Soirée Art et Vin au Château Lynch-Bages

_DSC5746 _DSC5748Une complicité artistique unit la famille Cazes à la Galerie Lelong depuis 1989. La galerie parisienne, une des plus célèbres en matière d’art contemporain organise à Lynch-Bages chaque année une exposition autour d’un de ses artistes vedettes. En 2016, la famille Cazes choisit un nouveau format : une rétrospective des dix dernières années.

Du 12 mai au 31 octobre 2016, les visiteurs auront l’opportunité de venir découvrir 25 oeuvres, notamment dans le cuvier historique de la propriété._DSC5776

Quatorze artistes sont mis à l’honneur dans le cadre de cette rétrospective :

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Paul Rebeyrolle

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Pierre Alechinsky

Pierre Alechinsky, James Brown, Ryan Mendoza, Emilio Perez, Ernest Pignon-Ernest, Arnulf Rainer, Paul Rebeyrolle, Antoni Tàpies, Barthélémy Toguo, Jan Voss, Günther Förg, Jiri Kolàr, Gérard Titus-Carmel et Jean Le Gac.

Les grands formats exposés sont merveilleusement bien mis en valeur dans l’ancien cuvier dont les volumes généreux permettent à l’amateur d’apprécier le travail des artistes. Cette balade artistique peut se combiner avec la visite de la propriété ouverte au public. Lynch- Bages, cinquième cru classé à Pauillac se visite sur rendez-vous tous les jours de 9h30 à 12h et de 14h à 17h. Demande à être accompagné par Charles Thuillier, responsable de l’hospitalité à la propriété, sa passion du vin et son passé de sommelier en font un formidable conteur de la vigne et du vin.

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Voilà l’occasion d’une escapade en Médoc, d’un shopping trip au Bages Baazar suivi pourquoi pas d’un déjeuner au Café Lavinal où petite folie d’un diner gastronomique à la table de Jean-Luc Rocha au Château Cordeillan-Bages.

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Réservations

  • 05 56 73 19 31 – accueil@lynchbages.com
  • Château Lynch-Bages 33250 Pauillac.
  • Compte-rendu de ma visite dans les archives du Blog en juillet 2015
  • http://lemeilleurdebordeaux.fr/lynch-bages-un-terroir-des-hommes-et-un-savoir-faire/
  • http://lemeilleurdebordeaux.fr/diner-de-fete-a-la-table-de-jean-luc-rocha-chateau-cordeillan-bages/

Les Epicuriales : la fête populaire et gourmande de Bordeaux Centre

Gastronomie, cuisine de Bistro, cuisine du monde et tapas, Les Epicuriales reviennent du 20 mai au 4 juin sur les allées de Tourny.epicu

Le midi, tu déjeunes rapide avec la formule unique à 15€ dans tous les restaurants éphémères. Cette année, ils seront 24 dont 10 nouveaux. J’ai remarqué A Cantina comptoir Corse, Le Thai paradise et le quartier Gascon, à tester absolument. Tu trouves la liste complète sur le site des Epicuriales  http://www.epicuriales.com/fr/Le soir, le combo apéro + tapas cartonne. Ambiance de fête, de boîte et de drague. Les filles sont sapées sexy glam et les garçons se lâchent. Bordeaux s’amuse. C’est cool !

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A l’écart de la fête et du rosé qui coule à flot, la table des étoiles offre aux amateurs un dîner gastronomique au tarif unique de 95€ tout compris. Jolie table nappée de blanc, six vins à déguster au cours du repas, espace VIP à l’entrée et menu signé d’un grand chef, c’est une bonne formule pour découvrir les meilleurs talents de la grande région.

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_DSC0447Cette année, ils seront 18 à intervenir pour une soirée. Voici la liste des stars : Fabien Beaufour, Cédric Béchade, Hervé Dindin, Vivien Durand et Clément Bruneau, Christophe Dupouy, Alain Dutournier, Arthur Fevre, Daniel Gallacher, David et Martin Ibarboure, Xavi et Patrice Ibarboure, Thomas L’Hérisson, Joy Astrid Poinsot, Thierry Renou, Jean-Luc Rocha, Richard Toix, Stéphane Tournie et Benjamin Toursel. Une seule femme au tableau, mais quelle femme : Joy Astrid Poinsot, surnommée Miss 100.000 volts par Philippe Etchebest. Très médiatisée depuis son passage dans l’émission Top chef 2016, la jeune femme animera la soirée du dimanche 29 « maman t’es la plus belle » et reviendra en duo avec Daniel Gallacher le mercredi 1er.

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Entrée signée Jean-Luc Rocha, 2 étoiles, Château Cordeillan-Bages

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Le dessert selon Jean-Luc Rocha édition 2015

Consulte le site des Epicuriales, tu y trouveras le programme complet. Des démonstrations culinaires, une course des garçons de café le 4 juin et une bourse aux plantes sont annoncés et je dois en oublier.

Adapte ton programme selon le moment de la journée. Je te suggère un déjeuner avec maman, un apéro-tapas avec les copines et une soirée gastro-étoilée avec ton fiancé.

 

Informations pratiques

  • Allées de Tourny, Bordeaux centre
  • Du vendredi 20 mai au Samedi 4 juin
  • Ouvert de 11H à 1H du matin

La Foire de bordeaux, une semaine food and farm

Du 14 au 22 mai, rendez-vous à la Foire de Bordeaux pour une semaine agricole et gourmande

Devenue première région agricole française, L’Aquitaine, le Limousin et le Poitou Charentes réunis exposent pendant huit jours le meilleur de leur agriculture.VISUEL SALON AGG

Au programme, la traditionnelle Ferme du Sud-Ouest sur 10 000 m2, un marché de producteur, le concours Bordeaux-vin D’Aquitaine, un espace jardin et de nombreuses autres animations. Le programme est disponible sur le site  www.foiredebordeaux.com

Côté cuisine, on pourra assister à de nombreuses démonstrations et de mises en scène des produits locaux._DSC4700_DSC4605_DSC4641

Le meilleur, L’îlot gourmand, sera animé par Chef Jésus, chroniqueur du Grand Miam sur France Bleu Gironde. Il nous promet un grand show avec des démos sucrées et salées, des ateliers « expression de chefs », des dégustations autour des produits. On peut faire confiance à Chef Jésus pour la composition d’un plateau d’exception. Cette année, il annonce la présence de grands chefs comme Christophe Girardot ou Julien Cruège, des pâtissiers tels Thierry Lalet ou Mathieu Vidal et d’autres acteurs de la foodosphère. En nouveauté, un concours de cuisine ouvert à tous à suivre sur le site www.gastronomie.aquitaine.fr .

La foire de Bordeaux, c’est du lourd. Réserve quelques moments dans ta semaine. Tu as même une nocturne le vendredi 20 mai.

 

Informations Pratiques

  • Tout est sur le site : www.foiredebordeaux.com
  • La foire de Bordeaux, c’est du 14 au 22 mai 2016-05-09
  • Parc des Expositions de Bordeaux
  • Parking gratuit
  • Tarif du salon 8€/ pers Gratuit pour les – de 12 et les personnes handicapés.

L’ Auberge Saint Jean, restaurant avec vue sur la Dordogne.

Nous sommes à saint Jean de Blaignac, à dix minutes de Saint Emilion et seulement 45 minutes de Bordeaux. L’auberge Saint Jean, c’est une vieille adresse complètement modernisée par Manuela et Thomas l’Hérisson. Ils se sont installés en 2010 et depuis ils construisent leur univers avec talent et persévérance. En 2013, lors de ma première visite, il y avait déjà la cuisine de Thomas, des bases solides acquises chez les meilleurs, une interprétation personnelle. En 2014, Michelin donne au chef sa première étoile. En 2016, Le restaurant est au top. La salle de restaurant, la véranda ont subi un joli lifting. Une harmonie de gris, une modernité maîtrisée mettent en valeur le superbe point de vue sur la Dordogne. Toutes les tables bénéficient d’une vue, la Dordogne bordée de propriétés remarquables où côté est le jardin privé de Manuela et Thomas avec sa luxuriante glycine et ses potées de pivoine en fleur._DSC5620_DSC5593

Une fois le cadre posé, tu découvres ta table joliment nappée de blanc, ta serviette harmonieusement pliée et maintenue dans un lien de bois et céramique. L’assiette à pain, elle aussi en céramique, témoigne d’un grand souci du détail. Beurrier en pierre, salière de créateur, les accessoires de table sont choisis pour leur authenticité, leur supplément d’âme. Tu imagines l’importance de la recherche de fournisseurs et la fierté à travailler avec des produits nobles. D’ailleurs le chef partage volontiers ses adresses. Une liste des fournisseurs se trouve jointe au menu._DSC5486 _DSC5490

Et la cuisine ?

Pour 55 euros, tu fais ton marché parmi les quatre entrées, les cinq plats et les 4 desserts proposés. Des légumes de saisons, des poissons sauvages naturellement, des saveurs inédites. Le menu se découvre avec un réel plaisir. Le plus cruel : faire son choix. Je te fais la photo, tu comprendras le stress._DSC5493

Entre les asperges blanches et la raviole de langoustine, j’ai balancé 5 minutes. Pour le plat, j’ai craqué direct pour les filets de soles farcis, trop fan de ce poisson à la chair exquise. Et l’asperge verte, le bonheur de nos assiettes de printemps, une couleur tonique et un caractère plus affirmé que sa cousine blanche. La saison est courte, il faut en profiter. Et le dessert ? C’est la fight entre La blogueuse, intriguée par l’asparamisu, un tiramisu glace asperge et la gourmande qui se voit déjà lécher la cuillère du crémeux gianduja noir. T’as tout compris, ce sera le tout choco. De toute façon, on est pas encore en été et le régime maillot c’est demain._DSC5514 _DSC5517 _DSC5565 _DSC5578 _DSC5582

Manuela prend notre commande et c’est parti pour deux heures de bonheur. Les assiettes arty du chef appellent la photo, la dégustation ne déçoit pas. La cuisine de Thomas l’Hérisson flatte nos papilles sans les bousculer. Il y a de la personnalité, des saveurs fortes comme la bisque aux parfums puissants ou des notes plus douces comme la sauce beurre citron du poisson. Le chef reste toujours dans le contrôle, c’est élégant et bien dosé, jamais dans l’excès.

Parfois Thomas s’amuse, prend le risque de combinaisons inattendues et il nous fait plaisir. Envoyé en surprise du chef, l’asparamisu surprend sans heurter. L’asperge se plait en dessert. Le mariage asperge-café fonctionne très bien en sorbet._DSC5570

Oups ! j’allais oublier la carte des vins. 100% française mais riche et très bien équilibrée entre les différentes régions viticoles françaises. Des vins de Loire, des Bourgogne et bien sûr des Bordeaux. Les prix sont raisonnables, la gamme étendue. Tu peux même choisir au verre entre trois vins blancs et quatre vins rouges. Pour accompagner notre repas tout poisson, nous choisissons un vin de Loire, un Pouilly Fumé 2013 La Moynerie. Michel Redde propose un 100% chasselas au joli parfums d’agrumes et à la belle minéralité. Le vin s’accorde parfaitement avec notre repas._DSC5496

Je ne décrirai pas tous les plats, tu jugeras par toi même. Je reviendrai juste sur la Sole au beurre citron, un pur bonheur. Elle est préparée en filets, cuite au four et servie accompagnée d’asperges vertes, d’une sauce crémeuse et de coques au naturel. Visuellement c’est très réussi, on reste dans des tonalités de blanc et vert, justes relevées du rouge soutenu de pousses colorées. A déguster, un délice._DSC5547_DSC5552_DSC5567

Le poisson est resté bien ferme, les asperges croquantes et la sauce onctueuse et légère la fois. Les accords sont parfaits, la sauce respecte le produit. L’acidité du citron vient relever le goût délicat du poisson. Elle est servie généreusement, sans chichi. A l’auberge Saint Jean, tu manges gourmand. Tu accompagnes chaque bouchée de poisson d’une dose de beurre citron. Ohlala que d’émotions, les bons souvenirs s’invitent à notre table ! Un joli poisson blanc, du beurre citron tout simplement. Thomas, tous les Nantais t’embrassent !

L’Auberge du Pont

  • 8 rue du Pont
  • 33420 saint Jean de Blaignac
  • 05 57 74 95 50

 

Pontet-Canet, Grand Cru Classé 1855 conduit en Biodynamie.

Biodynamie et réalité économique, deux concepts antinomiques ? Depuis sa certification en 2010, Pontet-Canet relève le challenge de faire prospérer une propriété viticole en mode biologique._DSC5338

Pari osé car Pontet-Canet, cinquième cru classé, appartient au monde exclusif et hautement spéculatif des vins de luxe. Dans cet univers d’excellence, les enjeux financiers, les exigences en matière de qualité et de régularité sont à leur maximum. Il fallait des hommes de conviction pour affronter l’establishment et la météo avec pour seule bible les prescriptions d’un chimiste de génie l’Autrichien Rudolf Steiner. Son ambition : combiner une forme d’homéopathie appliquée à la culture biologique, doublée d’une recherche d’autosuffisance, une volonté de trouver ou de fabriquer sur site les nutriments nécessaires à la culture. La méthode est née dans les années vingt en Silésie. On en parle beaucoup aujourd’hui dans le monde viticole même si le nombre de domaines certifiés reste faible particulièrement en bordelais.

Au moment où les médias s’emparent du dossier viticulture, où chaque jour l’abus de l’emploi de pesticides est montré du doigt, il apparaissait intéressant de regarder du côté des précurseurs. Comment réussir à limiter les intrants, à abandonner l’usage de pesticides tout en fabricant un vin d’exception ?

Le succès de Pontet-Canet tient certainement au duo propriétaire-maître de culture Alfred Tesseron-Jean-Michel Comme. Le premier a hérité du domaine acquis par son père en 1975. Il embauche très rapidement un ingénieur de 24 ans, Jean-Michel Comme, auquel il confie la direction de l’exploitation. Leur mutuelle confiance, leur engagement sans limites pour le domaine et leurs valeurs communes ont permis de faire de Pontet-Canet le premier et encore l’unique Grand Cru Classé 1855 à être certifié bio et biodynamie. La politique du domaine suit la recherche d’un équilibre entre les différents éléments, dans le respect de l’humain et du vivant. Les techniques artisanales sont privilégiées dans une démarche globale de respect du patrimoine. Ainsi les travaux d’embellissement et de rénovation des bâtiments sont faits par des artisans à demeure. A l’heure actuelle deux tailleurs de pierre sont sur la propriété et participent à la construction d’un nouveau bâtiment technique.

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Chai de vinification, cuvier Skawinski

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Etage du chai Skawinski , la vendange est versée par gravité dans les cuves

Une visite commence comme chez les prestigieux voisins par un tour du domaine aux jardins méticuleusement entretenus. Elle continue par le chai de vinification que rien ne semble distinguer des autres grands crus, même système de remplissage par gravitation, même souci de ne pas brusquer la vendange. La récolte et le tri restent manuels.

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chai de vinification, cuvier bois

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Chai de vinification, cuves tronconiques béton. 2004

L’originalité de Pontet-Canet réside dans son mode de culture, dans ses techniques de vinification dont notre charmante et très professionnelle guide Violaine Figon parle avec enthousiasme. Elle cite volontiers le stratège, l’inventeur de nombreuses machines et autres outils mis en place au domaine : Jean-Michel Comme le régisseur de Pontet-Canet. Notre curiosité se libère, nous multiplions les questions. Elle propose alors une rencontre avec l’homme de l’art. Jean-Michel Comme nous rejoint pour un temps d’échange impromptu. La visite prend alors des allures de confidences sur l’esprit des lieux. L’homme prend le temps de partager ses convictions, son expérience et de répondre à nos interrogations. Il s’exprime d’une voix posée, il semble très calme mais tellement déterminé.

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Convaincu de la dangerosité du suremploi de produits chimiques, il a réfléchi pour sortir le domaine de l’engrenage du toujours plus. Il ne veut pas un retour en arrière mais plutôt participer à l’invention d’une nouvelle agriculture plus respectueuse de la terre et des hommes.

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La conversion a pris du temps, Il a fallu tout repenser pour satisfaire au cahier des charges de l’agriculture biologique qui bannit les pesticides de synthèse et l’utilisation d’intrants. Les herbicides sont remplacés par l’arrachage manuel, les engrais d’origine naturelle (compost, fumier…) sont produit par un mini-troupeau composé de trois vache et d’un taureau. Suivant les prescriptions de Steiner, les sols, les vignes sont soignés en suivant le calendrier lunaire. Le cheval a été réintroduit en 2008 pour l’épandage des préparations homéopathiques dont la célèbre 501 à base de bouse de vache fermentée. Aujourd’hui les huit chevaux présents sur le domaine permettent d’entretenir en totalité quarante deux hectares sur les quatre vint un que compte Pontet-Canet. Ils participent aux divers travaux de labourage, de désherbage et de pulvérisation.

On a dû tout réinventer, comprendre, apprendre et adapter.

Prenons l’exemple du cheval. Il est apparu que les tracteurs modernes exercaient une pression si forte sur les sols qu’ils les tassent. Le cheval lui, permet un travail moins traumatisant pour les sols et donc pour la vigne. Mais il avait disparu du paysage médocain avec la mécanisation. Retrouver un cheval vaillant pour travailler et non pas paresser au pré a pris du temps. Jean-Michel Comme a d’abord choisi le postier breton ou le poitevin. Aujourd’hui il expérimente le percheron de petit gabarit, un animal robuste et travailleur.

Ici les chevaux ne sont pas au pré mais dans les vignes. Ils travaillent et doivent être vaillants.

Une fois le raisin récolté, en vendanges manuelles, la vinification en mode bio diffère de celles pratiquées en agriculture conventionnelle. Certaines pratiques sont interdites et d’autres limitées. L’ajout de soufre est soumis à de sévères restrictions et les additifs, qui servent à la fermentation, la stabilisation et la filtration, sont limités.

En plus des recommandations liées à la certification DEMETER, Jean-Michel Comme a poursuivi une réflexion personnelle sur la vinification. Pour aller plus loin dans la démarche de respect du produit, il cherche limiter les échanges vins et bois. Ingénieur de formation il dessine en 2005 un cuvier béton doté de cuves de 80hl destinées aux petites parcelles. En 2012, il lance le vieillissement en amphores béton. Pour rester proche du terroir, ses cent amphores sont moulées dans un béton intégrant pour une moitié des graves de Pontet-Canet et pour l’autre moitié du calcaire broyé. Les amphores ont la forme d’un oeuf inversé. Les lies circulent naturellement, elles sont moins en contact avec le vin. L’objectif est d’obtenir un vin avec moins de gras et plus de finesse. Aujourd’hui il vinifie 50% en barriques neuves, 15% en barriques de 1 an et 35% en amphores. Encore une pratique très différente de celles de ses proches voisins, souvent à 100% de barriques neuves.

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Chai d’élevage en amphore béton, 2012

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Et le vin ?

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La vinothèque , + vieux flacon 1942

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Produit de luxe et d’exception, Pontet-Canet s’exporte en majorité. Pour le plaisir des amateurs éclairés, il est toujours possible d’acheter quelques bouteilles au château. Une folie pour fêter un moment d’exception.

A l’issue de notre visite, nous aurons le plaisir de déguster un 2012, premier millésime vinifié pour parti en amphore.

  • Une jolie robe sombre, des arômes de fruit noir, de la fraîcheur et de la complexité. Encore quelques années et le vin sera superbe.
  • Une Beauté selon le critique James Suckling qui lui attribue la note 94-95.
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Les consommateurs, eux, plébiscitent le vin dont le succès est bien supérieur à son classement. Pontet-Canet se vend presque en totalité en primeur avec une facilité jamais démentie. Même les années jugées difficiles sont écoulées en deux jours auprès des négociants allocataires.

Cette confiance des négociants dans la commercialité du vin a soutenu Jean-Michel Comme dans les moments difficiles. La conversion en bio n’a pas été facile. Il se souvient de 2007 un millésime très difficile où tout a failli basculer. La nature se montrait rebelle. Pontet-Canet n’a pas flanché dans sa démarche, juste pris un peu plus de temps. Le domaine est certifié bio depuis 2010 et a obtenu le label Demeter en 2014. On aurait pu imaginer une vague de conversion massive au bio à la suite de Pontet-Canet. Il n’est est rien. Frilosité ou absence d’intérêt pour un label jugé inutile ? Le futur est pourtant dans le bio et même sans chercher la certification, la majorité des grands crus s’est lancé dans des pratiques plus vertueuses. Communication, bio cosmétique ou posture marketing, l’avenir nous le dira.

Pontet-Canet, quelques informations techniques

  • Source : site Pontet-canet.com
  • Appellation : Pauillac
  • Superficie : 120 Hectares dont 81 en vignes
  • Géologie : Sol : graves du quaternaire
  • Cépages : Cabernet Sauvignon 62%, Merlot 32%, Cabernet Franc 4%,
  • Petit Verdot 2%
  • Age moyen des vignes : 40-45 ans
  • Mode de Culture : Certifié Biologique et Biodynamique
  • Densité de plantation : 9500 pieds par hectare
  • Engrais : Fumure composté (si nécessaire)
  • Taille : Guyot double médocaine
  • Vendanges : Manuelles, en cagettes

 

la Maison du Douanier, un restaurant avec vue sur la Garonne

La Maison du Douanier,  c’est un super spot pour chiller en terrasse et  regarder les bateaux passer sur la Garonne, prendre le temps d’un apéro au soleil et savourer une belle cuisine de saison. _DSC5150

Jean-Luc Beaufils, Romain Kervadec et Vincent Moreau ont fait le pari de nous attirer dans le Médoc à la Maison du Douanier. Les trois associés ont repris l’auberge en décembre. Ils ont bossé comme des fous pour transformer la belle endormie en restaurant up to date. Tout a changé : la décoration du restaurant, le parc et surtout la cuisine.

J’aime beaucoup le spot, une vieille maison en brique prolongée d’une salle à manger totalement vitrée, une fenêtre sur la Garonne, juste à côté du port de Saint Christoly en Médoc.

 

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J’imagine très bien la journée très Médoc : une visite de château, un tour à Soulac-sur-Mer, l’adorable station de la pointe et pour bien terminer une halte gourmande à l’Auberge du Douanier. Question gourmandise, on est bien. Le chef n’a rien oublié de ses origines normandes ni de sa formation chez les meilleurs (le Doyen, Hélène Darroze, le Ritz). Il propose une cuisine de saison à base de produits simples pour le premier menu et plus recherchés dans le menu à 55€._DSC1231

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Poitrine de cochon Capelin

Tu retrouves l’esprit de son précédent restaurant de Bordeaux. Le menu du jour ressemble à celui de l’Air de Famille, même construction : deux entrées, deux plats et deux desserts au choix. Jean-Luc Beaufils a ses classiques comme la terrine de campagne, la poitrine de cochon Capelin et le merlu de ligne._DSC5142

Le chef utilise toujours beaucoup de légumes racines pour accompagner ses plats. Ce qui change vraiment, c’est la présentation. A la maison du Douanier, les assiettes flirtent avec la haute gastronomie, plus arty que bistro.La dégustation ne déçoit pas. Je te recommande Le bar mariné vierge de mangue et gingembre pour les accords salés-sucrés, la fraîcheur du poisson cru et le velouté d’asperges tellement crémeux, à lécher l’assiette tellement c’est bon.

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J’oublie un peu le vin. La carte est courte, très courte, uniquement du Bordeaux. On a déjeuné avec le vin des voisins, le Clos Manou. C’est bien fait, belle amplitude en bouche et de la fraîcheur.

Il faut laisser le temps à l’équipe de se mettre en place. La terrasse extérieure ouvre en juin, on reviendra pour un diner avec vue.

 

La Maison du Douanier

  • 2 route de By
  • Saint Christoly-Médoc
  • Tel : +33 (0)5 56 41 35 25

En savoir plus sur les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Visiter Margaux et vouvoyer un Premier.

Margaux : Le nom fascine. Le vin, un des plus prestigieux du monde, fait rêver. Son histoire est romanesque.

Le site impressionne, c’est le monde des happy few, celui des cinq Premiers du classement de 1855. Le château, construit en 1801, est classé monument historique, les chais sont signés Norman Foster, la modernité sublime les traditions. La dégustation finale, trop cool, un pur moment de bonheur.

Margaux, c’est stylé, vraiment !

Le passé tumultueux du domaine ressemble à celui des belles propriétés du Médoc avec de nombreux changements de propriétaire. Des phases de prospérité alternent avec des périodes de déclin liées au contexte historique. La propriété connaît en particulier l’épisode malheureux de la révolution de 1789 et le phylloxéra. L’actuel château, surnommé le petit Versailles Médocain, est resté inchangé depuis sa construction par l’architecte de renom Louis Combes. Pour autant, la propriété reste à la pointe des techniques de vinification. Un nouveau chai conçu par un des plus grands noms de l’architecture contemporaine Norman Foster a été inauguré en 2015.

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Une cathédrale souterraine, le chai signé Norman Foster

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La vinothèque abrite la collection de vieux millésimes

Margaux se visite sur rendez-vous. Il faut souvent patienter pour obtenir une date. Deux mois d’attente pour faire monter la pression et attiser ta curiosité. La visite ne déçoit pas.

J’ai adoré, même si notre guide, pressée par un emploi du temps très serré et une autre visite à suivre nous a imposé un rythme bien speed.

La visite ressemble à une déambulation au sein des dépendances du château, ensemble de rues bordées de bâtiments techniques, d’ateliers d’artisans et de logements ouvriers. D’apparence extérieure assez sobre, le nouveau chai de Norman Foster se révèle grandiose à l’intérieur. Les 800 m2 au look de marché couvert concentrent les espaces de vinification, les cuviers ultra modernes, le chai et une vinothèque souterraine d’une capacité de 200 000 bouteilles pour conserver la collection de vieux millésimes du château. Je n’oublie le laboratoire de R&D implanté au cœur des nouvelles installations, le domaine des sorciers du vin.

En plus du nouveau chai réservé aux premières années, la propriété dispose d’un second chai datant de 1983 où se bonifie les deuxièmes années.maison 55 maison 59

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Le laboratoire de R&D

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maison 30Tu termines par la dégustation, un moment à savourer lentement et en silence.maison 40

D’abord un pavillon rouge, le deuxième vin de château Margaux, au nez de fruits rouges et épices, aux beaux tannins. De la rondeur, de l’élégance.

Ensuite un Margaux 2004

Une belle couleur grenat, un nez délicat, une attaque souple, une belle finale aromatique, des tanins élégants, de la fraîcheur. Un Margaux de caractère.

 

Margaux, pour aller plus loin.

 

Un encépagement typique du Médoc

  • 75% de Cabernet Sauvignon, 20% de Merlot et 5% de Cabernet Franc et de petit Verdot.
  • 82 Ha de vignes en rouge, rendement de 40Hl/Ha
  • 12Ha de vignes en Blanc, rendement de 20Hl/Ha

Des hommes de passion

  • La propriétaire Corinne Mentzelopoulos a succédé à son père en 2003.
  • Le domaine est dirigé depuis 1990 par l’ingénieur agronome et œnologue Paul Pontailler. Son décès des suites d’une longue maladie en mars 2016 prive Margaux d’une des personnalités les plus respectées du milieu viticole bordelais.
  • Je cite Jacques Dupont dans Le Point du 28/03/2016
  • Paul Pontallier, c’était Château Margaux. Directeur depuis 1983, Paul incarnait la modestie et l’humilité du très grand cru qui n’a rien à prouver. Chez lui, l’objectif n’était pas la démonstration de force, mais l’harmonie : « On ne saisit jamais la vraie capacité de puissance que révèle l’équilibre », disait-il
  • Château Margaux perd son magicien, Bordeaux un sage, un intuitif et le monde du vin un humaniste.
  • Paul Pontailler dirigeait une équipe de 30 vignerons à l’année et 270 vendangeurs.

Des techniques avant-gardistes depuis le XIX allié à un mode d’élevage traditionnel

  • Dès le XVIII, Margaux met en place des procédés de vinification modernes comme la sélection parcellaire
  • Le concept de second vin est né à Margaux avec Pavillon Rouge fin XIX
  • Le vin est mis en bouteille au Château dès 1924
  • La propriété dispose d’un centre de R&D où travaillent 5 onologues
  • Le nouveau chai inauguré en 2015 permet une vinification parcellaire très poussée. L’assemblage se fait en février.
  • Si Margaux utilise les techniques les plus avancées, le château conserve l’essentiel des pratiques traditionnelles. La vendange se fait manuellement, les techniques de soutirage à la bougie et de collage au blanc d’œuf sont encore utilisées. Enfin Le château dispose de sa propre tonnellerie. On y fabrique 250 tonneaux par an. Cette production en interne vient compléter les achats réalisés auprès de six fournisseurs utilisant le meilleur des chênes, celui de la forêt de Tronçais dans l’Allier.
  • 1000 barriques sont utilisées chaque année pour le Premier élevé uniquement en barrique neuve.
  • Le vin attend 20 à 24 mois avant la mise en bouteille.maison 1 maison 8maison 25

Une production moyenne de

  • 130 000 bouteilles de Margaux, le Premier cru
  • 130 000 bouteilles de Pavillon Rouge le second cru, né au XIX
  • 30 000 bouteilles de Margaux de Château Margaux, un vin né en 2013
  • 12 000 bouteilles de Pavillon Blanc, appellation Bordeaux
  • Pas de vente directe, la totalité de la production est distribuée par 10 négociants allocataires.

Margaux, 33460 Margaux
Tél. : +33 (0) 5 57 88 83 83

L’Hirondelle, belle cuisine chinoise à base de produits frais

Xie Wangxian, talentueux chef chinois, vient de reprendre l’Hirondelle 43 Quai Richelieu. Profite de l’occasion pour découvrir la richesse de la cuisine chinoise. A deux pas du pont de Pierre, tu dines dans une ambiance Bistro-chinois._DSC5076

Les lieux ont une histoire, le sol en carrelage à l’ancienne, les chaises en bois et les nappes blanches appartiennent à l’univers Bistro. L’Asie arrive en touche finale dans la décoration : une enseigne en chinois sur une façade en bois bleu, quelques estampes et un bas relief aux murs. L’ensemble reste léger sans overdose de dorure ou de laque rouge. C’est bien ! L’adresse dispose déjà d’une belle clientèle qui venait du temps de l’ancien propriétaire. Le restaurant bénéficiait d’une très belle réputation due à une carte gastronomique. Pas encore de menu pour l’Hirondelle, tu commandes à la façon asiatique un ensemble de plats servis et partagés par l’ensemble des convives. Te voilà en immersion dans le monde chinois de Bordeaux. Le chef, chimiste de formation a choisi d’abandonner l’univers des pipettes et des laboratoires pour s’exprimer en cuisine. La France, terre de liberté lui offre un magnifique terrain de jeu._DSC5100

Il cuisine à l’instinct des spécialités du sud de la chine avec un souci constant du produit et des cuissons. Il te conseille avec passion pour choisir dans une carte rédigée en chinois.

Pour accompagner notre repas, nous avons choisi un Château La Baronnerie 2010, un Blaye Côte de Bordeaux. Le vin est très expressif, on sent le bois mais le fruit est très présent. L’encépagement reste un classique de la rive droite 60% de merlot, 30% de cabernet sauvignon et de 10% de cabernet franc. Le domaine de 11ha, situé à Cezac, appartient au groupe Honk Kongaig Samtak Investment, sa responsable en France l’adorable Rui Jiang assure la gestion du domaine et la commercialisation à la propriété.

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J’ai testé pour toi

Un bar à la vapeur et sauce soja sucré, une spécialité de Canton. Le poisson est ouvert en deux, garni de gingembre et cuit dans un panier à la vapeur. Il est ensuite déposé entier sur un plat de service. On le recouvre d’une sauce très chaude à base d’huile de sésame, de sauce soja et de ciboule. Un délice._DSC5095

Des aubergines à la sauce Yu Xang. Les légumes sont sautés avec du gingembre et de l’ail. On ajoute en fin de cuisson une sauce à base de pate de soja fermenté, de sauce soja, de vinaigre de riz et poivre de Sichuan légèrement sucrée. Les saveurs sucrées-salées-vinaigrées fonctionnent très bien avec l’aubergine. En bouche, c’est doux, fondant et légèrement piquant. Une tuerie !_DSC5097

Du porc à la sauce pékinoise présenté avec de petites crêpes de riz et des blancs de poireau émincés_DSC5087 _DSC5090

Des côtelettes de porc à la sauce aigre douce. Tu trouveras la recette de ce plat dans le livre de Laurent Moujon, Alliance des vins et de la Cuisine Chinoise.

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L’Hirondelle

  • 43 Quai Richelieu , proche du Pont de Pierre
  • 05 56 44 37 34
  • Plats à la carte entre 8 et 20€

 

Mango sticky rice, riz Thaï à la mangue fraîche.

L’incontournable dessert comme à Chiang Mai._DSC5074

Unique difficulté : s’approvisionner en mangue de qualité. la meilleure saison avril à juillet.

La mangue jaune de Thaïlande ou Nam Dok Mai mango Nam est délicieuse à maturité.  Sa chair ferme et juteuse se marrie parfaitement au riz sucré auquel elle apporte son délicat parfum.

A Bordeaux, tu en trouves de superbes chez Eurasie.

_DSC5064Ingrédients pour 4 personnes

  • 400 gr de riz gluant
  • 2 tasses de lait de coco
  • 4 cuillères à soupe de crème de coco
  • 2 pincées de sel
  • 4 cuillères à soupe de sucre
  • 2 belles mangues fraiches
  • graines de sésame blond ou noir

La recette avec une cuisson du riz à l’autocuiseur

  • Mets le riz à tremper dans un bol d’eau froide. Remue, change l’eau  pour le débarrasser de son amidon. Laisse reposer au minimum une heure puis rince-le et égoutte.
  • Place le riz dans une mousseline au cuit vapeur, ajoute l’eau. Son niveau doit atteindre 1cm au dessus du riz. Place le couvercle.
  • Laisse cuire 15 minutes puis reposer 5 minutes appareil éteint.
  • Tu peux aussi faire de façon traditionnelle dans une casserole en suivant les mêmes indications.
  • Avec une grosse cuillère en bois, vide le riz encore chaud dans un plat creux.
  • Dans un autre bol, mélange le lait de coco, le sucre et le sel. Chauffe quelque seconde au micro-ondes et verse sur le riz encore tiède. Remue.

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  • Laisse reposer une demi-heure à température ambiante. Le riz va absorber la sauce coco.
  • Au moment de servir, partage le riz en quatre portions.
  • Dresse sur une assiette à la forme souhaitée. Les thaïs sont fan de cœur. Tu peux essayer. Verse dessus une cuillère de crème de coco
  • Epluche la mangue, coupe la en quartier ou en fines tranches.
  • Dispose ½ fruit autour du riz.
  • Parsème le riz de sésame torréfié à la poêle.
  • En option, décore comme à Chiang Mai orchidées ou fleur comestibles selon tes possibilités.

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  • _DSC5067400 gr sticky rice
  • 2 cup  coconut milk
  • 4 tablespoons coconut cream
  • 2 pinches  salt
  • 4 tablespoons sugar
  • 2 nice fresh mangoes
  • sesame seeds

 

Recipe when cooking the rice with a rice cooker:

  • Rince the sticky rice with cold water to get rid off excess starch. Soak the rice at least an hour.
  • Put water in the bol of your steamer  and cover the steam section with cheese cloth or muslin cloth. Pour the rice on the cheesecloth, cover with the lid and put it on the stove on medium to high heat. The sticky rice should take about a 20 minutes of steaming to cook and will become translucent when done.
  • In a bowl, mix the coconut milk, sugar, and salt. Heat in microwave for 2 minutes..
  • Take the sticky rice out of the steamer. Pour the hot coconut mixture on top of the rice and gently stir. Cover the bowl tightly with plastic wrap and let the mixture stand at room temperature, undisturbed, for half an hour.
  • To serve, divide the rice between 4 individual plates
  • Peel the mango skin away from the flesh and, using a sharp knife, cut the mango flesh into wedges.
  • Place a few mango wedges on the side,
  • Pour the coconut cream over the rice pudding then sprinkle with the sesame seeds.

Without a rice cooker

  • Put the rinced rice in a Small pan
  • Add water in order to cover the top of the rice by ½ inch
  • Cover the pot and cook the rice on medium heat
  • Bring to a boil then reduce the heat
  • Simmer gently for ten minutes without stiiring
  • Turn off the heat and leave the rice covered for five minutes

 

 

 

 

 

 

 

Curry vert au poulet

Un classique de la cuisine Thaïlandaise pour partir en voyage le temps d’un diner.

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A recipe of the Chiang Mai Thai Cookery school

Ingredients for 4

  • 300 gr chicken breast thinly sliced
  • 250 mls of coconut cream
  • 250 mls of coconut milk
  • 50 gr green curry paste, 2 tablespoons
  • 4 Thai egg plants cut into wedges
  • 50 gr small egg plants or pea aubergines
  • 40g palm sugar, 2 tablespoons, or brown sugar
  • 30mls fish sauce,
  • 2 kaffir lime leaves without the central ´´nervures’´
  • 30gr Thai basil leaves
  • 1 big, green chili finely sliced
  • 1 big red chili deseeded and finely sliced_DSC5060

J’ai fait mon shopping chez Eurasie (10 avenue de tourville), l’incontournable fournisseur de produits exotiques bordelais. Comme tu le vois sur la photo, je n’ai pas trouvé d’aubergines Thaï. J’ai pris la liberté de les remplacer par une aubergine blanche. ( les herbes ne sont pas sur la photo mais bien présentes)

Avec Eurasie, on peut s’approcher au plus près de la recette d’origine. Mais des manques peuvent se produire. Le plat s’occidentalise un peu mais l’esprit reste.

  • 300 gr de filet de poulet coupé en fines tranches
  • 250ml de crème de coco
  • 250 ml de lait de coco
  • 50gr de pâte de curry vert soit 2 cuillères à soupe
  • 4 aubergines Thai coupées en quartiers
  • 50 gr de mini aubergines ou aubergines pois
  • 40 gr de sucre de palme ou 2 cuillères à soupe. A défaut du sucre de canne
  • 30ml de sauce de poisson
  • 2 feuilles de combava sans la nervure centrale et finement hachées
  • 30 gr de basilic thai
  • 1 piment vert frais finement tranché
  • 1 gros piment rouge déshydraté et finement haché

La recette pas à pas

  • Dans un wok, verse le crème de coco. Chauffe jusqu’au moment où elle se sépare. La pâte de curry va cuire dans cette huile de coco.
  • Ajoute la pâte de curry et remue pendant 2 minutes
  • Ajoute le poulet. Remue de temps en temps.
  • Lorsque le poulet devient blanc, il est cuit.
  • Ajoute alors les aubergines. Laisse cuire 4 minutes. Les légumes doivent ramollir.
  • Ajoute le sucre de palme, la sauce poisson, les feuilles de combava finement hachées et débarrassées de leur nervure centrale et la moitié du basilic. Remue
  • Verse dans un bol de présentation, parsème des deux piments et du reste de basilic.
  • Sers le curry avec du riz parfumé.

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Easy ! le secret de cette recette et de la cuisine Thaï en général : la bonne cuisson des aliments. Durant le cours de cuisine, le chef nous conseille de minuter notre temps.

Ainsi le poulet reste tendre et les légumes légèrement croquants.

Je te donnerai plus tard la recette de la pâte de curry vert, un mélange de piment et d’herbes fraîches.

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  • Put the coconut cream into a wok. Bring to the boil 3 to 5 minutes until it has reduced and begun to split. the curry paste will be cooked in the oil from the coconut milk, rather than being fryed first
  • Add the green curry paste, keep stirring for two minutes
  • Add the chicken. Stir every now and then until it becomes white.
  • Add the coconut milk. Once boiling add the eggplants. Cook for 4 minutes until the vegetables smouthen
  • Add the palm sugar, the fish sauce, kaffir lime leaves and half of the basil leaves
  • It’s done, tun off the heat
  • Spoon into a service dish , sprinkle the green and red chili as well as the rest of the basil leaves.
  • Feel free to decorate with the remaining coconut milk
  • Serve with jasmine rice