EXP’HÔTEL 2021, les restaurateurs balancent entre authentique et technologique

EXP’HÔTEL 2021, le salon Bordelais de l’hôtellerie et de la restauration vient de fermer ses portes. Voici mes impressions à chaud sur un métier qui bouge. Après deux ans de vie sous Covid 19 et trois confinements, on aurait pu croire les restaurateurs à genoux. Bien au contraire, la pandémie les a bousculés, challengés mais pas battus. La majorité s’en est sortie. Bien ou mal, il me semble encore trop tôt pour évaluer les dégâts mais une chose est certaine, leur monde a changé.

Pour le plaisir, je vous ai glissé en tête d’article une photo qui fait du bien. Les chefs ont gardé la passion cuisine intacte. Moi qui travaille sur une troisième édition du guide le Meilleur de Bordeaux, je vous rassure, j’ai testé de très très belles tables.

Les chefs Fréderic Lafon et Jean Luc Molle aux côtés de L’ostréi-acteur Joël Dupuch à EXP’HOTEL 2021 .

La restauration en pleine révolution digitale

Moins de personnel, une clientèle toujours plus exigeante et avide de nouveauté poussent le business vers la digitalisation. Les fabricants de logiciel, grands vainqueurs de la période Covid avec leurs solutions de gestion sont venus en nombre à EXP’HOTEL. Depuis la prise de commande sur pad en salle au paiement, toutes les étapes de la prise en charge du client sont désormais rationalisées grâce à des systèmes simples d’usage et adaptés à la taille de chaque restaurant.

La promesse produit : gain de temps, réduction des pertes produits et augmentation du chiffre d’affaires

Côté Salle, on mise sur le confort et l’authentique

Si la cuisine se modernise, la salle à manger retrouve les vrais valeurs, les belles matières et le confort des convives. En gastronomie, on cherche des pièces fortes qui vont marquer les consommateurs.

EXP’HOTEL 2021, un salon authentique et technologique, cela semble paradoxal mais cela fonctionne très bien. L’idée sympa dans tout cela, c’est que nos chefs préférés dégageront du temps pour se recentrer sur l’essentiel, leur cuisine.

La Théorie des aubergines, roman de Leïla Bahsaïn

Aujourd’hui, je reviens sur un titre qui faisait déjà partie de ma liste de l’été https://sophiejuby.com/ete-2021-ma-liste-de-lecture. La théorie des aubergines de Leïla Bahsaïn on s’en doute ne parle pas de mathématiques mais de cuisine. Derrière ce drôle de titre se cache

Une histoire de femmes et de cuisine solidaire

Leïla Bahsan nous parle de Dija, web rédactrice au chômage que son ex employeur rappelle pour tenir la chronique au long cours d’un projet d’insertion par la cuisine. Stylo en main, l’héroïne suit la brigade du chef Achour dans son lent travail de retour au monde du travail. Ici la cuisine est prétexte à l’échange, au partage et à la reconquête de sa dignité.

J’ai aimé ce livre qui montre la cuisine sous un jour très particulier, celui du vivre ensemble.

Un livre où la cuisine permet de créer du lien social.

Les commis de cette cuisine pas ordinaire sont tous des cabossés de la vie, des exclus du monde du travail. Par petites touches, Leila Bahsan nous raconte leur parcours, leur mauvais chemin vers l’exclusion. Elle nous décrit aussi comment, au fil des jours, la brigade va se souder, se rassembler autour d’un projet commun, ici un diner en l’honneur du préfet de région. Les cassés vont retrouver courage et dignité. La cuisine va transformer leur vie.

Je n’en dévoile pas plus, je vous laisse découvrir l’histoire par vous même. Elle ne vous laissera pas indifférent.

La théorie des aubergines, de Leïla Bahsaïn. Editions Albin Michel 16,90€

Racisme ordinaire et nostalgie des origines, les autres thèmes du roman

En parallèle, Leïla Bahsan raconte le racisme ordinaire, les milles et une petites vexations subies par son héroïne, trop souvent utilisée comme l’arabisante de service face aux clients arabophone de son ancienne agence de pub. Elle évoque les difficultés de l’intégration, la nostalgie du pays perdu, le paradis de son enfance.

Le projet de la cuisine solidaire va aussi transformer sa vie. Le temps passé aux côtés du chef Achour et de son équipe va lui permettre une lente réconciliation avec ses origines marocaines. C’est un coucous, le plat

Pain burger maison, la recette

En 2020, confinés à la maison, on s’est tous mis en cuisine. Le bon côté de cette triste pandémie, c’était d’inverser notre rapport au temps. Dans la vie d’avant, il nous manquait cruellement et là, il nous fut donné en abondance. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai saisi cette fabuleuse opportunité pour faire des tests sur des recettes longues. Je me suis lancée dans la brioche maison, le bonheur de nos brunchs du dimanche. Depuis j’élargis mon référentiel et je suis passé au pain à burger maison. La recette développé ici est hyper facile, accessible à tous. Faire du pain à burger rapide demande peu d’ingrédients. Un seul pré-requis : le robot à pâtisserie et là c’est vraiment indispensable.

Pain Burger maison, les ingrédients

Pain burger : de la farine, du beurre, du lait, de la levure et 1 oeuf.
130 gr de lait
12 gr de levure de boulanger
330 gr de farine blanche bio
30 gr de sucre
6 gr de sel fin
1 oeuf entier + 1 jaune
115 gr de beurre extra
1 poignée de graines au choix : sésame, pavot, tournesol, noisettes hachées …

Pain burger maison : recette step by step

Step 1 : Faire une pâte à pain au lait

  • Verse dans le bol du robot le lait tiédi (sans être chaud, au dessus de 30°, on tue la levure) émiette la levure et mélange.
  • Ajoute la farine, le sucre et le sel, donne quelques tours avec le crochet à pétrir.
  • Ajoute 1 oeuf . Mélange bien.
  • Quand la pâte est formée, incorpore le beurre morceaux par morceaux. Laisse tourner à basse vitesse le temps que tout le beurre se soit bien amalgamé. Je compte 10 minutes.

Step 2 : laisser reposer la pâte

Le pâton bien formé, fais le gonfler 1h au four à 40°. Quand il a doublé de volume, verse-le sur le plan de travail légèrement fariné. Avec la paume de la main, tu aplatis puis ramène les cotés vers le centre comme on plierait une pâte feuilletée. Rassemble en boule et mets au frais pour 2h ( 1h si tu es pressé)

Step 3 : division en buns, en petits pains à burger

  • Farine légèrement ton plan de travail. Dépose la pâte, écrase-la pour la dégazer puis ramène les bords vers l’intérieur et reforme la boule.
  • Sur la balance, pèse la pâte. Calcule le poids moyen des buns en divisant par 6 ou 7. Pour un bon gros burger, il faut compter 120 Gr mais avec 80 gr, on est pas mal.
  • Prélève 1/6 de pâte et roule en boule. Pose les buns sur une plaque allant au four . Recommence l’opération pour les autres.
  • Casse un oeuf et prélève le jaune, applique au pinceau sur le dessus des petits pains.
  • Parsème de graines
  • Mets au four pour 12 minutes à 180° en chaleur tournante. ( +ou -, selon ton appareil)

Les pains burger cuits, laisse les refroidir 15 minutes. Ils se conservent facilement deux jours bien enveloppés dans un linge. A la maison, nous les consommons en mode salé mais aussi sucré pour le goûter ou le brunch.

Voila, c’est tout simple et carrément délicieux. Moelleux et briochés, ces petits pains me rappelant ceux que l’on mange aux USA. Ils sont encore meilleurs coupés en deux et passés au grill avant d’être garni.

Mange-Tout, recettes du potager à la table de Carol Reid-Gaillard

Pour cette chronique de novembre, j’ai envie de partager mon coup de coeur pour le livre de Carol Reid-Gaillard, Mange-Tout. J’ai beaucoup aimé cet ouvrage qui associe recettes de cuisine et conseils de jardinage. L’auteur installée à Mailhos dans le Béarn nous fait partager la vie de sa micro ferme et de son merveilleux potager. Du printemps à l’hiver, on la suit dans ses travaux de jardin passant de la plantation aux cueillettes. Elles nous convie aussi à sa table où l’on déguste les légumes à tous les stades de leur vie. Rien qu’avec les yeux, on se régale des baby légumes puis de ceux devenus grands.

Le Minestrone au pesto, une recette du livre Mange-Tout aux Editions Sud Ouest

Un livre émouvant comme l’album de famille d’une amie

J’ai beaucoup aimé Mange-tout que l’on feuillette comme l’album d’une amie. Avec les nombreuses photos du jardin et des animaux, on entre dans l’intimité de Carol et s’y sent merveilleusement bien tellement son livre rayonne de tendresse pour son coin de paradis.

Je craque complètement sur les pages poulettes et vachettes, une vraie déclaration d’amour de Carol à ses animaux qui les traite en membres à part entière de sa tribu.

Tenez par exemple, les vaches, les sept béarnaises, elles vivent en liberté dans les 14 hectares de prairie bordant le domaine. Séduite par leur beauté, leur petit gabarit et leurs cornes en forme de lyre, Carol les a introduites sur la propriété juste pour contribuer à perpétuer la race. Elle n’en retire que du fumier pour son potager, un peu de lait quand leurs petits veaux sont repus et surtout du plaisir à les voir gambader dans le pré.

Même chose avec la basse-cour. Même chose avec la basse-cour. Quand Carol évoque Albert, Mary et Billy, c’est avec tellement de tendresse qu’on en viendrait nous aussi à rêver de poulailler juste dans l’espoir de nouer une aussi belle amitié avec des poulettes.

Mange-Tout, un livre original sur la cuisine des légumes du potager

Au delà d’une leçon de vie sur l’intelligence animale et le respect du vivant, Mange-tout reste un livre de recettes, environ 100, essentiellement végétales. Carol cuisine d’instinct le produit fraîchement cueilli d’une façon simple mais toujours savoureuse. Pour le goût, elle sait à merveille rehausser ses plats d’herbes aromatiques, de graines et de piment. Et pour la gourmandise, elle ajoute souvent un fromage de chèvre ou une mozzarella.

La tarte aux tomates du jardin de Carol Reid Gaillard, photo extraite de Mange-tout

Je termine cette chronique de novembre avec les info pratiques.

Si vous avez envie d’un moment de lecture bonheur, courez chez votre libraire chercher Mange-Tout.

Mange-Tout

Editions Sud-Ouest

256 pages, 22€

Recette de Crumble salé aux légumes

Le crumble salé, c’est la note crunchy gourmande qui donne du relief à nos plats de légumes. Les anglais ont inventé cette préparation durant la seconde guerre mondiale. A l’époque, on cherchait Rapide et économe en produits , voici une recette capable de transformer un carnivore en végétarien.

Pâte à crumble salé

Crumble salé pour 6 – 8 personnes
250 gr de farine bio
100 gr de beurre
50 gr de parmesan
50 gr de graines de courge
50 gr de noisettes entières
1/2 cuillère à café de sel ou 6 gr – 1 cuillère à café de sucre en poudre
  • Dans un saladier, mélange farine, sel, sucre et beurre à la fourchette. Ajoute 1 cuillère à soupe d’eau
  • Travaille avec la fourchette jusqu’à obtenir une consistance sablé.
  • Mets au frais pour 1H
  • Reprends ta préparation, remue avec fourchette et couteau puis ajoute le parmesan en copeaux.
  • En dernier incorpore les graine de courge et les noisettes hachées grossièrement.
  • Verse dans un plat rectangle
  • Mets au Four 10 minutes à 160°
  • Remue et sépare les morceaux avec une fourchette, replace au four 10 minutes.

Sors et réserve quand la pâte est presque cuite. De nouveau travaille à la fourchette avant que cela ne se solidifie en masse.

Crumble aux légumes

  • Remplis un plat à gratin avec une ratatouille ou des légumes rôtis au four.
  • Recouvre de la pâte à crumble
  • Avant de servir, fais réchauffer 10 minutes au four à 150° ou même au micro ondes.

Ce crumble salé aux légumes se conserve deux jours au frais. On peut donc le préparer à l’avance et l’inclure dans un menu batch cooking. La pâte sert aussi à apporter une touche crunchy à nos soupes d’hiver.

Burrata aux légumes d’été et son pesto maison

A la mi-octobre, l’automne s’installe en Aquitaine, nuits fraîches et journées soleil, la météo est encore douce mais les légumes d’été se raréfient et bientôt ils disparaitront de nos marchés. C ‘est le jeu du manger de saison, il faut savoir attendre les produits puis se résoudre à les oublier jusqu’à l’année suivante. 😢

Et surtout on profite pleinement des dernières productions. 😋👨‍🍳

Mercredi, j’ai reçu un panier coloré du jardin de mon amie Flo, un assortiment de poivrons, aubergines, piments doux et forts. Ce fut le prétexte d’une recette gourmande directement inspirée d’une autre copine, Sandrine. Et voila ma proposition : une burrata au derniers légumes d’été.

Dans cette recette, on associe une salade de légumes rôtis avec une burrata et on assaisonne d’un pesto maison.

Pour info, la burrata est devenu l’ingrédient star de la cuisine contemporaine. Les restaurateurs l’ont mis à la carte depuis plusieurs années et les foodies ne sont pas en reste pour l’inclure à leur répertoire. Ce fromage d’origine italienne est une variante de la mozzarella, même pâte avec inclusion d’un coeur gourmand fait de crème fraîche et de mozzarella : la stracciatella. On en trouve dans toutes les fromageries et même en production locale ici sur Bordeaux à la laiterie Burdigala installée aux Capucins.

Légumes d’été rôtis au four

Ingrédients pour 6 personnes – légumes au four
2 aubergines
4 oignons rouge de taille moyenne
3 petites courgettes
3 petits poivrons rouge
200 Gr de tomates cerise
Sel, poivre, 1 cuillère à café de thym
3 cuillères à soupe d’huile d’olive

La préparation des légumes :

  • lave les légumes (réserve les tomates) puis épluche-les et coupe les selon ton envie en lanières, en cubes ou en mini dés.
  • place l’ensemble dans un plat allant au four, arrose avec l’huile d’olive et ajoute sel, poivre et thym
  • Remue bien
  • Mets au four à 160 pendant 1/2 heure en remuant toutes les 10 minutes. puis réserve

Le pesto maison

Dans un mini mixer, mélange

  • 1 grosse poignée de roquette
  • 2 cuillères à soupe de graine de courge (oublie les pignons de pin trop onéreux)
  • 1 cuillère à café de jus de citron
  • 2 cuillère à soupe d’huile

Mixe jusqu’à obtenir une pâte épaisse auquel tu additionnes 2 cuillères à soupe de parmesan. Rajoute de l’huile selon la consistance désirée.

La burrata au pesto maison et ses légumes d’été

Dans un plat, dispose les légumes en laissant une place au centre dans lequel tu places le fromage crémeux. Décore de tomates cerises coupées en deux et de pesto. Et that’s it ! Easy, pas vrai ?

Cette burrata aux légumes d’été fera le bonheur de vos derniers déjeuners au soleil.

Crumble aux pommes en verrines

Pour sa huitième édition Chef de Gare revient à Bordeaux et s’installe dans le Hall 1 de la Gare Saint Jean du 11 au 17 octobre. Cette manifestation organisée par la SNCF met en avant la gastronomie locale au travers de démonstrations culinaires et d’un concours de cuisine ouvert aux amateurs. Toute la semaine, des animations se tiendront dans la gare et sur le par vis. Pour le public, ce sera une belle occasion de rencontrer des producteurs, des chefs étoilés et des influenceurs dont j’ai le plaisir de faire partie cette année.

Je serai présente mardi 12 de 10h à 14h dans le HALL 1 pour un show gourmand autour de la pomme d’Aquitaine. Je vous préparerai un crumble en verrine réalisé à partir de produits locaux.

Crumble en verrine : les ingrédients made in Sud -Ouest

🍎👩‍🍳 🍏Crumble aux pommes et amandes : les ingrédients 🍎 👩‍🍳 🍏
pâte à crumble pour 24 petits verres pommes pour 24 petits verres
220 grammes de farine4 pommes
180 grammes de beurre30 grammes de beurre
120 grammes de sucre en poudre1/2 Cuillère à café de cannelle en poudre
3 gousses de Cardamome – 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre2 cuillères à soupe de sucre selon acidité des pommes
60 grammes d’amandes entièresFacultatif : 1 clou de Girofle

Pour réaliser cette recette, j’ai choisi des produits d’Aquitaine (sauf les amandes). Ici, c’est facile d’acheter local car à Bordeaux, nous avons la chance d’avoir un circuit court bien organisé. Nous avons plusieurs magasin de producteur, mon favori, la Compagnie Fermière dispose de deux boutiques dans l’agglomération un à Mérignac, et l’autre à Gradignan.

Le magasin de producteur la Compagnie Fermière, avenue Jean Perrin à Mérignac

Pour mon dessert, j’ai utilisé :

  • La farine bio de la ferme de Prie Dieu à Ferrensac (47)
  • le beurre de la fromagerie Baechler au Temple sur Lot (47)
  • les pommes, les noix et noisettes de la Ferme Charly , Famille Macia à Gaujac (47)
  • Les amandes du Mont Bouquet à Bouquet (30)

Pâte à crumble aux amandes

  • Mets le beurre à ramollir 1 h à température ambiante dans un grand saladier.
  • Verse le sucre et mélange bien avec une fourchette. Remets au frais 1/2 heure pour que le beurre durcisse.
  • Ajoute la farine et les épices. (cannelle et graines de cardamome écrasées au mortier)
  • Travaille l’ensemble avec une grosse cuillère en bois (j’utilise celle du riz courte et large). Mélange bien et divise les morceaux sans mettre les mains pour ne pas réchauffer la préparation. Je prends un couteau et je trace des traits dans mon bol
  • Quand le mélange est bien fait, termine à la fourchette pour avoir la consistance d’un sable grossier.
  • Réserve au froid au moins 2h . Le mieux, c’est une journée.

Reprends ta préparation.

Sur une planche et avec une grand couteau, hache grossièrement les amandes puis ajoute-les à ta pâte.

Mets dans un plat rectangle en gardant une hauteur de 2 cm puis place dans le four 10 minutes à 180° –

Reprends ton plat pour vérifier la chauffe (pas trop fort) et remue avec une fourchette pour homogénéiser la cuisson. Remets 10 minutes à même température puis réserve.

La cuisson des pommes à crumble

  • Épluche tes pommes et coupe les en cubes ( plus ils sont petits, plus ils vont cuire rapidement).
  • Dans une poêle, mets à fondre à feu modéré le beurre puis verse tes cubes de pommes.
  • Ajoute la cannelle et si tu aimes 1 clou de Girofle.
  • Remue pour imprégner les fruits du beurre.Laisse prendre couleur gentiment.
  • Au besoin, selon l’acidité des pommes, rajoute 1 à 2 cuillères à soupe de sucre en poudre
  • Deux options ou tu remues peu pour ne pas casser les morceaux, ou tu mélanges bien pour avoir un effet compote
  • Dépose une à deux cuillère à soupe dans chaque verrine. J’ai pris des verres Duralex, tout simple et facile à trouver en quantité si tu veux te lancer dans une réception avec les copains.
  • Recouvre de la pâte
  • Repasse au four 5 à 10 minutes avant de servir pour qu’ils soient tiède
  • décore avec une noix, une noisette au choix.

Ce crumble aux pommes en verrine se décline en nombreuses versions. On peut ajouter des fruits secs, myrtilles, raisins avec les pommes. Et surtout, pour apporter douceur et gourmandise, je recommande de servir le crumble accompagnée de glace vanille ou d’une chantilly. Dans sa version originale, il est facile à réaliser et à conserver, il s’emporte dans des bocaux en verre et devient le crumble à voyager.

Cheecake sans cuisson aux framboises

Le cheesecake c’est le dessert yummy des coffee shops et autres petites adresses anglo-saxonnes. Comme toutes les foodistas, je suis fan et ne me prive jamais quand j’en vois un à la carte. A la maison, je le fais très simplement en détournant la recette originale à ma façon. J’évite les fromages trop industriels et j’utilise par un simple fromage blanc artisanal sans conservateur ni additif.

Cheesecake facile : les ingrédients

Si vous avez la chance d’habiter en Bretagne, vous avez certainement dans votre carnet d’adresses une biscuiterie artisanale. Je vous recommande d’y faire un tour pour acheter vos palets bretons. De mon côté, je ne manque jamais de faire un petit stock quand je retourne dans le Morbihan. Sinon, on part sur les Roudor, c’est pas mal.

Recette de cheesecake sans cuisson : les ingrédients pour 8 personnes
180 gr de biscuits bretons type Roudor
50 gr de beurre doux
500 gr de fromage blanc artisanal
25 cl de crème fraiche bio
130 gr de sucre en poudre
4 feuilles de gélatine
300 gr de framboise
quelques fruits pour la décoration – myrtilles , framboise ou pêche selon la saison

Cheesecake sans cuisson, le pas à pas

  • Écrase les biscuits dans un grand bol avec un pilon ou un presse pomme de terre.
  • Ajoute le beurre fondu et mélange bien.
  • Mets la pâte obtenue dans un moule à bord escamotable.
  • Laisse prendre au congélateur 1H

L’appareil à fromage blanc parfum framboise

  • Mets à tremper la gélatine dans l’eau froide.
  • Mixe 200 gr de framboises en purée.
  • Passe le coulis dans un chinois pour enlever les grains – facultatif car il y a beaucoup de perte
  • Verse la moitié des fruits dans une casserole puis ajoute les feuilles de gélatine bien essorées.
  • remue bien et laisse tiédir avec le reste du coulis
  • Dans le mixer, monte la crème en chantilly
  • Mélange le fromage blanc avec 130 gr de sucre puis avec la chantilly
  • En dernier ajoute le coulis refroidi.
  • Verse la moitié de la préparation sur ta base biscuit. Remet au congélateur 1/2 h
  • Reprend ton gâteau, recouvre d’une couche de fruits entier
  • Verse le reste du fromage blanc
  • Mets au frais pendant au moins 4h
  • Quand le cheesecake est bien pris, décore avec les fruits restants.

Ce cheesecake sans cuisson aux framboises est accessible aux débutants et aux pressés. Si vous disposez de plus de temps, vous pouvez bonifier ma recette en réalisant le biscuit vous même, en ajoutant un coulis gélifié on top pour lui donner une joli couleur rouge punchy et faire une présentation sophistiquée on top.

Chronique de septembre 2 : Les Ignorants

Dimanche, j’étais dans le Médoc et je me suis fais plaisir à pédaler dans les vignes allant de château en château au milieu de paysages magnifiques. C’était veille de vendanges et de la fébrile activité qui anime aujourd’hui les vignes il n’y avait que les prémices, des cars de vendangeurs portugais, des machines à remonter la vendange au pied des chais. A part cela, nous étions seuls dans le silence qui précède la joyeuse animation de la récolte.

Cette balade m’a donné envie de vous parler du métier de vigneron. Et pour cela j’ai choisi, une bande dessinée. Les Ignorants d’Étienne Davodeau. 

Cette Bd, c’est une initiation croisée entre un auteur et un viticulteur de la Loire. Chacun va inviter l’autre à partager son quotidien et découvrir les coulisses de son activité. 

J’ai aimé ce livre pour son côté didactique et ses dessins en noir et blanc qui donnent à l’histoire de la profondeur. 

Les Ignorants, une BD pour tout apprendre du métier de Vigneron

Dans le livre, on suit Richard Leroy au fil d’une année de production. L’histoire commence avec la taille, une activité essentielle pour canaliser la vigne plante liane à la croissance exubérante. 

On continue avec les autres travaux d’extérieur que l’auteur est invité à exécuter sous le regard amusé mais bienveillant de l’homme des vignes. Le dessinateur découvre les difficiles réveils à l’aube, le travail dans le froid et l’humidité, la fatigue musculaire mais aussi le bonheur du lever de soleil sur les vignes. Les deux hommes vont tour à tour planter, désherber, élaguer, nourrir les sols et protéger de la maladie à l’aide de préparations bio. 

En plus de bosser dur, on déguste beaucoup dans ce livre comme pour nous prouver que comprendre le vin c’est faire des allers-retours entre la vigne, le chai et la table avec à chaque fois l’envie de mettre tout le terroir dans un verre. 

Un livre utile qui explique simplement la production de vin en biodynamie

Les Ignorants aborde toutes les problématiques liées à la fabrication d’un vin.

On y parle de méthodes culturales biologiques, de sols vivants et d’une production sans chimie. Richard Leroy a choisi la biodynamie, une façon très naturelle qui mélange homéopathie des plantes, calendrier lunaire et bons sens paysan. Amoureux de son vin et de son terroir, il sait expliquer avec des mots simples la réalité du vin.

De son côté Etienne montre à son nouvel ami la réalité de la production d’un livre, les réunions éditoriales, les passages à l’imprimerie…..

Voilà j’espère que grâce aux ignorants et à cette chronique de septembre, votre prochaine dégustation aura un nouveau goût celui de l’amour et de l’effort. Plus jamais, vous ne regarderez une bouteille sans penser aux hommes qui ont fait le vin. 

Et si vous voulez en savoir plus sur la biodynamie. Voici l’exemple de la conversion en bio de Château Palmer

Les Ignorants

Editions Futuropolis

26€

Le déjeuner de copines

Élevé dans la religion, j’ai gardé de mon enfance en pays catholique le goût des rituels et des cérémonies. La vie est tellement plus belle dans ces moments attendus et préparés qui reviennent selon un calendrier perpétuel. Dans le registre vie sociale, j’adore le déjeuner de copines, celui qui nous rassemble chaque mois autour d’une jolie table. Le scénario varie peu, seul le décor et les recettes évoluent avec les saisons.

Hier, nous avons renoué avec notre rendez-vous mensuel. C’était doux et bon de se retrouver. On s’est raconté en toute bienveillance nos vacances, nos histoires de filles, nos petits problèmes et nos bobos. On a échangé des recettes, quelques adresses et des bons plans.

On a parlé de chance aussi, celle de vivre en France, pays où les femmes vivent en grande liberté. On mesuré les progrès accomplis par rapport à nos mères et grands-mères qui vivaient souvent leur intimité dans la solitude sans le soutien d’un groupe de copines capables de parler love, food et même gynécologue.

Le menu du déjeuner de septembre

Passionnées de food et de vin, nous sommes adeptes de la cuisine maison et du sourcing local quand c’est possible. Chacune réalise un plat selon son envie du moment et ensuite on partage. Sur notre table, il y avait donc :

  • les derniers légumes soleil en ratatouille au pesto accompagnés d’une onctueuse burrata. Une idée de Sandrine
  • un houmous et ses crackers maison à retrouver sur le blog d’Eva Torocoro.
  • Un risotto de quinoa vert enrichi de crème coco, gingembre et parmesan inspirée d’une recette du chef Juan Arbelaez très regardée par notre Delphine.
  • des travers de porc à la séchouanaise, un délice du pays de Marie
  • une assiette de fromage assortis booster par un plat de figues rôties. Une tuerie. Encore une idée de Sandrine
  • un pain aux fruits du moment du boulanger favori de Gwenaëlle
  • un crumble amandes et pommes, le dessert de saison de Sophie
  • Et parce qu’on amuse pas la galerie, un Pouilly Fuissé en guise d’apéro suivi d’un Côtes du Roussillon spécial nous : Les Sorcières du Clos des Fées. Encore une trouvaille de Gwen

Notre déjeuner de copines a largement dépassé le temps habituel d’un repas. Il faut avouer que six nanas passionnées, cela fait beaucoup d’histoires à raconter.