoire de ce canal, elle est très simple. On a toujours utilisé la Garonne pour le transport des marchandises. L’économie de la région en a beaucoup profité, l’essor du vin de Bordeaux est étroitement lié à celui de son port fluvial. Mais la navigabilité de la Garonne après Langon restait limitée. Le projet de canal revenait souvent. Finalement en 1852, le dossier est mis à l’étude et le canal est officiellement ouvert dans sa totalité en 1856. Si l’histoire vous intéresse le site du canal en parle très bien. Je vous mets le lien ici : https://www.canal-de-garonne.fr/français/histoire/
Depuis sa construction, la vocation du Canal de Garonne a changé. Aujourd’hui, c’est un essentiellement un lieu dédié à la pêche et au tourisme. On fait partie des fans, cette balade est un vrai coup de coeur. On a adoré les paysages et l’ambiance tranquille. Alors, à vos agendas, voici une belle destination pour les week-ends et les petites vacances
Last News : Après quelques mois d’interruption, c’est le retour de l’incroyable brunch du Gabriel, le Meilleur de Bordeaux.La formule reste identique mais le buffet déménage au niveau du restaurant gastronomique. Prix 2022 62€ / pers. Réservation sur le site de l’hôtel.
Un fabuleux buffet All inclusive, c’est la proposition du nouveau Gabriel pour son brunch du dimanche. En bonus la vue sur la place de la Bourse, la plus célèbre de Bordeaux.
10 Place de la Bourse, la plus belle adresse de Bordeaux
Le Gabriel est installé au centre de la place de la Bourse, une situation unique, au coeur du Bordeaux classique. C’est le plus joli spot de Bordeaux pour déjeuner et diner avec vue. Depuis ta table, tu bénéficies d’une perspective à 180° sur la Garonne, le miroir d’eau, le pont de Pierre et la caserne de la Benauge. Les lieux sont chargés d’histoire sans être figé dans le passé. La place bouge et vit au rythme des tramways qui s’arrêtent en son milieu.
En arrière-plan sur les quais, le miroir d’eau inauguré en 2006 donne une note joyeuse et populaire à l’endroit. Avec cette animation, les lieux perdent un peu de leur solennité et gagnent en humanité. Le miroir d’eau est devenu l’incontournable terrain de jeu des touristes et des Bordelais. Nul ne résiste à l’irrépressible envie de jouer avec le site. On marche, on danse et on se rafraîchit au contact de l’eau et de la vapeur. Depuis la terrasse du Gabriel, on suit toute l’animation de la place, comme au théâtre.
Le Gabriel a changé de décor avec son nouveau propriétaire.
En 2019, la famille De Boüard de Laforest connu pour posséder le célèbre Château Angélus, 1er Grand Cru classé à Saint Emilion, rachète le Gabriel. Son arrivée à Bordeaux signifie un nouveau départ pour l’emblématique institution de la place de la Bourse. Après de long mois de travaux, le restaurant a réouvert en juillet 2020. Du concept d’origine, seule l’organisation spatio-temporelle est restée: un bar au rez-de-chaussée, un bistro au premier et le restaurant gastronomique on top.
Côté décoration et ambiance, on a totalement changé de registre. Le nouveau Gabriel est :
cosy, chaleureux, confortable avec ses couleurs douces, ses tons de gris pâle, de bleu gris et de vieil or pour les fauteuils de velours.
résolument contemporain dans l’esprit avec ses lampes d’architecte, son plancher en point de hongrie bicolore, ses tables noires et ses murs paravents.
Le brunch du Gabriel se tient au premier étage, à la brasserie.
Pris en charge à notre arrivée par un sympathique maître d’hôtel, nous sommes conduits à notre table au premier. De là, nous avons accès à la salle réservée au buffet. Celui-ci est dressé en U avec en son centre un magnifique plateau de fruit de mer.
Le brunch du Gabriel : un fabuleux buffet All inclusive
Au menu en octobre :
Langoustines, crevettes, huîtres, les stars d’un brunch haute couture.
un assortiment de charcuterie, du foie gras et un excellent pâté en croûte maison
Côté mer : un ceviche de daurade, du saumon fumé et une tourte au saumon
Pour les foodies : des avocado toasts et des club sandwichs au poulet.
Pour les tradi : un très beau plateau de fromages.
Pour les veggies : deux salades à base de chou ou carottes, peut-être le point faible de l’offre.
Le plus compliqué avec le Brunch du Gabriel, c’est le choix. On serait tenté de tout goûter mais c’est impossible. Il faut faire des arbitrages, quel dommage ! A notre table, on a fait les gourmands, on a voulu aussi tester les plats chauds. Bonne pioche pour les ribs aux champignons des bois. Moins de chance pour le croque à la truffe, c’était pas vraiment le meilleur plan.
Côté sucré : un magnifique chariot de dessert
Au Gabriel, le final ne déçoit pas. Un somptueux chariot de dessert attend les invités au brunch. On se croirait devant la vitrine d’un grand pâtissier. Chacun repart à sa table muni d’une assiette gourmande. On partage, on fait tourner les assiettes. Tout est délicieux, on regrette presque de ne pas avoir commencé par cela. La prochaine fois on refait tout mais à l’envers.
Que vous dire de plus sur le Brunch du Gabriel ?
je pourrais vous parler du prix. Ici, c’est 54 € par personne. On est d’accord, 54 € , c’est une somme. Cependant, pour un brunch ultra-luxe et pour une formule tout compris, Le Brunch du Gabriel reste une superbe proposition. Je vous le recommande en famille ou entre amis, c’est une excellente idée pour un dimanche d’automne.
Le Gabriel
🏠 10 place de la Bourse
🕙 ouvert tous les jours. Brunch le dimanche de 11h30 à 15h
Carré et filet de chevreau marinés au yaourt et aux épices, aubergines confites dans une huile d’olive aromatisée, condiment de poivron et jus de chevreau réduit. Cela vous parle ? J’avoue ma méconnaissance en viande caprine mais là quelle claque ! C’est tout simplement délicieux, tendre et raffiné.
Dommage que le chevreau soit peu présent sur les tables de nos restaurants préférés. La filière caprine s’est emparé du sujet et pour la seconde fois cette année, elle lance le Goatober.
Goatober au restaurant le Solena, photo Sophie Juby
Le Goatober : le mois du chevreau en restauration.
Goatober contraction de Goat (la chèvre) et october est parti d’Amérique en 2011, repris en 2016 en Angleterre et maintenant en France.
L’idée, c’est de valoriser la viande de chevreau, de nous donner l’envie de la mettre à nos tables plus souvent, de ne pas limiter sa consommation au repas de Pâques.
Goatober est donc une des réponses pour mieux commercialiser une production qui s’étale du printemps à l’automne. Encore timide en France, la manifestation s’installe déjà dans les régions où il existe des habitudes de consommation. En Poitou-charentes, en Mayenne, l’initiative des producteurs a trouvé son public.
Raviole de Gigot de chevreau, une recette de Victor Oztronzec, chef du Solena à Bordeaux
Imagine un gigot poché dans un bouillon de chevreau, fini dans un jus de chevreau. Découpé en fines tranches, il est servi en raviole ouverte, hachis de couteaux on top. Pour accompagner, des baby girolles du médoc. Quel talent ce Victor Oztronzec. C’est créatif, délicat mais fort en saveurs. Bravo.
La Filière Caprine en Nouvelle – Aquitaine
La Nouvelle Aquitaine, c’est :
🐐🐐🐐 301 062 animaux
3️⃣5️⃣ % du cheptel national
👩🏻🌾👩🏻🌾 une activité qui fait vivre de nombreuses petites exploitations familiales en zone rurale.
🥛🧀 🥛 une production laitière très appréciée dont la viande est un sous- produit. Sans chevreau, pas de bon fromages.
Goatober en Nouvelle Aquitaine : les adresses
Vienne (86) : Vendredi 16 octobre, à l’Auberge de la Blourde, Mouterre sur Blourde, vendredi 23 octobre aux Archives, Poitiers, Alexandre Beaudoux vendredi 30 octobre au Rendez-Vous, Biard, Fabien Dupont
Deux-Sèvres (79) : Vendredi 16 octobre Restaurateur : l’Hôtellerie Saint Jean 79100 THOUARS Chef cuisinier : Eric BERNIER,
Charente Maritime (17) : mardi 27 octobre à 11h00 Traiteur – Restaurateur : Mickaël MARTIUS, Maison Martius – Les Délices du Mail, (66, avenue Coligny 17000 La Rochelle)
Aujourd’hui je vous propose de découvrir : Mon cahier de recettes faciles au Thermomix. aux Editions Solar
Le Thermomix, cela vous parle ?
Oui vous avez craqué pour l’incroyable robot ménager qui coupe, hache, mijote ou cuit vapeur. Alors ce livre est pour vous.
Non, je vous conseille quand même le livre, un recueil d’astuces et de recettes très accessibles. Vous ferez comme moi. Je ne possède pas de robot cuiseur. J’oublie les conseils thermomix et je ne garde que la cuisine de Stéphanie Jouan ( connue pour son blog la cerise sur le maillot).
120 recettes du quotidien
Mon cahier de recettes faciles au thermomix est composé de 120 recettes du quotidien. Rien de très technique mais de bonnes idées pour tous les jours. C’est l’ADN de la collection « Mon cahier », une formule à succès avec ses thèmes trendy, ses couvertures illustrées et ses pages en papier quadrillées.
La vraie plus-value, c’est la simplicité d’usage. On est dans le registre de la cuisine familiale simple et économique. Chaque texte est accompagné d’une liste d’ingrédients et des indispensables repères temps de préparation et temps de cuisson. Le bonus l’espace laissé libre pour mettre vos commentaires. On n’oublie pas le côté cahier.
Ce que j’ai aimé dans le livre , c’est la touche fantaisie apporté par l’auteur. Elle sait twister une simple soupe par un topping original.
Soupe de Pois chiches et carottes, Extrait de mon cahier de recettes faciles au Thermomix. Editions Solar.
La soupe de Pois chiches et carottes.
Stéphanie lui donne du peps avec un crumble de Chorizo. Elle va simplement enlever la peau du chorizo, le trancher, le mettre à cuire 2 minutes et aussi le mixer. Elle réserve ce hachis. Ensuite, elle réalise sa soupe dans le bol non lavé qui aura gardé tous les parfums de la charcuterie du sud. Elle fait d’abord revenir à l’huile d’olive un mélange de carottes en rondelles, oignons et Ras el Hanout. Elle ajoute aux légumes patate douce, pois chiches et un cube de bouillon de légume, 800 gr d’eau et hop 30 minutes en mode brassage. A l’issue, cela fait une soupe Du sud gouteuse et parfumé que l’on parsème du hachis de chorizo
La fermentation c’est une méthode traditionnelle de conservation des aliments
Autrefois, la fermentation permettait de conserver des légumes tout l’hiver. Aujourd’hui, la technique revient pour le côté bien-être et les qualités gustatives des aliments fermentés. Ils sont riches de bons nutriments utiles à notre flore intestinale. Ils ont un goût différent qui enrichi notre répertoire culinaire et apportent de l’originalité à nos recettes.
Si vous souhaitez vous lancer dans la fermentation à la maison, le livre de Camiile Oger et Luna Kyung, l’Art de le FERMENTATION est un outil incroyable. On y trouve les réponses à toutes nos questions. Cette bible de la fermentation parle techniques, matériel indispensable et bien sur recettes .
A titre d’exemple, je partage une des préparations les plus simples : la recette des pickles. Vousconnaissez, vous aimez, ces légumes acidulés ?
On est dans le registre des cornichons au vinaigre sauf que le mode de conservation, c’est la saumure. Tout simplement un mélange d’eau et de sel. Dans l’Art de la Fermentation, on réalise une recette comme en Turquie, un Tursu.
En pratique, c’est tout simple. Il vous faut :
20 minutes
1 bocal d’1,5 litre
1 carotte moyenne • 1 à 2 gousses d’ail • 500 g de chou-fleur
1 petit poivron rouge • 3 piments verts • 2 branches de céleri
On prépare déjà la
• Saumure à 3 %. On fait fondre le sel dans l’eau à raison de 30 g par litre d’eau,
Les légumes
On Lave, on taille et on coupe : la carotte en rondelles de 5 mml e reste en morceau de 3 CM de côté. On émince l’ail.
Ensuite on Range le tout dans le bocal. On tasse bien. On laisse 3 à 4 cm d’espace libre au sommet.
Puis on verse la saumure.
Attention les légumes doivent être complètement immergés.
Pour qu’ils restent en position, on pose un poids dessus ( objet soucoupe, ou feuille de chou) et on ferme le bocal.
On Laisse fermenter à température ambiante ou dans une pièce fraîche pendant 20 jours.
A l’issue, On peut commencer à manger votre turşu
Conservation : plusieurs mois au frais
l’Art de la Fermentation aux Editions La Plage. 29,95 €
Le turşu est la variante turque des légumes fermentés que l’on trouve des Balkans au Moyen-Orient et qu’on appelle torshi en persan. Il y a des légumes, mais aussi des fruits comme des prunes, des pêches ou des coings… Si on aime ajouter du vinaigre à la préparation en Iran, les Turcs optent plutôt pour une double dose de sel. Cette saumure appelée turşu suyu est d’ailleurs une boisson très appréciée. La recette qui suit est un assortiment de légumes typique en Turquie et au-delà ; on le retrouve en Bulgarie sous le nom de tsarska trushiya, ou «trushi du tsar».
Je vous ai parlé de légumes variés pour des raisons pratiques. Au marché, au potager de mémé, il est facile de trouver carottes, poivrons et chou-fleur. Chez nos amis de l’est, la spécialité, ce sont les cornichons, les concombres en bocaux. Je partage les photos et les recettes de mon amie Renata. Voici son interprétation de la fermentation des légumes :
La recette est la même que dans l’Art de la Fermentation. Dans le bocal, on range très serré les cornichons bien lavés, du raifort en morceau, de l’aneth, du laurier et 2 à 3 gousses d’ail par pot. On verse la saumure encore chaude sur les légumes pour les garder croquant.
On laisse fermenter 1 semaine à température ambiante puis deux semaines au frais. Les cornichons (idem pour les concombres) se conservent 1 an.
La recette est simple, elle se transpose à de nombreux légumes. Alors pourquoi ne pas essayer ? A vous de jouer maintenant et de vous lancer. Je vous redonne le titre de l’ouvrage référence si vous vous voulez allez plus loin .
Bordeaux, Saint Emilion, le bassin d’Arcachon, tout cela mérite un voyage. Il y a tant de lieux à découvrir. Pour visiter ces lieux magiques, on peut séjourner ici et là, changer d’hôtel chaque jour. J’imagine autre chose, comme poser ses valises dans un endroit unique fait pour le voyage immobile et la détente.
J’ai envie de vous parler du Château Prieuré Marquet, un hébergement de charme à moins d’une heure de Bordeaux.
La cour d’honneur du Château Prieuré Marquet
Les 5 chambres d’hôtes du Château Prieuré Marquet
Nous sommes dans un domaine viticole construit au XV siècle. Autrefois entouré de 100 hectares de vignes, la propriété n’en comptait plus qu’ 1,5 quand Bernard Canonne rachète la chartreuse en 2004. Tombé en amour pour ce lieu d’exception, il se lance dans d’importants travaux de rénovation. Le coeur devient maison d’hôtes avec 5 chambres. Les bâtiments techniques sont aménagés pour vinifier sur place.
Une chambre catégorie exception du Château Prieuré Marquet
Que faire au Château Prieuré Marquet ?
Vivre une nuit de princesse, se réveiller au matin face aux vignes, c’est certainement la meilleure des aventures au château. Mais il y a bien d’autres façons de vivre le domaine. On peut ne rien faire, se poser en terrasse, à la piscine et se laisser aller. On peut visiter le domaine viticole, le magnifique chai à la charpente XV et goûter les vins. On peut commander un brunch ou un diner à thème. Julien le régisseur répond à toutes les demandes. On peut même privatiser l’ensemble.
le brunch selon Château Prieuré Marquet
Si l’aventure vous tente, si vous cherchez une idée pour un week-end en amoureux autour de Bordeaux, je vous recommande le Château Prieuré Marquet. Moi, si mon homme m’invite dans cette maison de charme, je sais déjà quelle chambre je choisirai. En attendant je vous encourage à vous promener sur le site du domaine, vous y trouverez toutes les informations sur les chambres et les types de visite possible.