Michel Guérard, pionnier de la cuisine santé.

Michel Guérard est parti en douceur, profitant de nos vacances d’été pour s’envoler en toute légèreté. Son départ a même été occulté par celui d’ Alain Delon, une autre légende du spectacle. C’est pourquoi aujourd’hui, j’aimerais rendre hommage à ce pionnier de la cuisine santé,  profiter de ce micro pour lui témoigner mon admiration et revenir sur  sa vie de roman.

Je ne vais pas vous retracer son parcours, + de 70 ans au service de la gastronomie et de la cuisine santé, c’est long à résumer et Wikipédia le ferait mieux que moi. Je vous propose simplement de mettre en lumière quelques points différenciants qui ont fait de lui un chef unique et atypique. Trois Étoiles au Michelin conservées pendant presque 50 ans.  Ça veut dire du Talent, du Travail, de l’Amour et le goût d’Entreprendre. 

En premier, Michel Guérard a commencé par la pâtisserie, discipline exigeante dans laquelle il excelle lui qui réussira le concours du Meilleur Ouvrier de France ou M.O.F en 1958. Du talent je vous disait. 

Jeune chef, doté d’une énergie incroyable, Il combinait la tenue d’un restaurant le jour avec celle d’une adresse de la nuit. Il fut le metteur en scène des diners du Lido, célèbre cabaret parisien et du Regineskaïa, boite de nuit en mode russe. De ses années parisiennes, il gardera le goût du spectacle et l’amour de sa vie puisqu’il a rencontré Christine en soirée. Ça c’est de la love. 

Tout cela pour vous faire comprendre, que le vieux monsieur guilleret que nous avons connu a d’abord été un joyeux compagnon et que s’il officiait encore en cuisine à plus de quatre vingt dix ans, c’est qu’il avait un formidable appétit de vie. Beaucoup de travail on en parlait. 

La passion cuisine ne l’a jamais quitté. Il avait aussi le goût de la transmission. Je me souviens de son intervention, à Bordeaux So Good, en 2016. Président du jury du concours impertinent de cuisine, Aquitaine Terre de Génie, il avait à cœur de partager avec les jeunes générations. Le gout d’entreprendre et de fédérer. 

Au final, quel sera son héritage ?

Côté business, en entrepreneur de génie, il laisse une superbe affaire à ses deux filles Éléonore et Adeline qui ont le bon goût de bien s’entendre pour perpétuer l’œuvre de leurs parents. 

Au monde de la gastronomie, il laisse :

  • Une bibliographie centrée sur la cuisine minceur, cuisine santé avec des recettes signatures déjà consignées dans le Best off des années 70. 
  • Un Village de chef, véritable microcosme au cœur des landes organisé autour du restaurant Gastronomique, Les Prés D’Eugénie et de sa table accessible, La ferme aux Grives.
  • Un concept de restaurants au décor opulent à visiter comme un musée. Les amateurs d’antiquités apprécieront le mobilier, les tableaux Napoléon III et les merveilles des arts de la table du trois étoiles. Dans un autre registre, la mise en scène de la ferme aux grives avec son buffet de victuailles travaillés comme une nature morte n’en fini pas d’inspirer le monde de la restauration.
  • Une école de cuisine santé ouverte aux professionnels et aux amateurs
  • Et surtout il laisse la philosophie de la nouvelle cuisine dont le manifeste n’a pas pris une ride et qui devrait être affiché dans toutes les cuisines de France. Sans vous énoncer les 10 commandements, je vous rappelle les fondamentaux : 

Ta carte de restaurant tu allègeras, des produits frais tu utiliseras et trop tu ne cuiras pas. Une évidence aujourd’hui mais dans les années 70 , les légumes étaient servis ramollos et le poisson surcuit.

Je termine par les Mots du dernier des grands chefs du XXsiècle, une définition du bonheur trop joli de Michel Guérard :

« le cuisinier est un marchand de bonheur-saveurs-couleurs éphémères qui trouve de ce fait, le sien en retour. Un bonheur qui demande de la retenue » extrait de MOTS & METS ED du Seuil. 

Quelques dates :

Né en 1933 , MOF en 1958 , Une étoile pour le Pot au feu à Asnière en 1967, 1976 signe la grande cuisine minceur puis la cuisine gourmande en 1977 et recoit cette année la ses trois étoiles au Michelin. Départ le 19/08/2024 à 91 ans.

Adieux monsieur Guérard et merci pour votre incroyable contribution à la gastronomie française.

Michel Guérard, inventeur et bâtisseur d’empire

Juin, mois de la fête des pères nous donne une belle occasion de retourner en arrière et de rappeler à papa les belles heures de la cuisine française avec un livre 

Michel Guérard, mémoire de la cuisine française.

Cet article a fait l’objet d’une chronique sur France Bleu Gironde que vous pouvez réécouter ici :

https://www.francebleu.fr/emissions/la-team-des-blogueurs-cuisine-de-france-bleu-gironde/gironde/michel-guerard-memoire-de-la-cuisine-francaise

Pourquoi Michel Guérard ? Why ? 

Parce que je l’aime, Avec lui it was love at first sight. 

Cette icône de la gastronomie française est un cuisinier de génie doublé d’un homme adorable.  J’ai eu le plaisir de le croiser plusieurs fois dans ma vie de chroniqueuse food et je l’ai adoré à la première rencontre. Je m’en souviens parfaitement, c’était pour l’édition 2015 de Bordeaux So Good, une foire gastronomique et culturelle dont il était le parrain. Président du jury du concours Aquitaine Terre de Génie, il a insufflé à l’évènement tout son amour de la gastronomie et son envie de transmettre aux jeunes générations. Depuis, à chaque nouvelle rencontre, il m’a séduite par sa passion cuisine, sa vivacité et sa gentillesse. 

Ensuite, ce livre écrit avec la complicité du scénariste Benoît Peeters nous fait vivre l’épopée d’un cuisinier devenu le meilleur d’Aquitaine, longtemps seul trois étoiles Michelin de la région. 

Michel Guérard, une vie de roman.

Dans le livre, tout est vrai mais tout sonne comme un roman.  On commence par le début, l’enfance d’un gamin de village grandit à l’ombre de la boucherie familiale dans une époque troublée par la guerre et une certaine pauvreté. On le suit dans sa découverte de la pâtisserie avec une entrée en apprentissage à 16 ans. Et puis très vite, c’est Paris, un début au Crillon et une carrière originale au sein du cabaret le lido avant de monter sa première affaire le pot-au-feu. Dans ce bistro de quartier populaire, il cuisine d’abord pour les ouvriers, les petits malfrats avant d’être distingué par un critique culinaire renommé qui va lui attirer une clientèle de gastronomes. La première étoile arrive en 1967, la seconde en 1971.

Je ne raconte pas la suite, la rencontre avec Christine au Reginskaïa, une femme brillante avec qui il construira une entreprise gastronomique hors norme. Je ne voudrais pas tout dévoiler.

Une bande copains célèbres qui inventent la Nouvelle Cuisine

Dans le livre, on croise Paul Bocuse, le big boss de la Nouvelle Cuisine, Raymond Oliver, Alain Senderens et beaucoup d’autres cuisiniers dont le nom ne nous est plus familier. 

Ses chefs novateurs font révolutionner le monde de la restauration avec leur Nouvelle Cuisine dont le manifeste écrit par Gault et Millau n’a pas pris une ride. 

Les dix commandements du manifeste de la Nouvelle Cuisine :

1.  Tu ne cuiras pas trop.  

2.  Tu utiliseras des produits frais et de qualité. 

3.  Tu allégeras ta carte. 

4.  Tu ne seras pas systématiquement moderniste. 

5.  Tu rechercheras cependant ce que t’apportent les nouvelles techniques. 

6.  Tu éviteras marinades, faisandages, fermentations, etc. 

7.  Tu élimineras les sauces riches.  

8.  Tu n’ignoreras pas la diététique.  

9.  Tu ne truqueras pas tes présentations.  

10.Tu seras inventif. 

Henri Gault, 1973

Michel Guérard, inventeur, compétiteur et bâtisseur d’empire.

Dans le livre, on découvre un chef agile et curieux auquel nous devons

Le service sous cloche 

La salade folle, légumes en vinaigrette et copeau de foie gras, une hérésie gourmande

La cuisine minceur, un concept et d’abord un livre, véritable best-seller paru en 1976 Et toujours réédité depuis. Le chef y partage des recettes conçues pour le public de curistes venus à Eugénie les Bains. Il y a un gros travail sur les sauces et les assaisonnements que le chef allège en enlevant farine et excès de crème.  

Un compétiteur 

En cuisine, il gagne tout. Dès ses débuts, il se révèle être un compétiteur hors catégorie.

Reçu premier au CAP pâtisserie, il va tout au long de sa carrière enchainer les succès et recevoir les plus belles distinctions. 

Un bâtisseur d’empire

Avec le soutien, la complicité et l’intelligence de sa femme Christine, il a bâti un complexe holistique à la hauteur de son immense talent. Dans son domaine des Landes, au Prés d’Eugénie, il propose à la fois des cures thermales, des séjours diététiques, une expérience spa originale et un plusieurs propositions culinaires. 

Son domaine comprend un restaurant gastronomique triplement étoilés, une auberge bistronomique et un café snacking. 

L’hébergement multiple avec le batiment du gastro ainsi que des logements plus campagne. 

https://www.academia.edu/32164082/La_Nouvelle_Cuisine_Française_rupture_et_avènement_dune_nouvelle_ère_culinaire

La mise en page largement illustrée de photos de l’époque

Le livre contient de nombreuses illustrations, des croquis du chef qui viennent rythmer le récit. 

Michel Guérard le parcours

  • 1933 – 1947 : naissance et jeunesse dans un petit village du Vexin (nord-ouest de Paris)
  • 1949 – 1954 les années d’apprentissage en pâtisserie et le service militaire. Une formation intense, très complète dans la rigueur et l’effort. A cette époque, le pâtissier est aussi traiteur et confectionne des gâteaux mais aussi des pâtés et des tourtes. 
  • 1958 M.O.F en pâtisserie
  • Début au Crillon, 
  • 1967 : 1ère étoile au Pot au Feu
  • 1971 : 2nde étoile au Pot au Feu
  • 1974 : installation à Eugénie-les-Bains
  • 1977 Troisième étoile à Eugénie les Bains

La Ferme aux Grives : la table de campagne de Michel Guérard

Du Cochon, des viandes rôties à la cheminée et des desserts de ménagère, la Ferme aux Grives se la joue Sud Ouest et décontracté.

Tu vas aimer l’endroit à mi-chemin entre la campagne à la Disney et le musée des traditions locales. Moi, j’adore cette ambiance d’autrefois revisitée, la salle à manger digne des plus luxueux magazines de décoration et la cuisine comme un dimanche chez mémé.

A l’origine, il y a une authentique ferme landaise, à trois cent mètres des Prés d’Eugénie et rachetée par Michel Guérard dans les années 90. Le chef conserve la structure, la belle charpente puis donne à la vieille bâtisse les attributs d’une cuisine de château dont une cheminée monumentale, l’élément majeur du décor. Devant l’âtre, il installe une somptueuse table garde manger où il met en scène légumes colorés et miches de pain dodues. L’image aurait pu faire l’objet d’un tableau naturaliste, une peinture académique comme celle qui orne les murs de la salle à manger du restaurant gastronomique. XXI siècle oblige, elle fait le bonheur de tous les foodlovers et des instagrameurs en quête de clichés à partager.

Les convives installées sur des tables rondes font face au spectacle : devant leur yeux les cuisiniers surveillent poulet et cochons de lait qui brunissent gentiment. Depuis notre table, toute proche de la scène, nous ne perdrons rien du spectacle qui se joue sous nos yeux ravis.

Et les assiettes ? Ici le chef se fait plaisir avec des plats simples et bons sans chercher la sophistication d’une cuisine trois étoiles. Je commence par une salade césar, tiens revoilà Disneyland, une demi romaine servie entière avec sa garniture on the top. De la fraîcheur, du croquant, sympa. Je continue avec la spécialité du restaurant : un cochon de lait cuit à la broche, la peau dorée et craquante, la viande fondante. En accompagnement, arrivent une purée gourmande au bon goût de beurre et un gratin de macaroni aux cèpes crémeux à souhait, un souvenir d’enfance. Et moi qui croyais goûter les légumes du potager et découvrir la cuisine minceur du chef. Heureusement, le dessert sera un peu plus light avec la gaufre et son coulis de fruits rouge, un délice à la framboise.

Mon histoire aux Prés d’Eugénie se termine ici enfin presque, ma trilogie sur Michel Guérard pourrait continuer avec un post sur Mère Poule & Cie, le café culinaire et la plus récente des adresses du chef. De ce joli spot à l’entrée du village d’Eugénie, je ne parlerai que du décor. Ancien hôtel de village, les lieux ont été magnifiquement restaurés dans l’esprit d’une halte de campagne. Je te le recommande pour un café mais garde ton bel appétit pour la Ferme aux Grives, tu ne seras pas déçu.

La Ferme aux Grives

  • 40320 Eugénie les Bains
  • Tous les jours sauf le mercredi . Le dimanche, uniquement pour déjeuner.
  • Menu 58€

Diner aux Prés d’Eugénie, gastronomie et vie de palace

A celui qui projette de diner aux Prés d’Eugénie, je conseille de venir en avance et de prendre le temps de visiter les lieux, les jardins, les salons, le lounge bar.

Pour vivre intensément l’expérience des Prés d’Eugénie, on ne doit pas séparer le restaurant gastronomique de la maison de maître qui l’abrite, un véritable musée privé à la gloire d’Eugénie de Montijo. (voir mon article sur le domaine http://lemeilleurdebordeaux.fr/les-pres-deugenie-le-palace-a-la-francaise-de-michel-guerard/). Christine et Michel Guérard ont décoré les lieux en hommage à l’épouse de Napoléon III, celle qui a lancé la station d’Eugénie les Bains en 1861. Les amateurs de cette époque fastueuse où la bourgeoisie triomphante se met en scène dans des portraits charmants retrouveront avec plaisir les tableaux de l’époque, une peinture académique, photographique et naturaliste. Avant le diner, il faut goûter aux charmes de ce palace à la française, demander à déambuler dans les différentes pièces du restaurant. Si Eugénie et l’Empereur s’invitent dans les salons privés et la petite salle à manger donnant sur le jardin arrière, les murs de la grande salle du restaurant sont, eux, habillés de natures mortes, de scènes idéalisées de la vie rurale avec la basse-cour et son coq d’ornement ou la marchande de poisson aussi fraîche que sa marchandise. Il y a aussi, proche de la cuisine, la belle pièce africaine où les tables sont habillées de lin rayé beige et dressées avec la vaisselle Savane de Gien qui rappelle le XIX et l’aventure coloniale de la France.

Pour certains, la visite continue par un tour en cuisine, une faveur accordée facilement si la demande est faite dans les temps. J’ai eu le plaisir d’y faire quelques photos, de shooter la brigade au début du coup de feu (Merci Emmanuel Pérignon, maître de maison aux Prés, d’avoir pris le temps de m’y accompagner). Je suis toujours impressionné par la beauté des cuisines des super grands, celle de Michel Guérard n’est pas en reste. Vaste, lumineuse, ouverte sur le jardin, elle est dotée d’une cheminée pour cuire la viande à la braise et d’un four à bois qui lui donnent l’esprit des châteaux campagnards. L’équipe travaille sous les ordres du chef Hugo Souchet dans le calme et la rigueur.

Un tel professionnalisme fascine, je resterai bien en cuisine mais il est temps de rejoindre mon homme qui patiente au salon. Le maître d’hôtel nous conduit à notre table. Bien isolée de ses voisines par un espace généreux, c’est un modèle d’élégance avec son épaisse et double nappe blanche, sa vaisselle délicate, son argenterie classique et son décor nature : orchidée blanche et pommes vertes du jardin. Nous voilà en place pour un moment de dégustation unique à la rencontre de la cuisine emblématique du chef, trois étoiles Michelin depuis 1977. La carte ne suit pas les saisons, elle contient les plats signatures de Michel Guérard. Ici la mode n’a pas de prise, les recettes datent des années 70-80. Cela fait le bonheur des habitués et des super gastronomes venus chercher une cuisine identitaire, des plats d’une étonnante modernité à inscrire au patrimoine culinaire français.

Très vite, nous écartons l’idée d’un menu gastronomique peu adapté à notre humeur estivale. Nous choisissons à la carte et ce soir, nous ne serons pas sage, nous accompagnerons notre diner d’un vin mythique, un sublime Château Rayas 2005 découvert dans le Livre de Cave d’Eugénie à l’incommensurable richesse. Ce Châteauneuf-du-Pape, star de l’appellation, nous a ravi par sa finesse et son inattendue fraîcheur tout a fait bienvenue en ce mois d’août. Merci mon homme pour ce délicieux clin d’œil à notre rencontre surprise avec monsieur Reynaud. Le diner fut une fête des sens et du goût, en voici le déroulé en image.

Ce sera en premier l’Oreiller Moelleux de Mousserons et Morilles aux Asperges de Pays, Une symphonie Végétale et Soyeuse, imaginée en 1978, Retour d’un Voyage en Chine. Délicate et parfumée l’assiette arrive pleine de promesses. La dégustation ne déçoit pas, entre force des champignons et douceur de la crème.

J’hésitais avec le zéphir de truffe sur une délicate Vichyssoise, Michel Guérard en passant saluer notre table nous l’a proposé en extra. Merci Chef pour ce supplément inattendu. Cette iconique entrée mérite bien sa réputation d’élégance et de légèreté malgré un parfum corsé de truffe. Un délice.

Je continue avec l’Opulente Pintade de Chalosse sur les Braises, salpicon de ris d’agneau, morilles, quenelles et truffes. Ici le cérémonial du beau service en salle prend tout son sens. Avant découpe, le filet nous est présenté entier paré d’une belle composition d’herbes du jardin et tenu au chaud sur un lit de braises. J’adore cette mise en scène tout à fait représentative du service à la française. Puis le plat repart en cuisine pour y être découpé et revient paré de ses accompagnements.

En final, j’ai choisi le Palais Feuilleté au chocolat, crème légère au café. Je suis très chocolat, j’ai été punie. Je ne pense pas avoir choisi le meilleur dessert de la carte. Aucune faute de goût bien sûr mais une présentation un peu décevante pour un trois étoiles. J’aurais aimé une composition plus harmonieuse, plus de panache dans la forme.

Notre diner se termine doucement en grignotant un financier les yeux dans les yeux. Le restaurant est presque vide, les derniers clients quittent la salle. Nous tardons à les suivre comme pour prolonger la magie de l’instant. Nous resterons longtemps à profiter des jardins mis en beauté par de subtils éclairages. Les statues, habituées aux tendres conversations de l’après-diner nous sourient, complices.

Les Prés d’Eugénie – Michel Guérard

  • Relais & Châteaux à 2h de Bordeaux -175km
  • 334 rue René Vielle, 40320 Eugénie-Les-Bains
  • www.michelguerard.com/

Les Prés d’Eugénie, le palace à la Française de Michel Guérard.

J’aimerais croire au paradis, à un lieu béni hors de l’espace temps où la vie s’écoulerait tout doucement. En attendant l’immatériel Eden, je sais qu’il existe en France des endroits magiques, des îlots de luxe, de tradition gourmande et d’exquises manières.

Séjourner aux Prés d’Eugénie, la seule table trois étoiles d’Aquitaine, j’en caressais l’idée depuis notre arrivée à Bordeaux. Mon homme a réalisé mon rêve d’un interlude gastronomique, d’un moment de douce nonchalance dans un domaine enchanteur. Il m’a offert la vie de Palace.

Merci Darling, pour ce magnifique cadeau d’anniversaire. Salles à manger, salon, jardins, repas gastronomique, repas comme à la ferme et rencontres en cuisine, j’ai tout photographié, tout enregistré pour ne rien perdre de la magie des lieux. Alors au fil de trois articles, je partagerai tout cela avec vous.

Je t’invite à me suivre à la découverte de la planète enchantée de Christine et Michel Guérard, un soleil doté de nombreux satellites, un relais et château d’exception élevé à la distinction de Palace depuis ce mois de juillet.

Sitôt franchies les grilles d’enceinte, commence l’émerveillement :

  • Le parc planté d’arbres multi-centenaires, agrémenté de roseraies et de collections de buis taillés,
  • Le jardin de palmiers, de bambous et de fontaines, veillé par deux lévriers de pierre, féérie exotique la nuit venue,
  • La maison de maître à l’architecture inspirée des plantations de Louisiane. Les plafonds aux poutres apparentes, les sols en larges dalles de pierre, les parquets Versailles laissés naturel, les murs en lambris blancs, des matériaux nobles et bruts comme dans un château de campagne.
  • L’hôtel de charme aux allures de Saigon d’avant guerre avec sa belle façade blanche, flanqué d’une galerie, pour abriter les amours d’un jour ou d’une vie.
  • Le bel ordonnancement des balcons en fer forgé posés sur le jardin d’eau à la française pour un petit déjeuner romantique

Le restaurant gastronomique où officie le plus titré des chefs d’Aquitaine, trois étoiles depuis 1977. La cuisine vaste et lumineuse dotée d’une cheminée pour rôtir les viandes à la braise.

Le lounge bar de trois cent mètres carrés meublé comme un club anglais où l’on vient après diner déguster un armagnac au milieu d’une collection de tableaux à faire pâlir d’envie tout conservateur de musée.

La ferme landaise reconstituée et son jardin clos de roses anciennes, une recomposition délicate aux allures de Petit Trianon, aménagée pour des soins bien-être.

Passé le moment de timidité devant tant de luxe et de beauté, tu apprécies d’être reçu chaleureusement sans fausse manière, salué, choyé sans affectation et servi avec le sourire. Il règne dans cette Maison une ambiance toute particulière d’excellence et de gentillesse que seuls les restaurants de propriétaire peuvent créer. Michel Guérard n’a pas multiplié les adresses, il est resté concentré sur l’endroit qui lui donne ses trois étoiles au Michelin depuis quarante ans. Le soir venu, il vient saluer les convives attablés au restaurant gastronomique. Démarche vive, œil malicieux, il a un mot pour chacun, un message spécial pour les habitués. C’est un bonheur de le rencontrer, un régal de dîner à sa table.

Le repas terminé, on se plaît à flâner dans les jardins, à s’asseoir dans un petit salon ou à déguster un vieil armagnac au Loulou’s bar. Dans un tel cadre, l’esprit s’évade et vagabonde. Il suffit de fermer les yeux, on s’imagine au temps d’Eugénie de Montijo, la belle espagnole dont la beauté rayonnante s’affiche sur les nombreux portraits qui habillent les murs des salles de réception. Ici on n’oublie pas que la station d’Eugénie les Bains doit son origine à la femme de Napoléon III qui lança la station thermale en 1861. Le temps a passé emportant avec lui l’Empire et la mode de prendre les eaux. Il reste le cadre d’exception remis à l’honneur grâce à la passion du couple Guérard.

Ils ont fait des Prés d’Eugénie un hôtel cinq étoiles, fleuron du luxe à la française, reconnu par leurs pairs comme un des meilleurs. Le domaine fait partir du comité Colbert, un cercle très fermé de maisons prestigieuses. Dans ce club ultra-sélect, les membres sont choisis sur la base de cinq critères : l’ambition internationale, le caractère identitaire de la marque, la qualité, la création, la poésie de l’objet, l’éthique. On y trouve les plus grands noms du luxe national venu du monde des arts décoratifs, de l’hôtellerie de luxe, des très grands vins de bordeaux et quelques cuisiniers de talent. Dior, Chanel, Hermès, Saint-Louis, Château Lafite-Rothschild ou Baccarat, ils ont pour ambition de porter haut la culture française, de promouvoir le goût français et de créer un vivier de jeunes talents. Des jeunes talents, les Prés d’Eugénie n’en manquent pas, ni en salle ni en cuisine où la moyenne d’âge ne doit pas être très élevée. Mais pour l’instant, on ne parle par de relève, de succession. A quatre vingt ans passés, Michel Guérard irradie d’enthousiasme et de bonne santé, preuve éclatante des bienfaits de sa cuisine minceur.

Les Prés d’Eugénie – Michel Guérard

  • Relais & Châteaux à 2h de Bordeaux -175km
  • 334 rue René Vielle, 40320 Eugénie-Les-Bains
  • www.michelguerard.com/

 

Concours Impertinent de Cuisine : LA FINALE

 

La finale se jouait le samedi 21 novembre, une première d’un genre inédit pour le Théâtre National de Bordeaux Aquitaine (TNBA). Deux stars internationales en vedette : Michel Guérard, seul trois étoiles Michelin d’Aquitaine et Joël Robuchon le chef le plus étoilé au monde pour le même Michelin. A leur côté, les autres membres du jury : Pierre Mirgalet M. O. F Chocolatier, Bruno De Monte Directeur de l’école Ferrandi Paris, Anne Lataillade Bloggeuse culinaire, Marie-Luce Ribot Rédactrice en chef adjointe Groupe Sud-Ouest. Jean-Pierre Xiradakis, restaurant la Tupina. Autre brillantissime acteur, l’animateur Sébastien Demorand, journaliste et critique culinaire. Je n’oublie pas les six finalistes : Sandrine Hernandez et Hélène Lapeyre en catégorie amateur, Apolline Poisson et Maxime Bentejac en catégorie jeunes en formation et enfin Damien Mitteau et Denis Lemercier pour la catégorie professionnels. Une pléiade de figurants pour animer cette belle pièce mis en scène par les équipes de l’ AAPrA.

Le scénario a germé dans l’imaginaire de Michel Guérard lors de la première édition de Bordeaux So Good. Il rêvait d’un concours capable de mettre en scène terroirs et culture et de sublimer les produits de la région. En 2015, l’idée devient Aquitaine Terre de Génie, le Concours Impertinent de Cuisine. Avec le soutien de l’ AAPrA, l’Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire, l’enthousiaste chef d’Eugénie les Bains invitait les amateurs, les jeunes en formation et les professionnels des métiers de bouche à chercher l’idée qui allait booster la recette de mémé.

Le principe 

Créer l’inattendu en proposant une recette détournée de sa vocation première ou en revisitant une recette locale tout en racontant l’histoire régionale. Le chef attendait de l’originalité, de la créativité dans le respect du produit.

Les temps forts de la finale

Les six candidats arrivés en tête lors des demi-finales disposaient de trois heures pour réaliser leur recette, dresser quatre assiettes et convaincre leur prestigieux jury de l’impertinence de leur démarche. Pour ces habitués des concours culinaires, le bonheur d’être en scène était visible. Boostés par leur passion cuisine, ils ont donné le meilleur. Très vite une délicieuse odeur de canard rôti, de cèpes poêlés a envahi le théâtre. Le public s’est passionné pour un show habilement rythmé par Sébastien Demorand. Les finalistes ont conquis public et jury qui semblait bien en peine d’établir un classement._DSC0762_DSC0768 _DSC0778 _DSC0782

Mais concours oblige trois vainqueurs seront désignés. Sandrine Hernandez pour son magret de canard fumé aux aiguilles de pin et chutney de kiwi, Maxime Bentéjac pour son omelette impertinente aux cèpes et Denis Lemercier pour son cou de canard farci de riz à l’impératrice.concours impertinent de cuisine

J’ai eu la chance de voir Denis Lemercier en demi-finale et j’avoue son dessert de cuisinier à base de canard, c’est vraiment bluffant. Du Canard en dessert ! Quelle impertinence ! En plus c’est bon. Imagine. Denis a enrobé la peau d’un caramel au Lillet puis la rôtit au four. Il a taillé des cercles parfaits, les a garnis de riz à l’impératrice. Le cou farci a été posé sur un sablé à la graisse de canard en compagnie d’un rouleau de pomme du limousin et gelée de Lillet rouge. Un truc de dingue. Produit du sud ouest, saveurs inédites et textures bien balancées. Respect !_DSC9724_DSC9808

Les photos souvenirs pour nos albums

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Demi-finale pro du Concours impertinent de Cuisine : Audace et Talent.

 

10828038_634549133322416_6179120141033676013_oParrain de Bordeaux So Good, Michel Guérard imaginait lors de la première édition un concours capable de mettre en scène terroirs, culture et produits. En 2015, l’idée devient Aquitaine Terre de Génie, le Concours Impertinent de Cuisine. Avec le soutien de l’ AAPrA, l’Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire, l’enthousiaste chef d’Eugénie les Bains invite les amateurs, les jeunes en formation et les professionnels des métiers de bouche à chercher l’idée qui va booster la recette de mémé.

 

La demi finale catégorie pro

Un premier jury composé de chefs, de professionnels et de blogueurs a sélectionné début octobre, sur dossier quatre candidats. Ce lundi 2 novembre, Solenn, Véronique, Damien et Denis disposaient de trois heures pour réaliser leur recette, dresser quatre assiettes et convaincre de l’impertinence de leur démarche._DSC9682

Le principe 

Créer l’inattendu en proposant par exemple une recette détournée de sa vocation première ou revisiter une recette locale tout en racontant l’histoire régionale. Le chef attend de l’originalité, de la créativité dans le respect du produit.

Les temps forts de l’après-midi 

13H

Arrivée des candidats pour installation, prise de poste et découverte du superbe terrain de jeu. La cuisine atelier de l’Ecole BEST Ferrandi offre un vaste espace, des conditions rares en situation réelle.

13h30

Accueil des jurys et briefing sur l’esprit du concours, la grille de notation.

Le jury

  • Eric Trochon, M.O.F 2011, restaurant le Semilla à Paris, formateur à l’école BEST Paris
  • Cédric Béchade, une Etoile au Michelin pour l’Hostellerie de Plaisance à Saint Emilion, chef-propriétaire de l’Auberge Basque à Saint Pée sur Nivelle
  • Jean-Pierre Xiradakis, la Tupina Bordeaux
  • Jean-Michel Labrousse, président des Pêches Maritime de Gironde
  • Nicolas Touroul-Chevalerie, formateur à l’école BEST Ferrandi Bordeaux
  • Sophie Juby du blog http://lemeilleurdebordeaux.fr

14h-17h

 

Epreuves. Top départ donné par Julie Audonnet organisatrice pour l’AAPrA de la manifestation, les candidats se mettent au travail. Le jury, lui, se choisit un président en la personne d’Eric Trochon et définit un mode de fonctionnement. Très vite, l’évaluation in situ commence. Les chefs demandent à chaque candidat de montrer les ingrédients utilisés dans la recette. Les Candidats s’exécutent un peu en stress. Chacun a apporté un nombre impressionnant d’items qu’il énumère un par un sans omettre de citer leur origine, en Aquitaine grande région, naturellement. Dans un second temps, les professionnels vont raconter leur recette. Véronique captive son auditoire avec une jolie histoire. Une truite copine avec un boudin puis part à la découverte de la grande région en cheminant sur un fleuve symbolique de LILLET.concours impertinent de cuisine

Denis intrigue et suscite la curiosité. Il propose un cou de canard laqué au LILLET et farci de riz à l’impératrice. D’un canard en dessert, Stylé ! Solenn fait découvrir un légume oublié la courge galeuse d’Eysines servie comme une tarte garnie d’une royale de foie gras et poisson du bassin d’Arcachon. Damien nous ramène en enfance avec son magret comme une chocolatine. L’histoire racontée, les candidats ne vont plus lâcher leur préparation._DSC9741 Le temps, insaisissable ennemi, les menace. La concentration est extrême, les gestes précis, les candidats sont rentrés dans leur bulle et travaillent sans relâcher la pression sous le regard attentif de chefs qui s’attachent à tous les détails._DSC9787

 

17h-18h

Le grand moment : Délibération des jurys. Les candidats présentent leurs assiettes. Le jury goûte. Chacun prépare sa notation. Les quatre assiettes dégustées, le jury met en commun son travail, se consulte. On écoute les très pro, on se concentre sur les techniques mises en œuvre et sur les goûts. _DSC9810 _DSC9820 _DSC9830

18h Annonce des résultats. Tension extrême du côté des candidats et pression psychologique pour le jury qui mesure l’engagement, le travail fourni et le courage des candidats._DSC9852

Denis LEMERCIER : sous-chef de cuisine au Burdigala à Bordeaux remporte cette demi-finale. Son cou de canard laqué au Lillet, farci de pommes du Limousin et de riz à l’impératrice a bousculé le jury : inattendu, créatif et parfaitement exécuté. Je n’oublie pas sa présentation : une assiette sobre, sans chichi, une précision digne d’un restaurant gastronomique.IMG_6523

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Damien MITTEAU : cuisiner à l’Atelier 115 à Pessac avec un canard dans ma chocolatine, cèpes de Bordeaux et noix du Périgord arrive second. Belle prestation._DSC9835

Les chefs terminent par un Speed coaching pour la finale. De nouvelles difficultés attendent les candidats. Ils vont travailler dans un théâtre, stylé mais acrobatique. Le jury sera présidé par Michel GUÉRARD, Chef triplement étoilé « Les Prés d’Eugénie-Michel Guérard », assisté de Joël ROBUCHON, Chef multi-étoilé « La Grande Maison de Bernard Magrez à Bordeaux» et de bien d’autres personnalités du cooking world. Du lourd, du très lourd._DSC9873

La finale aura lieu au TNBA le samedi 21 novembre à 16H, pendant Bordeaux So Good. Sébastien Demorand, critique gastronomique et ancien jury de Masterchef, animera le show. Ecran géant et vidéos de personnalité, on attend du grand spectacle. Tu peux réserver ta place sur le site Aquitaine Terre de Génie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Concours impertinent de Cuisine : La passion Sud-Ouest de Michel Guérard

Parrain de Bordeaux So Good, Michel Guérard parlait lors de la première édition d’encourager l’excellence en Aquitaine. Il imaginait un concours capable de mettre en scène terroir, culture et produits. En 2015, l’idée devient Aquitaine Terre de Génie, le concours impertinent de cuisine. Avec le soutien de l’ AAPrA, l’Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire, l’enthousiaste chef d’Eugénie les Bains invite tous les passionnés de cuisine à se lancer dans la recherche, à chercher l’idée qui va booster la recette de mémé.10633465_634549116655751_3987552058758109019_o10828038_634549133322416_6179120141033676013_o

Le principe 

Créer l’inattendu en proposant par exemple une recette détournée de sa vocation première ou revisiter une recette locale tout en racontant l’histoire régionale. Le chef attend de l’originalité, de la créativité dans le respect du produit.

Trois catégories de candidats

  • Les amateurs : tous les passionnés de cuisine, les blogueurs culinaires… ouvert à toute la France !
  • Les jeunes en formation : tous les jeunes en formation de niveau IV cuisine et métiers de bouche (niveau bac pro, brevet professionnel ou équivalent) des établissements publics ou privés de la future grande région.
  • Les professionnels des métiers de bouche : tous les professionnels de la future grande région (excepté les Meilleurs Ouvriers de France et les chefs étoilés)

 Le déroulement du concours 

Un premier jury composé de chefs, de professionnels et de bloggeurs a sélectionné début octobre, sur dossier, les candidats qui s’affronteront en demi finale. Petite particularité pour les amateurs, dix recettes ont été retenues. Les internautes ont la possibilité de voter pour leur coup de cœur en allant sur le site d’Aquitaine terre de Génie. Le 30 octobre, les quatre candidats ayant obtenus le plus de vote seront retenus pour la demi finale. vote 22_10

La finale aura lieu au TNBA le samedi 21 novembre à 16H, pendant Bordeaux So Good.. Sébatien Demorand, critique gastronomique et ancien jury de Masterchef, animera le show. Ecran géant et vidéos de personnalité, on attend du grand spectacle. Le jury est déjà connu, c’est du lourd.

 

Jury de la grande  finale :

Michel GUÉRARD

Chef triplement étoilé « Les Prés d’Eugénie-Michel Guérard », Président du jury

Joël ROBUCHON

Chef étoilé

« La Grande Maison de Bernard Magrez »

Périco LEGASSE

Critique gastronomique

Pierre MIRGALET

Meilleur Ouvrier de France Chocolatier, Président de la Confédération Nationale des Pâtissiers, Chocolatiers, Glaciers, Traiteurs de France, Président des Pâtissiers de Gironde et de la région Aquitaine

Bruno De Monte

Directeur de l’école Ferrandi Paris

Anne LATAILLADE

Bloggeuse culinaire

Marie-Luce RIBOT

Rédactrice en chef adjointe Groupe Sud-Ouest

L’entrée est libre mais les places sont limitées. Tu peux réserver à partir du 23 octobre sur le site Bordeaux So Good.

 

 

 

 

 

Bordeaux So Good 2015 : 55 chefs à rencontrer pour cette seconde édition.

Que retenir de la présentation à la presse du programme des 20, 21 et 22 novembre prochains ?

La philosophie de la manifestation : la rencontre, le partage des traditions et des savoir-faire._DSC8555

Selon Marie-Luce Ribot, rédactrice en chef adjointe au Groupe Sud Ouest, Bordeaux So Good permet de mettre en avant le fabuleux patrimoine culinaire Aquitain. La manifestation, ancrée dans le terroir, devient outil de transmission des connaissances et des bonnes pratiques alimentaires.

Richard Coconnier, de Bordeaux Grands Evènements rappelle la volonté des organisateurs de créer une plateforme de rencontres entres les chefs et leur public, de faire descendre la haute gastronomie dans la rue. Sans oublier une dimension culturelle, Bordeaux So Good se veut populaire et accessible à tous._DSC8561

La nouvelle dimension : En 2015, Bordeaux So Good prend ses aises.

  • La manifestation double de taille.
  • Le festival installe son marché de producteurs au Hangar 14.
  • Le périmètre élargi à la grande région : les Charentes et le Limousin débarquent à Bordeaux.
  • Une Ville invitée : San Sébastien, une des cités les plus étoilées d’Europe
  • La première édition du concours Aquitaine Terre de Génie, le concours impertinent de cuisine imaginé par Michel Guérard et organisé par l’ AAPrA.

Les incontournables :

  • Le marché des producteurs et démo culinaires au Hangar 14 pendant les 3 jours du Festival
  • L’huître au Palais : dégustation d’huîtres au Palais de la Bourse le 20 au soir
  • La Grande Finale du concours Aquitaine Terre de Génie au TNBA le 21 à 16h. Un Jury prestigieux avec Michel Guérard et Joël Robuchon en vedettes.
  • La nuit des Banquets le 21 dans 12 lieux insolites ou restaurants détournés
  • La soirée de clôture au Rocher de Palmer le 22, Musicocina : Tapas et percussions basques.

    banquet bordeaux so Good

    Banquet 2014 Nicolas Masse et Thierry Renou au MIN de Brienne

Les chiffres clés :

  •          55 Chefs présents
  •             11 banquets / 1000 couverts : la Nuit des banquets
  •             100 producteurs du Sud-Ouest
  •             12.000 huitres en dégustation
  •             8.000 bols de soupes Michel Guérard et Joël Robuchon
  •             6 finalistes au Concours impertinent de cuisine
  •             15 démonstrations culinaires
  •             7.500 bouchées gourmandes préparées par les AFAMES
  •             2 concerts
  •             3.000 pintxos + 1.000 taloas
  •             11 cours de cuisine
  •             5 tables rondes
  •             1 librairie gourmande
  •             38 tirages photos de Claude Prigen
  •             80 menus Bordeaux SO Good dans les restaurants de Bordeaux

 

Bordeaux So Good pratique :

LE JETON, MONNAIE UNIQUE DE BORDEAUX S.O GOOD

  • Les « jetons Bordeaux S.O Good »  permettront de déguster les assiettes, pintxos ou bouchées gourmandes préparés à partir de produits régionaux par les producteurs et les chefs. Un jeton = 3 euros, ou 10 jetons = 20 euros. 
  • Réservations sur le site de Bordeaux So Good à partir du 23 octobre 
  • Toutes les infos sur  http://www.bordeauxsogood.fr et à l’Office du Tourisme de Bordeaux.

Enjoy !