Concours impertinent de Cuisine : La passion Sud-Ouest de Michel Guérard

Parrain de Bordeaux So Good, Michel Guérard parlait lors de la première édition d’encourager l’excellence en Aquitaine. Il imaginait un concours capable de mettre en scène terroir, culture et produits. En 2015, l’idée devient Aquitaine Terre de Génie, le concours impertinent de cuisine. Avec le soutien de l’ AAPrA, l’Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire, l’enthousiaste chef d’Eugénie les Bains invite tous les passionnés de cuisine à se lancer dans la recherche, à chercher l’idée qui va booster la recette de mémé.10633465_634549116655751_3987552058758109019_o10828038_634549133322416_6179120141033676013_o

Le principe 

Créer l’inattendu en proposant par exemple une recette détournée de sa vocation première ou revisiter une recette locale tout en racontant l’histoire régionale. Le chef attend de l’originalité, de la créativité dans le respect du produit.

Trois catégories de candidats

  • Les amateurs : tous les passionnés de cuisine, les blogueurs culinaires… ouvert à toute la France !
  • Les jeunes en formation : tous les jeunes en formation de niveau IV cuisine et métiers de bouche (niveau bac pro, brevet professionnel ou équivalent) des établissements publics ou privés de la future grande région.
  • Les professionnels des métiers de bouche : tous les professionnels de la future grande région (excepté les Meilleurs Ouvriers de France et les chefs étoilés)

 Le déroulement du concours 

Un premier jury composé de chefs, de professionnels et de bloggeurs a sélectionné début octobre, sur dossier, les candidats qui s’affronteront en demi finale. Petite particularité pour les amateurs, dix recettes ont été retenues. Les internautes ont la possibilité de voter pour leur coup de cœur en allant sur le site d’Aquitaine terre de Génie. Le 30 octobre, les quatre candidats ayant obtenus le plus de vote seront retenus pour la demi finale. vote 22_10

La finale aura lieu au TNBA le samedi 21 novembre à 16H, pendant Bordeaux So Good.. Sébatien Demorand, critique gastronomique et ancien jury de Masterchef, animera le show. Ecran géant et vidéos de personnalité, on attend du grand spectacle. Le jury est déjà connu, c’est du lourd.

 

Jury de la grande  finale :

Michel GUÉRARD

Chef triplement étoilé « Les Prés d’Eugénie-Michel Guérard », Président du jury

Joël ROBUCHON

Chef étoilé

« La Grande Maison de Bernard Magrez »

Périco LEGASSE

Critique gastronomique

Pierre MIRGALET

Meilleur Ouvrier de France Chocolatier, Président de la Confédération Nationale des Pâtissiers, Chocolatiers, Glaciers, Traiteurs de France, Président des Pâtissiers de Gironde et de la région Aquitaine

Bruno De Monte

Directeur de l’école Ferrandi Paris

Anne LATAILLADE

Bloggeuse culinaire

Marie-Luce RIBOT

Rédactrice en chef adjointe Groupe Sud-Ouest

L’entrée est libre mais les places sont limitées. Tu peux réserver à partir du 23 octobre sur le site Bordeaux So Good.

 

 

 

 

 

Bordeaux So Good 2015 : 55 chefs à rencontrer pour cette seconde édition.

Que retenir de la présentation à la presse du programme des 20, 21 et 22 novembre prochains ?

La philosophie de la manifestation : la rencontre, le partage des traditions et des savoir-faire._DSC8555

Selon Marie-Luce Ribot, rédactrice en chef adjointe au Groupe Sud Ouest, Bordeaux So Good permet de mettre en avant le fabuleux patrimoine culinaire Aquitain. La manifestation, ancrée dans le terroir, devient outil de transmission des connaissances et des bonnes pratiques alimentaires.

Richard Coconnier, de Bordeaux Grands Evènements rappelle la volonté des organisateurs de créer une plateforme de rencontres entres les chefs et leur public, de faire descendre la haute gastronomie dans la rue. Sans oublier une dimension culturelle, Bordeaux So Good se veut populaire et accessible à tous._DSC8561

La nouvelle dimension : En 2015, Bordeaux So Good prend ses aises.

  • La manifestation double de taille.
  • Le festival installe son marché de producteurs au Hangar 14.
  • Le périmètre élargi à la grande région : les Charentes et le Limousin débarquent à Bordeaux.
  • Une Ville invitée : San Sébastien, une des cités les plus étoilées d’Europe
  • La première édition du concours Aquitaine Terre de Génie, le concours impertinent de cuisine imaginé par Michel Guérard et organisé par l’ AAPrA.

Les incontournables :

  • Le marché des producteurs et démo culinaires au Hangar 14 pendant les 3 jours du Festival
  • L’huître au Palais : dégustation d’huîtres au Palais de la Bourse le 20 au soir
  • La Grande Finale du concours Aquitaine Terre de Génie au TNBA le 21 à 16h. Un Jury prestigieux avec Michel Guérard et Joël Robuchon en vedettes.
  • La nuit des Banquets le 21 dans 12 lieux insolites ou restaurants détournés
  • La soirée de clôture au Rocher de Palmer le 22, Musicocina : Tapas et percussions basques.

    banquet bordeaux so Good

    Banquet 2014 Nicolas Masse et Thierry Renou au MIN de Brienne

Les chiffres clés :

  •          55 Chefs présents
  •             11 banquets / 1000 couverts : la Nuit des banquets
  •             100 producteurs du Sud-Ouest
  •             12.000 huitres en dégustation
  •             8.000 bols de soupes Michel Guérard et Joël Robuchon
  •             6 finalistes au Concours impertinent de cuisine
  •             15 démonstrations culinaires
  •             7.500 bouchées gourmandes préparées par les AFAMES
  •             2 concerts
  •             3.000 pintxos + 1.000 taloas
  •             11 cours de cuisine
  •             5 tables rondes
  •             1 librairie gourmande
  •             38 tirages photos de Claude Prigen
  •             80 menus Bordeaux SO Good dans les restaurants de Bordeaux

 

Bordeaux So Good pratique :

LE JETON, MONNAIE UNIQUE DE BORDEAUX S.O GOOD

  • Les « jetons Bordeaux S.O Good »  permettront de déguster les assiettes, pintxos ou bouchées gourmandes préparés à partir de produits régionaux par les producteurs et les chefs. Un jeton = 3 euros, ou 10 jetons = 20 euros. 
  • Réservations sur le site de Bordeaux So Good à partir du 23 octobre 
  • Toutes les infos sur  http://www.bordeauxsogood.fr et à l’Office du Tourisme de Bordeaux.

Enjoy !

Le Solena : la gastronomie sans strass, ni paillettes

Aurélien Crosato a pris un nouveau chemin, L’aventure du Soléna continue avec Victor Ostronzec http://lemeilleurdebordeaux.fr/le-new-solena-deja-bien-installe-dans-la-gastrosphere-bordelaise/

Dans son restaurant au 5 rue Chauffour, Aurélien Crosato met en scène le juste produit, maîtrise les techniques, recherche la précision absolue des cuissons et soigne les détails. Chez lui, dominent l’esprit du travail bien fait et la recherche de l’excellence sans tricherie, ni artifice. Le chef possède une belle personnalité, ses assiettes aussi, bien balancées entre le punchy et le tasty.le Solena

Avec son maki de Groose et foie gras, un plat signature, tu tiens un bel exemple de sa cuisine : une base traditionnelle allégée en matière grasse et boostée par quelques épices si besoin.le Solena, Aurelien Crosato

La préparation comme une dodine : classique ! La présentation comme un maki: stylé! La puissance en bouche du gibier : fort caractère !

Adepte du produit juste, de l’agriculture raisonnée, le chef travaille à partir de la Groose entière, livrée en caisse et tout en plumes de son Ecosse natale. Le volatile sera plumé, désossé et débarrassé des plombs résiduels, gibier oblige. Sur une feuille de chou blanchie, le chef dépose le suprême. Il le recouvre d’une farce savoureuse à base de chairs de volaille mélangées à une duxelle de champignons et à du magret séché, le tout parfumé au madère. Il recouvre son filet d’un beau morceau de foie gras cru, enroule le tout dans sa feuille de chou et l’enveloppe dans une crépinette. Le maki passe au four 60 minutes à basse température, 56°C. Cette cuisson respecte le produit, la volaille ne durcit pas, sa chair reste souple. A la dégustation, le maki révèle toute son originalité. Le foodista habitué des dodines de poulet au goût peu prononcé sera surpris : c’est tasty et long en bouche. Le gibier bouscule gentiment tandis que le foie gras moelleux et doux caresse.

Si le maki de groose mérite un diner au Soléna, d’autres créations originales et gourmandes figurent à la carte de ce gastro de poche. Je te conseille de réserver si tu veux tenter l’expérience. Malgré un emplacement à l’écart du Food tour Bordelais, la salle, moderne et sobre, aux tables bien espacées, se remplit facilement. Le chef et sa femme Serena Lee ont soigné les détails dans le souci constant du confort de leurs clients. Ils se fournissent chez les meilleurs représentants français des arts de la table : les serviettes de table ultra blanches en gros coton moelleux, la vaisselle en grès colorés de chez Jars et chez Jaune de Chrome, les couverts aux manches arty, les couteaux à viande de chez Saphore. Je n’oublie pas la présence d’absorbeurs de son, un bonheur pour les diners en amoureux. Chez Aurélien Crosato, nul besoin d’élever la voix, les sons sont étouffés et chacun peut diner sans partager la vie de la table voisine._DSC8508Diapositive1_DSC7588

Depuis son ouverture en 2011, Aurélien Crosato a su gagner la reconnaissance de la profession. En 2015, Le guide Gault et Millau le distingue et le nomme « grand de demain » en plus de lui attribuer trois toques. Côté média, le chef publie régulièrement avec le collectif des AFAMES, leur prochain livre sortira fin novembre pendant le festival gastronomique Bordeaux So Good. Depuis septembre, il anime une chronique gastronomique sur France bleu Gironde, le Pourquoi du Comment, axée sur les techniques et les produits. En cinq minutes, chaque lundi matin, Aurélien explique une technique de la cuisine traditionnelle comme celle de singer la viande ou apport d’amidon en début de cuisson d’un plat pour épaissir la sauce. Précis et rapide, Le scientifique, diplômé en anthropologie biologique ressurgit derrière le cuisinier de talent.Aurélien Crosato

Que manque t-il au chef pour poursuivre tranquillement sa route ? Pas le livre de Kérouac, il le connaît déjà. Une jolie étoile? Sans aucun doute.

 

Le Soléna c’est 5 rue Chauffour, proche de la piscine Judaïque

  • Le soir du mercredi au dimanche soir
  • Le dimanche midi aussi
  • Un menu du marché à 39€
  • Un menu dégustation à 64€
  • Et un budget de 70€ à la carte.
  • La carte des vins, 140 références sélectionnées par le chef, recèle de vraies pépites
  • J’ai remarqué un clos Rougeard, la Rolls des Saumur Champigny un superbe champagne de propriétaire le Selosse, un Rayas très joli Châteauneuf du pape, un Dujac

Alliance des vins de Bordeaux et de la cuisine chinoise, le guide

Fashion gastronome, tu déjeunes light d’une assiette de sushi. A la maison, tu grignotes des brochettes sauce teryaki, le poulet à la crème comme à Vonnas, no way. Georges Blanc ? Connais pas. Pas grave, sauf au moment de choisir les vins. Oups ! Y’a plus personne ! Les accords mets et vin pour la cuisine asiatique, c’est pas gravé dans ton ADN. Tu craques pour un Miraval, un rosé de Provence, le château d’Angelina et Bratt. Un joli combo : une image glamour, une couleur ultra pâle et une acidité rafraîchissante. Exotisme et vin fraîcheur comme en vacances, Easy !

Dommage pour les Bordeaux qui goûteraient bien aux saveurs asiatiques.

En Chine aussi, on manquait d’une grammaire pour conseiller un marché amateur de Bordeaux. Laurent Moujon éditeur spécialisé dans les vins de Bordeaux a complètement ressenti le besoin d’un guide lors de ses voyages en Asie. Pour satisfaire un consommateur connaisseur, il a planché sur la question des accords cuisine chinoise et vins de Bordeaux. Pendant plus d’un an, il a testé avec son équipe plus de 300 vins à la recherche de mariages réussis. En collaboration avec Feng Wei, une jeune chinoise tombé amoureuse de Bordeaux, il a sélectionné 50 recettes issues des différentes provinces Chinoises. Ils ont ajouté 15 recettes de chefs bordelais. Ensemble, ils ont construits un recueil matchant la cuisine et les vins. L’ouvrage, Bordeaux Alliance de ses vins avec la Cuisine Chinoise, vient de sortir aux éditions Bordeaux Patrimoine Mondial & ses Vins.couverture

En première lecture, tu y vois un livre rédigé dans les deux langues, français et chinois, dédié aux accords mets et vins. L’ouvrage se révèle beaucoup plus riche. Tu y trouveras de superbes illustrations sur la Chine, comme une invitation au voyage, un carnet d’adresse gourmande organisé par région. En dernière partie, tu découvres une présentation du Bordelais, des circuits touristiques et surtout la fiche produit de 60 Châteaux. Le résultat est très attractif, les photos sont superbes, Les recettes semblent assez faciles. Le livre est disponible à la librairie Mollat et à l’office du tourisme de Bordeaux.

Je suis très tentée par un poulet caramélisé aux parfums de gingembre et basilic. Laurent propose six vins pour accompagner ce plat : un Pessac-Léognan, un Médoc, deux Margaux, un Cotes de Bourg et un Lalande Pomerol. Ce sont de petits châteaux, des vins plaisirs pour une offre. Les auteurs sont allés chercher des producteurs qui donnent la priorité au produit.cuisine chinoise

 

Pour Julie2On se quitte sur les photos du déjeuner de presse organisé au Chapon Fin, un restaurant si chargé d’histoire au cœur du Bordeaux gourmand. Le chef Nicolas Nguyen Van Hai a saisi l’occasion pour nous faire déguster ses créations associant les produits du Sud-Ouest à la gastronomie asiatique. Le magret aux cèpes se réinvente en maki, l’esturgeon se laque de sauce vin rouge. Excellent !le chapon fin _DSC7949 _DSC7962

_DSC7986 _DSC7967

_DSC7370Je n’oublie pas les vins sélectionnés par le sommelier Alexandre Morin en charge de la superbe cave du restaurant : 1000 références, 7000 bouteilles et surtout 50 vins au verre et des plus prestigieux. Je te laisse rêver, au Chapon fin, tu peux te câliner d’un verre d’Echezeaux Domaine de la Romanée Conti 1999, d’un Rayas 2001. Si tu préfères les Bordeaux, un verre de Mouton Rothschild 1986, un Lynch Bages 1990, c’est possible en solo. Nous sommes restés dans l’idée du livre, on a dégusté des vins plus accessibles avec un joli supplément d’âme. Un Graves Blanc, château Villa Bel Air en entrée ; un Côte de Francs, château Le Puy 2010 souple et suave en bouche pour accompagner le poisson. En touche finale, un superbe Sauternes, Château Haut Bergeron 2010 en magnum, peu sucré, bien équilibré et vif en bouche._DSC7970

 

_DSC7375 _DSC7999Merci à Laurent Moujon, rédacteur et propriétaire de Bordeaux Tourisme Editions. Merci à Feng Wei sa collaboratrice.laurent Moujon

Gordon Ramsay au Pressoir d’Argent: une équipe internationale au service des produits d’Aquitaine

 _DSC7798

Tout d’abord, mille mercis, Claire Thépenier de m’accueillir au Grand Hôtel de Bordeaux. Je rappelle que tu es la responsable communication et relation publiques de l’Hôtel et des restaurants. Le pressoir d’Argent, la table gastronomique, ré-ouvre aujourd’hui 25 septembre avec Gordon Ramsay. Nous sommes dans le rêve ou en plein cauchemar ?

Le rêve prend forme et devient réalité, c’est encore mieux ! La cuisine gastronomique demande méthodes, organisation et rigueur. L’équipe attend cette ouverture avec calme et professionnalisme, sans bruits, ni cris. La pression est bien sûr très forte, l’envie de satisfaire le client à son paroxysme. La brigade va se mettre au travail avec humilité et un grand respect pour son chef.

Pourquoi Gordon Ramsay ?

Monsieur Ohayon, propriétaire du Grand Hôtel de Bordeaux, a pris la décision de faire venir un chef multi-étoilé à la réputation internationale à Bordeaux. Gordon Ramsay répondait parfaitement à cette envie d’une table gastronomique à la hauteur à la hauteur des exigences que nous avons à l’hôtel.

Le chef a-t-il été facile à décider ? Les négociations ont-elles été longues?

Il appartient à monsieur Ohayon de répondre à une telle question. Je peux toutefois dire que si les discussions ont pris un temps de réflexion, le chef a tout de suite été enthousiasmé par le projet.

26 restaurants, sept étoiles, Le Chef a-t-il encore de l’appétit pour Bordeaux ?

Oui absolument car il adore son métier. Sa page Facebook témoigne de son enthousiasme et de son excitation à venir à Bordeaux.

Exemple :  un post du 10/09 : So excited Le Pressoir d’Argent in Grand Hotel de Bordeaux & Spa (officiel) is opening on 25th September – ‪#‎Bordeaux are you ready? ‪#‎newopening ‪#‎comingsoon

La presse se plaît à opposer Gordon Ramsay et Philippe Etchebest qui vient d’ouvrir sa brasserie gourmande au Grand Théâtre. La Battle aura-t-elle lieu ?

Il est naturel de comparer les deux chefs. Philippe Etchebest a repris en France le concept kitchen Nightmare imaginé par Gordon Ramsay. Le Quatrième Mur et le Pressoir d’Argent se font face place de la Comédie. Comment ne pas céder à la tentation de vouloir opposer les deux chefs. Cette opposition restera géographique. Les deux hommes se respectent. Il n’y aura pas de bataille, ni avec Joël Robuchon d’ailleurs. Depuis très longtemps, on attend que Bordeaux devienne la capitale de la Gastronomie. Plus les chefs à prétention d’étoiles s’installeront et meilleure sera la réputation de la ville.grand hotel de bordeaux _DSC7824

 

A la carte du pressoir d’Argent, une cuisine spécifique ou la transposition de recettes londoniennes ?

La carte élaborée en collaboration avec le Chef exécutif Gilad Peled sera ancrée dans le territoire. Gordon Ramsay est très intéressé par l’Aquitaine, terre de produits d’excellence. Sa philosophie est de travailler essentiellement avec des producteurs locaux. Exception notable pour le Homard. Le chef entend bien utiliser la fameuse presse du Grand Hôtel. Ce bijou d’orfèvrerie signé Christofle, symbole des arts de la table à la française sera mis en valeur dans notre menu.

 Quelques détails pratiques : Combien de couverts ? Les prix ? Les horaires

Nous servirons une quarantaine de couverts du mardi au samedi, pour le dîner uniquement. Les prix oscilleront entre 33€ pour l’entrée et 105€, plat phare, pour le homard de Bretagne « à la presse », sans compter les délicieux desserts de notre Chef pâtissier. Le menu, unique est au tarif de 165€.

Merci Claire pour cet échange au milieu d’une journée de grand rush.

On se retrouve très vite j’espère.

  Informations & Reservations Le Pressoir d’Argent

restauration@ghbordeaux.com

Tel. 05 57 30 43 42

Racines, le gastro de poche de Daniel Gallacher

La façade étroite du 59 rue Georges Bonnac cache une jolie adresse gourmande : Racines. Le chef, un écossais, s’est formé chez Ducasse, Le Spoon, le Byblos à Saint-Tropez, le Plaza, Le Sketch à Londres, que du lourd. Devenu chef-propriétaire, Daniel Gallacher invente sa propre histoire, une cuisine dans le mouv, savoureuse et de saison.Daniel Gallacher, Racines

Le midi, une formule à 17€

Le soir, tu as le choix entre le menu à 25€ et celui surprise à 40€.

Dans le menu à 25€ : deux entrées, deux plats et deux desserts.

La formule ultra simple est parfaite pour un repas entre copines.

On a testé. On a adoré: 

  • La déco bois naturel, la belle vaisselle blanche, les verres rouges et noirs.
  • Les présentations graphiques et ultra-soignées,
  • Le mélange des saveurs, les notes acidulées de gingembre et de citron vert dans le velouté de carottes, la mangue associée au merlu. Le pré-dessert fraîcheur à base de sorbet.
  • Le clin d’œil du chef à son Ecosse natale avec son Haggis revisité. Il nous a glissé un soupçon de panse de brebis farcie dans l’assiette autour de l’agneau.
  • Les desserts, un bonheur pour les gourmandes
  • L’accueil chaleureux de toute l’équipe, tous anciens de Chez Dubern.
  • La légèreté de l’addition.
  • Racines pratiques réservation indispensable 05 56 93 43 08 . Fermé dimanche. Quartier Mériadeck.

Les photos pour mieux comprendre :_DSC7290 _DSC7293 _DSC7302 _DSC7306 _DSC7309_DSC7318_DSC7320

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Starbucks Café débarque enfin au centre ville

Envie d’un caffè Latte comme à New York ? Se la jouer je l’emporte au bureau et se rêver very important working girl. Plus besoin de traverser l’atlantique ou de prendre le TGV pour Paris pour snober les copines. Starbucks ouvre un bel espace à Mériadeck devant la grande poste.

Starbuck café, bordeaux ouverture

Au menu une super choix de cafés aromatisés en provenance du monde entier, des biscuits très british : scones, cookies et autres donughts et même quelques boissons à base de fruits. Petit déjeuner ou pause au milieu d’un shopping trip, l’adresse a tout pour devenir le QG des fashionistas.

_DSC7052 _DSC7054 _DSC7056

Dès l’ouverture les copines se pressaient pour un Caffè Moccha, trop contentes de faire la queue en compagnie des joueurs de l’UBB venus faire le show. Si tu veux, on s’y retrouve très vite._DSC7068_DSC7045 _DSC7078

Le Quatrième Mur : la brasserie gourmande de Philippe Etchebest

Déjeuner au quatrième Mur, la brasserie gourmande de Philippe Etchebest.

 

Depuis des mois, la rumeur courait sur le retour de l’ultra – médiatique Philippe Etchebest au cœur du triangle d’or. Cette fois, nous y sommes, c’est le premier jour du Quatrième Mur.

Le bouillant animateur de cauchemar en cuisine et jury de Top chef  dispose enfin d’un outil à la hauteur de son talent, celui d’un Meilleur ouvrier de France ayant conquis ses deux étoiles au Michelin pour son travail à Saint Emilion. Philippe Etchebest est chez lui, même si le décor néo classique du Grand Théâtre s’est imposé avec ses colonnes dorées et ses lustres anciens. En salle et devant un public conquis, le chef Etchebest n’a rien perdu de son charisme, Il assure le spectacle avec bonheur. En fin de  service, il passe à toutes les tables, conseille pour la dégustation, serre les mains, pose pour les photos souvenirs. Il semble heureux, détendu alors qu’il confie avoir stressé, flippé comme jamais.

 

 

Côté cuisine, L’expérience du Quatrième Mur. 

Créative et généreuse la cuisine de Philippe Etchebest ne déçoit pas. Le chef avait promis une brasserie gourmande sans tricherie ni concession à la qualité, il n’a pas menti. Rien ne manque dans la formule très simple proposée le midi pour 32 euros. Tu trouves un combo de recettes très actuelles comme l’œuf de poule parfait, un plat traditionnel avec la cocotte d’agneau et une recette revisitée, celle de la tarte au citron. La modernité se retrouve aussi dans la présentation sur tablette tactile de la carte des vins ou dans la présence d’un bar à tapas, un incontournable des restaurants trendy.

Génial, superbe ! Une vraie belle expérience !  Les happy few du premier jour sont ravis. Ils repartent l’œil brillant et le sourire aux lèvres.Ils ont déjà oublié l’heure passée à attendre une table, trop heureux de participer au gastro-événement. 

Je termine par quelques photos des assiettes, elles sont superbes, modernes et généreuses. Je parle des présentations bien sur. Si tu as la chance de goûter cette cuisine, prends le temps de bien déguster. Savoure cette cuisine bien balancée entre la tradition et l’exotique. Arrête toi sur les textures, les saveurs. Tu trouveras du moelleux, du croquant, de l’acidulé et du sucré. Je te recommande le dessert tout citron comme une tarte réinventée, un petit bijou de saveurs. Sucré et acidulé. Douceur et croquant. une petite merveille.

 

Info pratiques:

Le Quatrième Mur

📬 2 place de la comédie. Hyper centre de bordeaux. Au pied du Grand Théâtre

⏰ ouvert midi et soir

🍽 Menu unique

Pas de réservation, je sais c’est pas cool !

Backstage au Saint James avec Nicolas Magie

La cuisine de Nicolas Magie transcende son terroir, son sud-ouest natal. Il traque les campagnes pour débusquer le produit d’excellence, le fournisseur de passion. Reconnaissant pour le bel ouvrage, Nicolas Magie cite ses artisans partenaires en début de carte. Avec générosité, il offre la vitrine prestigieuse du Saint James au fondu d’aubergines Sébastien Canet à Langoiran, aux champions de l’agneau de lait :Pascal & Dominique Sancier de Saint Antoine sur l’Isle et à tous ses autres fournisseurs. Le local, le partage, la qualité sans tricherie, une food philosophie que le chef applique aussi à sa gestion des hommes. En cuisine, on sent un esprit d’ouverture, une bonne communication entre tous. Le team est relativement jeune ; Le chef est arrivé à Bouliac en 2012 avec un unique complice : son chef de salle de la Cape Philippe Marval. Aujourd’hui la brigade travaille derrière son patron, sans discussion, en confiance et en bonne intelligence, dans la sérénité. Ni cris, ni brimades ne viennent troubler l’ambiance._DSC5372

 

Il est 19H30, phase de concentration avant le coup de feu, la cuisine attend les premières commandes, les ordres pour les amuses bouche arrivent.

Le Chef et Célia, concentrés avant le coup de feu

Le Chef et Célia, concentrés avant le coup de feu

 Quatre farfadets font irruption, privilège de l’enfance, les baby foodistas sont invités en cuisine pour passer commande auprès du chef qui propose les poissons du jour : saint pierre, daurade ou cabillaud. Les apprentis goûteurs ne sont pas désorientés : Saint Pierre pour tous. Très bon choix les enfants !_DSC5362

Les chefs de partie lancent les cuissons dès l’appel du chef. Nicolas Magie se place au poste de dressage face au plan de cuisson. Il travaille avec des baguettes pour plus de précision et compose ses assiettes à partir d’ingrédients arrivant dans de petits plateaux inox. Quelques herbes aromatiques et de délicates fleurs en finition et le service emporte les plateaux. Le ballet continue.

_DSC5396

Mathieu, le second du chef

_DSC5417_DSC5393 _DSC5431

Les assiettes se composent d’un nombre limité d’ingrédients pour retrouver le vrai goût du produit sans le dénaturer. La surprise viendra des textures, des cuissons et d’une pointe d’acidité, la signature du chef. Les viandes et poissons souvent simplement rôtis au beurre font alliance avec le légume en différentes façons. Le cru, le cuit ou le confit, trois déclinaisons possibles pour nous approcher de la substance même du produit. Le chef dispose d’une palette étoffée d’herbes aromatiques, de fleurs comestibles. Elle lui offre un éventail de subtiles saveurs à distiller en touche finale.

Toute la soirée, le chef et sa brigade jonglent entre les différentes propositions du restaurant du menu du jour ou gastronomique à la carte ou le room service, hôtel quatre étoiles oblige. Une fois les amuse bouche lancés, la cadence imposée par les soixante dix couverts à servir ne faiblira pas. On enchaine les tables sans ralentir le rythme dans une ambiance à la fois sereine et très professionnelle.

Nicolas Magie et Philippe Marval, son complice depuis la Cape

Nicolas Magie et Philippe Marval, son complice depuis la Cape

_DSC5478Il faut attendre le moment des desserts pour sentir la tension diminuer. Le stress se déplace du côté de la pâtisserie où règne Sébastien Bertin. Le chef pâtissier travaille en autonomie à l’extrémité de la cuisine. Il a le privilège et la délicate mission de donner à chaque table un dernier moment de plaisir autour d’une dégustation sucrée. Le dernier selfie au gâteau tout choco lui doit beaucoup.

Sébastien Bertin, chef pâtissier dévoile sa passion cachou

Sébastien Bertin, chef pâtissier dévoile sa passion cachou

_DSC5612

Diner en terrasse

La sublime terrasse du Saint James, écrin de la cuisine du chef

Quelques images de plats pour illustrer : une grande maîtrise technique judicieusement balancée par un dressage élégant de simplicité.

Entrée à la carte : Œuf de canne sur un carpaccio de canard, homard et lard de colonatta_DSC5474

Entrée du menu : Foie gras extra des Landes grillé au barbecue, déclinaison de betteraves, rhubarbe et jus de canard concentré_DSC5103

Entrée du menu :Langoustines pattes rouges de casier rôties et poêlées, melon, concombre et anis vert_DSC5368_DSC5100

Poisson du jour : Daurade royale rôti au beurre et sa Burrata agrémentée de tomates confites, pastèque, caviar d’aquitaine et salicorne de Saint Jean de Luz._DSC5437 (1)

Le dessert abricot : une base de crémeux citron, un émietté de sablé breton au sésame, deux mini pain de Gênes au citron en couple avec des abricots confits par osmose. En clin d’œil à la passion du chef pâtissier une glace royale au cachou. Une écume de thym à goûter avec le doigt en touche finale._DSC5589 _DSC5634

 

 

Le Saint James : superbe en journée, magique le soir.

L’adorable village de Bouliac, tout en pierre blonde et parfaitement entretenu se découvre à l’arrivée d’une petite route sinueuse qui grimpe le long du coteau. Tu le rêves en MG, l’alliance du vintage et de la balade à faible vitesse en guise d’amuse bouche d’un diner au restaurant du Saint James.Saint james, Bouliac _DSC4982

Prolonge l’été façon Dolce Vita à seulement quelques minutes de Bordeaux. Prend le temps d’admirer le jardin d’agrume de l’entrée, les œuvres d’art contemporain et le bar en corian. L’hôtel dessiné en 1989 par Jean Nouvel n’a rien perdu de sa modernité avec ses extensions aux façades de métal oxydé._DSC5326

Depuis la terrasse du restaurant gastronomique agrémentée de magnifiques pots d’arbustes taillés, tu découvres une vue panoramique sur Bordeaux. Le jour, la végétation en étage offre un vrai ravissement pour les yeux. Le parc de 4ha, la magnifique piscine bordée de vignes affichent  un petit air de Toscane._DSC5305 _DSC5330

_DSC5345La nuit, Bordeaux apparaît en toile de fond, scintillante et magnétique derrière la barrière anthracite de la Garonne. Tu dines sous un dais lumineux fait de diodes en guirlandes, la soirée prend un air de fête, chic and glamour._DSC5114 (1) _DSC5174

Rien ne vient contrarier le plaisir des yeux, la palette de couleur se limite au vert des feuillages et au brun des troncs ou du mobilier, un parti pris très graphique, un écho aux bâtiments de l’hôtel. Graphique aussi, les tables nappées de blanc, les cercles immaculés sont parfaitement alignés sous l’allée des grands marronniers. La scène est mise, le spectacle peut commencer. Place à la cuisine de Nicolas Magie.Nicolas Magie Nicolas Magie

Le chef partage avec ses convives sa philosophie du produit d’excellence et des fournisseurs de passion. Il affectionne les mariages inattendus comme la langoustine et le melon. Le fruit est servi au naturel et en pickles, mariné au vinaigre de Kalamansi, une façon d’ajouter à l’assiette l’indispensable touche d’acidité. Le Saint James Bouliac

Restaurant Le Saint JamesNicolas Magie sublime le Sud Ouest qui lui fournit 95% des ses approvisionnements. Son menu prend le goût des saisons. Un parti pris qui oblige à la patience pour savourer le bon produit au bon moment. Du slow fooding à la Dolce vita, tu vois j’y reviens. Slow aussi pour le choix des vins. Take your time, pas moins de 2000 références à la carte qui se lit comme un guide. On commence par les vins des amis étoilés : La Côte Saint Jacques à Joigny, L’Espérance à Saint Père sous Vezelay et pour les Bordeaux Cordeillan Bages ou L’Hostellerie de Plaisance. Suit une proposition de rosés, vin de saison._DSC5356

Ensuite on rentre vraiment dans l’histoire par une invitation au voyage dans la France viticole. La carte est organisée par région de production : la Loire et ses rouges souples et légers, la Bourgogne aux blancs fruités et ronds, aux rouges corpulents et puissants. Le Bordeaux bénéficie d’un traitement de faveur : une page pour chaque appellation doublé du choix dans les millésimes. Les amateurs de jolis flacons apprécieront aussi l’ouverture sur le monde et la belle sélection de vins espagnols ou allemands.

Je bavarde beaucoup et il me reste tant à dire sur la cuisine de Nicolas Magie. On marque une pause et je reviens très vite avec les photos en cuisine, un passage obligé pour comprendre le travail du chef.

_DSC5372 _DSC5495