Le Café Lavinal, halte gourmande sur la mythique D2, route des vins du Médoc

Le Café Lavinal occupe la place centrale du village de Bages, . En cela, il ressemble à ces bistros de campagne où l’on sert une cuisine du Sud-Ouest accompagnée d’un vin de région. Mais ici nous sommes,à deux minutes du centre de Pauillac, en terre de Grand Cru et rien n’est comme ailleurs. Le village de Bages a vu grandir Jean-Michel Cazes, propriétaire du prestigieux Château Lynch-Bages et de son restaurant étoilé Cordeillan-Bages. Ce grand monsieur du vin a souhaité faire revivre le hameau de son enfance. Il a racheté la plupart des bâtiments situés sur la place principale. Puis il a crée, ex nihilo, une boulangerie, une boutique dédiée aux vins et aux arts de la table ainsi que le fameux Café Lavinal. C’est ici que bat le cœur du village, dans un bistro tout droit sorti des années trente.

Derrière une  façade en bois peinte d’un profond vert anglais se découvre une belle brasserie à l’ancienne. On y retrouve les incontournables de l’univers bistro, le bar monumental, les tables et chaises en bois sombre, les murs recouverts de miroirs, le carrelage à l’ancienne et les banquettes en moleskine rouge. Le couvert est mis de façon traditionnelle avec une vaisselle blanche et de belles serviettes en coton moelleux.

On y déjeune selon son humeur et son budget. Le plat du jour + café à 11,50€ séduit les habitués pressés de retourner dans les vignes ou dans les chais. Le touriste, le bordelais en balade se fera plaisir avec le menu Gourmet. Pour 38€, on entre dans l’univers de la belle cuisine française. La carte est construite en duo par Julien Lefebvre, 1* Michelin pour le restaurant Cordeillan-Bages, et le responsable des cuisines du Café Lavinal, David Favier.

Serviette en coton moelleux, amuse-bouche, la formule à 38€ balance bien entre un décor bistro et une cuisine gastronomique

Le repas commence par une mise en bouche de saison. En décembre, nous étions sur un velouté de champignons et sa chantilly citron. Nous avons continué par un œuf parfait servi en cocotte accompagné de ses légumes racines, brunoise de rutabaga, topinambour et émulsion estragon. Pour suivre l’ensemble de la table a craqué sur une lotte confite, jambon de bœuf on top et gnocchis. Nous avons terminé par un brownie et crème glacée caramel au beurre salé. 

Les assiettes sont généreuses, les cuissons parfaites, l’ensemble de la table a apprécié le repas. C’est bon et bien fait, dans la tendance manger de saison. Les touristes adorent, papy  y aurait trouvé son compte, nous avons passé un bon moment. Que dire de plus ? La carte des vins, très Bordeaux, donne le choix aux amateurs. Le service est parfait, tout en retenu. Voici une table consensuelle à conseiller pour une expérience réussie de cuisine bourgeoise revisitée.

Café Lavinal

  • Village de Bages, 33250 Pauillac
  • 05 57 75 00 09
  • Menu 28€ et 38€, plat du jour 11,50€ en semaine
  • Ouvert du lundi au Samedi
  • Fermeture annuelle fin décembre à mi février

Garopapilles, Le restaurant Bordelais, 1ére étoile au Michelin 2018

A Bordeaux, Garopapilles occupe une place unique. Dans une ville où l’offre en restaurant croît de façon exponentielle, la cote de Tanguy Laviale ne faiblit pas. Elle se renforce même avec l’attractivité de la ville devenue un pôle touristique d’importance européenne réputé pour la qualité de sa gastronomie et la richesse de son patrimoine architectural. L’intense concurrence ne semble pas lui nuire, Garopapilles affiche toujours complet quinze jours à l’avance. Sa cuisine plait aux esthètes, elle séduit les amoureux de la cuisine française, elle comble les amateurs de cuisine fusion, les gourmands, les tradi et les trendy. Je ne fais pas exception, j’aime cette adresse plus que toute autre.

J’ai la chance de connaître le restaurant depuis ses débuts en 2014 (voici un lien, des informations sur le parcours du chef et de son associé http://lemeilleurdebordeaux.fr/restaurant-garopapilles-bordeaux-la-cuisine-aux-herbes-aromatiques-de-tanguy-laviale/). J’ai vu le décor s’enrichir de nouveaux éléments, la cuisine évoluer tout en subtilité et l’équipe gagner en maturité. Quand en 2018, Garopapilles reçoit sa première étoile au Guide Michelin, je suis heureuse de le voir à sa juste place dans le petit livre rouge, la bible de la gastronomie française. Je trouve le moment tout à fait approprié pour re-situer les lieux dans toute leur originalité.

Nous sommes à deux pas de la place Gambetta, rue Abbé de l’Epée, longue voie bordée de bâtiments académiques du XIX. La façade entièrement vitrée du restaurant éclaire sur la double destination des lieux à la fois cave à vin et à manger. On entre par la partie boutique, le domaine de Gaël Morand, entre 500 et 700 vins référencés et destinés au grand public et aux professionnels. Gaël manque de temps pour tenir les comptes à la bouteille près. Sa sélection à 95% française s’enrichit chaque année de ses découvertes, fruits de ses balades dans le vignoble et de ses journées passées dans les salons professionnels.

Tanguy Laviale, Chef  du restaurant Garopapilles et une partie de sa team

A suivre, la cuisine ouverte. On peut s’arrêter saluer l’équipe, la regarder travailler puis gagner le troisième espace, la salle à manger. Au passage, on aura remarqué le parquet de chêne, une merveille d’art brut fait d’un ancien plancher de wagon de chemin de fer entièrement décapé et retaillé pour le restaurant. Notre œil s’attarde sur tous les éléments de décoration en bois, le comptoir, les chaises Baumann année 70 et les tables laissées nues. Celles-ci sont réalisées dans les mêmes poutres que le parquet vintage. Elles présentent nœuds, fentes et cicatrices comme un visage patiné par le temps. L’ensemble donne un supplément d’âme à la cuisine du chef. Ici rien n’est faux, tout est authentique, de bonne provenance et choisi avec le plus grand soin.

Une fois notre table désignée, nous nous installons tranquillement. Puisque le menu est surprise, relax, rien à choisir, l’équipe prend en charge notre soirée, laissons-nous gagner par les good vibes.

Dix jours après réception de l’étoile, l’ambiance est encore à la fête. Nous sommes plusieurs clients fidèles, heureux de féliciter l’équipe. Le chef a troqué sa veste blanche pour un chouette tablier. Il restera la soirée face à la cuisine transformant le comptoir en passe plat comme dans tout grand restaurant gastronomique. De la position, il peut dresser les assiettes, apporter à chacune la dernière touche d’herbes aromatiques ou de fleurs décoratives. Il participe au service, apporte lui-même certaines assiettes aux convives et au passage échange sur ses créations.

Le dîner ? Du plaisir, de l’esthétique et du goût. Un début qui percute avec des patiences originales. Le chef propose du chou fleur en tempura et du butternut en Barbajuan. Le menu nous sort des habituelles propositions du moment. Je pense en particulier au cerf venant des dernières chasses de la saison en Sologne, un gibier rare, une viande délicate.

Les vins ? Une très belle sélection proposée par Gaël Morand. Une gamme de prix assez large avec des pépites de petits propriétaires et des flacons d’exception pour les grands amateurs. La tendance bio et biodynamie est présente avec les vins de Nicolas Joly, de Jean-Michel Deiss. Je n’oublie pas la star des vins contemporains Château Rayas, de jolis pomerols, des grands Bourgognes et des coups de cœur du sommelier comme le Domaine de Montcalmès en Languedoc, les vins de Nicolas Mariotti-Bindi en Corse ou le Domaine Pavelot en Bourgogne.

Les assiettes ? Un ravissement pour les yeux, des présentations d’une infinie délicatesse

Les recettes ? Des produits de saison soigneusement sélectionnés, une cuisine française modernisée, une technique sure acquise au cours de ses années de formation au Pavillon Ledoyen, chez Lasserre, ou au Carré des Feuillants, un vrai travail sur les sauces et les aromates.

La dégustation ? Un mélange de finesse et de punch. Je m’explique. Prenons les ravioles vertes et homard, une explosion chlorophylle avec beaucoup de longueur en bouche. Pour ce plat, le chef colore la pâte maison au jus vert. Il réalise sa farce avec les verdures du moment, épinard tombé au beurre, persil, vert d’oignon, coriandre fraîche et une pointe d’estragon. On sent de la force, du goût comme si le chef n’hésitait pas à monter en puissance, à sortir du domaine de la consensualité.

Le bonus ? Le pain maison, une constante depuis les débuts, une vraie gourmandise. Ce soir là, nous avons testé une foccacia aux olives et un pain roulé brioché extraordinaire.

Le lendemain ? De jolis souvenirs visuels et gustatifs du diner et de l’after.

Garopapilles

  • 62 rue Abbé de l’Epée
  • 09 72 45 55 36
  • Menu le midi 35 et 45€
  • Menu 75€ le soir + Accord mets et vins 33€/4 verres
  • Du mardi au vendredi le midi
  • Jeudi et vendredi soir.

En annexe le menu du 23 février au soir pour mieux percevoir l’étendu du travail en amont et la créativité des recettes.

Avec la coupe de champagne

Tempura de chou fleur parfumé à l’anis sauvage et Barbajuan de butternut et noisette. Le Barbajuan est une spécialité monégasque servie en apéritif chez Ducasse. Un ravioli frit aux blettes et au parmesan avec une pâte à base de farine et d’huile d’olive. Le délicat beignet se trempe dans une  crème Curry et vin blanc.

Mise en bouche

En verrine crémeux de pomme granny monté à l’huile d’olive, œuf de caille poché, crumble cacahuète et émulsion de lard fumé

1er plat

Saint jacques snackée, crèmeux artichaut et sardine décoré d’un jardin d’herbes et de champignons shimeiji en pickles. En salle, on ajoute une infusion de citronnelle

2nd Plat

Ravioles vertes et homard. Une pâte maison colorée à la chlorophylle. Une farce de tombée d’épinards, persil, estragon, vert d’oignon, coriandre fraîche. Les ravioles sont réchauffées dans un beurre monté au litchi. Le homard poché au bouillon est réchauffé dans son suc .

3ième plat

Une soupe à l’oignon revisitée. En base, un jarret de veau confit servi avec un chutney d’oignon et une quenelle de crème fouettée, caviar d’Aquitaine on top. Le bouillon d’oignon qui accompagne est parfumé au café.

4ième plat

Dos de cerf, issu d’une des dernières chasses de la saison en Sologne. Il est laqué au soja et servi avec des blancs de poireaux grillés. La sauce crème associe lard fumé, couteau, citron confit et jus de coquillage.

Dessert

Servi dans une assiette en teck une association de saison chocolat orange avec sur un lit de crumble chocolat, un sorbet orange sanguine, une mousse au chocolat et un crémeux de potimarron, le tout associé à un brownie chocolat et décoré de larmes de meringue, de dés d’orange confite et d’herbes.

Cromagnon, la table d’Oxana Cretu

Nouvelle adresse à Bordeaux découverte en déjeuner presse.

Chez Cromagnon nul homme primitif en cuisine, ni mobilier rustique, le nom pourrait tromper, on n’y mange pas avec les doigts. Bien au contraire, l’endroit conçu par Oxana Cretu, au passé de designer produit, est tout cosy mignon. Ambiance bois et gris, cactus en suspension, le décor tient plus de la boutique de décoration que de la caverne.

Alors pourquoi ce nom venu du fond des âges ? Très simplement, Cromagnon nous ramène aux pratiques ancestrales, au feu. La cuisson se fait sur pierre de sel de l’Himalaya, un matériau riche en oligo-éléments qui sale naturellement les aliments. Oxana a imaginé un lieu convivial où les convives se réapproprient le repas, véritable moment d’échanges et de partage.

La viande occupe naturellement une place de choix dans les suggestions. La spécialité à partager, le Carnivore, se compose de filet de bœuf de Galice, d’échine précuite de Porc noir de Bigorre et de tartare de canard. Pour accompagner, Oxana a travaillé le légume de saison, ici une carotte violette confite et sa betterave chiogga. Tous les ingrédients sont sélectionnés avec le plus grand soin, de préférence issus de productions locales et préparés de façon très contemporaine. En complément, Cromagnon propose des entrées de fêtes, Noix de Saint Jacques crues à l’huile de truffe, foie gras mi-cuit au gingembre ou tartare de crevettes et velouté de mangue. Jolies présentations et assaisonnements maîtrisés, on se régale.

Pour conclure Cromagnon devient cromignon avec des desserts girly, Guimauve maison et glace coquelicot ou moelleux au chocolat et sa glace lavande & miel. Pour accompagner, une courte carte de vins avec une curiosité à tester : du vin moldave, pays d’origine d’Oxana. Ne pas rater le Vartely Botrytis Chardonnay, un superbe vin de glace qui sublimera le dessert.

Cromagnon

  • Réservation 0980516703
  • 48 rue du Palais Galien, Bordeaux
  • Ouvert du mardi au samedi.
  • Le midi formule à 17€ sans cuisson pierre de sel
  • A la carte Compter 50€ +les vins.

Le Restaurant l’Atelier des Faures à Bordeaux

 

Aujourd’hui, je suis ravie de te présenter L’Atelier des Faures, un gastro de poche où sont réunis tous les éléments qui font d’une adresse à la mode un spot d’exception. On y trouve :

Une localisation inattendue au cœur du nouveau Bordeaux Bobo, Saint Michel. On est rue des Faures entre la Basilique Saint Michel et le boulevard Victor Hugo. La petite rue récemment rénovée n’a rien perdu de son charme oriental. Elle a gardé une super Boulangerie au N °51, des épiceries, des bazars aux noms qui te font voyager comme la Rose de Tunis ou l’Istambul Market. C’est juste plus joli, plus propre et les aménagements urbains permettent de garer tranquillement ton vélo et même ma copine KTM.

Une décoration complètement tendance. Roman et sa compagne Claire ont complètement relooké l’endroit avec les codes actuels. Murs de pierres blondes, tables et comptoir en bois, suspension en osier et cache applique en fausse mousse créent l’ambiance qui va bien. La cuisine ouverte est installée au fond du restaurant. Si tu t’installes au bar, tu vois le chef travailler.

Claire & Roman, duo complice

Une cuisine fusion bien balancée entre la France et les Best du monde. J’ai adoré l’entrée #1, des gyozas au pastrami. Roman Winicki a développé une technique tout à fait personnelle mais très convaincante pour réussir à merveille ces raviolis à la Japonaise. Au Japon justement, les restaurants disposent d’une machine spéciale pour la cuisson des gyoza. Roman, lui utilise deux poêles. Dans la première, il dore le raviole sur une face. Puis il termine la cuisson avec la seconde poêle, il couvre sa préparation pour conserver les vapeurs et garder le côté moelleux de la petite bouchée. Le résultat est topissime. J’ai eu un joli flash à la dégustation, je me croyais revenu à Tokyo.

Entrée #1 , Gyozas au pastrami

Et puisqu’on parle de voyage, je pourrais aussi te parler des falafels. Ceux de Roman sont incroyablement tendres et parfumés sous leur jolie croûte dorée. Tu vas adorer le bel équilibre des épices avec le juste mélange de coriandre fraîche et sèche, de persil, de gingembre et de cinq épices.

La troisième entrée nous ramène en Sud-Ouest avec les huîtres servies tiédies par un espuma soubressade, une charcuterie des Baléares. Oh que c’est bon.

Ces trois entrées sont à la carte midi et soir. Idem pour les deux desserts. Par contre les propositions changent pour le plat central.

Lors de ma première visite du soir, j’ai testé le canard qui fume, un magret doré au sautoir et légèrement fumé au thym. J’adore cette finition, elle donne à la préparation un goût de vacances et de barbecue. La viande présentée taillée en biseau est accompagnée d’une délicieuse purée, de carottes multicolores et de pickles. Un festival de couleurs, de senteurs, de saveurs. Le brûlé, le fondant et l’acidité. J’adore.

Magret fumé au thym

Mon homme a craqué sur un tartare de bœuf, normal, classique. Le chef l’a servi sur un lit de riz japonais préparé comme un riz à sushi et l’a boosté de légumes pickles colorés. Le mélange fonctionne super bien. Le midi ces deux plats sont remplacés par des produits plus simples comme de la poitrine de porc ou du lieu noir. Sois sans crainte, les présentations et accompagnements sont toujours aussi soignés.

En dessert, on a joué les gourmands, crémeux au chocolat, mousse dulce de leche et shortbread. Miam.

Pour le vin, je la fais très courte comme la carte. En vrai, j’ai pris, au verre, un Blaye en biodynamie très sympa. On parle du blanc des vignobles Bossuet-Hubert à Cars (Un cru Bourgeois situé sur les côteaux de Blaye)

Je termine ce post par le parcours professionnel de Roman depuis Science Po Bordeaux, un poste de chargé de communication institutionnelle à L’OCDE jusqu’à l’Atelier des Faures, c’est une belle Reconversion dans un métier qui fait sens, une jolie histoire qui apporte de la passion au restaurant. A presque trente ans, Roman a complètement changé de voie. En 2011, il quitte un job de bureau pour démarrer commis chez Drouant, le temple de la cuisine bourgeoise. Il y restera deux ans, passera par tous les postes avant de terminer chef de partie. Riche de cette solide expérience, Roman décide de continuer sa route dans une ville qui lui permettrait d’offrir une belle qualité de vie à son petit bonhomme. Très vite, il choisit Bordeaux, la ville qu’il a découvert étudiant. Il commence par travailler chez Garopapilles avant de se lancer en solo rue des Faures.

Roman Winicki pourrait incarner la reconversion voulue, choisie et réussie. Il a abandonné un chemin tout tracé pour un métier passion et l’aventure d’une vie d’entrepreneur. C’est en partie le sujet de mon roman qui sortira en mars. Tu comprends mieux mon énorme coup de cœur pour l’Atelier des Faures.

L’Atelier des Faures, Bordeaux

  • 48 rue des Faures
  • 09 86 42 45 45
  • Réservation fortement conseillée
  • Du mardi au Samedi
  • Formule le midi 15€ Entrée + Plat, 18€ E + P + Dessert.
  • Le soir Carte en quatre entrées, cinq plats- autour de 15€ et deux desserts
  • Le soir compte environ 30€ + Vins

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Entretien avec Julien lefebvre, chef de Cordeillan-Bages

Après Thierry Marx, le pionnier de la cuisine moléculaire et Le flamboyant Jean-Luc Rocha partis vers des destins parisiens, un normand, Julien Lefebvre, prend les commandes du restaurant gastronomique du Château Cordeillan-Bages. On sait peu de choses de ce nouveau chef sinon son parcours au sein de prestigieuses maisons tel le Pré Catelan*** ou la maison Pacaud avec Histoires** et le Divellec*. Pour le blog et en partage, voici quelques réponses à nos interrogations.

La cuisine et toi c’est une histoire qui débute comment ?

Tout simplement à la table familiale. A la maison, on cuisine. J’apprends très vite le goût du bon produit auquel nous avons facilement accès par la proximité avec les fermes de mes oncles et tantes. La suite, le choix d’en faire mon métier sera une histoire de rencontre, une opportunité de quitter le système scolaire classique qui ne m’attire pas particulièrement.

3 dates à retenir de ton parcours culinaire ?

  •        15 avril 2017 je signe ma première carte en tant que chef excutif au Château Cordeillan Bages
  •        25 mars 2016 je suis fier de servir le président de la République François Hollande dans le restaurant Histoires de Mathieu Pacaud à Paris
  •        28 février 2006 j’arrive au Pré-Catelan en tant que commis de cuisine. C’est mon premier poste dans un deux étoiles (trois aujourd’hui)

 Pourquoi avoir choisi Bordeaux ?

J’ai de l’affection pour l’endroit où je venais déjà en vacances chez des amis. La région me rappelle ma Normandie, le beau temps en plus.

Tes influences, ta source d’inspiration ?

Ma cuisine repose sur des bases classiques, sur les valeurs de la grande cuisine française.J’aime ses traditions et le cérémonial qui l’entoure que je veux remettre en salle. J’entends dynamiser le service par des découpes sur guéridon. J’aime l’art contemporain, il m’inspire pour mes présentations. Mon souhait serait d’allier les deux dans un juste équilibre entre le respect du passé et la recherche de la modernité.

 Tes fournisseurs, tes bonnes adresses produits ?

J’attache une extrême importance au choix de mes fournisseurs et à travailler au plus près du territoire. Nous avons dans le Médoc une vraie richesse à exploiter. Je citerai à titre d’exemple :

  •        Ludovic Hulot pour ses superbes asperges vertes et blanches, ses fraises,
  •       Cyril Gassian à Castelnau pour sa charcuterie médocaine,
  •        Elodie Aubert, productrice de céréales bio à Saint Vivien du Médoc

 Quelle est ton idée de la cuisine, ton envie quand tu te mets aux fourneaux ?

Je reprendrais bien à mon compte la phrase de Curkonski, célèbre critique culinaire du XIX siècle. La cuisine c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont. J’ambitionne d’être le trait d’union entre le producteur, le produit et le client. J’ai envie de servir le produit, de le présenter sous différents états sans multiplier les saveurs.

 Au contact des plus grands, es – tu devenu un chasseur d’étoiles ?

Si ma priorité reste la satisfaction des clients, je ferai tout pour regagner les deux étoiles de Cordeillan – Bages. Je suis arrivé avec mon second Julien Rousseau, un fidèle depuis huit ans. Nous allons former une team d’excellence avec l’équipe déjà en place au château dont le chef pâtissier Anthony Chenoz et le sommelier Arnaud le Saux. Ensemble nous nous mettrons la prestation au niveau dans la culture du détail.

Anthony Chenoz, chef pâtissier et le Chef Julien Lefebvre

 Les qualités que tu préfères chez un chef ?

Humilité, respect des autres et générosité

 Tes produits doudou ?

Sans discussion les légumes et les poissons dans le total respect de la saisonnalité. Nous sommes en plein dans les petits pois et les artichauts, des produits remarquables.

 Ton plat signature ?

En souvenir de mon enfance en Normandie, de la pêche à pied aux grandes marées, j’ai imaginé une déclinaison en trois séquences autour du coquillage. On commence par une gelée de crustacés présentée comme un retour de vague avec dans la laisse de mer des coques, crevettes de l’estuaire et des pousse-pied. On continue par un soufflé contemporain aux praires et parfumé au curry. On termine par un riz venere (riz noir autrefois réservé à l’empereur de chine) au marc de raisin, coques et fèves. Ce plat sera présent à la carte toute l’année mais évoluera avec les saisons.

 Un Plat pour faire craquer les filles ?

Le turbot confit avec un minestrone de légumes estival et son bouillon au basilic. Elegant, raffiné et léger et goûts

 

Une adresse pour aller diner les jours off ?

L’Arrosoir à Saint Palais sur mer près de Royan, une terrasse posée sur le plage, un Bistro tenu par Alexandre Lavigne un copain de longue date, lui aussi ancien du Pré Catelan.

 

Merci Chef

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le restaurant de Julien Cruège pour dîner en duo.

Si tu cherches une adresse pour un RDV à deux, emmène ton amoureux (se) chez Julien Cruège. Garde l’adresse secrète, joue l’effet de surprise, il (elle) va adorer le mélange entre l’élégante sobriété des assiettes et la fantaisie du décor.

Dès l’entrée, dans la cour où l’on dine en été, tu entres dans une ambiance ludique et décalée comme la maison d’un copain fan de design. J’utilise le mot maison, un nom qui prend tout son sens ici. Le quartier résidentiel, la géographie des lieux appartiennent à l’univers de la maison particulière, loin de l’ambiance bois brut et mobilier scandinave dupliquée à l’infini dans les fashion bistros de Paris à Berlin.

Pour ce moment unique, tu peux choisir de privatiser une des deux salles cachées. Moi je craque pour celle du fond, carrément rock and roll, avec ses spots colorés comme dans les soirées disco. J’adore aussi la vaste salle à manger avec ses chaises en plastiques moulées dépareillées, sa bibliothèque et sa collection kitschy de boule à neige, souvenirs des voyages du chef. L’effet détente est immédiat. Tu sais que tu vas passer une bonne soirée à la table de Julien Cruège. Le Chef a cassé les codes de la table gastronomique à papa triste et engoncée dans un service figé dans ses traditions. Pour autant, tous les éléments d’un grand restaurant gastronomique sont réuni, une salle à manger spacieuse, des tables bien éloignées pour préserver ton intimité, deux menus, une vraie carte pour construire toi même le diner idéal et une offre de vins qui balaie toutes les régions de France. Très habilement, le chef l’a rendue accessible avec des appellations village plus abordables que des grands ou premiers crus.

Trop heureux de pouvoir choisir, nous avons délaissé le menu gastronomique. Nous sommes partis sur un tout poisson accompagné d’un joli Bourgogne Auxey Duresses de chez Agnès Paquet, un chardonnay aromatique et minéral issu de l’agriculture raisonnée. Aucun regret, perfect choice. Jolies assiettes, présentations nettes, cuissons parfaites et saveurs subtiles pour sublimer le produit de saison. J’ai adoré. Les photos pour illustrer.

 

Julien Cruège

  • 245 rue de Turenne, près des boulevards et de la Barrière
  • 05 56 81 97 86
  • Du lundi au vendredi midi et soir.
  • Menu 21€ le midi, le soir à partir de 32€

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Hâ restaurant, l’adresse gastronomique de Grégoire Rousseau

Grégoire Rousseau a rejoint la Maison Duler, Domaine de Saint Géry.

On ne va pas par hasard rue du Hâ mais bien pour découvrir une cuisine de chef passé par l’école des meilleures tables gastronomiques françaises (le Saint James de Jean-Marie Amat, le Plaza Athénée de Jean-François Piège ou La Bastide de Moustiers d’Alain Ducasse).

Grégoire Rousseau a imaginé un lieu en accord avec sa cuisine, contemporain, lisible, du goût mais de la sobriété. Tables en bois brut, parquet, carreaux de ciment et papier peint géométrique très années soixante dix, les belles matières apportent de la chaleur au décor épuré. La petite salle tout en longueur laisse voir la cuisine ouverte et le chef en action.

L’enfant du Périgord nous livre dans un menu unique sa version de la cuisine contemporaine axée sur la qualité des produits, la précision des cuissons et l’élégance des assiettes. Pas de chi-chi dans sa mise en scène, les plats sont nets et lisibles. Pour accompagner sa cuisine, le chef propose une carte des vins courte mais avec des adresses de vignerons comme le Domaine Combier en Crozes ou le Domaine Marcel Deiss pour l’Alsace.

Alsace de Marcel Deiss, vin aromatique né de la complantation chère à Jean-Michel Deiss, un grand monsieur de la Biodynamie

Une fois le vin choisi, le diner peut commencer avec les délicates amuse-bouches, les deux entrées, le poisson et le dessert. Aucun faux pas dans le déroulé, les vingt convives se régalent. L’adresse mérite amplement son joli succès.

Langoustine sur fenouils confits et chlorophylle d’ortie

Risotto d’Epautre, févettes, celtus, chorizo et jus à l’aillet

Dos de maigre, asperges vertes et blanches, écume d’hibiscus, estragon

Dessert choco

Hâ Restaurant

  • 05 57 83 77 10
  • 50 rue du Hâ , proche de la Mairie de Bordeaux
  • Menu unique le midi menu complet 29€ ou Entrée + plat 23€
  • Le soir 42, quatre plats ou 52 €, six plats
  • A l’étage une table d’hôtes privatisable à partir de six personnes.

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Symbiose, bar à cocktail et restaurant

Association de quatre copains venus de Paris et du monde de la mixologie, Symbiose casse les codes du restaurant traditionnel. Emmené par le chef Félix Clerc, l’équipe propose le midi un menu à 18€ avec des produits simples. Le soir, ils passent en mode Bar à cocktail, leur spécialité, sauf le mardi, jour du dîner gastronomique.

Dès l’ouverture, les bordelais ont adoré la cuisine de saison axée sur les légumes et le poisson et surtout la note punchy apporté par les spiritueux. C’est toute l’originalité de l’adresse d’associer alcool fort et cuisine pour des accords nouveaux. Naturellement le cadre et la mise en scène des plats participent au plaisir des convives. On est bien dans le Bordeaux trendy tout en pierres blondes et bois brut. Les assiettes sont servies dans une vaisselle d’artiste en grès brut qui renforce le côté cuisine simple du produit. Le menu unique à 45€ comprend deux entrées, un poisson, une viande et un dessert. Les cuissons sont justes, les accords originaux, les parfums bien dosés.

Toute l’originalité de Symbiose dans cette entrée où le jaune d’oeuf a mariné dans l’Akvavit. Du chou rave l’accompagne ainsi qu’un crumble de sarrasin.

Le dessert chocolat et caramel beurre salé. clin d’oeil à la Bretagne, le pays du chef.

En dehors du mardi, le restaurant est plongé dans une semi-obscurité. La partie se joue en coulisse façon speakeasy. Une seconde salle à l’entrée masquée par une grosse comtoise donne un côté bar clandestin comme un club pour initié only. En plus du décor trop stylé, on y vient pour l’originalité de la carte des cocktails aux noms improbables et aux ingrédients étonnants. Mon favori du mois le Zombie Lankais mélange de sirop de passion massalé, de jus de citron vert, de Byrrrh, de Chartreuse jaune, de thé noir, de rhum Plantation dark, de Ceylon Arrack et d’Absinthe Pernod.

L’iconique comtoise de chez Symbiose. Le bar clandestin se cache derrière.

Exemple de tapas

On y vient aussi pour le spectacle. Derrière le comptoir, le bartender fait le show. Il joue avec les verres et les shakers avec une dextérité folle. Symbiose ou tu connais déjà ou tu vas adorer.

Symbiose 

  • 05 56 23 67 15
  • 4 quai des Chartrons
  • déjeuner  du lundi au vendredi. diner le mardi
  • Bar à cocktail du mardi au samedi

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Une Saint Valentin à Bordeaux, coeur contre coeur.

Si tu aimes l’idée d’une soirée feu d’artifices, si tu veux casser la routine, prends la Saint Valentin comme une belle occasion d’inventer de nouveaux jeux à deux. N’écoute pas les mauvais baiseurs et les grincheux. Lance-toi, mais surtout, réfléchis avant de réserver. Oui pour une surprise à lui faire monter les larmes aux yeux, oui pour une approche libérée et joyeuse du sexe, non pour l’idée de dernière minute piquée sur un site de rencontres. La soirée jacuzzi-nature tu la gardes pour les nuits avec vue, pour les vacances au soleil ou en montagne dans un lieu unique et magique. Le 14 février, la météo peut contrarier tes plans et gâcher le remake de votre love album.

La clé d’une soirée réussie, c’est de bien choisir ton style de soirée. Travaille ton sujet, imagine un plan qui vous ressemble. Vous êtes plutôt esthètes et gourmands? Le restaurant s’impose. Vous aimez monter des scénarii coquins ? L’hôtel de charme semble tout à fait approprié. Le confort d’un cocon douillet vous rend d’humeur câline ? La maison transformée en love place fera merveille. En panne d’idées nouvelles ? Voici mes suggestions pour une nuit sans sommeil, cœur contre cœur. J’ajoute des DO NOT pour t’aider à éviter le love faux pas.

Le restaurant

Je ne suis pas fan du restaurant gastronomique traditionnel. Tout semble fake ce soir là. Réserve ces adresses d’exception pour des occasions moins sexe. Difficile d’être au top après le menu dégustation en seize plats. Je préfère les lieux intimistes, plus cachés, à partager entre food lovers. Pour une ambiance douce et chaude, je te suggère les spots tenus par des couples in love. S’ils s’aiment au point de tout partager, même leur job, ils vont te transmettre leurs good vibes. La cuisine d’un chef amoureux te nourrit de bonheur. Son binôme en salle sait partager toute l’admiration qu’il porte à son chéri et chef. Fraîcheur et sourire vont porter ton diner.

Je te conseille Lume. 3 rue des Faussets. 05 47 79 47 56

Cuisine italienne, accueil délicieux et prix doux : le combo gagnant. Tu en sauras plus en lisant mon post : http://lemeilleurdebordeaux.fr/lume-la-cuisine-venitienne-portee-par-un-duo-in-love/

 

Plus gastronomique et raffiné, tu as chez Dan « cuisine d’influence ». 6 rue du Cancéra. 05 40 05 76 91

Ici Harmony et Jérôme Billot organisent la rencontre de leurs deux cultures, l’asiatique et l’européenne. Réserve vite si l’idée te séduit. Dan fait parties des spots adorés des Bordelais. On n’y trouve pas de place en dernière minute.

 

L’hôtel de charme

La meilleure idée. Elle te permet de devenir touriste dans ta ville, de regarder Bordeaux avec la bienveillance des gens heureux. Cherche un lieu à votre image, un hôtel de propriétaire à la décoration soignée. A Bordeaux toutes les ambiances sont possibles : design, glamour ou bohême. Vous y vivrez l’ambiance d’un rendez-vous secret entre excitation et redécouverte. Vous ne quitterez pas la chambre, vous commanderez au room service, vous oublierez même de diner. Et puis au lever du jour, vous laisserez place à la tendresse, vous prolongerez votre courte nuit par une matinée au lit à échanger des mots doux.

Tu veux quelques conseils ? Pour faciliter ton choix, j’ai visité quelques adresses représentatives du nouveau tourisme à Bordeaux. Je te livre ici le résultat de mes repérages classé alphabétiquement.

Le Boutique Hôtel Bordeaux, 3 rue Lafaurie Monbadon. 05 56 48 80 40

Au cœur du Triangle d’or, Christophe et Marianna Grant-San José ont transformé un superbe hôtel particulier du 18ème siècle en un luxueux quatre étoiles. Ils ont conservé les éléments de décor si caractéristiques des immeubles Bordelais : les carreaux de ciments, les parquets anciens et les boiseries moulurées. En plus de ces éléments identitaires, les propriétaires ont ouvert les lieux à l’univers viticole. Chaque chambre porte le nom d’une grande propriété et un bar à vin réputé occupe le rez-de-chaussée de l’immeuble. La modernité s’invite au travers de meubles de designer tel que Philippe Starck, Kartell et Eichholtz, de l’équipement high tech des chambres  et des salles de bains design avec baignoire de balnéothérapie, douche à l’italienne et/ou jacuzzis. La richesse de l’offre risque de faire balancer plus d’un. Pour la Saint Valentin : immense baignoire ronde ou douche extra-large ? Le champ des possibles est immense, la nuit sera longue. Ce soir là, l’hôtel en plus des habituels produits d’accueil de marque Hermès propose un pack romantique au prix de 190€ ( à ajouter au prix de la chambre). Il comprend : Une bouteille de Champagne, des pétales de rose et bougies, le petit déjeuner en chambre et un coffret hermès personnalisé.

Room service du Bar à Vin avec une carte de pintxos, élaborés par la chef Bretonne Fanny Hamon.

En photo, je te montre les suites Larrivet Haut brion et Haut Brion (grande baignoire). 433€ la nuit.

 

L’Hôtel Particulier, 44 rue Vital Carles. 05 57 88 28 80

Je te recommande cette adresse pour le charme des lieux chargés d’histoire, pour son ambiance chaleureuse et son excellent emplacement au cœur du Bordeaux historique. Dormir à l’Hôtel Particulier te permet pour un soir de vivre la vie des grandes maisons du XIX. Dès le porche d’entrée, tu plonges dans l’univers des demeures d’exception du Bordeaux bourgeois : passage cocher, escalier monumental, beaux volumes, parquets anciens à décor de chevrons, cheminées de marbre et plafonds richement décorés. Le Cardinal Donnet, grand bâtisseur, n’avait rien négligé lors de la construction en 1860.

La rénovation menée avec beaucoup d’élégance par la propriétaire et sa fille Alizée San José a laissé l’immeuble dans son esprit d’origine. Mère et fille ont travaillé dans le respect des lieux. Elles ont choisi des couleurs neutres, des déclinaisons de gris réchauffé de quelques notes de couleurs plus fraîches. Aucune chambre ne se ressemble, celles en façade possèdent un petit balcon pour prendre un café au soleil, la suite dispose d’une véranda aux vitraux de couleurs. Toutes sont meublées de mobilier contemporain et d’une literie confortable. Elles ont accès à la cour intérieure pour une pause au soleil et au calme. Les touristes étrangers raffolent de l’endroit, je les comprends. J’imagine le plaisir de retrouver cette enclave de paix après une journée à découvrir Bordeaux.

Offre Saint Valentin : Chambre supérieure à 174€ + pack romantique 45€

  • Petit déjeuner gourmand, préparé sur place et servi en chambre
  • Late check out
  • Pétales de rose

Hôtel de Tourny, l’extension les Suites 18 rue Huguerie

Petites pépites cachées derrière une facade autère très XVIII, les suites de l’Hôtel Tourny sont ouvertes depuis l’automne 2016. Les propriétaires ont mis dans cette seconde réalisation tout le savoir-faire acquis dans leur première et encore tout jeune affaire l’Hôtel de Tourny. Nous sommes à mi-chemin entre la maison d’hôtes et l’hôtel. Pour le numéro 18, Sandrine et Jean-Philippe Burgeat ont volontairement limité l’offre à une suite par niveau et un salon d’accueil commun au rez-de-chaussée. Ce parti pris donne au projet une belle cohérence. Passionnés de décoration, le couple de nouveaux hôteliers et anciens cadres informatiques a transformé le vieil hôtel de quartier en chambres de luxe au design d’inspiration scandinave. Les trois chambres-suites offrent la même ambiance avec des variantes de coloris, des déclinaisons de tissu qui créent des différences sans rompre l’harmonie de l’ensemble. Les volumes spacieux, la belle luminosité apportée par les trois fenêtres, les coloris, le mobilier, les lourds rideaux de laine grise, tout concourt à l’équilibre entre le confort et le design. Je n’oublie pas le parfum d’ambiance et l’extrême propreté, un lieu fraîcheur où tu imagines facilement vivre libre et nu.

Offre spéciale Saint-Valentin : suite, caviar et champagne.

  • Tarif pour 2 personnes : 350€*. Offre valable du 10/02/2017 au 19/02/2017
  •  Une nuit dans une SUITE (40m2), petit-déjeuner continental servi en chambre ou au salon privé
  •  Caviar d’Aquitaine STURIA « Vintage » (30gr) et une demi-bouteille de champagne, servi en chambre ou au salon privé
  •  Départ tardif possible jusqu’à 14h (au lieu de 12h)
  •  Tarif réduit parking public 10€ au lieu de 19€ (24h)
  • Appele au +33 (0)5 56 81 56 73, code « Valentin »

 

Le YNDO, 108 rue Abbé de l’ Epée 05 56 23 88 88

Catégorie : 5 étoiles, chambres de 350 à 600 €

Ouvert en 2014, Le YNDO occupe un ancien Hôtel particulier néoclassique du XIX somptueusement rénové par Agnès Guiot du Doignon. L’immeuble impressionne par son élégante façade extérieure de pierres blondes, son passage cocher couvert donnant donne accès aux dépendances et son entrée surélevée à décor de colonnade. Le rez-de-chaussée a gardé sa vocation originelle d’espace de réception. Il est partagé aujourd’hui entre l’accueil, une salle à manger ouverte sur une belle cour intérieure pavée et un salon. Celui-ci étonne par la richesse de sa décoration mélange de prestations anciennes et un ameublement résolument contemporain. Une magnifique cheminée de marbre surmontée d’un miroir, des boiseries ouvragées cohabitent parfaitement avec des sièges aux formes surprenantes. Madame Guiot du Doignon a apporté toute sa passion décoration dans le choix des artisans, des artistes, du mobilier, des luminaires et des autres objets de décoration. Elle fait vivre à ses hôtes une expérience glamourissime dans une ambiance digne des meilleurs magazines de décoration. Rien de figé pourtant, le matin on déjeune dans la salle à manger, le soir on peut s’attarder au coin du feu. Le design n’exclue pas le confort et le côté cocoon. Dans les chambres, le côté glam-chic disparaît au profit de la lumière et de la modernité. J’ai un faible pour la crazy, je te la montre en photo. Elle sera à 350€ pour la Saint Valentin avec une possibilité de diner froid autour du foie gras et saumon fumé, servi en chambre. 50€/pers. D’autres formules sont possibles, il suffit de se renseigner à l’accueil et de faire part de ses souhaits.

 

A la maison

Ces hôtels font rêver mais restent difficilement accessibles. Si tu ne veux pas dépenser le PNB du Burundi ou si tu préfères la maison, l’occasion mérite de prendre le temps de lui donner un look cosy-glam. Lâche-toi sur les lumières douces, les bougies, le parfum d’ambiance et les bouquets de fleurs. Demande à mamie de garder les enfants. La Saint Valentin se joue à deux uniquement. Prépare la playlist de votre histoire, n’oublie aucun de vos tubes à aimer. Imagine un diner léger où fais-toi livrer. Pense à ce qui lui ferait plaisir, à des mets originaux. Commande un gâteau à message. Fais inscrire je t’aime ou épouse-moi en sucre blanc. Si le message ne t’inspire pas, fais décorer la pâtisserie à l’image des passions de ton (ta) chéri(e) de Spiderman aux mignons, tout est possible.

Mets au frais quelques bulles si tu aimes la finesse et l’élégance du Champagne. Si tu es plus sucré, pars sur un vendange tardive comme l’excellent Altenberg de Marcel Deiss.

Livraison de plateau diner

Monblanc Traiteur , 2409 avenue de Bordeaux, Saint Jean d’Illac 05 56 21 61 32.En parallèle à l’organisation de grandes manifestations dépassants les mille couverts, La maison Monblanc Traiteur possède une offre au service des particuliers dont le mariage constitue le cœur de métier. De façon presque confidentielle et tout à fait exceptionnelle, Monblanc proposera aussi à ses clients un menu Saint Valentin préparé par ses chefs et porteur de toutes les valeurs de la maison : transparence, top qualité des matières premières et précision. Déchargé(e) des contraintes matérielles de la préparation du diner tu profiteras encore mieux des assiettes arty aux présentations digne d’un étoilé et aux cuissons parfaites. Voici la proposition : un vrai menu de haute cuisine, délicat et délicieux.

 

Calix 62 avenue de la Libération au Bouscat. 09 86 28 34 05. Tu peux aussi miser sur la simplicité et te contenter de planches à grignoter. Dans ce cas, choisis une adresse produit proche de chez toi. Commande un plateau gourmand, une bonne bouteille. Complète par un assortiment de chocolat et pâtisserie. Au Bouscat, nous avons Calix une cave à vin épicerie. J’en parlais sur le blog il y a peu. http://lemeilleurdebordeaux.fr/calix-au-bouscat-bistro-cantine-et-cave-a-vins/. Calix a pensé à toi pour la Saint Valentin. L’offre est conforme à l’esprit des lieux. Il s’agit d’une planche gourmande à partager accompagnée d’une belle bouteille de Champagne. La planche comprend du foie gras, du jambon de canard, du saumon confit maison, du Brillat- Savarin truffé maison et une bouteille de Champagne Delamotte. Planche et vin à 60€, planche seule 25€.

 

Gâteau à message

J’ai repéré deux créatrices de talents.

Johanna Goegel, JSG cake design, à Langon . http://jsgcakedesign.fr. Johanna sublime ta déclaration dans un gâteau personnalisé. Un truc de fou en génoise et sucre. Elle réalise des pièces uniques à la commande selon tes indications. Dans ces créations, elle inclus tes passions. Malheureusement, la taille minimum est de 20 parts. A envisager si le 15 tu invites les copains pour partager ta bonne humeur. Sinon tu peux lui commander d’adorables cupcakes en boîtes de 4.

Sur Bordeaux, Bérénice de Bouches B 06 86 50 81 50. Elle travaille à la commande à partir de 6 parts pour un prix moyen de 6,5€ la part.

Fleurs

Choisis le fleuriste de ton quartier. Il vous connaît, il va redoubler d’attention pour apporter la touche délicate à votre soirée. Il sait sublimer la fleur coupée, il crée des compositions uniques. Attentif à ton budget, il te conseillera au mieux. Naturellement sa boutique servira d’écrin aux roses les plus sublimes du moment. Elle abritera aussi des fleurs plus modestes au charme fou. L’essentiel reste le joli geste, l’envie de dire je t’aime avec pudeur et délicatesse.

Côté Caudéran, le Bouscat, j’ai un gros coup de cœur pour L’atelier Floral, 35 avenue de la Libération au Bouscat. Thomas Aubinaud a repris cette affaire de quartier en août. Son magasin ouvert sur l’atelier met la fleur en situation, arrangée par couleur dans une ambiance entre vintage et modernité. Je pourrais rester des heures au milieu de tant de beauté. Les meubles de magasin, les vases très contemporains et les compositions raffinées dégagent une impression de douceur et d’harmonie. J’adore !

Voilà, je t’ai donné les codes, à toi de te les approprier. N’oublie pas le cadeau surprise et la tenue sexy. Je laisse les blogueuses mode comme http://mademoisellemodeuse.com te faire des suggestions. Juste un petit conseil, garde le ton glam et décalé, c’est mieux. Pour les filles, Je verrais bien une mini robe imprimée bohême comme celle que tu portais cet été. Tu enlèves la doublure pour jouer avec les transparences et tu la portes avec de longues bottes noires. Il va adorer !

Il te reste quelques jours pour imaginer ton histoire, pour mieux continuer la route à deux.

Enjoy !

 

[sbscrbr_form]

 

 

 

 

Racines, un des gastro préférés des Food lovers Bordelais

Deux ans après son ouverture remarquée, le chef Daniel Gallacher continue de nous régaler avec son menu à prix doux et ses produits de saison. Il pratique la gastronomie des produits simples, sans chichi ni manière. Le soir tu dines pour 29€, une vraie affaire avec amuse-bouche + entrée + Plat de viande ou poisson + Pré-dessert et dessert. La formule plaît, le restaurant est toujours complet malgré une adresse à l’écart du Bordeaux gourmand. N’oublie pas de réserver via Facebook.

Décor contemporain

Chez lui pas de coquilles Saint Jacques ni de foie gras mais des produits simples qui lui permettent de construire un menu à prix accessible. Tu découvres la richesse des légumes racines avec une déclinaison de betterave et l’étendue du potager de l’hiver avec sa poêlée de légumes oubliés. Les présentations sont nettes, Les jus réduits délicieux, les cuissons très justes. Le dessert ne déçoit pas, créatif, savoureux et joliment présenté.

Pour en savoir plus sur le chef, je te renvoie à mon premier article de l’hiver 2015

http://lemeilleurdebordeaux.fr/racines-le-gastro-de-poche-de-daniel-gallacher/

Daniel Gallacher et son second.
Merci Chef .

 

Racines

  • Quartier Mériadeck
  • 59 rue Georges Bonnac
  • 05 56 98 43 08
  • ouvert

 

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.