Réussir son potager avec Pierre le cultivateur

Réussir son Potager avec Pierre le cultivateur, c’est la promesse d’un ouvrage paru aux Éditions Marabout et c’est mieux qu’un livre de développement personnel. J’en parlais ce matin sur France Bleu Gironde, si tu veux écouter le podcast, c’est ici 👉 France Bleu replay 👈

Je dois l’avouer, j’ai derrière moi des années de vie citadine et bien peu de connaissance en maraîchage. Pourtant chaque printemps me donne des envies de nature, de bons petits légumes et d’herbes fraîches. Dimanche dernier, j’ai craqué, j’ai acheté un bac de plantation, du bon terreau, quelques paquets de graine et l’excellent  : Réussir son Potager.

Pourquoi  j’ai aimé : 

La couverture sympa comme tout

Pierre avec sa bonne bouille, ses joues toutes rondes et son grand sourire, m’a fait coucou depuis la table des libraires. Ca m’a fait chaud au cœur de me dire que j’allais travailler en binôme avec ce gars tout simple. 

La mise en page ludique et colorée 

Réussir son potager, c’est frais et vivant. L’ouvrage est largement illustré de photos, de graphiques et de pas à pas. Ce livre il me parle dans une langue intelligible sans mots savants ni latinisme de professionnel averti. 

Un livre comme un carnet de route, un itinéraire à suivre.

Réussir son potager, c’est mieux qu’un livre de développement personnel. Pierre, il est super cool, dès les premières pages, il me prend la main en bon copain qui va m’aider à affronter  limaces, mildiou et autres ravageurs ou maladie du jardin.  

Pierre, il me ressemble, Lui aussi, n’est pas né une fourche à la main alors il comprend mes questionnements. Je le cite :

« quand on commence un potager, on se pose mille et une questions, on ne sait pas forcément par où démarrer et encore moins comment surmonter certains obstacles. Suivez-moi »

Trop cool Pierre, je suis prête, on commence quand tu veux. Adieu mes années de solitude à pleurer de solitude devant mon jardin en friche. 

Et le contenu ?

parce qu’on est d’accord, dans un livre sur le potager, on parle légumes et pas chemin de vie. En vrai, ce livre il est parfait avec sa méthodologie pour débuter et progresser en trois ans.

Un livre complet en quatre parties

On commence avec Débuter un potager en balayant tous les items: le bon emplacement, le projet, la préparation des parcelles, la rotation des cultures, les outils, les graines, bien semer, l’arrosage, les maladies, les carences, le compost, un plan du potager sur 3 ans et tout ce qu’il y a à faire mois par mois.

Les Légumes, Les herbes aromatiques, Les petits fruits

Ces trois dernières parties sont construites autour de fiches techniques où chaque plante est présentée de façon synthétique avec un encart contenant toutes les informations pratiques et puis en détail : la préparation, la culture, l’entretien, des conseils et des astuces.

Convaincu ? alors courrez vite chez vos libraires acheter Réussir son Potager de Pierre le cultivateur. 

France Bleu 06/01 : Le Meilleur de Bordeaux 2022

Bonjour Isabelle, Bonjour chef Jésus,

Je suis ravie de vous retrouver en super forme et vous souhaite tout le bonheur du monde pour 2022. Que cette nouvelle année soit à l’image de Côté saveurs en Gironde, joyeuse et passionnante. 

👉 le podcast de l’émission 👈

Pour vous aider dans vos sorties gourmandes, j’ai travaillé cet automne sur une nouvelle édition de mon guide des restaurants de Bordeaux. J’ai le plaisir de vous l’annoncer en avant-première, 

LE MEILLEUR DE BORDEAUX, 100 restaurants revient le 25 mars. 

Pour cette nouvelle version, on reste sur les fondamentaux, le guide Le Meilleur de Bordeaux 2022/2023, 100 restaurants se veut pratique et accessible :

  • petit format (il tient dans votre sac à main) 12,5 x 19 cm
  • prix 12€, la valeur de 2 bières. 
  • 100 adresses, uniquement à Bordeaux. 
  • 10 rubriques pour manger selon son envie du jour. Du bistro à la table de chef en passant par le brunch et la cuisine du monde.

 L’idée, c’est de permettre à chacun de trouver son spot préféré, son lieu doudou parmi les 1981 tables de Bordeaux intra-muros. (chiffre 2018)

Les critères de choix : 

Pour valider les restaurants visités, j’ai travaillé dans le souci de la plus grande objectivité. Les critères essentiels sont les suivants :

  • Une cuisine faite maison.
  • Un approvisionnement qui respecte quand c’est possible le produit, les saisons et donne la préférence au circuit court. 
  • Une cohérence entre le décor, l’ambiance, le menu et le prix

J’ai écarté les tables étoilées où le repas se vit comme un moment d’exception, une expérience multi sensorielle, entre modernité et tradition. Même si je les apprécie infiniment, je laisse au Guide Michelin le soin de critiquer ces adresses prestigieuses.

PLUS DE 50 NOUVELLES PROPOSITIONS Et 3 nouvelles rubriques

La version 2022 du guide de Sophie Juby comporte des reconduits, des adresses revisitées et 50 nouvelles idées de sortie pour un dîner en duo ou une belle expérience entre copains. Je vous donne des pistes pour multiplier les découvertes et vous faire plaisir. Vous pourrez piocher une adresse parmi les :

  • Rooftops et terrasses
  • Bistros
  • Tables de chef – gastronomiques non étoilés
  • La nouvelle vague
  • La cuisine du monde
  • Burgers et pizzas
  •  pause déjeuner
  • Brunch
  • Les Tapas et petites assiettes
  • le dimanche
Les trois nouvelles rubriques : 
Rooftop et terrasse

Burger et Pizza

La nouvelle vague

Un exemple avec Un coup de cœur : Le Caillou, une adresse toute proche de chez France Bleu 

Rive droite, à l’entrée du jardin botanique. 

Voici une adresse comme on en rêve qui combine un cadre atypique, une bonne table et une jolie histoire de famille. Le chef Alexandre travaille aux côtés de sa femme Hélène et de sa sœur Audrey

La salle à manger et la cuisine sont logés dans une curieuse structure ovoïde en béton, le caillou.  En été, on y déjeune comme en vacances et en famille sur des tables pliantes en bois à l’ombre des arbres de la terrasse du jardin botanique. Avant d’aller se promener dans le magnifique parc – musée, on s’est régalé de rillettes de thon au curry suivies d’un secreto de cochon et sa piperade basque servis dans une jolie vaisselle en grès. Pour les veggies, il y avait une généreuse assiette de gnocchis aux champignons et noix torréfiés. 18€ avec un tartare de fruits en final, c’est vraiment un super bon plan. Je recommande aussi la version soirée qui voit le restaurant se muer en bar à tapas et petites assiettes de cuisine canaille, croquetas, ceviche, poulpe ou chipirons entre 10 et 14€. 

Le Caillou 

  • 📬 Esplanade Linné- 33100 Bordeaux
  • ☎️ 07 67 71 17 27
  • 🍽 Menu le midi 18€, plat du jour 10€ un verre de vin 5,5€
  • ⏰ Mardi au samedi midi. Vendredi et samedi le soir + jeudi en été

Je vous quitte sur 1000 mercis.

Merci à toute l’équipe de Sud-Ouest Editions sans qui Le Meilleur de Bordeaux 2022-23, 100 restaurants n’existerait pas. Ce guide est le fruit d’un travail collaboratif avec Catherine Dubreil et Marie Zuurbier, mes partners sur ce projet. Merci à tous ceux qui me suivent sur le blog et sur Insta. Merci à mes copines pour leur patience quand nous déjeunons ensemble et que je prends 50 photos de mon assiette. Merci à mon homme pour son indestructible soutien. Merci à vous tous, grâce à vous, je continue à aller à la recherche de l’excellence. Je vous souhaite de bonnes découvertes et un Bon Appétit.

Chronique de septembre, les larmes de ma vigne.

Pour cette chronique de septembre, je vous propose de parler de vins. C’est complètement d’actualité au moment où les vendanges viennent de commencer. Le livre du jour, c’est :

Les larmes de ma vigne, si le bio pouvait parler. Editions du Cherche midi.

J’ai aimé ce livre car il apporte

Un témoignage émouvant sur le quotidien d’un viticulteur.

Dans son livre témoignage, Denis Pommier nous fait partager une année dans les vignes. L’histoire commence en mars avec la taille, une activité essentielle dans la conduite de la vigne, plante liane dont la croissance naturelle est à la fois continuelle et anarchique.

On continue par le mois de toutes les incertitudes, avril. A cette période, la vigne vient juste de sortir de son long hivernage. Le viticulteur vit portable à la main, toujours en alerte, l’esprit occupé à analyser la météo. Dès que les températures chutent sous le zéro, c’est la mobilisation générale. Dans le vignoble, tous les hommes se préparent à la lutte. Contre l’ennemi, ils ne disposent pourtant que de moyens limités bougies et botte de foin que l’on allumera au petit matin dans l’espoir fou de réchauffer l’air à proximité des ceps. Parfois Denis Pommier renonce à installer ces dérisoires défenses, laissant la nature décider de la suite.

Ensuite, le livre nous fait traverser les mois de mai, juin et juillet ne donnent pas de répit côté météo. A cette époque, on craint les attaques du mildiou et les orages de grêle. Ce n’est qu’au mois d’août que le viticulteur peut respirer et déjà anticiper sur la récolte à venir.

Septembre dans les vignes, le mois du premier bilan

Dans le vignoble, septembre est le mois crucial où l’on fait les comptes. Certaines années, la nature se montre généreuse, les raisins gorgées de soleil annoncent une belle vendange. Et puis parfois, le destin est contraire, le millésime rebelle.

Il y a des années difficiles et même des années noires. A Chablis on se souvient du gel de 2003, de 2016 et de 2017.

2021 lui aussi sera marqué par une météo cauchemardesque avec un épisode de gel dramatique début avril, des attaques de mildiou et une pluviosité importante en juillet qui vont donner au final de tout petits rendements pour les Chardonnay.

Dans ces années particulièrement exigeantes, le viticulteur bio dispose de moyens limités. Les traitements au cuivre sont lessivés avec la pluie et obligent dont à multiplier les passages dans la vigne. C’est tout la difficulté de la conduite en vert d’une vigne que le livre de Denis Pommier met bien en avant. Il nous explique très simplement pourquoi et à quel moment il a décidé et pu se convertir.

Le choix du bio : ça s’est fait naturellement

Ça s’est fait naturellement. Je le répète comme un mantra à chaque fois qu’on me pose la question, celle qui revient inévitablement dès que je parle de mes vins.

Les larmes de ma vigne, Denis Pommier aux éditions du Cherche midi

Dans un contexte sociétal où le consommateur réclame du bien manger et boire, le livre de Denis Pommier apporte un éclairage intéressant sur le choix du bio ou pas.

Viticulteurs autodidactes, Isabelle et Denis Pommier ont fait le choix du bio il y a une dizaine d’années. La décision s’est prise avec le temps, une fois le domaine installé et pour des raisons aussi nombreuses qu’évidentes. Je citerai les principales :

  • le malaise grandissant d’employer des produits frappés d’une tête de mort et dont l’épandage provoque des dégâts visibles sur l’environnement
  • L’envie de protéger la santé des employés du domaine, de ses enfants.
  • L’apparition de nombreux cas de cancer dans son entourage

Aujourd’hui, Denis Pommier mesure le chemin accompli. Fier d’avoir accroché la petite feuille verte, le logo AB sur ses bouteilles, il n’en reste pas moins discret tellement le parcours a été difficile.

Rencontre avec Isabelle et Denis Pommier à Chablis

Début septembre, j’ai profité d’un voyage professionnel dans en Bourgogne pour aller à la rencontre d’Isabelle et Denis Pommier. Ce fut un joli moment de partage autour de leurs vins.

Les Larmes de ma vigne, un livre à lire absolument.

Pour terminer cette chronique de septembre, j’insisterai sur l’intérêt pédagogique des Larmes de ma vigne. Au fil des mots, nous marchons dans les vignes avec Denis Pommier, nous tremblons avec lui à l’annonce du gel et nous comprenons son métier qui devient encore plus complexe avec le passage à l’agriculture biologique.

Tokyo, un livre à voyager aux Editions du Chêne

Mars 2021, un an déjà que nous avons rangé nos valises. En guise d’évasion, Il nous reste les souvenirs mais aussi les livres, machines à rêver et à voyager. Aujourd’hui je vous emmène dans un pays à la gastronomie aussi riche que fascinante. Destination le Japon avec le très joli Tokyo aux éditions du Chêne, une maison spécialisée dans les beaux ouvrages illustrés. 

Avec Tokyo, nous partons à la découverte d’une mégalopole aux 40 millions d’habitants. Les auteurs Johann Fleuri et Pierre Javelle nous font découvrir le meilleur de la seconde plus grande ville du monde. Ils posent un regard d’esthètes amoureux sur les lieux. Ils mélangent l’histoire, l’architecture et les habitudes de 8 quartiers choisis pour leur personnalité attachante. Leur travail nous permet d’imaginer la physionomie d’une ville où le passé se limite souvent aux temples, aux parcs et à quelques rues, derniers vestiges d’une histoire douloureuse.

Tokyo est une survivante. Elle a connu deux évènements destructeurs : un tremblement de terre en 1923 qui a fait plus de 60 000 morts et détruits des quartiers entiers  et les bombardements américains en 1945. 

Tokyo, la capitale aux 160 000 restaurants

Côté gastronomie, la capitale nippone mérite le voyage. Ville la plus étoilée du monde, elle ne compte pas moins de 160 000 restaurants. Ils sont en général dédiés à une spécialité comme les ramen (ce sont des nouilles de blé que l’on mange dans un bol rempli d’un bouillon parfumé ), les sushis ou les yakitoris.  

Pour nous les occidentaux, l’expérience est une véritable fête. La cuisine japonaise bouleverse nos référentiels visuels et gustatifs. Dans un diner au restaurant, tout nous interpelle, tout est nouveau et déroutant.

Là-bas, on mange au bol et à la baguette, des bouillons, des brochettes, des bouchées, des portions. Tout change dans la présentation des plats, la vaisselle, le mode de dégustation. Et côté recettes, les ingrédients, les cuissons et les saveurs diffèrent de ceux que nous connaissons déjà. 

Le livre Tokyo par ses nombreuses illustrations nous ouvre les portes d’un univers incroyable. Il donne un aperçu de la richesse de la cuisine japonaise. Tenez par exemple, savez-vous que l’on mange du curry au Japon. Très différent de son cousin indien, le curry Japonais est un plat très populaire – recette ici : http://lemeilleurdebordeaux.fr/tag/nouilles-japonaises/

Tokyo, un livre séquencé en 8 chapitres autour de quartiers 

Pour chaque quartier sélectionné, le livre nous propose un itinéraire de balade qui nous fait découvrir les sites remarquables, les temples, les parcs mais aussi les adresses gourmandes. 

Johann et Pierre nous ont précèdé dans Tokyo et choisi pour nous 

Nous commençons par le centre historique, le quartier de Chuo connu pour le Tsukiji market, l’ancien marché au thon de la ville. Le négoce de gros a été déplacé mais il reste un immense espace dédié à la restauration. Nous allons nous régaler de poissons et de fruits de mer. Au comptoir de petites échoppes, nous commandons des petits crabes sucrés à déguster entier, des Saint Jacques grillées sur de mini barbecue…

Le soir, nous poursuivons notre balade gastronomique par un diner à Tsukishima, un quartier moins connu où l’on se régale d’une galette garnie de viande ou de fruit de mer, une monjayaki. Celle-ci est cuite minute devant nos yeux sur une plaque chauffante

Je pourrais prolonger la visite avec vous mais nous manquons de temps. Je vous recommande donc de feuilleter Tokyo à la maison et de partir dans une véritable déambulation au pays du soleil levant. Ce livre est une invitation au voyage et à la gourmandise. Et pour ceux qui souhaitent prolonger l’aventure asiatique, je vous suggère d’aller faire un tour du côté de nos restaurants bordelais. Certains ont de très bonnes propositions de vente à emporter. 

La liste complète des chapitres, les 8 quartiers à voir absolument 

  • Chuo – marché au poisson de tsukuji market 
  • Taito – cuisine de rue – yakitori
  • Bunkyo – rue  yanaka  ginza – ruelle des chats – petits snacks
  • Shinjuku – karaoké et boire un verre
  • Setagaya – quartier bohême- nous irons au restaurant shirube
  • Shibuya, célèbre pour son carrefour …- coin des friandises  harajuku 
  • Meguro – boire un café dans une boutique tendance
  • Chiyoda – quartier d’affaires

Ce que j’ai aimé :

  • Les couleurs
  • l’esthétique
  • La mise en page soignée
  • La richesse de l’iconographie

Je termine par les informations sur Tokyo,le livre à voyager. C’est aux Editions du chêne et coute 29,90€. Tokyo de Johann Fleuri et Pierre Javelle : un regard sur l’architecture, la singularité et les essentiels de 8 quartiers singuliers

Chronique de novembre : le calendrier des Semis bio dynamique 2021

J’ai l’impression qu’on va passer un moment à la maison. Certains ont la chance d’avoir un jardin, c’est à eux que j’ai pensé pour ma chronique de novembre. 

Aujourd’hui je vous propose de découvrir : le calendrier des semis biodynamique 2021 édité par le MABD.

Le calendrier lunaire, cela vous parle ? 

Oui ?  Vous jardinez déjà avec les astres ?   Alors ce livre est pour vous. Non?  Je vous conseille quand même le livre car il reste accessible à tous et les pratiques exposées dans cet ouvrage ont largement été validées. 

Influence de la lune et des astres sur le monde végétal :

La position de la lune et des astres influe sur la croissance des végétaux. Les anciens en avaient l’intuition, ils suivaient déjà le cycle de la lune. Une chercheuse allemande, Maria Thun a mené des observations pendant de nombreuses années en cultivant à date différentes les mêmes légumes.

Elle en a conclu que certaines positions de la lune sont favorables aux racines, ce sera dans le calendrier les jours racines, d’autres sont meilleurs pour la croissance des feuilles ou des fruits, on parlera alors des jours feuilles, des jours fruits. 

Le calendrier des semis : Le manuel pratique du jardinier amateur ou professionnel. 

la Calendrier des semis vous servira de guide au quotidien. On peut l’utiliser a minima, mois par mois. De janvier à décembre, on suit la liste des travaux à faire au jardin. 

Pour aller plus loin, il y a tous les conseils pour jardiner en biodynamie. On parle de préparations qui enrichissent les sols, fortifient les plantes. On explique comment protéger son potager des maladies cryptogamiques, comment générer de belles récoltes sans utiliser de pesticides ou tout autre produit chimique.

Pour résumer, je dirai que cet ouvrage peut se lire de deux façons, la plus simple conviendra aux débutants. Une autre lecture, plus approfondie permettra aux maraîchers, aux vignerons de se perfectionner dans leurs bonnes pratiques. 

les infos pour commander :

📚 : Le calendrier des semis biodynamique 2021

💲 : Prix Public 10 €   

🏠 : Editions MABD . https://www.bio-dynamie.org

10 choses à faire au Pays Basque

Frontière naturelle, terre de caractère, le pays Basque offre aux visiteurs un panel de paysages uniques. Mer, montagne, campagne tout est possible, et tout se dédouble puisque le brouillard s’invite souvent au matin, apportant une touche de mystère aux lieux. On peut commencer sa journée par une balade en altitude et finir par un plouf dans l’Atlantique. Quelle autre territoire peut offrir autant de diversité ? 

Pour vous guider et vous faire profiter de mes expériences, je vous propose 10 activités à faire au Pays Basque, 5 à pratiquer sur la côte et 5 idées pour s’imprégner de l’arrière-pays
 
Pause bien-être au Pays Basque.

1 – Visiter les cités balnéaires

Mythiques cités, Saint Jean de Luz et Biarritz méritent chacune le voyage. Saint Jean, c’est la ville ancienne centrée sur son port de pêche. Biarritz, elle, a des airs de princesse, avec son Casino et ses villas Grand Siècle.

Saint Jean de Luz et Biarritz, deux facettes du Pays Basque

2 – Vivre la vie des bobos parisiens à Guethary

Guethary, the place to be. Avec Le Cap Ferret et l’île de Ré, voici un des hot spots des parisiens en vacances. La petite station balnéaire fait le bonheur des magazines de décoration, j’ai voulu savoir pourquoi.

C’est très simple, Guethary, c’est un village de résidences secondaires à la belle architecture Basque. C’est aussi une mini place de village bordée de restaurants et de bars à vins. C’est enfin une plage au calme surplombée par un superbe hôtel des années trente transformé en résidence. Le tout animé de bars avec terrasse où l’on vient bruncher, déjeuner et boire un verre en soirée.

Les parisiens ont bon goût, j’ai adoré ce village. Aucune rupture esthétique dans le paysage, les maisons ont gardé le charme de la station du XIX siècle. La plage offre deux visages, une partie avec mer calme pour se baigner et une autre avec de jolies vagues pour les surfeurs. Les bistrots de la place offrent une cuisine simple mais gouteuse. Je me suis fait un plan thon frais de Saint Jean de Luz, en tartare, à la plancha, c’est divin.

Je résume : Guéthary : jolies villas du siècle passé , plage à surfer, jolie clientèle et bars à la mode. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un lieu pour happy few.

3 – Faire de son séjour un gastro-trip

Le pays Basque est le paradis des foodies. Avec douze  étoilés au Michelin, on peut se faire plaisir. Et je ne compte pas les Bistrots, les petites tables gastronomiques qui méritent elles aussi une visite. Pour les collectionneurs d’adresses, voici la liste des Stars :

  • Ithurria à Ainhoa
  • Le Moulin d’Altoz à Arcangues
  • l’impertinent à Biarritz
  • Les Rosiers à Biarritz
  • La Rotonde à Biarritz
  • La table des Frères Ibarboure à Bidart
  • Ekaitza à Ciboure
  • le Choko Ona à Espelette
  • Briketenia à Guéthary
  • La table de Pierre à Hasparren
  • Le Kaiku à Saint Jean de Luz
  • L’Océan à Saint Jean de Luz
  • L’Auberge Basque à Saint Pée sur Nivelle
  • Durant mon gastro-trip, j’ai eu la chance de tester quelques adresses. De ce séjour, je retiens quatre tables à faire en priorité.

Les Frères Ibarboure , 1*, Bidart.

Adresse emblématique de la côte Basque, la table des Frères Ibarboure, c’est un grand moment gastronomique. Cuisine technique, délicate et raffinée, le dîner fut une suite de surprises et de bonheurs gustatifs. Le service drivé par madame Ibarboure sympathique et professionnel. 

 

L’impertinent, 1*, Biarritz.

 Voici un étoilé chic et tendance. Dès l’accueil, on comprend qu’on est à Biarritz, ville Glamour du pays Basque. Le personnel en salle, de jolies femmes toutes habillées de noir nous met de suite dans l’ambiance. Ici, c’est la ville du Casino, des Russes et des vieilles fortunes.

Le diner, un pur bonheur. 

Ekaitza à Ciboure

Ici, on retrouve le chef Guillaume Roget (anciennement le Brouillarta à Saint Jean de Luz) en grande forme. Installé sur le port de Ciboure, il s’est offert un écrin contemporain pour sa cuisine de produit et de saison. 

On a adoré sa cuisine gourmande et précise, son foie gras chaud sauce homardine et son pigeon en deux façon, condiment figue et raviole de pied de cochon. Le tout arrive en salle présenté dans une vaisselle de céramique artisanale qui met en valeur les recettes et ajoute au plaisir de la dégustation. Le chef a soigné les arts de la table, couteau du pays basque et  objets décoratifs.

Le soir, menu dégustation 89€

Instincts, Saint Jean de Luz.

Partie pour déjeuner d’une salade ou d’un buddha bowl, j’ai craqué pour Instincts découvert en marchant au hasard. C’est une pépite, une adresse gastronomique loin des nombreuses tables attrape-touristes. Dans un sobre décor de briques, de bois et de décorations végétales, le chef et sa femme en salle offrent une cuisine du marché boostée par des assiettes élégantes et des justes associations. On y mange du vrai poisson ( c.a.d de la pêche locale et non d’importation). Je me suis régalée de thon et de merlu de Saint Jean de Luz. Mon homme a pris la pintade et caviar d’aubergine, avec le légume légèrement brulé, un bonheur. Le vacherin revisité en dessert fut lui aussi exquis.

Entrée + plat 40€  – ouvert le dimanche midi. 

4 – Acheter des spécialités locales

Artisanat et gastronomie sont au programme de notre séjour. Je suis venue avec un grand panier pour faire le plein de produits locaux. Au final, je suis repartie avec 4 paires d’espadrilles, des classiques à rayures et des jolies compensées, des nappes, du linge de maison et un pot de confiture de cerises. J’aurais aussi pu remplir mon panier de charcuterie, de jambon et d’Irouléguy. J’avoue ne pas avoir eu le temps de bien sélectionner. Car il faut de la perspicacité pour acheter Basque. J’aime bien acheter français alors j’ai dû reposer pas mal d’articles, du linge made in Portugal ou même de pays indéfini, de la vaisselle venu de ?? et je pense même que ma confiture ne contenait pas de cerises du Pays Basque. Malheureusement, ici comme ailleurs, on fait venir de la matière première de l’étranger  que l’on transforme sur place avant de tatouer les emballages de logo identitaires, Croix Basque et drapeau. A quand un étiquetage qui nous donnerait la provenance des ingrédients principaux ?

Mes espadrilles, elles, sont bien Basques mais d’origine Espagnole. La continuité géographique et culturelle se traduit par une intense coopération économique à travers la frontière.

Dans mon panier, il manque le gâteau Basque, la délicieuse galette fourrée cerise ou amande. J’y reviendrai une prochaine fois. Il y a trop à tester pour un week-end.

Je n’oublie pas le fameux piment d’Espelette, produit certifié et donc protégé par une AOP, mais de cela on en parle plus loin. 

 5 – Se faire un vague, une surf session

Sport mythique de la côte Basque, le surf français a démarré ici, à Biarritz. Les spots sont nombreux, réputés et fréquentés.

Si t’es pas surfeur, tu peux aussi t’amuser dans les vagues, sauter, rouler et te faire chahuter. Et si t’aimes pas les vagues, il te reste les rivières. Y’a moyen de se faire plaisir avec un tour de kayak sur la Nivelle. Location facile partout.

Surf à Guéthary

6- Visiter les villages typiques

Le Pays Basque, avec ses traditions, sa langue à l’écriture mystérieuse et son habitat si caractéristique nous emporte dans un ailleurs. Les fans d’architecture prendront plaisir à rouler de village en village et se plairont à contempler les belles constructions en pan de bois aux volets colorés de rouge ou vert.

Durant votre séjour, prévoyez de vous arrêter à

  • Ainhoa. Classé parmi le plus beaux villages de France, Ainhoa séduit par sa rue principale bordée de maisons pimpantes dans le plus pur style Basque. Sur la place, deux hôtels typiques dont un étoilé Michelin la Maison Ithurria. Jolie aussi, la Maison Oppoca.
  • Espelette, la ville du fameux piment. Pour faire le plein de la spécialité. Je conseille la purée au piment d’Espelette, un condiment qui met de la force dans vos recettes et remplace la Harissa dans la cuisine du monde. 
  • Saint Etienne de Baïgorry
  • Saint Jean Pied de Port. Étape mythique sur la route de Saint Jacques de Compostelle. Parcours classique de la Porte d’Espagne à la porte Notre-Dame ou plus bucolique faire le tour par l’avenue du Fronton qui débouche sur la Nive, traverser et revenir par la Porte Notre Dame. 

7 – Prendre de la hauteur

Nous, on est monté à pied au sommet de la Rhune sur un sentier pas toujours cool. 2h 15 de montée. On traverse forêt et pâturages. On rencontre les petits chevaux sauvages. A l’arrivée, incroyable vue à 180° .

En bonus, on s’est offert le sentier côtier de Guéthary à Saint Jean de Luz, 5 km de marche facile. C’est pas aussi joli qu’à Belle-île. Le sentier s’interrompt souvent et nous fait rejoindre la route. Mais la balade permet de découvrir de joli point de vue sur les plages en contrebas. On arrive à Saint Jean par l’extrémité Nord de la Baie. On en fait le tour avant de repiquer vers le centre et pour nous la gare routière pour prendre un bus retour vers Guéthary.

Montagne, campagne et mer, tous les paysages du Pays Basque en cheminant le long du sentier côtier

Prendre le petit train de la Rhune

  • Train à crémaillère allant du Col de Saint Ignace au sommet de la Rhune
  • inauguré en 1924
  • 4, 2 km de trajet pour 35 minutes de balade
  • Tarif 2023 : 22€ AR adulte et 15€ < à 12 ans
  • réservation conseillée : https://www.rhune.com/fr/achat-en-ligne/

On a fait juste la descente pour le plaisir de voyager comme pépé dans des wagons en bois vernis. Trop sympa de dévaler la montagne le nez à la fenêtre. Attention pas de réservation pour les marcheurs. En haute saison, c’est chaud pour avoir une place. Pour sécuriser, on peut acheter l’AR. Retour seul 20€ , la différence est minime.

8 – Randonner en pleine nature

Je conseille aux amoureux de la nature de se poser dans une auberge de village et de randonner aux alentours. J’ai testé la formule en octobre quand la fougère qui recouvre une bonne partie des terres d’altitude prend ses couleurs de fauve et de feu. Magique.

En automne, le touriste se fait rare sur les pentes de l’artzamendi ou du Mondarrain. il ne reste que les animaux, les petits chevaux en liberté, les fameux pottok (on prononce pottiok). C’est un vrai bonheur de les voir gambader gentiment. 

Et que dire des vols de vautours ? un spectacle fascinant mais presque inquiétant tant ils sont nombreux dans ces montagnes. 

9 – Aller à la rencontre des artisans et des producteurs.

Le Pays Basque possède un écosystème artisanal de grande qualité. On y trouve des productions traditionnelles dans de nombreux domaines, arts de la table, linge de maison , travail du cuir ….

Certains ateliers se visitent,, profitez-en. 

poterie Goicoechea à Ossès

Ainciart bergera, bâton basque ou Makhila, Larressore

et naturellement, les produits de la ferme dont le fameux fromage Basque. 

Je vous recommande 

La ferme Enautenea à Saint Etienne de Baigory. Michel et Guillaume Tambourin y élèvent 280 brebis en méthode traditionnelle dans le respect des saisons. Leurs filles sont au pré toute l’année, nourries à l’herbe et au mais en complément l’hiver. L’hiver, elles restent autour de la ferme et sont rentrées pour la nuit. L’été, une fois la période de lactation terminée, elles montent en alpage.  

Les tambourin fabriquent 100 kilos de fromage par semaine en sachant qu’il faut 6 litres pour 1 kilo et que chaque brebis donne 1litre/jour. 

La production est vendue à 50% sur place. 

 

10 – Aller faire un tour en Espagne

Quand on parle Pays Basque, on pense très vite à jouer à saute frontière. L’histoire et la politique ont partagé le territoire mais l’identité Basque est une. En montagne, on traverse presque sans s’en apercevoir quand en bas, on va chercher en Espagne bons plans et dépaysement. Côté shopping, c’est intéressant pour l’alcool, les cigarettes (même si la quantité autorisée à l’importation a chuté à 1 seule cartouche /pers depuis juillet 2020) et tous les produits espagnols. 

L’aventure se tente aussi pour le simple plaisir d’aller manger chez les voisins et surtout pour une soirée tapas à San Sébastien. 

Le Pays Basque, il me reste tant à vous dire

Voilà, c’était dix choses à faire absolument mais j’aurais pu en mettre dix de plus. J’aurais pu parler traditions, chants, danses, coutumes et costumes. Le Pays Basque est multiple, il ne tient pas tout entier dans un article. Je reviendrai sur le sujet. il me reste beaucoup à vous dire. Déjà avec cette liste, vous avez une base. A vous d’y ajouter des variantes pour en faire votre hit-list.

Bon voyage

Pays Basque pratique :

  • y aller : train hyper facile . Bordeaux – Biarritz  en 2H.
  • Se déplacer : De ville en ville train ou bus. pas besoin de voiture
  • hébergement, offre importante : hôtels , location chez les particuliers, campings … mais attention la disponibilité est quasi nulle en saison.  Pensez à réservez au moins 1 mois à l’avance. 
  • restauration : ici, on mange bien, même très bien à prix raisonnables. 

Bio depuis 1610,Château le Puy publie son manifeste.

Chaque année Jean-Pierre Amoreau réunit la famille le Puy pour un dîner d’entreprise. En 2019, l’évènement a pris une tournure plus festive avec un diner de gala au restaurant le Quatrième Mur. En plus de Noël, nous étions réuni pour saluer la sortie du livre de Jean-Pierre Amoreau : Plus pur que de l’eau, aux éditions Fayard. Conviée à la fête, j’ai eu la chance de partager un repas gastronomique signé Philippe Etchebest et de mieux découvrir les vins d’un domaine d’exception.

Château le Puy, bio depuis 1610

A Bordeaux, nous produisons des vins merveilleux. Le territoire est riche de vignerons engagés qui font des vins identitaires loin des modes et de feu Parker. Ici on ne parle pas de conversion en bio. Le domaine n’a jamais connu la chimie lourde. Jean-Pierre Amoreau travaille en biodynamie, utilise le cheval dans les vignes et élève ses vins en foudre, jamais en bois neuf. Ses cuvées ont l’élégance naturelle d’un assemblage à majorité de Merlot.

Harold Langlais, Pascal Amoreau et Jean-Pierre Amoreau, l’équipe dirigeante de Château le Puy

En 2018, je visitais la propriété situé à 15km de Saint Emilion. A l’époque j’écrivais ceci : http://lemeilleurdebordeaux.fr/chateau-le-puy-le-vin-des-dieux-bordeaux-cotes-de-francs/

Depuis La famille Amoreau a continué sa démarche vers un vin toujours plus singulier, un vin de terroir et de vigneron. Dans cet optique, Château le Puy devient le Puy et abandonne l’appellation Côtes de Franc en octobre 2019. Cela se traduit par une nouvelle étiquette. La mention Bordeaux n’apparait plus. Seul le blason de la ville rappelle l’origine du vin. Le Puy se vendra désormais sur sa seule histoire résumée au dos de la bouteille sur la contre-étiquette. Jean-Pierre Amoreau prend un risque mais le story telling est joli.

Le Puy, un joli story telling :

  • Un terroir unique le coteau des merveilles, suite du plateau calcaire de Saint Emilion.
  • Un site remarquable depuis de l’âge du Bronze. Le domaine possède un Cromlech
  • un écosystème de 100 hectares dont 50 hectares de vignes
  • une vigne cultivée en biodynamie sans pesticides ni engrais chimiques de synthèse.
  • vendanges manuelles, vinification naturelle avec levures indigènes
  • élevage en foudre et barriques expérimentées, ni collage, ni filtration. Ni sulfites ajoutés.
  • Une star en Asie, distingué par la saga des Gouttes de Dieu en 2010. Le célèbre manga japonais fait de la cuvée 2003 le meilleur vin au monde. Le marché s’emballe, le prix s’affolent. Jean-Pierre Amoreau doit sortir le vin de la vente pour stopper la spéculation. Depuis la cote de Château le Puy en Asie ne faiblit pas.

Le chef Etchebest au top pour Jean-Pierre Amoreau

Entre le chef et le vigneron, il y a une grande complicité. On imagine une belle rencontre entre deux fortes personnalités, deux passionnés. Pour le Diner de le Puy, le chef et son chef de cuisine Stephen Mazoyer ont travaillé les produits de Noël : champignons, Saint Jacques et marcassin avec un final chocolat, une forêt noire revisitée.

Ce soir là, nous avons dégusté:

  • Château le Puy « Rose-Marie » 2018, un rosé de saignée. Magnifique robe bien typée clairet, faible sucrosité. Un vin joyeux pour commencer la fête.
  • Château le Puy Emilien 1990. La cuvée « classique » du château.
  • Château le Puy Emilien 1970, un vieux millésime, délicat comme un vieux Bourgogne.
  • Château le Puy Barthélémy 2006, une cuvée parcellaire sur les meilleures terres du domaine. Le 2006, un très joli millésime à son apogée.
  • Château le Puy Retour des îles, 2016. Une cuvée expérimentale vieillie en mer. des parfums d’épices, une bouche velours.
Le Puy, les trois cuvées Emilien, Barthélémy et Retour des îles

Vous n’étiez pas de la fête, j’ai quelques scrupules à vous montrer les photos. Ni voyez aucune vantardise mais un long remerciement à Jean-pierre Amoreau et son épouse Françoise. Félicitations aussi au chef Philippe Etchebest, au chef de cuisine Stephen Mazoyer et à toute l’équipe du Quatrième Mur. Ce soir là, les cuisines avaient basculé du mode brasserie chic à la gastronomie. Ce fut un diner exquis, un premier Noël pour nous tous, les invités de le Puy.

Saint Jacques de plongée, Caviar de Neuvic et Le Puy cuvée Emilien 1970.
Produits d’excellence, délicates saveurs iodées et vin sublime
bonheur absolu
Le chef de cuisine Stephen Mazoyer et la brigade du Quatrième Mur