Les chocolats Saunion, incontournables bonbons de Noël

Saunion Bordeaux

Noël sans bonbons de chocolat, les Fêtes à Bordeaux sans un ballotin enguirlandé d’un élégant ruban estampillé Saunion, Cadiot-Badie ou Darricau, NO WAY !

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T’es fan de chocolat ? Alors, Pense à ces maisons renommées, gardiennes de notre patrimoine gourmand. En fin d’année, le chocolatier apporte une touche glossy-glam à ces créations : paillettes irisées, feuille d’or, habillage de papier doré et emballage fantaisie. Il s’amuse parfois à donner des formes inattendues, à fabriquer des compositions ludiques. Pourquoi pas? L’ultra-fan préfère la bouchée raffinée à déguster voluptueusement, le bonbon de chocolat noir garni praliné, fruits secs caramélisés, nougatine hachée ou ganache parfumée. Bordeaux se distingue par une spécialité alcoolisée, la guinette ou cerise au kirch. Cette friandise se déguste comme un bon Cos en respectant un cérémonial, en prenant le temps de savourer chaque étape.

Donc aujourd’hui Travaux Pratiques: dégustation de Guinettes, celles de la maison Saunion.

En premier : Je me concentre sur l’esthétique, la couleur. J’apprécie sa brillance, sa ligne galbée, ses formes généreuses avec une prise en main facile : la queue de la cerise._DSC9282

Ensuite, je la mets entière dans la bouche et je croque. Elle résiste puis se rompt en libérant un nectar parfumé. L’alcool réchauffe le palais, la cerise câline la langue. Je laisse le chocolat fondre doucement et je m’enivre des subtils arômes de kirsch. Un plaisir délicat fruit d’un travail de sélection, de macération longue, d’une fabrication entièrement manuelle et respectueuse du produit.

Thierry Lalet ne triche pas avec la qualité des ses ingrédients. Pour ces bonbons, il ne veut que les meilleurs fournisseurs.Thierry Lallet

Cueillie en mai juin dans la région de Montauban, la cerise est mise à macérer dès le lendemain. Le fruit restera au minimum cinq mois dans un kirch choisi en Alsace. A l’issue, la cerise, bien égouttée, est trempée dans le sucre massé, refroidie puis de nouveau la trempette dans un bain tout chocolat. Le bonbon sera mis au repos sur un lit de paillettes de chocolat, le temps nécessaire à l’acidité du fruit de faire fondre l’enrobage sucre. Le fondant se transforme peu à peu en sirop emprisonné dans sa coque de chocolat. Voilà pourquoi la guinette doit reposer au moins cinq jour après fabrication. Toutes ces opérations sont manuelles, la main experte, précise, permet un travail délicat. De nombreux bonbons sont réalisés de cette manière : framboises et raisins se marient avec bonheur avec nos alcools régionaux cognac ou armagnac.Saunion, Thie_DSC9276_DSC9292_DSC9305 _DSC9331

Chez Saunion, tu trouves aussi des friandises dont la fabrication peut s’automatiser en partie. Les pralinés et ganaches sont réalisés à partir d’une grande plaque coulée sur marbre, découpée en carrés puis individualisée dans un appareil appelé guitare. Une presse qui découpe des plaques carrées en bonbons à l’aide d’une grille faite de fils de guitare. Les petits bonbons sont glacés dans la surfeuse à chocolat. J’adore cette machine. Les bouchées, placées sur un tapis roulant, avancent gentiment jusqu’à rencontrer le chocolat liquide. Bravement, les bonbons escaladent la couche glossy. C’est là que déboule une belle vague de chocolat de couverture. Un tsunami qui recouvre tout. Et tandis que le tapis roulant continue d’avancer, les courageux chocolats se retrouvent tout trempés. Heureusement le surplus s’écoule gentiment et les bonbons ressortent brillants. Un jolie noix on the top et la gourmandise est prête. Trop cool._DSC2017_DSC2028 _DSC2035 _DSC2093 _DSC2108

Les friandises seront sagement stockées sur échelle, un court temps de séchage et elles pourront rejoindre les spécialités disponibles en magasin : le Président, le Régent, le Cailhau, le Clémenceau, toute une gamme raffinée à découvrir absolument._DSC9339

Je n’oublie pas les tablettes de grands crus pour tous ceux qui veulent aller plus loin dans la dégustation et former leur palais aux subtilités des saveurs et des provenances. Du coup, cela me donne une idée pour mon prochain régime. Pas le DETOX, le JEMEFAISDUBIENEN2016. Une Tablette différente par jour, t’en penses quoi ?_DSC9395 (1)

 

Saunion Pratique

  • On est à Bordeaux Hyper centre
  • 56 Cours Georges Clemenceau,
  • Téléphone:05 56 48 05 75
  • Horaires: 09:30 – 19:15 du mardi au samedi et lundi apm

Ô de l ‘HÂ : World cuisine de saison.

Ô de l'Â bordeaux _DSC0425L’adresse, proche de la place Pey Berland, fait le bonheur des globe-goûteurs à la recherche d’une cuisine créative et sans frontières. Dans une ambiance lounge-bar, détendu par une bonne musique et une lumière tamisée, tu prends plaisir à déguster une cuisine savoureuse, élaborée à partir de vrais et bons produits et mis en scène de façon toute personnelle par le chef Nicolas Nadau. Tu retrouves des influences asiatiques, des consonances anglo-saxonnes. Jamais de copier-coller dans ces empreints à la cuisine de monde, le chef garde les techniques mais les associe très librement à sa cuisine. Le tempura s’invite en accompagnement guest star du risotto et le club sandwich délaisse son incontournable filet de poulet pour un boeuf et foie gras très bleu-blanc-rouge. Nicolas Nadau n’oublie pas son terroir. J’ai noté une pièce de bœuf assorti de ses frites à la graisse d’oie et aussi une crépinette de jarret de veau confit et fumé, châtaignes en persillade.

Dernière spécificité du restaurant, la carte se limite à une dizaine de plats et cinq desserts. Pour faire une entrée tu prends le plat en small portion. Easy !saint jacques snackée _DSC0412

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Biscuit crémeux noisette et pomelos

Comme j’ai adoré le cadre glamour soft et la cuisine savoureuse et parfumée, je te recommande l’adresse de plusieurs façons : entre copines, en amoureux et même le midi en déjeuner de travail un peu chic. L’associé du chef et responsable de salle Nicolas Faye saura trouver la table adaptée à ton humeur de jour. Le service est à la hauteur de la cuisine friendly-trendy.

Restaurant Ô De L’HÂ

  • 5 rue du HÂ, Bordeaux
  • 05.56.81.42.21
  • proche Mairie de Bordeaux
  • midi menu à 19€
  • ouvert tous les jours sauf samedi midi, dimanche et lundi soir

Comment apprendre à déguster le vin ?

Quelle méthode choisir pour booster ses connaissances en œnologie ?

Déguster, déguster et commenter, partager ses émotions. Ecouter les maîtres, entendre leurs remarques, noter leurs commentaires et enrichir son expérience de ces échanges. L’amateur doit se contenter d’une pratique occasionnelle entre amis ou en club. A Bordeaux, Le professionnel a la chance de pouvoir assister à des formations flash comme celle dispensée par WORLDSOM.

Le département sommellerie de l’école BEST, gérée par la CCI de Bordeaux, propose des cessions en deux jours avec Paolo BASSO, meilleur sommelier du monde 2013. Les participants, sommeliers ou directeurs de salle de restaurant sont invités à un tour du monde rythmé par la dégustation de trente vins.

Le programme des 2 et 3 décembre

Ce mardi, une douzaine d’élèves avaient pris place dans la luxueuse salle WORLDSOM, une ancienne bibliothèque, aujourd’hui classée, située dans les locaux de la CCI de Bordeaux, au 17 place de la Bourse.

La CCI de Bordeaux, site des formations

La CCI de Bordeaux, site des formations

A l’issue d’une courte présentation théorique, Paolo Basso invite les stagiaires à se replonger dans l’art de la dégustation à l’aveugle. Il leur demande de respecter une méthodologie très codifiée avec dans l’ordre une étude de la couleur, des arômes et des saveurs. Il rappelle les fondamentaux d’une dégustation professionnelle : comprendre un vin sans chercher une identification immédiate. Appréhender le flacon en sommelier, le praticien capable de proposer au consommateur un vin adapté aux mets choisis, l’épicurien gestionnaire qui va sublimer la cuisine du chef. Superbe programme !_DSC1069 _DSC1070 _DSC1842

Tout au long des deux journées de formation, les stagiaires ont mis en pratique ces recommandations. Pour chaque vin, les mêmes gestes ont été répétés. En premier, l’examen visuel pour apprécier l’intensité et les nuances des couleurs. Ensuite, l’examen olfactif dans l’objectif de déceler l’intensité et la qualité des arômes à la première impression, puis le développement du vin au contact de l’oxygène en fonction des cépages et du millésime. Enfin, l’examen gustatif qui révèle les piliers du vin : l’acidité, l’alcool et les tanins. Mais aussi la structure en bouche (partie souple et partie dure, harmonie) ou encore le potentiel de vieillissement.

Etape N°1 d'une dégustation: regard sur la couleur du vin

Etape N°1 d’une dégustation: regard sur la couleur du vin

Etape N°2 , analyse des senteurs

Etape N°2 , analyse des senteurs

Etape N°3, qualité gustative du vin

Etape N°3, qualité gustative du vin

La session, très intensive, a permis aux participants, tous passionnés et déjà bons connaisseurs de replonger au cœur de leur métier. Pour ceux qui veulent aller plus loin et qui disposent de temps, la formule coexiste au sein de l’école avec une formation classique plus longue : 350 heures de cours composés de six modules à valider séparément pour obtenir le WorldSom Magister- WSM. Les frais de scolarité sont de 12 500 euros, classique pour une école de commerce mais dans un budget ça peut piquer. Tu comprends mieux l’intérêt de la Master Class. Pour un coût très raisonnable de 850 euros les deux jours, tu as la chance de confronter ton savoir à celui des prestigieux membres du corps professoral de WORLSOM qui compte en son sein 4 Meilleurs Sommeliers du Monde : Gérard Basset, Paolo Basso, Serge Dubs, Philippe Faure-Brac. Last but not least, la formation peut être financée par ton entreprise dans le cadre de la formation continue. Alors on s’inscrit pour la prochaine cession ?

 

Concours Impertinent de Cuisine : LA FINALE

 

La finale se jouait le samedi 21 novembre, une première d’un genre inédit pour le Théâtre National de Bordeaux Aquitaine (TNBA). Deux stars internationales en vedette : Michel Guérard, seul trois étoiles Michelin d’Aquitaine et Joël Robuchon le chef le plus étoilé au monde pour le même Michelin. A leur côté, les autres membres du jury : Pierre Mirgalet M. O. F Chocolatier, Bruno De Monte Directeur de l’école Ferrandi Paris, Anne Lataillade Bloggeuse culinaire, Marie-Luce Ribot Rédactrice en chef adjointe Groupe Sud-Ouest. Jean-Pierre Xiradakis, restaurant la Tupina. Autre brillantissime acteur, l’animateur Sébastien Demorand, journaliste et critique culinaire. Je n’oublie pas les six finalistes : Sandrine Hernandez et Hélène Lapeyre en catégorie amateur, Apolline Poisson et Maxime Bentejac en catégorie jeunes en formation et enfin Damien Mitteau et Denis Lemercier pour la catégorie professionnels. Une pléiade de figurants pour animer cette belle pièce mis en scène par les équipes de l’ AAPrA.

Le scénario a germé dans l’imaginaire de Michel Guérard lors de la première édition de Bordeaux So Good. Il rêvait d’un concours capable de mettre en scène terroirs et culture et de sublimer les produits de la région. En 2015, l’idée devient Aquitaine Terre de Génie, le Concours Impertinent de Cuisine. Avec le soutien de l’ AAPrA, l’Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire, l’enthousiaste chef d’Eugénie les Bains invitait les amateurs, les jeunes en formation et les professionnels des métiers de bouche à chercher l’idée qui allait booster la recette de mémé.

Le principe 

Créer l’inattendu en proposant une recette détournée de sa vocation première ou en revisitant une recette locale tout en racontant l’histoire régionale. Le chef attendait de l’originalité, de la créativité dans le respect du produit.

Les temps forts de la finale

Les six candidats arrivés en tête lors des demi-finales disposaient de trois heures pour réaliser leur recette, dresser quatre assiettes et convaincre leur prestigieux jury de l’impertinence de leur démarche. Pour ces habitués des concours culinaires, le bonheur d’être en scène était visible. Boostés par leur passion cuisine, ils ont donné le meilleur. Très vite une délicieuse odeur de canard rôti, de cèpes poêlés a envahi le théâtre. Le public s’est passionné pour un show habilement rythmé par Sébastien Demorand. Les finalistes ont conquis public et jury qui semblait bien en peine d’établir un classement._DSC0762_DSC0768 _DSC0778 _DSC0782

Mais concours oblige trois vainqueurs seront désignés. Sandrine Hernandez pour son magret de canard fumé aux aiguilles de pin et chutney de kiwi, Maxime Bentéjac pour son omelette impertinente aux cèpes et Denis Lemercier pour son cou de canard farci de riz à l’impératrice.concours impertinent de cuisine

J’ai eu la chance de voir Denis Lemercier en demi-finale et j’avoue son dessert de cuisinier à base de canard, c’est vraiment bluffant. Du Canard en dessert ! Quelle impertinence ! En plus c’est bon. Imagine. Denis a enrobé la peau d’un caramel au Lillet puis la rôtit au four. Il a taillé des cercles parfaits, les a garnis de riz à l’impératrice. Le cou farci a été posé sur un sablé à la graisse de canard en compagnie d’un rouleau de pomme du limousin et gelée de Lillet rouge. Un truc de dingue. Produit du sud ouest, saveurs inédites et textures bien balancées. Respect !_DSC9724_DSC9808

Les photos souvenirs pour nos albums

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J’veux croquer le bonhomme LEGO

Trop envie de faire comme les petites filles. Croquer dans le bonhomme lego. Lui manger la tête, lui lécher le ventre, lui arracher ses petites bottes. J’pourrai même en grignoter un entier, noir blanc ou au lait. J’adore. Le bonhomme lego en chocolat, trop cool l’idée de Thierry Lalet de la pâtisserie Saunion pour Fans de briques, la grande manifestation des fous de Lego au hangar 14.

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Le Banquet chez Mollat : lieu insolite, cuisine raffinée. Stylé !

Bordeaux So Good nous promettait de l’inattendu, des diners dans des lieux insolites. Avec le banquet des livres, chez Mollat, notre attente était comblée. Au milieu de la plus grande librairie de France se dressait une unique longue table, délicatement décorée de fleurs champêtres, d’épices et de légumes secs en bocaux. L’ensemble composait un superbe écrin pour un diner de haute gastronomie imaginé par trois chefs à l’univers raffiné.

38 happy few ont diné dans ce haut lieu de culture, un peu intimidés de partager la table de Michel Guérard et de Joël Robuchon. Les deux superstars avaient choisi le banquet des livres pour terminer une journée consacrée à la finale du concours impertinent de cuisine._DSC1101_DSC1018

Le menu, fruit d’un co-working culinaire permettait de savourer la délicate cuisine de Tanguy Laviale, restaurant Garopapilles, la cuisine contemporaine aux racines Sud–Ouest de Cédric Béchade, Hostellerie de Plaisance à Saint Emilion et le sublime dessert tout chocolat de Thierry Lalet, pâtisserie Saunion. Les chefs sont restés fidèles à leur philosophie du manger local et de saison. Tanguy Laviale a proposé des ravioles de potimarron, cèpes bouchons, raisin chasselas , parmesan et émulsion de langoustine. Cédric Béchade a continué avec un agneau petit prince de Gironde rôti, bettrave et kiwi jaune des Landes.

Tanguy Laviale, Garopapilles, présente le menu

Tanguy Laviale, Garopapilles, présente le menu

Malgré l’étroitesse de l’espace dédié à la cuisine, les trois chefs ont donné le meilleur pour le plaisir des convives. Une réelle complicité régnait entre tous les acteurs de la soirée, heureux de partager ce moment unique. Au moment du coup de feu, Marie Bisseuil, membre de l’organisation de bordeaux So Good, s’est lancé avec enthousiasme dans le dressage des assiettes.

Dans la salle, les invités à ce banquet se sont détendus, ont savouré la cuisine délicate et sa belle mise en scène. Au fil du diner, le niveau sonore est monté dans la cathédrale du livre. _DSC1097 (1)

Ce fut une très belle soirée, je partage les photos en souvenir._DSC1039 _DSC1051_DSC1031 _DSC1035 _DSC1084

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Nuit des Banquets glam rock au Palais de la Bourse

Arrivée digne de rock stars pour Christopher Coutanceau, La Maison Coutanceau à la Rochelle, Nicolas Masse, la Grand’Vigne à Martillac et Jean-Luc Rocha du Château Cordeillan-Bages à Pauillac.

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Les trois chefs doublement étoilés et copains à la ville ont fait irruption dans la salle au guidon de magnifiques Harley Davidson. Au son si caractéristique des bi-cylindres de Milwaukee, le public ébahi s’est levé tout smartphone brandi. Applaudissements, photos, photos, photos, les 240 convives ont adoré et partagé ce moment unique. _DSC0949 _DSC0964

La soirée a continué en rythme, les chefs ont présenté leur programme : un menu exceptionnel fruit d’un co-working culinaire, l’occasion rare de découvrir en un soir la cuisine des plus étoilés de la région. Au menu des plats signatures, à la carte dans leur maison respective.

  • En Entrée, la coquille Saint Jacques en trois déclinaisons de Christopher Coutanceau.
  • En plat, Le pavé de Bar au chanterelles et parfum de livèche de Nicolas Masse
  • Le dessert comme un mystère café mascarpone signé de Jean-Luc Rocha. _DSC1008

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_DSC1230Une soirée très food and fun pour les trois chefs heureux de se retrouver ensemble en cuisine. Le banquet permit aussi partage de conseils et expertises entre chefs, entre chefs et élèves cuisiniers._DSC1217 _DSC1233

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Jean-Francois Runel-Belliard, président de la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde

Une soirée énorme pour le public : un cadre grandiose, des paillettes, du plaisir partagé mais aussi un beau geste de solidarité. Les chefs avaient imaginé une tombola au profit de la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde. Trois heureux convives sont repartis avec la veste signée d’un deux étoiles, tandis que 5 euros par repas étaient reversés pour les plus démunis. _DSC0976_DSC1188 _DSC1193

Gastro tour au marché de Producteurs de Bordeaux So Good

 

le marché du Hangar 14 invite les bordelais à un voyage gastronomique dans la grande Région, belle occasion d’échanger avec les 100 producteurs présents.

Foie gras, charcuterie, miel et confitures en grand nombre mais aussi des produits plus rares comme le safran de l’île de Ré, les macarons d’Alllassac, la truffe du Périgord ou les herbes aromatiques de cultivateur de Saveurs. Gros coup de coeur pour ce producteur d’herbes aromatiques. Benoit Dima cultive en bio à Landiras et commercialise dans les magasins Biocoop. Ses herbes sont vendues séchées en solo ou en mélange. Je te conseille son basilic, légèrement poivré, l’origan pour les plats du soleil et surtout teste la Livèche, l’aromate secrète des chefs.

En bonus, les démonstrations de cuisine par de grands chefs locaux et une librairie culinaire.

Le bon plan : arriver vers 11h30 pour un food tour 

dégustation d’assiettes gourmandes au déjeuner. Cool !

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L’INVENTAIRE GOURMAND DU SUD-OUEST, présentation du nouveau livre des AFAMES

Le canard mulard Kriaxera, le chapon de Grignols, le dindon de Varaignes, L’aillet, le bidaou, la chanterelle, le cresson de Fontaines, le Giraumont brodé galeux d’Eysines … l’Aquitaine étonne par la diversité de ses productions. Cette richesse méconnue, L’AAPrA, l’agence Aquitaine de Promotion Agricole en a fait l’inventaire dès 2013 ; plus de 300 produits typiques ont été recensés, dont 130 sous Signe d’Identification de la Qualité et de l’Origine. L’agence a d’abord consigné le résultat de son travail dans un recueil, véritable bible des produits de notre terroir incluant aussi la liste des spécialités régionales.

Dans un second temps, L’AAPrA s’est rapprochée du collectif des AFAMES pour mettre en scène une sélection de 100 produits emblématiques de la grande région. Les AFAMES ? Une bande de chefs girondins, douze copains, réunis par le chroniqueur José Ruiz autour d’une même philosophie : cuisiner sincère, des produits justes, et l’envie de partager des expériences, des adresses. Ensemble, ils ont déjà publié deux livres : l’huître et le foie gras du Sud-Ouest. Depuis le départ, ils sont accompagnés par Catherine Dubreil, éditrice culinaire aux éditions Sud-Ouest qui cette fois encore participent au projet.

Aurélien Crosato, Jean-Luc Beaufils, Frédéric Lafon, des copains

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José Ruiz et Jean-Pierre Raynaud présentent l’INVENTAIRE GOURMAND DU SUD-OUEST

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Jean-Pierre Raynaud pdt de L’AAPrA et Catherine Dubreil des Editions Sud-Ouest

 

 

 

 

 

 

Pour l’INVENTAIRE GOURMAND DU SUD-OUEST, les AFAMES ont invité sept professionnels issus de la grande région à se joindre à eux. Chacun a élaboré un ensemble de recettes rassemblées dans un recueil somptueux illustré par les superbes photos de Claude Pringent, le complice des AFAMES. Les visuels sont magnifiques, tu en mangerais ! Les recettes sont à l’image de la cuisine des chefs partenaires, épurées ou généreuses, sophistiquées, bien détaillées ou simples et très accessibles . Tu trouves aussi des fiches produits avec leur histoire, leur saisonnalité, les adresses des chefs et une liste de producteurs locaux.

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Claude Pringent, le photographe complice des AFAMES

Claude Pringent, le photographe complice des AFAMES

                                                                                                     

Le résultat de ce co-working culinaire : un bouquin qui pèse.

1260 gr de bonnes idées à découvrir, à interpréter, à détourner, à tester. Pour te donner envie, je partage ma sélection comme un menu de Fête.

  • Entrée selon Thierry Renou le burger de pommes de terre au caviar d’aquitaine, chantilly de saumon fumé. Mes hommes vont adorer.
  • Plat Frédéric Lafon palombe farcie au foie gras et rôtie au foin. De la palombe, Papy sera content.
  • Dessert Emmanuel Goncalves millefeuille de pommes du limousin, ganache au chocolat ivoire et combawa

Thierry, Fred et Manu, je compte sur vous pour un Tuto avant Noël.

titre renouth renoulafon (1)titre manuemmanue

Le Quatrième Mur toujours dans le Mouv

Trendy, toujours populaire, le Quatrième Mur affiche complet midi et soir deux mois après son ouverture. Good news, tu peux enfin réserver : midi ou 12h45, deux possibilités pour le déjeuner. Fini l’heure à piétiner devant la porte.bordeaux grand Théatre

Nouveau aussi l’absence du chef en salle. Philippe Etchebest, le chef aux 500 000 amis, est entré dans une zone de mystère, protégé par la discrétion de son équipe. Son emploi du temps semble aussi chargé mais plus mystérieux que celui de Barak Obama.

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Le poireau vinaigrette revisité. sablé au parmesan et poireaux confits, friture d’oignons, vinaigrette façon ravigotte

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L’oeuf, un incontournable du Quatrième Mur. Ici en brouillade onctueuse boostée au chorizo

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Filet de truite des Pyrénées, choux croquants et bouillon au agrumes

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Souris d’agneau et ses légumes comme un Tajine

Le reste n’a pas changé, les prix affutés (32 € le midi), le service agréable, une vraie bonne affaire pour gouter une cuisine de saison presque gastronomique. La proposition du midi, très courte, deux entrées, deux plats, deux desserts permet de servir des assiettes parfaitement travaillées. Simplicité n’exclut pas qualité, la cuisine est savoureuse, de saison et de région, bien balancée entre tradition et innovation. Ainsi la souris d’agneau en cocotte, tellement fondante, tu la mangerais facilement à la cuillère et son jus légèrement sirupeux, du velours. Ne zappe pas les desserts dignes des plus belles tables ! Deux propositions au menu toujours une idée autour du chocolat et la seconde axée sur le fruit. _DSC7836 (1)

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Dessert mousse et ganache chocolat ou Chou passion

Le quatrième Mur BordeauxLe plus surprenant, c’est l’ambiance, les convives sont tellement heureux d’accéder à la table du chef le plus populaire du PAF. Chose assez unique on se parle de table à table, on échange des sourires complices. Les smartphones sont dégainés, assiettes très prêt-à-photographier et selfies à volonté au menu de tous les jours.

Info pratiques:

_DSC7816adresse : 2 place de la comédie. Hyper centre de bordeaux. Au pied du Grand Théâtre
ouvert midi et soir, tous les jours
Menu 32€ le midi, 48€ le soir
réservation au 05 56 02 49 70