Vinexpo 2017 : le second jour en images

Vinexpo 2017, une belle édition pour le plus grand salon mondial des vins.

  • 2300 exposants de 40 Pays
  • 40 000 visiteurs attendus
  • WOW, (World of Organic Wines) un nouvel espace dédié au Bio
  • Des Masterclasses, 17 conférences
  • Voici un résumé de ma première journée

10H : Inauguration officielle avec Alain Juppé et Jacques Mézard nouveau ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation

11H : Dégustation des Grands Crus dans la salle dédiée

Le Sauternes selon château Rayne Vigneau

Un superbe Pauillac tout en finesse et élégance Château Grand Puy Ducasse

11H45 : Master class sur les Prosecco Superior chez Bettane et Desseauve

Tasting des Crus bourgeois du Médoc

12h30 : Pause sourire sur le Stand des vins Corse

Master class de Philippe Faure Brac, meilleur sommelier 1992 sur les vins de Loire

Découverte du nouvel espace dédié aux vins bio

Derniers Casting

Salade healthy : lentilles Beluga et algues séchées

Avec l’été et la tendance du manger bon et sain, on retrouve le plaisir de tables colorées, des belles salades et de fruits frais tout juste rapporté du marché. Aujourd’hui, j’ai choisi de travailler les lentilles, un super aliment riche en fibres, en magnésium, en fer et en protéines végétales. Facile à cuisiner, elles s’utilisent froides ou chaudes comme le riz. Je les préfère en couleur fun corail ou noire comme les Beluga, le caviar de la Lentille.

la table du Brunch en famille

Pour 4 personnes :

  • 2 petits verres de Lentilles Beluga bio
  • ½ concombre
  • 500 gr de petit pois
  • 1 belle poignée de Haricots verts
  • 2 baby courgettes
  • ½ poivron vert
  • 1 cœur de laitue
  • 1 belle poignée de roquette
  • 1 oignon blanc haché

Vinaigrette

  • ½ citron
  • 2 cuillères d’huile d’olive
  • 2 cuillères à soupe d’algue de Bretagne ( dans tous les magasins bio)

La Recette pas à pas

  • Fais cuire les lentilles 15 minutes dans l’eau salée. Surveille la cuisson, elles doivent rester croquantes. Pour une cuisson plus rapide, tu fais tremper, la veille, les graines dans l’eau froide. Egoutte et laisse refroidir.
  • Epluche les haricots verts et les petits pois. Faire cuire séparément. 10 à 15 mn pour les haricots. 5 mn pour les petits pois. Egoutte et trempe immédiatement dans de l’eau glacée pour leur garder leur belle couleur vert cru.
  • Coupe en mini cubes le poivron et le concombre
  • Mélange dans un saladier la moitié des légumineuses, les haricots, la moitié des petits pois, le concombre et l’oignon blanc haché. Ajoute une partie de la laitue coupée, garde le cœur et quelques belles feuilles pour la présentation.
  • Prépare une vinaigrette avec l’huile, le jus du demi citron, les algues, sel et poivre. Verse sur le saladier. Mélange bien.
  • Au moment de servir, ajoute la roquette. Si tu dresses des assiettes, joue avec la laitue, le coeur coupé en deux pour la présentation.
  • Dispose en déco des grains de lentilles, des petits pois et du citron.

Variante :

  • A la recette de base, tu peux ajouter du riz qui fera un repas complet en association avec les lentilles.
  • J’aime aussi compléter par du chèvre frais.

Le Refugee Food Festival, session Bordelaise du 20 au 25 juin

Voici un rapide post, un partage de mon coup de cœur pour une belle initiative citoyenne, le Refugee Food Festival. J’aime toujours quand la cuisine se montre sous son meilleur jour, généreuse et bienveillante, créatrice de liens.

 

L’histoire commence en 2013 quand après un tour du monde caméra à l’épaule à la rencontre des autres par le biais de la cuisine, Marine Mandrila et Louis Martin continuent de partager leurs expériences au travers d’un livre et de documentaires. Seconde étape en 2016, ils lancent le Refugee Food Festival, action très concrète dans l’idée de leur philosophie Connecting people through Food. L’événement invite à découvrir des cuisines savoureuses. Il permet de donner aux chefs réfugiés un moyen de s’exprimer et de nouer des contacts utiles à leur insertion professionnelle.

2017, Bordeaux rejoint le mouvement grâce à Marine Dupé qui reprend l’idée à son compte avec l’ambition de changer le regard sur les personnes réfugiées. Assistée de Sandrine Clement Rivoltella, elle monte l’édition bordelaise qui aura lieu du 20 au 25 juin. Pour cette première, Marine Dupré établit la connexion entre la Guinguette de chez Alricq, Darwin, Symbiose, le Taquin, l’alchimiste et Safia, Noria, Fatima, Nabila, Khaled, Mariam, Hussam, Amir, chefs et pâtissiers venus d’Arménie, de Syrie, d’Afghanistan, du Maroc et d’Algérie. Le temps du festival, les chefs étrangers deviennent salariés des restaurant hôtes, un premier pas dans leur parcours professionnel français. En solo ou en à quatre mains avec le chef en titre, ils vont mettre leurs spécialités au menu.

Le festival commence mardi 20 juin à la Guinguette Chez Alriq où l’on pourra déguster un couscous préparé par Safia et Noria. Le restaurant continuera de proposer sa carte habituelle, les prix sont inchangés. A titre d’exemple le couscous sera à 12€ la part. Le lendemain on remet le couvert à Darwin et la semaine continue avec un lieu différent chaque jour. Last but not least, le festival se termine par un grand pique-nique participatif dans les jardins des Vivres de l’Art, le 25 juin. Chacun est libre d’amener un plat à partager et de déguster celui de son voisin, d’étendre sa nappe sur l’herbe et de profiter de la douceur du soir autour des valeurs internationales de partage, de générosité et de convivialité de la cuisine. Pour mémoire voici un rappel des principaux de la programmation.

Les infos en ligne sur : refugeefoodfestival.com/bordeaux http://www.refugeefoodfestival.com/bordeaux-1

L’ événement émane de l’association Food Sweet Food, il est co-organisé avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

A la table du nouveau chef de Cordeillan-Bages, Julien Lefebvre

Autrefois les propriétés à la campagne s’ouvraient au printemps, faisaient le plein de cousins pour l’été, de vacanciers attardés en septembre et fermaient leurs portes et leurs volets en hiver. La Famille Cazes, propriétaire de Cordeillan-Bages, perpétue ce rituel propre aux grandes maisons de famille comme pour ancrer le château Médocain dans l’histoire et l’art de vivre à la française. Pour autant, les lieux ne s’endorment jamais tout à fait. Le temps de la fermeture est mis à profit pour restaurer, transformer et offrir à la réouverture un cadre subtilement modernisé.

Invitée par la maison en ce début de saison, j’ai déambulé dans la chartreuse avec le plaisir et l’émotion de celle qui se souvient des bons moments, déjeuner ou dîner de fête. Je me suis attardée dans les salons d’accueil, j’ai caressé le nouveau mobilier et fait une courte halte au calme, imaginant le bonheur des convives séjournant au château à vivre entre luxe discret et confort bourgeois. A Cordeillan-Bages, on se sent bien comme dans la propriété d’un lointain cousin, esthète et amateur d’art contemporain. L’équipe portée par Céline de Labrousse, directrice générale de Lynch-Bages & Cie, a su créer une atmosphère professionnelle mais aussi chaleureuse, presque familiale.

Céline de Labrousse, directrice générale de Lynch-Bages & cie

Vient le moment de passer à table et de découvrir la première carte signée Julien Lefebvre, le tout nouveau chef de Cordeillan-Bages. Le normand prend la suite du flamboyant Jean-Luc Rocha, deux étoiles Michelin, parti vers un destin parisien. Je passe en cuisine saluer le chef et son équipe. Conscient du challenge mais solide sur ses bases, le chef-exécutif des cuisines du Château et du Café Lavinal nous promet une cuisine sur le goût, très produit. Il vient en Médoc avec un joli passé de second dans les plus grandes brigades, du Pré Catelan*** de Frédéric Anton au Groupe Pacaud et à son deux étoiles, Histoires. Grand amateur de poisson et adepte du manger local, il va associer la pêche de petits bateaux au meilleur des produits d’Aquitaine, asperges du Médoc, volailles de la Ferme de Vertessec, Caviar Prunier et autres spécialités de région.

Julien Lefebvre, chef du Château Cordeillan-Bages

Pour ceux qui veulent mieux connaître ce futur grand, une interview du chef est en ligne sur mon site.http://lemeilleurdebordeaux.fr/entretien-avec-julien-lefebvre-chef-de-cordeillan-bages/

Pour les autres, je les invite à me suivre dans la salle à manger de Cordeillan pour le menu Millésimes. Nous avons commencé la dégustation par un verre d’Alto de Cantenac-Brown propriété sise à Margaux et quelques mises en bouche, un trio de verrines, betterave, avocat-citron, gelée de volaille et févettes accompagné de sablés parmesan et de délicates tuiles au persil façonnées en forme de feuille de vigne. Un début punchy comme un réveil des papilles bien servi par le Bordeaux Blanc aromatique et minéral.

La pré-entrée, une huître pochée, crème de roquette et caviar d’aquitaine sur une gelée marine nous prépare au plat signature du chef, une gelée de coquillages aux fruits de mer, véritable tableau marin comme une photo d’après la vague. Un bonheur iodé en bouche.

Pour suivre, la déclinaison gourmande du coquillage dans un soufflé contemporain aux praires et curry, bien parfumé, onctueux et gourmand. Ensuite une merveille de sole de petit bateau, le filet juste poché, et ses asperges vertes. Le poisson est servi nu dans toute sa fraîcheur de pêche française et de proximité. Je te recommande de goûter sa chair ferme et délicate, une première fois nature pour en savourer toute la fermeté, d’y retrouver son goût délicat. Dans un second temps ajoute la sauce poulette à l’onctuosité toute normande, un des points forts de Julien Lefebvre.

Second moment d’émotion avec le pigeon rôti aux artichauts de Macau et sa purée de pomme de terre généreuse en beurre frais comme à la table familiale. La volaille est admirablement bien servie par une cuisson parfaite où la chair reste fondante sous une jolie attaque croustillante. Le plat sera accompagné d’un Saint-Julien tout en puissance et harmonie, un Château Lagrange 2008, troisième Cru Classé.

Nous terminons par un instant gourmand, œuvre du chef pâtissier Anthony Chenoz. Effet de surprise et saveurs inattendues avec un dessert chocolat-banane, glace au Lapsang Souchong, un thé noir de Chine. La gourmandise arrive sous cloche enveloppée de volutes de fumées au Thé. Ce final ne déçoit pas entre croquant, onctuosité et puissance, un grand moment. Merci les chefs.

Je termine mon partage d’expérience par un mot sur l’équipe en salle toute en prévenance et discrétion. Je n’oublie pas l’excellent sommelier Arnaud le Saux en poste depuis 2013, capable de sublimer la cuisine du chef avec simplicité ou panache. Voici en clin d’œil, la sélection d’une table voisine, un assortiment des vins de la Maison Rothschild bien représentée dans la cave aux 1500 références de Cordeillan-Bages. La carte du jeune chef sommelier le classe parmi les finalistes du concours Tour des cartes 2017 et donne aux amateurs de grands vins une raison supplémentaire de faire halte chez les Cazes dans le seul Relais & Châteaux du Médoc.

Arnaud le Saux, Chef sommelier du restaurant Cordeillan-Bages

Château Cordeillan-Bages

  • Route des Châteaux à Pauillac
  • 05 56 59 24 24
  • Restaurant gastronomique, Hôtel 4 étoiles et lieu de séminaire
  • Toutes les informations sont sur le site du Relais et Châteaux
  • http://www.jmcazes.com/fr/chateau-cordeillan-bages/restaurant
  • Restaurant ouvert midi et soir du mercredi au dimanche
  • Menu déjeuner à partir de 45€ diner à partir de 90€

 

 

 

Entretien avec Julien lefebvre, chef de Cordeillan-Bages

Après Thierry Marx, le pionnier de la cuisine moléculaire et Le flamboyant Jean-Luc Rocha partis vers des destins parisiens, un normand, Julien Lefebvre, prend les commandes du restaurant gastronomique du Château Cordeillan-Bages. On sait peu de choses de ce nouveau chef sinon son parcours au sein de prestigieuses maisons tel le Pré Catelan*** ou la maison Pacaud avec Histoires** et le Divellec*. Pour le blog et en partage, voici quelques réponses à nos interrogations.

La cuisine et toi c’est une histoire qui débute comment ?

Tout simplement à la table familiale. A la maison, on cuisine. J’apprends très vite le goût du bon produit auquel nous avons facilement accès par la proximité avec les fermes de mes oncles et tantes. La suite, le choix d’en faire mon métier sera une histoire de rencontre, une opportunité de quitter le système scolaire classique qui ne m’attire pas particulièrement.

3 dates à retenir de ton parcours culinaire ?

  •        15 avril 2017 je signe ma première carte en tant que chef excutif au Château Cordeillan Bages
  •        25 mars 2016 je suis fier de servir le président de la République François Hollande dans le restaurant Histoires de Mathieu Pacaud à Paris
  •        28 février 2006 j’arrive au Pré-Catelan en tant que commis de cuisine. C’est mon premier poste dans un deux étoiles (trois aujourd’hui)

 Pourquoi avoir choisi Bordeaux ?

J’ai de l’affection pour l’endroit où je venais déjà en vacances chez des amis. La région me rappelle ma Normandie, le beau temps en plus.

Tes influences, ta source d’inspiration ?

Ma cuisine repose sur des bases classiques, sur les valeurs de la grande cuisine française.J’aime ses traditions et le cérémonial qui l’entoure que je veux remettre en salle. J’entends dynamiser le service par des découpes sur guéridon. J’aime l’art contemporain, il m’inspire pour mes présentations. Mon souhait serait d’allier les deux dans un juste équilibre entre le respect du passé et la recherche de la modernité.

 Tes fournisseurs, tes bonnes adresses produits ?

J’attache une extrême importance au choix de mes fournisseurs et à travailler au plus près du territoire. Nous avons dans le Médoc une vraie richesse à exploiter. Je citerai à titre d’exemple :

  •        Ludovic Hulot pour ses superbes asperges vertes et blanches, ses fraises,
  •       Cyril Gassian à Castelnau pour sa charcuterie médocaine,
  •        Elodie Aubert, productrice de céréales bio à Saint Vivien du Médoc

 Quelle est ton idée de la cuisine, ton envie quand tu te mets aux fourneaux ?

Je reprendrais bien à mon compte la phrase de Curkonski, célèbre critique culinaire du XIX siècle. La cuisine c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont. J’ambitionne d’être le trait d’union entre le producteur, le produit et le client. J’ai envie de servir le produit, de le présenter sous différents états sans multiplier les saveurs.

 Au contact des plus grands, es – tu devenu un chasseur d’étoiles ?

Si ma priorité reste la satisfaction des clients, je ferai tout pour regagner les deux étoiles de Cordeillan – Bages. Je suis arrivé avec mon second Julien Rousseau, un fidèle depuis huit ans. Nous allons former une team d’excellence avec l’équipe déjà en place au château dont le chef pâtissier Anthony Chenoz et le sommelier Arnaud le Saux. Ensemble nous nous mettrons la prestation au niveau dans la culture du détail.

Anthony Chenoz, chef pâtissier et le Chef Julien Lefebvre

 Les qualités que tu préfères chez un chef ?

Humilité, respect des autres et générosité

 Tes produits doudou ?

Sans discussion les légumes et les poissons dans le total respect de la saisonnalité. Nous sommes en plein dans les petits pois et les artichauts, des produits remarquables.

 Ton plat signature ?

En souvenir de mon enfance en Normandie, de la pêche à pied aux grandes marées, j’ai imaginé une déclinaison en trois séquences autour du coquillage. On commence par une gelée de crustacés présentée comme un retour de vague avec dans la laisse de mer des coques, crevettes de l’estuaire et des pousse-pied. On continue par un soufflé contemporain aux praires et parfumé au curry. On termine par un riz venere (riz noir autrefois réservé à l’empereur de chine) au marc de raisin, coques et fèves. Ce plat sera présent à la carte toute l’année mais évoluera avec les saisons.

 Un Plat pour faire craquer les filles ?

Le turbot confit avec un minestrone de légumes estival et son bouillon au basilic. Elegant, raffiné et léger et goûts

 

Une adresse pour aller diner les jours off ?

L’Arrosoir à Saint Palais sur mer près de Royan, une terrasse posée sur le plage, un Bistro tenu par Alexandre Lavigne un copain de longue date, lui aussi ancien du Pré Catelan.

 

Merci Chef

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IS&I kitchen, traiteur et cours de cuisine sans gluten

Manger sans gluten, frais, bon et à prix raisonnable, c’est parfois compliqué alors quand tu trouves un bon plan, tu partages. Aujourd’hui, on s’est régalé avec les lasagnes maïs-riz, la tarte aux légumes et le banana bread (huile de colza, oeuf, poudre d’amande et farine de riz)  de chez ISI Kitchen.

Mais pourquoi manger sans gluten ?

Ne pense surtout pas que ce mode d’alimentation est réservé à quelques modeux ou autres lanceuses de tendance. Cela concerne déjà tous les vrais intolérants, les diagnostiqués coeliaques. Cela peut aussi améliorer la vie de nombreux allergiques. Pour illustrer, je partage ici ma petite expérience. Mon homme a longtemps trainé des allergies aux graminées, au pollen de certains arbres, aux poils de chat. Eternuements et maux de tête revenaient épisodiquement avec le printemps jusqu’à notre rencontre avec des amis d’amis. Partis une semaine en balade au Maroc, nous avons été intrigués par le drôle de régime de Julie, une copine médecin. Elle ne mangeait ni pain, ni pâtes et accompagnait ses drôles de biscottes de pâte de sésame ou tahin. A nos questions, elle répondait remède à l’allergie et bien-être.

Huit jours de partage de repas ont eu raison de notre scepticisme, elle nous avait convaincu par le récit d’expériences positives menées avec des patients allergiques. Nombreux se trouvaient beaucoup mieux avec un régime sans gluten. Au retour, nous étions prêt pour un essai de vie sans blé ou plutôt sans gluten. J’ai troqué ma collection de Barilla contre des kilos de riz. Nous avons fait une razzia chez So bio de pâtes sans gluten, de céréales au sarrasin ou à la châtaigne, de pois chiche et de lentilles.

Les débuts furent hésitants, les essais pas toujours réussis avec des pâtes collantes et sans goût. Petit à petit nous avons trouvé les produits qui vont bien et inventé notre propre cuisine. Côté santé, c’est un vrai bonheur avec une grosse amélioration. A part quelques épisodes d’alerte au pollen et l’impossible cohabitation avec les félins, tout va beaucoup mieux. Perso, j’ai complètement revu ma façon de cuisiner et je me sens beaucoup mieux sans jamais ressentir de lourdeur en fin de repas.

Alors que du positif le régime sans gluten ? Presque. Pour être complètement honnête, je dois souligner deux inconvénients majeurs.

Le premier le coût. Bien manger a un prix. Les pâtes au fromage achetées en grande surface reviennent nettement moins cher que bien des plats sans gluten. Heureusement, le sans gluten arrive dans les supermarchés porté par une mode venue des Etats-Unis. Demain, il ne sera plus obligatoire de passer par les magasins bio de quartier.

Ensuite la fight avec les adolescents. Eux, ils dévorent, ils ne se nourrissent pas de salade et de graines. Pour maintenir la cohésion du groupe, je dois souvent leur préparer un plat de pâte en plus de la poêlée de légumes. C’est le prix à payer pour ne pas être traité de relou à chaque repas

Enfin le temps. Plus de légumes, de légumineuses = plus de temps de préparation. Au début, pour faire simple, j’ai remplacé les pâtes par du riz. On en mangeait tous les jours. Maintenant je sais mieux m’organiser pour faire des trucs sympa mais je cherche aussi des idées pour gagner du temps.

Là j’ai trouvé une super solution avec ISI Kitchen, un traiteur sans gluten, une offre toute nouvelle à Bordeaux dont j’ai rencontré l’enthousiaste créatrice.

Parisienne et maman qui travaille, Isabelle a su conjuguer les deux profils pendant vingt ans. Mais quand arrive son quatrième, son homme lui souffle de faire une pause dans sa carrière. Elle prend le temps de respirer un peu et très vite l’envie d’une nouvelle activité la porte. 20 ans de commerciale export chez Zodiac Aérospace n’ont pas détournés Isabelle de sa passion cuisine, elle va transformer son hobby en activité professionnelle. En 2006, elle commence une seconde vie comme chef à domicile. A Paris cela fonctionne très bien. En 2010, la vie l’amène à Bordeaux où sa fille intègre une école de stylisme. Elle profite de l’occasion pour revoir son business modèle et ouvre un restaurant gluten free aux Chartrons. Elle a déjà toutes les recettes car deux de ses enfants sont allergiques. Elle travaille en solo et s’appuie sur ses enfants qui donnent volontiers un coup de main. Les petits grandissent, la charge devient trop lourde pour Isa qui décide de revenir à une activité de traiteur. C’est ici que je la retrouve un matin dans sa maison atelier, un superbe immeuble proche de la Cité du vin. Isabelle m’accueille à l’entrée avec une paire de chausson, local à usage professionnel oblige. Voilà une transition toute trouvée pour pénétrer dans son atelier ouvert sur un magnifique jardin de ville à la végétation exubérante.

D’un côté la cuisine avec un plan de travail suffisamment confortable pour les élèves du cours de cuisine. Et Côté jardin, l’espace salle à manger complètement vitré. J’adore les lieux aussi ouvert et lumineux que la maîtresse de maison. Isabelle a la passion communicative, nous échangeons longuement sur ses origines iraniennes qui lui ont donné le goût des épices, sur les bienfaits d’une cuisine à base de produits sain et sur l’art de rendre agréable une vie sous régime contraignant. Car en plus de cuisiner totalement sans gluten, Isabelle peut adapter son offre à d’autres allergisants. Ainsi elle a monté un programme de cours de pâtisserie sans sucre pour un petit bonhomme.

Tout l’intérêt d’ISI kitchen réside dans ces recettes car dans le sans gluten, la difficulté arrive avec l’envie de réaliser des plats qui normalement contiennent du blé. Eliminer est un jeu d’enfant. Réaliser une pâte à tarte, un gâteau devient beaucoup plus complexe. Le gluten apporte souplesse et élasticité, généralement on le remplace par un mix différent pour chaque préparation. Les farines de riz, de quinoa, de mais et de châtaigne s’utilisent mieux en mélange et les livres de cuisine ne sont pas toujours juste.

Si tu veux te faire ta propre bibliothèque, suivre les cours d’Isabelle te fera gagner un temps précieux. Sache aussi que pour sa cuisine familiale, Isabelle n’utilise pas de gluten donc il y a zéro risque de contamination croisé chez elle, un vrai plus pour les intolérants.

 

IS&I Kitchen C’est à la fois un traiteur, des cours de cuisine, une offre en épicerie. Toutes les info sont sur le site : http://isikitchen.fr/notre-menu/

  • Pour le menu du jour
  • La formule entrée + plat ou plat + dessert : 12,90€ se commande la veille par Fb par message privé ou par sms au 0607505786 jusqu’à 20h
  • Formule entrée + plat + dessert : 14,90€
  • Plat du jour seul : 9€
  • Sandwich 3 étages : 6,50€
  • Livraison 1€ par adresse (pour commande unique OU multiple)
  • Paiements chèque resto, espèces, chèque, bientôt CB

Pour ceux qui veulent des explications plus rationnelles, techniques et des conseils pratiques sur le sans gluten je vous conseille l’excellent site bien être de Johanna Colas, Une Toute Zen, http://www.unetoutezen.com/manger-alimentation-sans-gluten-un-mois/

 

 

Oenotourisme à Bordeaux: Visite du Château de La Dauphine.

le Green Tour du Château de La Dauphine.

Certifié bio depuis 2015 et engagé dans une démarche de culture en biodynamie, le Château de la Dauphine rend accessible ce courant de pensée par le biais d’une visite simple et ludique. A l’aide d’un parcours didactique et d’un Ipad, l’équipe oenotourisme lève le mystère sur les pratiques autarciques et biologiques de la conduite de la vigne imaginées par Rudolf Steiner au XIX siècle. Marion Merker, responsable du réceptif pour le château, ne perd pas son auditoire dans la vision christique et philosophique de l’univers du courant anthroposophique. Elle ne parle pas de forces cosmiques, de contemplation spirituelle de la nature, de puissances créatrices, de cercle magique, de gnomes (petits nains des racines) et d’ondines qui habitent les terres et les textes de Steiner. Elle a choisi une approche empirique des pratiques actuelles et d’abord celles des traitements des sols et de la vigne. Le Green Tour nous initie aux préparats et à l’homéopathie appliquée à l’agriculture.

La Façade du Château de la Dauphine

Le parcours ouvert au public en juin 2017 commence comme toutes les visites à la Dauphine par un retour dans le prestigieux passé du Château dont l’histoire remonte au XVII siècle. Nous apprendrons que le domaine doit son nom à La Dauphine de France, épouse du fils de Louis XV qui y aurait séjourné. A l’époque, les vins de Fronsac jouissent d’une belle réputation et sont invités à la table des rois. La propriété gardera au cours des siècles sa vocation viticole mais perdra un peu de sa superbe jusqu’à son rachat en 2000 par monsieur Jean Halley. Celui-ci investira dix millions d’euros pour rénover entièrement le château, construire des bâtiments techniques modernes et replanter 1/3 de la vigne.

Et puisque nous parlons de vin, nous quittons les escaliers du Château pour gagner le parc aux arbres remarquables et les vignes alentour. La propriété compte 53 hectares en AOC Fronsac plantés à 85% en merlot et 15% en cabernet franc, les deux cépages emblématiques de la rive droite de Bordeaux.

Depuis 2012, la vigne est conduite en bio sans intrant chimique et pesticide de synthèse. Michel Rolland, l’œnologue conseil de la maison, y pratique une vinification douce et économe en sulfitages. Le domaine a obtenu la certification en agriculture biologique en 2015. La démarche de la biodynamie a suivi très naturellement. Cette pratique suppose d’appréhender l’exploitation agricole dans sa globalité, dans son milieu. Il préconise la recherche d’une autonomie totale. L’agriculteur doit trouver sur son domaine les ressources pour produire en complète autarcie. Château de la Dauphine développe donc un potager en permaculture, installe des ruches et soigne ses vignes avec les fameux préparats mis au point par Steiner. Au cours de la visite, nous ferons halte à l’atelier où sont stockées les plantes utilisées dans les solutions homéopathiques. On y voit un réchauffeur qui sert à préparer les tisanes de plante et deux dynamiseurs où sont brassées les préparations. En biodynamie, la mise en mouvement avant utilisation libère les principes actifs des végétaux et augmente le pouvoir énergisant des solutions.

Nous parlerons naturellement de la préparation 500 à base de bouse de vache utilisée pour stimuler la germination des graines et la croissance du système racinaire. Voici la recette pour mémoire.

  • Recueille la bouse d’une vache gestante
  • Remplis une corne de vache de cette bouse
  • Enterre la corne sur la propriété
  • Un an plus tard, mets à jour ton trésor
  • Récupère la bouse décomposée, dilue dans de l’eau de pluie
  • Pulvérise le mélange sur tes terres.

La visite se poursuit par celle des bâtiments techniques, là où tout se joue après les vendanges. A la Dauphine, des équipement ultra moderne donnent au maître de chai les moyens de l’excellence. En 2000, les Halley on construit un cuvier circulaire à gestion gravitaire comportant 26 cuves inox de 50 hl pour une vinification parcellaire.

Les actuels propriétaires, la Famille Labrune continuent la démarche innovante de leurs prédécesseurs. Dans les chais, on teste de nouvelles pratiques comme la vinification en amphore italienne en cours d’expérimentation pour le millésime 2016. Il nous tarde de voir le résultat. On peut penser que sans le goût boisé donné par l’élevage en barrique, le vin reviendra au fruit, au terroir.

Toutes ces démarches s’inscrivent dans une gestion du domaine, une politique globale de bonnes pratiques environnementales et sociales qu’il serait trop long à énumérer dans ce blog. Pour ceux qui veulent aller plus loin, tout est dit dans la page la Dauphine du blog du CIVB dont voici le lien http://www.bordeauxvignobleengage.com/page.php?page=7&c=1&fam=1&pdt=160

Pour conclure, je parlerai du vin, la vrai star de la Dauphine. En réalité, il y trois vins: Château de la Dauphine, un AOP Fronsac à majorité de Merlot, Château de la Dauphine rosé, une nouveauté 2016 et Delphis de la Dauphine le second vin.Pour les puristes, je glisse la fiche technique du premier vin.

Pour les épicuriens, j’ajoute quelques photos du délicieux déjeuner pris au bord de la piscine. Pour notre groupe de blogueurs culinaires, l’équipe oenotourisme avait imaginé un déjeuner gastronomique avec le concours de Félix Clerc, chef du restaurant Symbiose à Bordeaux. Le mariage a super bien fonctionné entre les meilleurs mixologues de bordeaux et Château la Dauphine. Du cocktail à base de La Dauphine Rosé et shrub au gingembre noir aux assiettes sublimant les rouges de la Dauphine, ce dimanche fut parfait. J’ai adoré le Château la Dauphine 2010 tout en élégance et en finesse.

Info Pratiques : Le Green Tour en résumé –

Désormais appelé visite nature, le Green tour version 2020 s’enrichit de la découverte de nouvelles activités : l’aquaponie, le potager en permaculture et le jardin des arômes.

  • Château de la Dauphine, rue Poitevine 33126 Fronsac
  • 05 57 74 06 61
  • Visite et découverte du Parc, du vignoble, des ateliers Biodynamie et des Bâtiments techniques.
  • Dégustation de 3 vins, du miel de la propriété et d’une gelée de Merlot maison.
  • Tarif individuel: 15.00€ TTC/personne Durée 1h30. tarif 2020.
  • L’équipe oenotourisme propose d’autres formules susceptibles d’inclure un pique-nique et même un déjeuner au bord de la piscine. Le mieux est de consulter leur site https://www.chateau-dauphine.com/oenotourisme/

Le restaurant de Julien Cruège pour dîner en duo.

Si tu cherches une adresse pour un RDV à deux, emmène ton amoureux (se) chez Julien Cruège. Garde l’adresse secrète, joue l’effet de surprise, il (elle) va adorer le mélange entre l’élégante sobriété des assiettes et la fantaisie du décor.

Dès l’entrée, dans la cour où l’on dine en été, tu entres dans une ambiance ludique et décalée comme la maison d’un copain fan de design. J’utilise le mot maison, un nom qui prend tout son sens ici. Le quartier résidentiel, la géographie des lieux appartiennent à l’univers de la maison particulière, loin de l’ambiance bois brut et mobilier scandinave dupliquée à l’infini dans les fashion bistros de Paris à Berlin.

Pour ce moment unique, tu peux choisir de privatiser une des deux salles cachées. Moi je craque pour celle du fond, carrément rock and roll, avec ses spots colorés comme dans les soirées disco. J’adore aussi la vaste salle à manger avec ses chaises en plastiques moulées dépareillées, sa bibliothèque et sa collection kitschy de boule à neige, souvenirs des voyages du chef. L’effet détente est immédiat. Tu sais que tu vas passer une bonne soirée à la table de Julien Cruège. Le Chef a cassé les codes de la table gastronomique à papa triste et engoncée dans un service figé dans ses traditions. Pour autant, tous les éléments d’un grand restaurant gastronomique sont réuni, une salle à manger spacieuse, des tables bien éloignées pour préserver ton intimité, deux menus, une vraie carte pour construire toi même le diner idéal et une offre de vins qui balaie toutes les régions de France. Très habilement, le chef l’a rendue accessible avec des appellations village plus abordables que des grands ou premiers crus.

Trop heureux de pouvoir choisir, nous avons délaissé le menu gastronomique. Nous sommes partis sur un tout poisson accompagné d’un joli Bourgogne Auxey Duresses de chez Agnès Paquet, un chardonnay aromatique et minéral issu de l’agriculture raisonnée. Aucun regret, perfect choice. Jolies assiettes, présentations nettes, cuissons parfaites et saveurs subtiles pour sublimer le produit de saison. J’ai adoré. Les photos pour illustrer.

 

Julien Cruège

  • 245 rue de Turenne, près des boulevards et de la Barrière
  • 05 56 81 97 86
  • Du lundi au vendredi midi et soir.
  • Menu 21€ le midi, le soir à partir de 32€

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Salade de Petit Epeautre aux fruits secs

Pour 8 personnes

  • 500 gr de petit épeautre bio
  • 2 cuillères à soupe de cranberries séchées
  • 2 cuillères à soupe de raisins secs
  • 3 cuillères à soupe de noix du brésil (+ économiques), à défaut noix de cajou ou noisettes
  • ½ citron
  • 4 cuillères d’huile d’olive
  • 2 cuillères de vinaigre de cidre
  • Ciboulette
  • 3 branches de céleri
  • belle poignée de roquette
  • 300 gr de légumes du moment ( facultatif)

 

Le petit épeautre (en grain) est une céréale rustique cultivée dans le sud de la France. Il est riche en magnésium, phosphore et calcium. Facile à cuisiner, il s’utilise froid ou chaud comme le riz. Céréale oubliée de l’agro-business en raison de ses faibles rendements, il n’a pas ou peu été modifié par une lourde sélection variétale comme l’est le blé moderne. De ce fait, il contient du gluten mais reste plus digeste que le blé. On le trouve au rayon biologique de toutes les grandes surfaces.

La Recette

  • Fais cuire le petit épeautre 2O minutes dans de l’eau salée. Surveille la cuisson, il doit rester croquant. Pour une cuisson plus rapide, tu fais tremper, la veille, les graines dans de l’eau froide.
  • Egoutte et laisse refroidir
  • Fais chauffer une poêle à blanc. Torréfie les noix à sec. Remue bien et enlève de la poêle dès que les noix ont une belle couleur dorée. Hache en gros morceaux. Réserve
  • Mélange dans un saladier les céréales, les fruits secs et la moitié des noix.
  • Prépare une vinaigrette avec l’huile, le vinaigre et le jus du demi citron, sel et poivre. Verse sur le saladier. Mélange bien
  • Ajoute la ciboulette hachée fin. Réserve
  • Au moment de servir, ajoute la roquette
  • Dispose le reste des noix on the top

 

Variante :

  • A la recette de base, tu peux ajouter une poignée de légumes du moment
  • Au printemps petits pois, fèves ou tête d’asperge ou cœur d’artichaut
  • En été Haricot vert, fenouil ou poivron
  • En automne carotte
  • En hiver, chou blanc ou chou rouge

 

 

 

 

Atelier de dégustation « Thé Détox » à la boutique Origines Tea & Coffee

On prête au thé vert des superpouvoirs, Excellent !  Le thé c’est ma came, ma drogue au quotidien. Sauf que je ne bois que du thé noir, bien corsé. Mon coach intérieur me supplie de changer mes habitudes si je veux rester fit et vieillir sans me rider comme une pomme fatiguée. C’est le printemps, un chouette timing pour faire le ménage interne et se reconnecter avec son corps. Il me fallait un tuto, pour me lancer dans l’aventure du thé vert, j’ai choisi les ateliers de la marque Origines Tea & Coffee, une start-up Bordelaise crée en 2013.

Je ne regrette pas, nous avons passé un super moment avec Léa, la responsable de la boutique des Chartrons. Sophrologue de métier, Léa a su nous transmettre sa passion thé. Elle nous a reçues comme au salon, dans l’espace cosy de l’arrière boutique. Elle a déroulé le programme avec tellement d’enthousiasme qu’on est toutes reparties hyper détendues et motivées pour mettre le thé vert au menu de chaque jour.

 Léa a commencé par l’historique de la société Origines Tea & Coffee. L’entreprise commercialise au travers de trois boutiques Bordelaises une sélection de café et de thé issue de l’agriculture biologique. Ils privilégient la relation directe avec les producteurs, un circuit court qui leur permet de proposer un produit de qualité à prix accessibles. Leurs thés sont garantis sans OGM, sans additifs chimiques, sans conservateurs, sans colorants et sans exhausteurs de goût.

 Une fois les présentations terminées, nous sommes entrées dans le cœur du sujet. Avec un diaporama et quelques jolies photos, Léa nous a emmenées en voyage de la Chine à l’Inde, les principaux pays producteurs.  Le Théier ou Camelia Sinensis est un arbuste à feuilles persistances dont on cueille les feuilles terminales tout au long de l’année. Situé à l’extrémité de la tige, le bourgeon et les feuilles proches sont les plus délicats. Ils entrent dans la composition des meilleurs thés. Après cueillette, le thé est oxydé et non pas fermenté, ici aucun micro organisme n’intervient dans le processus. Lorsque la feuille a atteint le degré d’oxydation souhaitée, le phénomène est stoppé par une exposition à la chaleur. On classe les thés selon leur degré d’oxydation

  • Thé vert – pas d’oxydation
  • Thé blanc
  • Thé noir- oxydation complète

 Pour les adeptes des boissons DETOX, il est important de savoir que les vertus prêtées au thé ne concernent que le thé vert. On le dit boisson homéopathique, tonifiante, antioxydante et brûle graisse. Il est admis que deux tasses de thé vert équivalent à 1 verre de vin rouge ou 7 verres de jus d’orange. Pour en retirer tous les bienfaits, tu suivras la recette suivante :

  • Infusion de 3 minutes dans une eau peu minéralisée, chauffée idéalement à 60°.
  • Attente de 10 minutes avant de déguster.

 Une fois les bases posées, nous sommes passés aux travaux pratiques, deux ateliers multi-sensoriels pour regarder, sentir, toucher et déguster. Le plus fun : Le smoothie au thé matcha à consommer tout l’été dont je te donne juste les ingrédients. La recette tient en une phrase : mixer l’ensemble dans un blender et servie immédiatement.

 Atelier 2- La dégustation comme des vrais professionnels : du vert au noir. Sous nos yeux, Léa prépare la dégustation et présente le thé sous trois aspects : les feuilles sèche, la feuille infusée et la boisson. Nous sommes invitées à tremper notre cuillère dans chacune des préparations, à comparer les arômes, les couleurs, les saveurs. Le rituel ressemble en tous points à une dégustation de vin avec un vocabulaire commun. On parle de bouquet, de nez, de finesse, de rondeur, de longueur en bouche. On utilise les mêmes qualificatifs, aromatique, complexe, corsée, franc et même tannique pour les thés noirs.

A l’issue de ce tasting, ma préférence va au Gyokuro, délicat et raffiné, un thé japonais d’exception issu des feuilles les plus tendres. Il me suffit de fermer les yeux et les souvenirs du Japon me reviennent. Merci à Léa pour ce voyage immobile.