Le New Soléna déjà bien installé dans la gastrosphère Bordelaise

La cuisine du nouveau Solena ? Les critiques adorent. Depuis son arrivé en avril, Victor Ostronzec reçoit les éloges de toute la presse gastronomique. Je les cite : Soléna, la dernière pépite bordelaise. Stéphane Durand-Souffland pour le Figaro. À Bordeaux, le talentueux chef du Solena, 33 ans, vous emmène pour un savoureux voyage dans les étoiles au gré d’assiettes fraîches et inventives. selon Thibaut Danancher, Le Point.

Une telle effervescence met ma curiosité en éveil, il me fallait tester sans attendre. Pas d’effet de surprise à l’arrivée. Le Solena a gardé son ambiance de pierre nature soulignée de rouge. Rien ne semble avoir changé depuis l’arrivée du second du Gabriel. Dommage, ce léger décalage avec la qualité de la table. Heureusement l’accueil du responsable de salle et le sourire de son équipière dissipent la légère déception.

On se recentre vite sur l’essentiel : l’assiette. On dine au menu ou à la carte selon l’humeur. Ce soir là, pas envie de surprises, trop contente de profiter des dernières asperges, c’est moi qui choisis ! L’offre extra slim (trois entrées, quatre plats et deux desserts) n’étonne plus, c’est un gage de fraîcheur,  classique des bonnes adresses. Asperges, poisson et fraises, c’est la saison. On complète la commande d’un Pessac-Léognan blanc et c’est parti pour deux heures de gastronomie sans chichi.

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Tu patientes en dégustant des huiles nature où parfumée à l’orange pressée, sympa ! Un mulet noir, estragon, crémeux citron, aneth et feuille d’oxalis en guise d’amuse bouche donne le ton . Cuisine précise, élégante et parfumée.

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On enchaîne avec les choses sérieuses. Les entrées arrivent, waouh ! Superbe ! Jolie présentation ! Les asperges en vert et blanc et leur royale de moelle ne dépareilleraient pas sur la table d’un étoilé. La déclinaison d’artichauts, royale, cœur et chips mariée au rouget non plus. Normal, le chef a fait ses classes à la Côte Saint Jacques à Joigny avant de seconder François Adamski au Gabriel.

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Pour le plat, Victor Ostronzec se calme, l’assiette s’épure. Au final, la fraise se montre sous un jour nouveau en compagnie d’un baba revisité.

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L’ensemble dégage une vraie personnalité, une technique très sûre et un grand respect du produit. Stéphane Durand-Souffland avait complètement raison, le New Soléna, une pépite Bordelaise entre directement au top dix de nos food adress.

 

IMG_1678Le Soléna

  • 05 57 53 28 06
  • 5 rue Chauffour, proche de la piscine Judaïque
  • Ouvert Midi et soir du mercredi au Samedi + dimanche midi
  • Menus à partir de 39€, le midi 24€

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La Der des Etoiles avec David Delieuvin, Hervé Dindin et Arthur Fèvre

Le 4 juin, Soirée spéciale « Trois en un et vins en folie» pour conclure quinze jours de diners gastronomiques Aux Etoiles d’Epicure. L’affiche était prometteuse avec David Delieuvin de la Maison Darroze à Langon, Hervé Dindin chef exécutive du groupe AROM et le chef pâtissier Arthur Fèvre du restaurant le Pressoir d’Argent._DSC0040

Les trois chefs se sont partagés l’exécution du menu unique. Chacun a signé un plat mais tous ont collaboré au dressage final du diner. En cuisine, l’ambiance était sereine, détendue malgré la fatigue accumulée par ces quinze jours de diners de gala. Les temps d’attente entre les plats se sont transformés en temps d’échange sur les techniques et les expériences. _DSC0258

Arthur Fèvre a évoqué son très joli parcours. Cet ancien élève du Lycée Hôtelier de Biarritz a obtenu son premier poste de chef pâtissier en 2010 au Domaine Les Crayères à Reims. Il quitte l’équipe de Philippe Mille en 2015 pour le Georges V avant de rejoindre Gordon Ramsay au Pressoir d’Argent. Surdoué de la pâtisserie, il a été sacré Champion de France du dessert en catégorie professionnelle en 2011 par un jury présidé par Sébastien Bras. Il a seulement 21 ans. C’est le plus jeune à remporter ce championnat. Demain il sera en charge de la pâtisserie des deux restaurants du grand Hôtel, Le gastronomique et la Brasserie. Un talent à suivre.

Quelques photos du diner avec : L’entrée signée par la Maison Darroze, une étoile au Michelin.David Delieuvin proposait, un Emietté de tourteaux dans une feuille de romaine, rémoulade de céleri et pomme verte au wasabi._DSC0123 _DSC0128_DSC0029

Hervé Dindin, au prestigieux palmarès, trois étoiles obtenues en Belgique, avait choisi une Poulette de la ferme de Tauziet. Il l’a servie sur une crémeuse de petit pois montée au beurre et parfumée au citron vert. Il l’a accompagné d’une pomme de terre boulangère laquée au soja, d’un jeune poireau et d’un cromesquis des chutes hachées. Il termine son assiette par quelques fleurs on the top. Superbe !_DSC0199 _DSC0213 _DSC0246 _DSC0253

Arthur Fevre a joué la gourmandise absolue, un dessert tout chocolat et sésame. Praliné maison, ganache chocolat en lingot et glace sésame. Le tout surmonté d’un habillage de carré choco et or et de fines dentelles de chocolat noir. Aérien, graphique et savoureux. Un dessert de palace._DSC0271 _DSC0287_DSC0343 _DSC0371 _DSC0380 (1)

 

Essai transformé pour Joy Astrid Poinsot aux Epicuriales

Joy Astrid Poinsot, candidate, Top Chef 2016 a pris les commandes de la table des étoiles pour la soirée spécial maman. La chef avait imaginé un menu girly, des assiettes graphiques, des parfums légers, des fleurs et beaucoup d’amour._DSC8881 (1)

Elle arrive très en avance, en grande forme, la bouche couleur cerise et les cheveux rassemblés en chignon bun impeccable. Sympa d’avoir une jolie fille en cuisine. Avec enthousiasme, elle se lance dans l’ouverture des huîtres, goûte le jus mis à réduire et questionne sur la salle.

  • Combien de couverts ce soir ?
  • 95, on est complet comme tous les soirs. Beau tableau à la table d’honneur, tu as quelques joueurs de l’UBB.
  • Des joueurs de Rugby ? Ashley Adam Cooper ? Ah d’accord, OK.
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Elle marque une pause, esquisse une moue dubitative. Son menu n’est pas vraiment adapté à un appétit de gaillard. Cependant, il en faudrait plus pour la déstabiliser. Elle chasse le doute, le sourire revient, les yeux brillent. Elle va assurer sans problème. On sent vraiment la professionnelle. Elle a derrière elle quelques années de brasserie et une expérience en service traiteur acquise dans l’affaire de papa. De toute façon, la pression du jour est toute relative en comparaison avec celle vécue sur un plateau de télévision. Philippe Etchebest l’avait surnommée mis 100 000 Volts, elle en explique aisément les raisons. La cuisine de l’émission fait 300 m2, c’est terrible, tu cours partout ! Le chronomètre impose une cadence de folie. Difficile de rester zen dans ces conditions._DSC8997

Nous l’écoutons, fascinés, parler de cette aventure humaine, ce marathon culinaire. La télé réalité, le passage à Top Chef, elle assume bien, décomplexée, droite dans ses bottes. Son surnom la fait sourire. Elle parle de posture, du rôle de la bavarde, une invention de la production. Elle parle du rythme, de la pression, du challenge. Il lui a fallu du souffle pour enchainer six semaines de tournage entrecoupées de fugaces moments de répit. Elle est ressortie rincée, essorée mais forte d’une belle et soudaine notoriété. Elle veut en faire un moyen pour s’offrir une année à barouder de cuisines en plateaux de télévision. Elle va prendre le temps de nouvelles expériences, de répondre aux multiples sollicitations. Elle envisage ensuite de monter une agence d’évènements culinaires.On l’écouterait encore longtemps mais vient le temps du service. Lorsque le chrono est lancé, la chef donne la mesure de son grand potentiel. Elle fait face avec calme, parle peu, concentrée sur le plat en cours et la cuisson du suivant._DSC9082

Son entrée ressemble à un jardin à la Française aux murs montés en crémeuse de petit pois. Joy y ajoute toute sa fantaisie : huîtres natures, asperges vertes laquées à l’huile de noisette, coques juste ouvertes dans leur jus et beaucoup de fleurs._DSC9034

Pour son plat, la chef marie le veau au homard, une association qui fonctionne bien. Elle les propose en ballottine et croûte de sésame. Elle colore son assiette de feuilles de capucine et de baby girolles poêlées. Elle fait servir en salle le bouillon de homard réduit et parfumé réglisse-combawa._DSC9147

Dessert comme à la maison : cerises pochées aux épices de Noël et daquoise coco. Dans l’assiette, elle verse le jus parfumé orange, badiane et clou de girofle. Elle dépose son biscuit coco, le surmonte d’une tuile citron y installe les fruits et un sorbet citron on the top. _DSC9263

Du naturel, de la fraicheur et beaucoup d’amour, c’est signé Joy ! Elle vient saluer en fin de service, pose avec naturel au milieu des sportifs. Elle termine par une dédicace à sa maman, so sweet. La salle est ravie, se lève pour la photo souvenir. Bravo Mademoiselle, essai transformé !

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Jean-Luc Rocha aux Epicuriales

Jean–Luc Rocha se déplace à la table des Etoiles et toute la galaxie M.O.F s’anime. Hier soir le spectacle se jouait en cuisine. L’ultra médiatique Philippe Etchebest est venu en voisin caler un programme avec le double étoilé du Médoc. Johan Leclerre et François Adamski, M.O.F également, ont posé pour une photo souvenir. Chantal Descazeaux, du blog Assiettes Gourmandes, fan des premiers jours, est passé pour quelques clichés et une bise au chef._DSC9370 _DSC9388 _DSC9610 _DSC9614

On en oublierait presque le menu. La table des Etoiles n’offre pas la perfection de Cordeillan Bages mais donne aux convives un aperçu du savoir-faire de Jean-Luc Rocha. On reconnaît son style graphique et précis, sa cuisine contemporaine axée sur le produit._DSC9356

 Il proposait une entrée très iodée : rail de caviar sur un tartare de maigre et sa langoustine en tempura. Le poisson servi presque nature fait alliance avec la carotte et l’épinard servis en condiment. La carotte pour la couleur et la douceur, l’épinard pour la puissante note chlorophylle._DSC9447_DSC9462

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Clin d’œil à Pauillac, il a ensuite servi un agneau en croûte d’herbes. Il l’accompagne de légumes nouveaux juste glacés et laqués d’un trait de beurre clarifié._DSC9593

On a terminé par une sphère chocolat framboise, une merveille de technicité et de saveurs. Imagine une demi-coque de chocolat noir. Le chef la garnit avec un mélange de framboise nature, de cubes de guanaja et de mousse de chocolat blanc. Il y installe un disque sorbet framboise lui-même support d’une boule de gelée framboise. En dernier il referme la sphère par la seconde demi-coque dont le sommet évidé laisse dépasser la boule de gelée. Pour mieux surprendre ses convives, Jean-Luc Rocha épure son assiette. La gourmandise choco-framboise se présente sans chichi, juste accompagnée de fruit au coulis. Voilà, on y est. Un joli produit, une technique parfaite, une assiette toute en sobriété, des saveurs multiples, je retrouve la cuisine de Jean-Luc Rocha. Merci Chef !_DSC9673_DSC9658_DSC9686

Le before de la table des Etoiles.

Epicuriales marche avec apéro-rosé-tapas. C’est pas faux, c’est la formule du food court. Maintenant tu peux la jouer chic and cosy avec le before de la table des étoiles. Chaque soir à partir de 19h30, au Vip des Etoiles, tu t’installes, tranquille, autour du bar pour une coupe de Champagne entre copains. Tu y croises un mélange de Vip, de gastronomes et d’habitués venus profiter d’un moment de calme à l’écart de la foule joyeuse mais bruyante._DSC9027 _DSC9025

 

En bonus, Jérôme Oillic d’Urban Chef fait le show chaque soir. Il organise une démo autour d’un produit de la région. Hier il nous a proposé un crémeux parmentier, shiitake et foie gras snacké, parfume d’aneth et d’algue Nori. Sympa !

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Sourires de Filles pour la soirée Fête des mères aux Epicuriales

Joy Astrid Poinsot : sourire lumineux et soirée tout amour à la table des Etoiles d’Epicure. Soirée spéciale : Maman t’es la plus belle. La candidate Top Chef 2016 a conquis la salle avec son menu girly. Beaucoup de fraicheur, de couleurs et d’amour dans la cuisine de Joy. Au final, elle dédie le repas à sa maman. So Sweet ! Avant de revenir en détails sur le menu de ce dimanche 29 mai, je partage quelques photos de jolis sourires. Tu reconnaîtras des visages célèbres, des inconnues et deux adorables diablesses.Joy Astrid Poinsot_DSC8997 _DSC9021 _DSC9082 _DSC9100 _DSC9140 _DSC9242 _DSC8949

La Dune Blanche, l’authentique, la vraie, enfin à Bordeaux !

 

La gourmandise signée Chez Pascal arrive ce week-end rue de la Vieille Tour. J’ai surpris Marceau, le fils de Pascal Lucas dans ses derniers réglages. Il termine l’aménagement de sa petite boutique, un espace entièrement dédié à la Dune Blanche.Dune Blanche Bordeaux

_DSC8539Avec son oncle et associé Olivier Cothenet, ils ont monté leur projet dans l’esprit très Ferret et très Dune Blanche.

On reste dans la simplicité, dans la sobriété : murs en pierres apparentes, cloison et comptoir de vente en pin rouge. Quelques éléments de décors viennent rappeler le bassin. Les luminaires sont en cordes et les abat-jour en voile de bateau.

Depuis le comptoir de vente, on plonge sur le laboratoire de fabrication. Tu peux voir Marceau travailler à sa fameuse crème et en garnir les chouquettes juste refroidies. Et surtout tu respires l’odeur de choux juste sortis du four, un mélange de beurre et de sucre cuit. C’est terrible ! carrément irrésistible ! D’ailleurs j’ai craqué ! J’ai croqué dans la première dune blanche bordelaise à la croûte fine et craquante, à la crème douce aérienne. Un délice !

Dune Blanche Bordeaux _DSC8533 _DSC8553 Chez Pascal Bordeaux _DSC8575 Dune blanche Bordeaux

Les Bordelais vont eux aussi adorer, ils se risquent déjà à passer la porte, ravis et déjà conquis. Demain pour l’ouverture, je pressens l’émeute !

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_DSC8611Chez Pascal Dunes Blanches

  • 7 bis Rue de la vieille Tour
  • Ouvert tous les jours, oui tous les jours
  • De 8h à 19h

Tous au restaurant revient en septembre

Le site lafourchette.com présentait ce mercredi chez Vivien Durand l’édition 2016 de son animation annuelle Tous au restaurant. La formule 1 menu acheté = 1 menu offert ne change pas, elle a prouvé sa redoutable efficacité. Dès la mise en ligne des offres, c’est shotgun, les places s’arrachent. Les premiers sont les mieux servis. 

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Pour en parler, je vais faire simple. Voici un extrait du communiqué de presse :

 Du lundi 19 septembre au dimanche 2 octobre 2016 pour la septième année consécutive, Tous au Restaurant revient. 15 jours pour déguster la cuisine des magnifiques tables étoilées, des bistrots contemporains de jeunes chefs talentueux ou encore des brasseries animées et autres cuisines du terroir. Tous au Restaurant offre ainsi une occasion unique de partager, échanger et vivre une expérience inoubliable.

Tous au Restaurant, comment ça marche ?

Le restaurateur compose un menu spécial et en fixe le prix. Pour un menu acheté, celui de l’accompagnant, identique, est gratuit. Chaque restaurateur est maître de sa prestation, de ses prix et du nombre de tables qu’il met à disposition pendant la quinzaine de Tous au Restaurant.

Comment réserver sa table ?

Les réservations se font exclusivement sur le site de Tous au Restaurant à partir du lundi 12 septembre 2016 à 10h00 : www.tousaurestaurant.com

 

Que penser d’une telle opération ?

Du point de vue de Mickael Ferrari, manager digital du site LaFourchette.com, l’opération permet de créer du trafic à une période relativement calme de l’année. De plus, Tous au restaurant attire une nouvelle clientèle qui souvent n’ose pas franchir la porte des restaurants traditionnels. Enfin, M Ferrari souligne la souplesse de l’animation. Le restaurateur peut moduler l’offre, comme offrir des tables à l’opération uniquement aux heures où jours les plus creux.

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C’est aussi une jolie opération médiatique de niveau national. Les restaurateurs participants bénéficient d’une grosse campagne de communication. A l’heure où l’avenir de la restauration passe par une bonne visibilité web, LaFourchette apporte du trafic et les services d’une centrale de réservation fonctionnant H24.

Pour les restaurateurs, Vivien Durand partage son expérience 2015. Il est complètement convaincu des bienfaits de l’opération. Au Prince noir, ils ont vraiment joué le jeu soutenu par leurs fournisseurs. Grâce aux efforts de ces derniers, Le chef a conservé son menu habituel. Il n’a pas triché sur sa cuisine. La clientèle a suivi, les réservations étaient bouclées en deux jours.

Je parlerai pour le consommateur. Tous au restaurant, c’est la possibilité de tester de nouvelles adresses à prix très doux. Si tu ne paies qu’un seul couvert, pourquoi ne pas en profiter pour inviter une copine à midi et ton fiancé le soir ?

En 2016, le site de réservation en ligne espère convaincre de nouveaux restaurateurs de les rejoindre. Il y aura une grosse campagne promotionnelle et en bonus une mise en avant du fromage par le biais d’une formule facultative fromage compris. On reparlera bien sur de cette opération en septembre. En attendant, je partage les photos de la journée. Vivien Durand, Clément Bruneau et Arnaud Enjalbert nous avaient préparé un déjeuner à manger avec les doigts : Tapas de chef, artichauts du jardin, gigot et sa purée d’haricots blancs servis en pochette-kebab. Last but not least les œufs à la neige servi dans les assiettes comme chez mémé. Merci au chef Vivien Durand, à l’équipe cuisine pour ce pique nique décalé, très Prince Noir. Merci à LaFourchette, aux intervenants et aux fournisseurs présents ce jour là.

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Thierry Renou à la table des Etoiles aux Epicuriales

Aux Epicuriales, Thierry Renou signe un diner bien balancé entre cuisine française et parfums de vacances. Caviar, foie gras et sole du bassin, les stars d’une jolie carte étoilée figurent au menu. Bouillon Thaï, citronnelle et combawa, les saveurs d’Asie viennent sublimer sa cuisine d’une touche très personnelle. Pour autant, le chef du Patio à Arcachon ne joue pas l’effet de mode. L’Asie le passionne depuis longtemps, la Thaïlande est devenu son pays de cœur, une deuxième patrie._DSC7383

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 Sous la tente des Etoiles, seule une baie vitrée sépare la cuisine de la salle. Les convives sont comme au théâtre, ils peuvent suivre les évolutions de la brigade. Elle travaille sous leurs yeux. Thierry Renou a complètement séduit son public en jouant la carte des émotions partagées. Il a commencé en douceur avec des notes presque classiques. Dans un second temps, il a libéré son jeu, Il  a donné de la puissance pour le plat principal. Son bouillon Thaï embaume le lait de coco et la feuille de Kaffir, les souvenirs de nos vacances en Asie reviennent en flash. Au final, il nous a ramené en enfance, au temps des cigarettes russes, la gourmandise préférée de mémé._DSC7396

Superbe soirée donc sous le chapiteau de la table des étoiles, rendue possible par le professionnalisme de l’équipe cuisine drivé par Hervé Dindin. Le chef exécutif du groupe Arom a travaillé en parfaite harmonie avec Thierry Renou. Ensemble ils ont adapté et ajusté les recettes crées pour huit convives, à l’échelle des 100 couverts servis aux Epicuriales.

Thierry Renou arrive vers 19h, il prend possession d’une cuisine où s’affairent déjà les cuisiniers de chez Lacoste Traiteur. Le chef commence par tester le bouillon Thaï qui mijote gentiment. Il goûte, rectifie, prend l’avis des deux membres de sa brigade venus en soutien. Il ajoute une poignée de coriandre hachée pour corser les parfums, une pointe de sel et stoppe la cuisson, satisfait.

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Ensuite il dresse l’assiette témoin de l’entrée, le modèle à l’intention de l’équipe. Il prend le temps de réfléchir, d’ajuster sa présentation, recommence puis décide de la juste place de chaque ingrédient. La brigade observe, écoute, recueillie. Elle claque des « oui chef » sonore lorsque Hervé Dindin distribue les taches. Cette opération sera bien sur répétée pour chaque plat.

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Le diner démarre tranquillement par un tartare d’esturgeon et caviar on the top servi au fur et à mesure que les convives rejoignent leur table. Vers 20h30, le vrai top départ est donné. Le rythme est soutenu. Les assiettes doivent sortir rapidement, le service suit la cadence, le client ne doit pas attendre. Malgré la tension, l’ambiance reste sereine. Chacun assume son rôle avec calme. On enchaine rapidement sur le poisson, le fromage et le dessert. Celui-ci fait monter la pression en cuisine.

Thierry Renou a choisi de servir son tartare de fraise en rouleau. L’humidité du fruit va fragiliser la pâte à cigarette. Ne pas la briser représente un vrai challenge pour le pâtissier. Conscient de la difficulté technique, le chef encourage son équipe et demande de fournir l’effort ultime. Il les accompagne de la voix jusqu’au clap de fin. En salle, les convives ne perçoivent pas le stress. Dans l’univers de la haute cuisine, Le chef partage son idée de l’esthétique et des goûts. La technique est un moyen qu’il cache avec élégance._DSC7866

Pour  aller plus loin, pour les fans de food, voici le descriptif des plats servis. Chaque service représente 100 assiettes à sortir à bonne température en un minimum de temps. Chacun mesure le défi.

On commence presque classiquement avec un foie gras poêlée accompagné d’un biscuit de pomme de terre surmontée d’une mousseline de pomme de terre à la truffe et sa pelote de foie gras-pomme de terre. Une seule touche exotique pour ce début, la graine de Sobacha qui apporte un côté croquant au foie gras poêlé.

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On continue par une Sole du bassin, bouillon thaï, huîtres et raviole éphémère.

L’assiette se compose de gambas crues grossièrement hachées, de pois gourmands, d’huîtres pochées dans leur eau, d’une sole levée en filets et juste raidie au sautoir, de shiitakes cuits à l’huile d’olive avec une pointe d’huile de sésame en fin de cuisson et d’une raviole éphémère à la betterave rouge et au chou chinois. Pour la touche de couleur, le chef ajoute de la carotte jaune en ruban et de l’algue Nori en cheveux d’ange. En salle on ajoute le bouillon coco parfumé à la citronnelle, à la coriandre, au galanga et à la feuille de Kafir. Le liquide brulant vient saisir les gambas, il dissout la feuille d’oblat qui enveloppait la raviole libérant son contenu coloré. Il dégage des parfums puissants qui réveillent en nous des souvenirs de vacances. Il suffit de fermer les yeux pour retourner à Chiang Mai. C’est un délice, le cuisson du poisson est parfaite, le bouillon est tellement bon, tellement parfumé qu’on lècherait bien l’assiette.

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Thierry Renou termine par Final punchy, coloré et régressif. Un cigare à la gariguette, combawa et fraise Tagada. Le chef a imaginé un tube en pate à cigarette extra fine. Il le remplit d’un tartare de fraise parfumé au combawa, termine par une mousse fraise et la décore d’un rail de fraise Tagada râpée. Il couche sa cigarette sur une feuille de chocolat blanc parfumée à l’estragon et l’accompagne d’une glace citronnelle posée sur une fraise Tagada._DSC7968 _DSC8047

Visuellement, c’est très graphique, colorée et presque ludique. On aimerait bien jouer avec le tube comme on faisait avec les cigarettes qui accompagnaient la glace dans les repas de famille. Le rouleau est trop fragile et puis on est à la table des étoiles, pas chez mémé. En bouche, de la fraicheur, des parfums et un bel équilibre entre le sucré et l’acidulé, on a adoré.

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Jolie soirée donc : une pointe d’audace, de la puissance, des parfums de vacances et un souvenir d’enfance.

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 Balade dans la plus grande ferme d’aquitaine.

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Belles rencontres avec les Blondes d’Aquitaine, les maraîchines et autres spécimens de races anciennes. Découvertes de producteurs de la grande région et dégustation de produits locaux.IMG_1522IMG_1516 IMG_1526

Sur la ferme, on pouvait aussi déguster du foie gras, des confitures, du miel, des fromages locaux et le vin des lycées agricoles Aquitains. Les amateurs de cuisine avait rendez-vous sur le stand de la région qui propose des animations food._DSC6697 _DSC6703

Voici un aperçu de mon shopping au marché des producteurs. J’ai retenu trois produits : un vin, des jus de fruits et un panier de légumes de saison.

 

Le Château Vieux Mougnac, un bordeaux supérieur bio produit à Lussac par la famille Milhard-Bessard, Paysans vignerons depuis cinq générations. L’exploitation est certifiée « agriculture bio » depuis 2012. Cette année là a donné un vin très agréable, dans la fraicheur. Il est composé à 80% de merlot, 15% de cabernet franc et 5% de cabernet sauvignon. La vinification parcellaire et l’élevage se font en cuves béton avec soutirage tous les trois mois en lune descendante. Cela donne un vin sur le fruit, léger, sans apport exogène de note boisée. Je l’imagine très bien pour nos barbecues de l’été. _DSC6706

Château Vieux Mougnac

  • Petit Palais, 33570 Lussac
  • Tel : 05 57 69 72 85  Port 06 11 80 55 06
  • Prix : 13,6 euros sur internet 
  •  Contacontact@vieuxmougnac.com

Les Jus de fruits de la société Gargouil. Producteur de fruits et jus dans la Vienne, ils travaillent en agriculture raisonnée dans le respect de la terre et du potentiel naturel de production des parcelles. Sur l’exploitation, on ne compte pas mois de dix variétés de pommes. On trouve les classiques Belchard, Gala, Golden et Grany Smith et les moins célèbres Dalinette, Elstar ou Pinova. A partir de leur récolte, la famille Gargouil élabore de délicieux jus de pommes mais aussi des combo pommes-cannelle, pommes-citrons, pommes-kiwis, pommes-mangue. Je te recommande le pommes-framboise une gourmandise à boire.IMG_1530IMG_1529

Société Gargouil

  • Chantegrolle, 86 250 Charroux
  • 05 49 87 50 23  Port 06 08 32 29 57
  • Prix entre 3,20 et 3,85 € la bouteille
  • http://www.gargouil-producteur-pommes-86.com

 

Les paniers de la Sica Maraîchère Bordelaise. La SICA Maraîchère Bordelaise est une coopérative de producteurs de légumes. Fondée en 1963, elle regroupe aujourd’hui une quinzaine de maraîchers qui mettent en commun un outil de vente. Des producteurs indépendants, situés dans les départements limitrophes, mettent en culture des légumes non cultivés sur la région bordelaise.IMG_1537

Depuis 2006, La Sica Maraîchère propose directement au particulier des assortiments de fruits et de légumes présentés sous la forme de paniers appelés « Panier Fraîcheur ». Les produits à majorité issue de la région sont cultivés en agriculture raisonnée.

Le Panier Fraîcheur Maraîcher