Déjeuner à La table A Cantina pour un quick break cosy-gastro Corse

Derrière sa façade de bois noir, la table A Cantina cache une adresse chaleureuse et gourmande. Pour une pause comme en terrasse, je te recommande les tables au premier étage côté fenêtre. Tu déjeunes comme sur un balcon. 14 € un plat, 18 € les deux, servi en une heure, c’est le prix demandé pour une pause au calme. Cool !

Au premier l’ambiance glam-kitsch de l’entrée, le décor Napoléon III, noir et doré cède la place à un espace cosy et élégant au cœur du Bordeaux des affaires. Parfait pour un déjeuner de travail.

La table A Cantina, l'étage

La table A Cantina, l’étage

Le salon privé

Le salon privé

Si tu viens entre copines, c’est bien aussi. L’accueil chaleureux de Pierre et Manon te met à l’aise d’entrée. Avec eux tu vas partir à la découverte de la vraie cuisine Corse. Je n’oublie pas le vin. La table dispose d’une superbe carte dédiée aux vins corses. Là-bas, tout est différent les sols, les climats et les cépages. J’ai testé un Clos Venturi cuvée 1769, 100% vermentinu. Très bien pour les amateurs de vins blancs secs et minéral.

Ici, tu es chez Julien Pandolfi, le patron du restaurant Corse du quartier Saint Pierre A Cantina. Les foodistas le connaissent depuis 2011, les autres l’ont découvert aux Epicuriales. Julien Pandolfi a fait le buzz avec son veau à la broche. Sur le Stand A Cantina, Paul-André Santini, éleveur à Lucciana en Corse, veillait à la cuisson d’un des 16 veaux rôtis durant la manifestation. On a tous partagé une des longues tables d’hôtes autour d’une savoureuse assiette de veau parfumé aux herbes du maquis. Une vraie bonne idée au milieu d’une offre rosé-tapas.

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Julien Pandolfi et un ami

Julien Pandolfi et un ami

assiette corse

assiette corse

Veau à la broche

Veau à la broche

Le veau à la broche, c’était une des initiatives du jeune restaurateur pour partager sa passion pour son île, la qualité des producteurs locaux et l’étendue de sa gamme de vins. A la Table, tu continues l’aventure dans un cadre cosy imaginé par la décoratrice Camille Herman. Le soir, tu apprécieras l’intimité des lieux, la salle privée et l’éclairage tamisé. Le midi, tu seras surpris par la qualité de la formule du jour. Le chef Jean Chalut Natal a repris les commandes de la cuisine depuis quelques mois. Il a pour mission de continuer l’offre gastronomique le soir mais de proposer une cuisine accessible le midi. Le chef n’hésite pas à ouvrir sur des plats fraîcheurs comme le gaspacho ou le Carpaccio de lotte de Bretagne et bouillon de crustacés servi tiède. Un vrai bonheur, léger et délicat. Tu es raisonnable ? Reste en là. Tu veux la jouer gourmand ? Choisis dans la formule des plats plus robustes comme l’assiette de charcuterie corse ou les travers de porcs confits à l’hydromel, c’est permis. Termine par le tiramisu aux noisettes une tuerie !

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Tu veux tester ? La Table A Cantina c’est :

  • 19 Rue Mably  Bordeaux, derrière le marché des Grands Hommes
  • Ouvert du mardi au samedi midi et soir.
  • 05 56 81 54 86

 

 

 

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La Fête de la fleur côté salle : le rendez-vous chic et glam du Bordeaux du Vin

La commanderie du Bontemps de Médoc et Graves, Sauternes et Barsac, se réunit chaque année pour une soirée à la gloire des vins de la Rive Gauche : la Fête de la Fleur. Malgré le prix élevé des tables, le tout Bordeaux du vin et du négoce intrigue pour avoir sa place au sein de la belle assemblée. Les femmes dans leur long fourreau sexy chic, les hommes en habit ou en long manteau de commandeur. Lors de la soirée, des postulants, recommandés par deux parrains, sont intronisés commandeur d’honneur. La cérémonie se déroule selon un rite immuable, un moment solennel pour transmettre les valeurs de la Commanderie et faire de chaque nouveau membre un ambassadeur du Médoc et Graves, de Sauternes et Barsac.

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Cette année aucune vedette de cinéma, pas de touche sexy. Seuls mille invités se sont retrouvés au Jardin Public. La Fête se jouait modeste, moins glossy, moins paillettes que les millésimes Vinexpo. Le salon des vins de Bordeaux attire une clientèle internationale, réservoir à invités de marque. L’organisation bloque alors les places à mille cinq cent pour des diners grandioses au sein de prestigieux Châteaux. So Chic ! La soirée du 24 juin dernier n’en demeura pas moins magique avec un cadre historique, un joli mélange d’invités issus du monde du vin, de la politique et de la restauration. Le maire de Bordeaux Alain Juppé, la première adjointe Virginie Calmels et le président de région Alain Rousset se partageaient la table d’honneur. L’organisation remarquable déléguée à la Maison Monblanc permit à chacun de profiter pleinement de la soirée malgré la pluie. On a commencé par un très bel apéritif dans le parc suivi des intronisations présidées par le grand maître Emmanuel Cruse.

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Devant les commandeurs réunis, Emmanuel Cruse dresse un rapide portrait de chaque impétrant en privilégiant sa relation au monde du vin. Les nouveaux sont ensuite soumis à une dégustation à l’aveugle. Puis ils jurent fidélité à la commanderie et dès lors que les anciens acceptent leur venue, ils sont capés et reçoivent la fibule, l’insigne de la confrérie. Ils ont été choisis pour leur appartenance au monde du vin, ou leur seule célébrité, ou tout ce qui pourrait contribuer au rayonnement des vins de Bordeaux. En effet, « La Commanderie du Bontemps a l’ambition d’ouvrir cet univers et de le faire vivre. Depuis plus d’un demi siècle, elle s’efforce de faire connaitre et aimer sa terre, ses vins, et de révéler l’âme des hommes et des femmes qui s’y cachent.”  Extrait du dossier de Presse de la Commanderie.

Emmanuel Cruse, Grand Maître de la Commanderie

Emmanuel Cruse, Grand Maître de la Commanderie

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La promotion 2016 se compose essentiellement d’acteurs de la filière viticole, d’acheteurs asiatiques, de professionnels de la restauration Bordelaise, de quatre élèves de L’école Kedge, Lauréats d’un concours étudiants et en guest star le navigateur Michel Desjoyeaux.

Michel Desjoyeaux

Michel Desjoyeaux

A l’issue de la cérémonie, les convives sont passés à table pour déguster le repas réalisé par Vivien Durand du Prince Noir à Lormont. Au menu une cuisine d’auteur, de saison et de région. Le chef servi d’abord un merlu rafraichi, petit pois et asperges vertes accompagné d’un œuf de caille cuit au vinaigre, d’un fumet relevé et de Caviar d’Aquitaine on the top. Ensuite, il a proposé un veau d’Aquitaine en deux façons rôti et braisé marié avec une raviole épaisse farcie aux chipirons à l’encre. Pour le fromage, il a servi un maki de tomme de brebis garni d’un beurre pommade à la truffe blanche d’été. En dessert, il a pris le contrepied du sucre apporté par le vin liquoreux avec un crémeux chocolat surmonté d’une brunoise d’épeautre et de rhubarbe juste poêlée. Bien entendu l’ensemble a servi de prétexte à une dégustation de grands vins avec en apothéose un Mouton Rothschild pour le fromage.Au dessert, la belle assemblée s’est levée pour les photos souvenirs avant de finir la nuit en dansant. So Glam !

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Les Blogueuses lâchent le clavier pour une Battle à L’AAPrA 

Hier soir, Magali, Lumir, Aurélie, Gaëlle, Camille, Aurélie et Justine ont le relevé le défi lancé par Chef Jésus et l’AAPrA (l’Agence Aquitaine de Promotion Alimentaire). L’idée était de mettre les blogueuses en conditions du concours Aquitaine Terre de Génie avec un jury et une notation identique à celle de la vraie compétition.

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Les présentations faites, Chef Jésus a annoncé le challenge : Les filles, vous avez 1h30 pour composer trois bouchées où tapas dans l’esprit du Concours Impertinent de Cuisine. Je vous rappelle les fondamentaux des épreuves imaginées par Michel Guérard. Il s’agit de revisiter une recette du Sud Ouest, de créer un plat populaire et gourmand.

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Ce soir, vous avez carte blanche pour nous régaler, nous séduire et inventer une histoire autour de vos créations. J’ai fait pour vous un marché de produits frais et secs aux Capucins à base de produits du Sud Ouest : légumes, viande et charcuterie. On a des tomates cœur de bœuf, du poulet des landes, du bœuf de Chalosse, du grenier Médocain, du graton de Lormont et bien sur des huiles parfumées, des vinaigres aromatisées, du sel de Salies de Béarn et beaucoup d’autres épices à découvrir. Prenez le temps de réfléchir, faites un tour avant de vous lancer.

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Les filles ne se laissent pas impressionner par l’étendue et la variété des produits proposés. Elles regardent, jaugent, se consultent et très vite se lancent par équipe de deux ou trois.

Il y a du rythme, de l’action, des fous rires mais aussi des tweets, des snaps et des posts Difficile de lâcher son smartphone !

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Frédéric Coiffé et Patricia Georgin, jurés et coachs à la fois, écoutent et conseillent sur les cuissons, les assaisonnements. Le temps passe très vite, les filles ne lâchent pas, très pro. Elles sont dans les temps.

Et c’est Fred qui donne le top final. Le jury va passer de table en table, écouter les candidates puis déguster. Camille de Camille in bordeaux tente de nous charmer avec son histoire d’année gourmande. Leurs tapas c’est un voyage dans le temps, de Noël aux vacances d’été en passant par le plat du quotidien. On commence par du foie gras poêle et on finit par un steak frites métamorphosé en écrasé de pomme de terre et carpaccio de bœuf. Tout cela dit avec l’accent du Sud, c’est joyeux et généreux.

Chez Aurélie et Gaëlle, on a remarqué une maigre façon Gravelax au sel de merlot. Sympa ! J’ai testé le cœur de canard ! Oups, un peu dur pour une Bretonne mais bon avec les pruneaux et les poivrons, c’est super bon.

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Et au final l’équipe de Magali et Lumir emporte l’adhésion de tous avec sa bouillabaisse détournée, façon Sud-Ouest. Créatif et savoureux. Petit coup de cour pour leur tomme d’Echougnac et bœuf mariné sauce soja, une tuerie !

Bravo les filles, c’était délicieux et gourmand. Que de Talents, de sens du jeu ! Moi je vous verrais bien au concours dans la catégorie amateur. Et si vous tentiez l’aventure ?

Toutes les informations sur le calendrier et les épreuves sont sur le site www.aquitaine-terredegenie.fr

Les coulisses de la Fête de la Fleur, comme un film d’action.

Du stress, de l’action, des jolies femmes en robe décolletée et des hommes en smoking qui font face à l’adversité sans ciller du regard, la Fête de la Fleur c’est Casino Royale sans les méchants. Pour l’édition 2016 de la soirée de Gala de la Commanderie du Bontemps Médoc et Graves, Sauternes et Barsac, la météo a voulu tout gâcher. Vers 19h30, un orage a perturbé l’apéritif. La pluie a trempé la scène en plein air imaginée pour l’intronisation des nouveaux membres. La Maison Monblanc, en charge de la restauration pour la soirée, a fait face à l’adversité avec un calme très 007. Les invités à la fête ont juste été priés de rejoindre l’extrémité de la tente de réception où un vaste espace couvert les attendait en prévision de cette fâcheuse éventualité. Rien de grave donc, talkie walkie en main, Bernard Monblanc a dominé la situation. Toute la soirée, il a supervisé la prestation avec professionnalisme et élégance, bien secondé par son fils Morgan et le reste de son équipe. Tout semblait naturel à chacun comme si rien ne pouvait perturber l’homme à l’oreillette.

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Son secret ? Organisation et méthode me confiera Morgan Monblanc. On peut ajouter un énorme savoir-faire et un immense souci du détail. Accueillir, surprendre et satisfaire La Commanderie du Bontemps et ses 1000 invités habitués aux soirées mondaines tel est le challenge d’une Fête de la Fleur. La Maison Monblanc relève le défi depuis maintenant neuf ans. Bernard Monblanc, veille à tout et sur tous. Présent sur les lieux avant l’arrivée des invités, il sera là pour les accueillir. En coulisse, il observe, conseille et décide._DSC0961 _DSC0968

Il donne un objectif à tous, il a un mot pour chacun : photographe, responsable de salle ou bien même le chef Vivien Durand du Prince Noir à Lormont.

Le chef Vivien Durand, le Prince Noir à Lormont

Le chef Vivien Durand, le Prince Noir à Lormont

Avec celui-ci il a su établir une vraie relation de confiance. Le menu a été adapté à l’échelle de 1 000 couverts. Les recettes sont simplifiées et compatibles avec le travail dans une cuisine éphémère. Celles-ci étaient au nombre de deux, installées de part et d’autre de la tente de réception. Dans la première officiait Vivien Durand assistés de dix chefs; dans la seconde avec une autre équipe, Michel Picard, chef de production de la Maison Monblanc pour la soirée. Dans chaque cuisine un long assemblage de tables rectangulaires permettait de travailler en deux équipes pour le dressage. Chacune avait pour mission d’envoyer 250 assiettes dans un laps de temps le plus court possible afin d’accélérer le service supervisé par Kévin.

La photo souvenir avant l'arrivée des invités

La photo souvenir avant l’arrivée des invités

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Accueillir et veiller au confort de chacun comme à la maison

Accueillir et veiller au confort de chacun comme à la maison

Diviser, décomposer le travail, voici un autre des secrets du métier de traiteur moderne. Le diner s’organisait de façon très classique autour d’une entrée, d’un plat, d’un fromage et d’un dessert. Le chef avait pensé un menu relativement sage pour accompagner les vins servis ce soir là. J’ai noté un Château La Louvière 2012, un Rauzan-Segla 2006 et un Branaire Ducru, un Mouton Rothschild 1995 pour le fromage et enfin un Clos Haut Peyraguey 2011. Les étiquettes pouvaient impressionner, de même que le cérémonial du vin servi par les maîtres de Chai de prestigieux domaines assistés de sommeliers professionnels.

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Malgré l’énorme pression, Vivien Durand est resté fidèle à sa cuisine de saison et de région. Il a d’abord servi un merlu rafraichi, petit pois et asperges vertes accompagné d’un œuf de caille cuit au vinaigre, d’un fumet relevé et de Caviar d’Aquitaine on the top.

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Ensuite, il a proposé un veau d’Aquitaine en deux façons rôti et braisé marié avec une raviole épaisse farcie aux chipirons à l’encre.

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Pour le fromage, il a servi un maki de tomme de brebis garni d’un beurre pommade à la truffe blanche d’été et truffe des charentes slicée on the top.

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En dessert, il a pris le contrepied du sucre apporté par le vin liquoreux avec un crémeux chocolat surmonté d’une brunoise d’épeautre et de rhubarbe juste poêlée. Le mariage céréales et fruits acidulés surprend mais fontionne très bien.

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Exercice difficile mais réussi pour Vivien Durand qui participait pour la première fois à la Fête de la Fleur. C’est une autre des traditions de cette prestigieuse soirée. La Commanderie choisit chaque année un nouveau chef étoilé. De prestigieux confrères ont précédé le Chef du Prince Noir. Je les cite pour le plaisir : Michel Guérard, Les Près d’Eugénie, unique chef trois étoiles d’Aquitaine en 2009, Eric Fréchon en 2011, trois étoiles, le Bristol, Jean-Luc Rocha en 2012, Cordeillan-Bages, deux étoiles et M.O.F, Frédéric Simonin en 2013, Christian Le Squer, le Cinq, deux étoiles en 2015. Une très jolie affiche pour un spectacle de théâtre classique avec ses codes, ses rituels et ses costumes. Il manque à notre histoire un regard sur la Commanderie. Je n’oublie pas la salle comme au spectacle. Nous en parlerons demain. Je te promets un moment glossy glam !

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Arnaut Lahaut en Battle avec Clément Duport autour d’un Bordeaux liquoreux.

Dernier atelier ludique de l’Ecole du Vin : Les accords mets et vins. Le sujet agite toute la blogosphère. Il rassemble les foodistas et les amateurs de vins. Le challenge du jour : trouver la parfaite association avec un blanc liquoreux le Château La Rame, un AOC Cadillac, un 100% Sémillon. Arnaud Lahaut du Miles et Clément Duport de Belle Campagne les chefs de deux des restaurants les plus trendy de Bordeaux ont relevé le défi avec panache. Chacun a imaginé une bouchée proche de son univers gastronomique._DSC2537 _DSC2538 _DSC2545

Arnaud Lahaut fidèle à ses origines multi-culturelles a joué la carte des épices, de la cuisine monde. Il a proposé une crevette aux parfums de vanille sur une galette curcuma, accompagnée d’un abricot pickle acidulé. La galette Banh xèo, un plat vietnamien, est composée de farine de riz, de lait de coco et de curcuma. Elle se prépare comme une crêpe. Exotique et punchy, sa recette réveille le vin doux. Le public adore

Arnaut Lahaut, le Miles

Arnaut Lahaut, le Miles

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Clément Duport choisit, lui, de rester en Aquitaine. Emblématique représentant du courant locavore sur Bordeaux, il se fournit auprès d’un nombre limité de producteur locaux. Il reste donc en Aquitaine avec son poulpe servi froid, accompagnée d’une purée de betterave caramélisée, d’une pêche pochée à l’estragon et d’une cerise pickle. Inattendue et acidulée, sa proposition séduit également.

Clément Duport, Belle Campagne

Clément Duport, Belle Campagne

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Accords inattendus et acidulés, les deux chefs ont bien rempli leur mission. Le public séduit part avec les recettes et l’envie de les reproduire à la maison. Belle façon de repositionner les Bordeaux blancs liquoreux qui s’ennuient à force de patienter jusqu’à Noël pour grimper sur nos tables. Merci les chefs !

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Arnaut Lahaut et Clément Duport

Le Gabriel, La plus belle terrasse avec vue du Bordeaux Historique.

La Terrasse du Gabriel, 10 place de la Bourse, c’est d’abord le plus joli spot de Bordeaux pour déjeuner et diner avec vue. Depuis ta table, tu bénéficies d’une perspective à 180° sur la Garonne, le miroir d’eau, le pont de Pierre et la caserne de la Benauge. Si les lieux sont chargés d’histoire et intimident parfois, il faut savoir dépasser son appréhension à franchir les portes du restaurant. La Révolution nous a ouvert la voie, la place a perdu sa statue équestre de Louis XV et son nom de Royale. Mieux, avec le miroir d’eau installé en 2006, elle s’est démocratisée. Avec cette installation, les lieux perdent un peu de leur solennité et gagnent en humanité. Le miroir d’eau est devenu l’incontournable terrain de jeu des touristes et des Bordelais. Lorsqu’il fonctionne nul ne résiste à l’irrépressible envie de jouer avec le site. On marche, on danse et on se rafraîchit au contact de l’eau et de la vapeur. Depuis la terrasse du Gabriel, tu suis toute l’animation de la place, comme au théâtre. Vraiment Sympa !

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La place légèrement masquée par les installations de la Fête du Vin

La place légèrement masquée par les installations de la Fête du Vin

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Ensuite, la Terrasse, c’est un bistro gastronomique, un bel endroit pour un déjeuner de travail. Si ton temps est compté, tu peux choisir la formule du jour Plat et Dessert pour 18€. Avec un peu plus de temps, tu tenteras la carte pour goûter la cuisine de Nicolas Frion. Il propose des plats de saison, une cuisine de bistro modernisée et des suggestions plus exotiques comme son maquis de daurade. Jolies assiettes, portions généreuses et justes cuissons, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment et donner l’envie d’aller plus loin. Le Gabriel, c’est aussi une brasserie au premier étage ainsi qu’un restaurant gastronomique au second. Tu vois, il nous reste encore beaucoup à découvrir.

Maki de daurade, carottes pickles et chantilly au Wasabi

Maki de daurade, carottes pickles et chantilly au Wasabi

Rémoulade de céleri et Piquillos. Cecina IGP on top

Rémoulade de céleri et Piquillos. Cecina IGP on top

Daurade et risotto

Daurade et risotto

Cheesecake au citron vert, tartare de framboise et framboise on the top

Cheesecake au citron vert, tartare de framboise et framboise on the top

 _DSC2220Les formules du midi :

  • Plat du jour + dessert du Jour 18 €
  • Menu bistro 29,90 €
  • Plat + dessert ou entrée + plat 22,90 €
  • La Terrasse se réserve la veille uniquement au 05 56 30 00 80
  • Ouvert tous les jours

Initiation ludique à la dégustation à l’Ecole du vin de Bordeaux

L’art de la dégustation transformé en exercice multisensoriel original et ludique, c’est la proposition du pavillon de l’école du vin. Des ateliers en accès libre, des animations statiques ainsi qu’un cours magistral. En soirée, Battle de chefs autour d’un bordeaux. Ce soir Arnaud Lahaut du Miles rélève le défi._DSC2228

Le plus régressif : l’atelier Arômes bonbons. Banane, réglisse et fraise Tagada à découvrir dans trois vins. Allez chéri, viens on tente. Madame s’en sort très bien. Elle adore !

  • 1er verrre :  un Entre deux mers aux arômes de Banane
  • 2nd verre :    un Clairet à la fraise Tagada
  • 3ième verre : un Grave de Vayres pour la réglisse

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Le plus fun : la dégustation à l’aveugle. L’exercice demande un petit effort de concentration. Privé de la vue, le dégustateur hésite. Heureusement nous savons d’avance que le vin sera un Bordeaux. Au nez, les arômes de citron pamplemousse sont bien présents. En bouche la faible sucrosité confirme la première impression, il s’agit d’un vin blanc sec. Bingo c’est gagné. Bravo madame._DSC2247 _DSC2251

Info Pratiques : Le stand de l’Ecole du Vin se trouve au début du village 2 au niveau de la Place des Quinconces. Des hôtesses à l’accueil sont là pour conseiller et orienter le visiteur.

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Le Village gourmand de Bordeaux Fête le vin : manger bon et local

Le pique nique sur les quais de Bordeaux appartient aux jeudis bordelais. Il s’invite à la Fête du vin pour une pause gourmande. Une nouvelle fois, la région Aquitaine Limousin Poitou Charentes met en avant la qualité de nos producteurs. Au Village gourmand du Sud Ouest tu fais ton marché parmi les stands de charcuterie, foie gras et fromages. Ensuite, tu choisis une table au soleil ou un coin d’herbe à l’hombre. Tu partages ou pas la table avec les voisins.  A partir de 19H DJ avec RTL2. Super sympa ! Une vraie ambiance de Fête au village.

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Pour t’aider dans ton choix, voici quelques très bons plans

  • Les Hamburgers + Frites de Pascal Lavergne. Eleveur de blondes d’Aquitaine à Saint Gemme. Il propose sa production et les pommes de terre de son voisin pour des frites magnifiques, les meilleures de Bordeaux.
  • Le Jus de Pomme de Philippe Lherme. Producteur de tomates anciennes et pommes, le samedi matin aux CapucinsR
  • Les Huîtres du Cap Ferret de la Cabane Reveleau. Un producteur installé au Canon_DSC2367_DSC2311 _DSC2308_DSC2342_DSC2334 _DSC2344

    Les huîtres du Cap Ferret

    Les huîtres du Cap Ferret

La Maison Monblanc prête pour la Fête de la Fleur

Réaliser et servir 1000 assiettes gastronomiques, parfois plus, dans un délai ultra-court, l’exercice relève-t-il de la cuisine fiction ?

Non, c’est tout à fait réalisable, il suffit de s’organiser.

Voici la réponse de Morgan Monblanc à ma question sur l’activité de traiteur de haute cuisine. Fascinée par l’exploit, je me suis invitée en coulisses pour le plus bel événement bordelais de l’année : la Fête de la Fleur. En 2016, année sans Vinexpo, la Commanderie du Bontemps du Médoc, des Graves, de Sauternes et de Barsac reçoit au Jardin Public. Dans les jardins du Parc, 100 tables seront dressées pour les 1 000 invités des Châteaux. Le Chef du Prince Noir, Vivien Durand, a été choisi pour cette soirée d’exception. C’est à lui que revient le privilège de proposer un menu gastronomique en accord avec les vins servis ce soir là.

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Vivien Durand et son second Clément Bruneau

Traditionnellement, l’entrée s’accompagne d’un vin blanc, le plat de deux vins rouges, le fromage d’un Premier et le dessert d’un Sauternes. Naturellement, on ne déguste que les vins des membres de la Commanderie. La Fête de la Fleur se perpétue sous cette forme depuis 1959, elle honore la fragile fleur blanche de la vigne. Le prestige de la manifestation n’a pas d’égal dans la vie mondaine bordelaise étroitement liée à la vigne et aux vins. Il en découle un niveau d’exigence maximal envers le cuisinier de ce fastueux festin. C’est l’entreprise Monblanc qui assume cette lourde tâche depuis maintenant neuf ans. Entreprise familiale et bien implantée localement, la Maison Monblanc a su gagner la confiance des chefs étoilés avec lesquels elle réalise de nombreuses prestations de haute cuisine. Cette belle entente repose sur un investissement quotidien pour satisfaire les exigences des stars de la cuisine. Transparence, top qualité des matières premières, précision et réactivité sont au cœur du contrat moral passé entre les chefs et Monblanc. Quand une star des fourneaux confie la réalisation de ses créations, elle attend une exécution parfaite au plus près de la recette, un parfait copier-coller. Pour une fois copier n’est pas tricher.

Bernard et Morgan Monblanc

Bernard et Morgan Monblanc

Bernard Monblanc, l’actuel P.D.G a repris l’entreprise des ses parents Simone et André. En 1992, il a réorienté l’activité de la boucherie vers le traiteur et pris rapidement le virage de la gastronomie. L’histoire continue avec son fils Morgan qui a intégré la société en 2010. Entreprise locale, la Maison Monblanc reste fidèle à ses origines illacaises depuis 1957, même si elle occupe de nouveaux locaux depuis 2009. Sur 750 m2, 530 sont dédiés à la production organisée en trois pôles : le chaud, le cocktail et la pâtisserie. Les bâtiments ultra modernes répondent aux normes européennes. Un Logiciel de traçabilité permet de répondre aux hautes exigences en matière d’HACCP (de l’américain Hazard Analysis Critical Control Point) méthode d’analyse et de gestion des risques alimentaires. Chaque pôle est placé sous la direction d’un chef de partie qui travaille en totale autonomie.

Un événement comme la fête de la Fleur se prépare sur le long terme. Un rétro planning idéal placerait le choix du chef six mois à l’avance, une dégustation du menu trois mois plus tard suivi d’un essai en conditions réelles et d’un dernier réglage. Au départ, c’est l’équipe Monblanc qui se déplace chez le chef retenu pour une démonstration. Le traiteur repart avec les fiches techniques des recettes. Il étudie alors la faisabilité technique des créations, il cherche des solutions innovantes si les contraintes de temps ou de nombres sont trop fortes. Un plat servi pour une table de quatre personnes en restaurant gastronomique doit être adapté à l’échelle des 1 000 couverts. Un exercice de voltige sans filet. Ensuite l’équipe Monblanc organise un pré-test dans son show-room. On veille à s’approcher le plus de la réalité en matière de vaisselle et de dressage de façon à opérer rapidement aux changements souhaités. Au final, le chef valide les réalisations, les assaisonnements. Il laisse le traiteur gérer la production et intervient de nouveau uniquement le soir de la prestation.

Pour pimenter l’affaire, la Maison Monblanc gère souvent plusieurs événement en même temps et dans la même semaine. Si l’on parle de ce mois de juin, le jour de la Fête de la Fleur, le traiteur assure aussi un mariage. Le lendemain, il remet le couvert au Palais de la Bourse pour la soirée des Grands Crus Classés 1855 avec les chefs Jean Luc Rocha, Tanguy Laviale.

Ils ne s’arrêtent donc jamais ces chefs de l’ombre ? Je les nommerai ici car ils méritent vraiment toute notre admiration, Paulo Fernandes responsable de production, Michel Picard second, Fabien Petit Pierre au cocktail et Jean Louis Alfonso pour la pâtisserie. Je n’oublie pas l’ensemble de l’équipe Monblanc qui a eu la gentillesse de m’accueillir et de répondre à mes questions en ce jour de rush.

Malheureusement, je ne peux montrer de photos. J’ai promis le secret sur le menu du chef. Juste en confidence, je peux dire que Vivien Durand reste fidèle à sa cuisine d’auteur. Ce chef talentueux à la forte personnalité prendra le risque de surprendre par des associations inédites. Amateur de produits nobles et de saison, il invite à la table de gala le grand luxe avec la truffe blanche mais aussi la modeste rhubarbe du jardin de mémé.

Un plat à la Carte du Prince Noir de Vivien Durand

Un plat à la Carte du Prince Noir de Vivien Durand

Bordeaux Fête le Vin 2016, présentation à la presse

Stéphane Delaux président de l’Office du Tourisme de Bordeaux présentait à la presse la Fête du vin. Journalistes et blogueurs ont pris le train des touristes pour une déambulation le long des quais sur les deux kilomètres de la wine Road 2016. La manifestation est conçue autour de trois villages. Deux sont dédiés au vin et le troisième à la gastronomie locale et au tourisme._DSC0545 _DSC0566 _DSC0583 _DSC0586

_DSC0594Cette dixième édition marque aussi les dix ans du miroir d’eau qui sera complètement associé à la fête par des animations danse et Jazz. D’autres surprises attendent les bordelais comme des démonstrations live de Street Art. La fête prend de l’âge et s’installe en dur, fini les tentes pour abriter les pavillons. De très jolis espaces de repos signés du tonnelier Nadalié permettront de se détendre confortablement.  Je n’oublie pas les feux d’artifices Bleu Blanc Rouge, du grand spectacle en perspective._DSC0598 _DSC0614

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Cherche l’intrus !

 Pour déguster, il faudra acheter le pass 21€ sur place où à l’office du tourisme. Beaucoup d’informations sont sur le site http://www.bordeaux-fete-le-vin.com à consulter impérativement avant la visite.

Bordeaux Fête le Vin Du jeudi 23 au 26 juin 2016 : de 11h à 23h30.

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