Restaurant l’Exquis : Esthétique japonaise et cuisine d’influence française,

Installé près de la Grosse Cloche depuis 2015, le chef  japonais Tetsuroh Miyamoto marie deux mondes. Deux cultures que tout opposerait si une réciproque gastronomique fascination ne les attiraient pas dans un avenir culinaire commun.

le chef Tetsuroh Miyamoto

  • On retrouve à l’Exquis les incontournables du restaurant japonais : le comptoir adossé à la cuisine ouverte où le chef travaille sous les yeux des convives, un décor minéral d’une grande sobriété, un personnel japonais attentif et professionnel.
  • On retrouve une cuisine du produit, simple, sans artifice présentée avec élégance.
  • On retrouve aussi l’audace des associations, le goût. Le chef japonais ne craint pas de surprendre. Il sert le poulpe avec un bavarois de chèvre et le poulet fermier avec une sauce mont d’Or.

Les inconditionnels de la soupe miso+sushi ne comprendront pas. Les amateurs de cuisine fusion apprécieront cette cuisine française comprise et réinterprétée par une sensibilité japonaise où l’Asie s’invite en touches subtiles.

Je te recommande cette adresse à découvrir lors d’une balade dans le quartier si joliment rénové de la Grosse Cloche comme un point de départ d’une balade dans la rue Saint James toute proche. En soirée, tu y feras une halte gastronomique pour bien terminer un après-midi dans le nouveau quartier artisan-bobo de Bordeaux.

Le chef propose un menu en trois plats le midi pour 22€, 29€ le soir.

Je n’oublie pas la carte des vins, assez jolie pour une jeune adresse. Encore une fois, l’Exquis se distingue du lot commun. Ici on ne te sert que du Bordeaux. Trois blancs et trois rouges sont proposés au verre.

La proposition de vins au verre

 

L’Exquis

  • Un menu à 22€ le midi. 34€ et 45€ le soir
  • 3 rue du Guienne, Bordeaux
  • 09 66 82 84 49
  • Ouvert midi et soir du lundi au vendredi,
  • Le samedi uniquement le soir.

 

 

 

 

 

Tartare de Bar, citron bergamote et poire.

Recette fraîcheur, au plus près du produit, pour les amateurs de poisson nature. Présentation en bowl individuel ou familial.

Facile et rapide. Compte 30 minutes.

Le marché pour 4 personnes :

  • 1 joli bar d’environ 1,3kg
  • le jus d’1/2 citron bergamote bio, son zeste
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • Ciboulette hachée
  • Poivre moulin, sel
  • 3 cœurs de salades bien jaune type laitue, iceberg, sucrine ou romaine

 

Variantes :

  • Selon ton humeur et les saisons, marie le bar et un fruit de ton choix. Si tu aimes la douceur, choisis la pêche en été, la clémentine en hiver. Pour une note plus punchy, préfère la pomme verte l’hiver ou le pamplemousse.
  • De nombreux poissons peuvent être substitués au bar selon les arrivages chez ton poissonnier : Maigre, daurade, griset, mule. Juste une chose : achète toujours un poisson sauvage et entier chez un professionnel de confiance. Laisse les filets d’origines exotiques. C’est pas bon.
  • Dernier conseil, le citron bergamote se trouve uniquement l’hiver dans certains magasins bio ou au marché des capu. En janvier, c’est la pleine saison, profite de ce joli fruit pepsy et subtilement parfumé. Le reste de l’année, tu peux le remplacer par du citron vert ou jaune.

 

La recette du tartare

  • Avec un grand sourire, demande à ton poissonnier d’ouvrir le bar en portefeuille et de retirer l’arrête centrale.
  • A la maison, pose ton poisson ouvert en deux, à plat sur une planche. Avec un couteau parfaitement aiguisé, sépare les deux côtés, puis les deux filets. Glisse ta lame à plat sous un des filets pour le débarrasser de sa peau.
  • Retire tout reste d’arrête, de peau….

 

  • Place le bar 2h au congélateur pour éliminer tout parasite. Le bonus : la découpe sera facilitée.
  • Coupe le poisson en lanières puis en cubes bien réguliers. Réserve au frais.

 

 

 

 

 

 

  • Prépare l’assaisonnement avec tous les ingrédients cités plus haut : huile, jus de citron, zeste, poivre et sel.
  • Cisèle la ciboulette et mets de côté.
  • Epluche et coupe la poire en cubes. Presse la seconde moitié du citron dessus pour empêcher qu’elle noircisse.
  • Tu peux servir en bowl ou sur assiette.
  • Le bowl se monte très facilement : Tapisse un côté de quelques feuilles entières de salade, pose dans le fond du plat une couche de salade finement découpée, le poisson, la poire, la ciboulette. Ajoute un quart de citron en déco.
  • Au moment de servir, Arrose de sauce et mélange bien. Interdit de préparer à l’avance. Tu ferais cuire le poisson et sa chair si délicate ramollirait.

Accords mets et vins : Poisson et Blanc Sec

Quel vin choisir avec ce tartare de poisson ? Privilégie un blanc sec, de la fraîcheur et de la minéralité : un muscadet, un graves blanc, un chablis. Mon choix du jour Château Bouscaut, un Pessac-Leognan, assemblage de Sauvignon 55% et de Sémillon 45%. Un vin fruité, frais et vif dont les notés citronnées s’associent à merveille à notre tartare de Bar.

 

 

 

 

 

Lume : la cuisine vénitienne portée par un duo in love

Bordelais depuis 2015, Alice et Riccardo ont installé leur Trattoria de quartier au cœur du vieux Bordeaux entre les places de la Bourse et celle du parlement. Depuis, leur resto de poche, 14 places seulement, fait le buzz. L’adresse intimiste se partage entre food lovers. On ne vient pas par hasard rue des faussets, petite voie pavée située en dehors des circuits de balade.

Ce relatif isolement, l’étroitesse des lieux et la douce Alice donnent tout leur charme à Lume. Dans un décor entre bois sombre, pierres blondes et collection de miroir anciens, Alice évolue avec légèreté. Elle accueille ses convives en amie avec un immense sourire. Elle sera présente tout au long du repas, experte pour te parler des vins, du produit et de la cuisine de son homme. Ils se sont connus en fac, amoureux des lettres et passionnés de cuisine. Venise a joué de sa magie romantique, ils ne se sont plus quittés. Diplôme en poche, ils ont abandonné les mots pour le plaisir de partager leur savoir bien manger.

La vie les a conduit à Bordeaux. Les good vibes de la ville ont fait merveille. Les amoureux sont restés dans la plus gastroville de France. Depuis ils nous régalent d’une cuisine entièrement faite maison à base de produits frais, de poissons sauvages et du meilleur de la Vénétie. Riccardo confectionne son pain, ses pâtes maison avec des farines bio. Il sélectionne de la charcuterie vénitienne auprès d’un petit producteur italien. Le vin, essentiellement italien porte souvent le label bio. Tout est écrit dans un manifeste joint à la carte. Les adeptes du bien manger apprécieront.

Le menu à 29€ change tous les quinze jours. Tu as le choix entre deux entrées, deux plats et deux desserts. Tu manges de saison : en janvier velouté de haricots ou saint Jacques aux lentilles et lard de Colonatta pour commencer, des gnocchis aux fruits de mer ou des tagliatelles aux champignons pour continuer.

Ta sélection faite, laisse toi tenter par une assiette de charcuterie (8€ ) accompagné d’un verre de blanc et prépare-toi à te régaler. Laisse ton esprit voyager aux parfums de safran, de champignon qui se dégagent des jolies assiettes. La soirée sera gourmande et généreuse comme l’Italie.

Saint Jacques, lard de Colonnata et lentilles

Gnocchis au safran et aux fruits de mer

Tagliatelles au canard et champignons de saison

Crema di Amaretti, poire à la fève tonka

 

Lume

  • 3 rue des Faussets
  • Ouvert tous les soirs sauf le mercredi
  • Réservation obligatoire via Facebook
  • 05 47 79 47 56

 

Rencontre avec les hommes de la Biodynamie, Bordeaux Tasting 2016

Forme ultime de la culture en bio ou science occulte de la terre devenue outil marketing des grands groupes viticoles pour leurs opérations de Greenwashing, la Biodynamie intéresse, intrigue et questionne les adeptes du bien boire. Curieuse de nature et sensible à toutes les démarches autour du produire sain et local, j’ai cherché à en savoir plus sur ce mode de production.

Au départ, l’idée paraît lumineuse. Le fondateur de la biodynamie, Rudolf Steiner appréhende une exploitation agricole dans sa globalité, dans son milieu. Conscient des dangers de l’industrialisation de l’agriculture, il cherche un autre progrès qui s’appuie sur l’humain. Il préconise la recherche d’une autonomie totale. L’agriculteur doit trouver sur son domaine les ressources pour produire en complète autarcie. Simple à comprendre. L’histoire se complique lorsque l’on entre vraiment dans la conduite de la vigne. Rudolf Steiner n’est pas un ingénieur agronome mais bien un homme de lettres, un philosophe du début vingtième. Fondateur d’une école de pensée et auteur prolixe, il a écrit des dizaines d’ouvrages philosophiques dont Agriculture, Fondements spirituels de la biodynamie et le cours aux agriculteurs. Ses textes parlent de forces cosmiques, de contemplation spirituelle de la nature, de puissances créatrices, d’entités spirituelles élémentaires, de cercle magique, de gnomes (petits nains des racines) et d’ondines. Bretonne d’origine et bercée aux histoires de Merlin l’Enchanteur, j’ai essayé de suivre mais impossible, j’ai décroché. Comme beaucoup je ne me sens pas de taille à lire les écrits de Steiner et du courant anthroposophique. Je ne comprends pas leur vision christique et philosophique de l’univers.

Il nous reste l’approche plus empirique des pratiques actuelles et d’abord celles des traitements des sols. Très éloignés des livres et des dogmes, les huit préparats mis au point par Steiner font l’objet d’une forte médiatisation. Qui ne connaît pas la préparation 500 à base de bouse de vache, utilisée pour stimuler la germination des graines et la croissance du système racinaire ? Tous les grands domaines viticoles te donnent la recette avec gourmandise.

  • Recueille la bouse d’une vache gestante
  • Remplis une corne de vache de cette bouse
  • Enterre la corne sur la propriété
  • Un an plus tard, mets à jour ton trésor
  • Récupère la bouse décomposée, dilue dans de l’eau de pluie
  • Pulvérise le mélange sur tes terres.

Facile et gourmand n’est-ce pas ?

Attention, la préparation 500 c’est juste une mise en bouche, ensuite tout devient plus complexe. Les adeptes de la Biodynamie comme Hugo Erbe ont étoffé les travaux du maître. Pour le plaisir, je te donne les ingrédients des préparats Terre-1 pour l’amélioration du sol et l’harmonisation des effets des forces terrestres et cosmiques :

  • 500 gr de cendre de bois
  • 500 gr de charbon de bois
  • 1l de lait frais
  • 1l de sang d’une vache récemment tuée
  • 10 gr de miel
  • Scrotum de taureau

Oups, pas évident de réunir tout cela. Faut trouver un taureau et lui couper les bourses ? Tuer une vache pour en recueillir le sang ? Mais où va-t-on ? En plus le maître en appelle aux forces cosmiques et invite à suivre le calendrier lunaire. Les sceptiques se marrent, nous voilà revenu au temps des sorciers et des alchimistes. Je ne sais pas où s’arrêtent les bonnes pratiques et où commence le folklore. Cependant, j’ai relevé énormément de choses positives dans la philosophie de Steiner :

  • La biodynamie bannit tout intrant chimique et pesticide de synthèse, on ne peut qu’approuver.
  • La culture en biodynamie s’accompagne d’une vinification douce et économe en sulfitages, sans tricherie, sans levure ajoutée, sans faux goût de boisé, on aime.
  • La biodynamie est portée par des hommes vrais, des paysans amoureux de leur terre qui mouillent leur chemise dans les vignes et dans les chais pour faire un produit juste et bon. Leurs vins racontent une histoire.  On Adore.
En marge du Bordeaux Tasting de décembre, j’ai eu la chance de rencontrer des viticulteurs travaillant en biodynamie. Ces femmes et ces hommes cultivent la terre avec humilité et passion. Ils s’inscrivent souvent dans une tradition familiale de refus de traiter chimiquement la vigne. Ce sont des passeurs qui travaillent la terre avec le plus grand respect du vivant et l’envie de voir leurs enfants continuer après eux. Ils parlent avec chaleur et enthousiasme de leurs vins et de leurs techniques de vinification. Je pourrais les écouter des heures.

Leurs méthodes mélangent des pratiques séculaires et les recherches les plus modernes en œnologie. A titre d’exemple, je laisse parler Jean-Michel Deiss sur ses expériences de complantation. Ce mode de plantation s’éloigne de la méthode Bordelaise où chaque cépage est produit, récolté et vinifié séparément avant d’être assemblé dans des proportions propres à chaque millésime.

Jean-Michel Deiss au Bordeaux Casting

Le retour à la pratique ancestrale du vignoble complanté de tous les cépages traditionnels et de la vendange unique non triée ouvre à l’ALTENBERG la boîte de Pandore du « Grand Vin » : le Terroir devient alors le chef d’orchestre qui maîtrise et inspire dans toutes les gammes l’ensemble des exécutants (porte-greffes et cépages, l’ensemble des conditions du millésime et même le vigneron !) au service d’une partition unique : l’expression pure du Terroir, la symphonie équilibrée du Grand Vin. Ce vin de synthèse renoue alors avec la vieille tradition alsacienne des vins de garde et de voyage qui, durant tout le Moyen Age, la Renaissance et jusqu’à la fin du XIIIe siècle, rendit possible le gigantesque effort culturel rhénan dont l’Alsace moderne est le résultat.

 La démarche de Jean-Michel Deiss s’inscrit dans la grande tendance d’une production de vins identitaires. A l’inverse des vins normalisés, son Altenberg porte son terroir, sa typicité. On adore cette boisson à la belle robe dorée et à la grande complexité.

Bordeaux Casting

Durant le Bordeaux Tasting, d’autres producteurs en biodynamie présentaient leurs vins. Voici en image mon carnet de dégustation :

Cuvée blanc de noirs de la Maison De Sousa

  • Champagne élaboré uniquement avec des jus de 2012 sans être millésimée, un pinot noir brut (7gr/litre) élevage bois et gardé en cave trois ans. Superbe, minéral, très droit, beaucoup d’énergie

Saumur blanc, Insolite 2015, Domaine des Roches Neuves

  • 100% Chenin, cépage typique des vins de Loire
  • Le Bordelais Thierry Germain fait des vins pleins d’énergie et de finesse.
  • Son Saumur cristallin présente un nez changeant, des arômes de coings confits, de la fraicheur et une belle longueur en bouche.
  • Bonne capacité de vieillissement

Clos Puy Arnaud 2014, un Castillon-côtes-de-Bordeaux

  • dominante Merlot 70%, 25% Cabernet Franc et 5% Cabernet Sauvignon
  • 14°, ph 3,3, presque un vin nature avec un dosage en sulfite de 35mmgr/l
  • Vinification douce : pas de pigeage, remontage léger. Le viticulteur laisse le chapeau travailler seul pour gagner en pureté aromatique.
  • Le vin est élevé en futs de bois neufs à 25%. Les futs choisis avec une chauffe douce sont conservés plusieurs années.
  • Superbe robe à la frange violacée. Equilibré et fruité.

Clos Prieur 2012. Domaine Rossignol Trapet

  • Gevrey-Chambertin 1er Cru
  • Pinot noir à la robe claire
  • Largeur en bouche très marquée, très bonne acidité, très bonne tension.

Altenberg de Bergheim 2005 Domaine Marcel Deiss

  • Alsace Grand Cru Blanc servi par une équipe de passionnée.
  • Encépagement Complantation cépages traditionnels Gewurztraminer, pinot gris, Riesling
  • Grand terroir argilo-calcaire Elevage en foudre, un contenant qui limite les apports aromatiques, les goûts boisés. Méthode très respectueuse du vin.
  • Superbe robe dorée caractéristique des vendanges tardives
  • Grande complexité, bel équilibre.

Racines, un des gastro préférés des Food lovers Bordelais

Deux ans après son ouverture remarquée, le chef Daniel Gallacher continue de nous régaler avec son menu à prix doux et ses produits de saison. Il pratique la gastronomie des produits simples, sans chichi ni manière. Le soir tu dines pour 29€, une vraie affaire avec amuse-bouche + entrée + Plat de viande ou poisson + Pré-dessert et dessert. La formule plaît, le restaurant est toujours complet malgré une adresse à l’écart du Bordeaux gourmand. N’oublie pas de réserver via Facebook.

Décor contemporain

Chez lui pas de coquilles Saint Jacques ni de foie gras mais des produits simples qui lui permettent de construire un menu à prix accessible. Tu découvres la richesse des légumes racines avec une déclinaison de betterave et l’étendue du potager de l’hiver avec sa poêlée de légumes oubliés. Les présentations sont nettes, Les jus réduits délicieux, les cuissons très justes. Le dessert ne déçoit pas, créatif, savoureux et joliment présenté.

Pour en savoir plus sur le chef, je te renvoie à mon premier article de l’hiver 2015

http://lemeilleurdebordeaux.fr/racines-le-gastro-de-poche-de-daniel-gallacher/

Daniel Gallacher et son second.
Merci Chef .

 

Racines

  • Quartier Mériadeck
  • 59 rue Georges Bonnac
  • 05 56 98 43 08
  • ouvert

 

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Mona, idéal pour un lunchbreak dans l’hyper centre de Bordeaux

Pour une pause déjeuner entre filles ou un thé gourmand au milieu d’une après-midi shopping, Mona offre un snacking frais et tout fait maison dans un cadre lumineux à la décoration d’esprit Scandinave. Emplacement hyper stratégique : au cœur du Bordeaux Shopping entre le cours de l’Intendance et la rue Porte Dijeaux. Les copines adorent s’y retrouver autour de la grande table d’hôte. Elle grignotent la salade du jour seule ou en formule Quickly avec un café pour 7€80. Les gourmandes ajoutent le dessert, formule Greedy à 9€80.

Salade du jour : pousses d’épinard, avocat, coeur d’artichaut et speck

Quiche emmental et épinard

Difficile de résister à la tentation sucrée. Les gâteaux très american style et très DIY sont en vitrine à l’entrée.

 

En plus des plats du jour, une courte carte : burrata, œuf mimosa et croque-monsieur. J’ajoute le petit déjeuner, le brunch tous les samedis et le premier dimanche du mois à 22€ et tu as un joli spot rendez-vous de toutes les working girls de Bordeaux.

 

Mona

  • 20 rue de la Vieille Tour, Bordeaux
  • 0557836169
  • Du mardi au samedi et le 1er dimanche du mois
  • Entre le Cours de l’Intendance et la rue Porte Dijeaux
  • De 9h à 19h + Brunch un dimanche par mois.

Calix au Bouscat : Bistro-Cantine et Cave à vins

 

Chez Calix, tu déjeunes dans une ambiance épicerie-cave à vin au milieu des bouteilles disponibles à la vente ou à emporter. L’adresse aurait sa place dans un Elle Déco ou un Côté Ouest : pierre blondes, tables en bois, banquettes garnies de coussins de lin et chaises de récup. Le Bordeaux chic et bourgeois en a fait sa cantine. Les copines adorent l’étage où elles partagent une belle table d’hôtes chinée à la ferme. Les garçons ne sont pas exclus, ils ont même un écran géant pour suivre les matchs autour d’une planche de charcuterie gaillarde et d’une belle bouteille.

Pour bien manger entre copains, choisis la formule du jour à 10€50 le plat où 16€50 en formule entrée + plat + dessert. Tu ajoutes un verre de Bordeaux Bio à 4€50. Les produits sont top qualité, les assiettes généreuses, les recettes simples et bonnes.

le plat du jour : gourmand et généreux

Tu manges du local, du tout frais, du Sud-Ouest et parfois tu voyages avec les recettes exotiques. En plus de la formule, le patron, Jean-Marc Hostens propose une courte carte bien balancée entre les planches apéro, les recettes tradi-gourmandes et les  souvenirs de vacances en Thaïlande avec son wok thaï. Junior y trouve aussi son compte avec le hamburger, pain de boulanger et les frites trop bonnes. Tout est fait maison même les mini desserts du café gourmand.

 

Voilà je t’ai tout dit. On y déjeune quand tu veux.

Calix, épicerie, traiteur et restaurant en circuit court.

  • 62 Avenue de la libération au Bouscat
  • Ouvert le midi du lundi au samedi, le soir du mardi au samedi
  • En bonus live music le dernier samedi du mois
  • http://calix-epicerie.fr
  • 0986283405

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Le Caviar d’Aquitaine, la touche chic et glam de ta table de Noël

Etonnante petite perle noire, incarnation du luxe ultime longtemps réservé à une gastronomie élitiste et parisienne, le caviar s’invite sur nos tables de Noël. La filière Aquitaine née dans les années quatre-vingt dix élargit le champ des possibles. Le caviar français reste terriblement cher mais produit à 80% en Aquitaine, il se démocratise dans notre région. D’abord présent dans les préparations de fête des grands chefs bordelais, le caviar est vendu dans les meilleures épiceries fines de la ville.

Caviar, Huîtres et Foie gras, l’apéro comme en Aquitaine

Charcuterie canaille et caviar, l’apéro comme au Pays Basque

Si tu hésites à quelques jours des fêtes, voici quelques bonnes raisons de choisir le caviar d’Aquitaine en plus des huîtres et du traditionnel foie gras, autres produits d’excellence de notre belle région.

Tu achètes la traçabilité, la sécurité alimentaire. L’esturgeon élevé dans la région est né ici dans les écloseries. Il grandit en élevage raisonné, en eau courante d’une qualité optimale. Il est prélevé, lavé, salé et conservé dans des conditions d’hygiène irréprochables. Ceci prend toute sa valeur quand on comprend que le caviar reste un produit frais exempt de toute pasteurisation ou cuisson. Les caviars d’importation chinois ne bénéficient pas forcément des mêmes précautions sanitaires.

Tu achètes, tu encourages la filière locale donc les emplois de demain. L’association Caviar d’Aquitaine, née en 2013, a déposé une marque collective communautaire « Caviar d’Aquitaine », associée à un cahier des charges. Elle appose un logo Caviar d’Aquitaine sur les produits de ses adhérents. Du coup impossible de se tromper, si tu ne vois pas Caviar d’Aquitaine, tu n’achètes pas.

Last but not least, à la dégustation, tu vis un grand moment de gastronomie et de sensualité. Le Caviar d’Aquitaine est d’une incomparable finesse. Sa couleur d’un brun doré au noir profond, son goût iodé le classe parmi les meilleurs. Il se suffit à lui même et se savoure avec délicatesse. Laisse les petites billes rouler sur ta langue, puis plaque les à ton palais dans une explosion iodée de plaisir. Quelles bulles de Champagne en accompagnement et la fête peut commencer.

Le vin selon Stéphane Derenoncourt : au plus près du Terroir.

Matinée de brume où le ciel s’attarde à caresser la terre, visibilité nulle, environ trois cent mètres, je ne perçois que peu de chose de la beauté des coteaux qui mènent à Sainte Colombe. Dommage, le lieu choisi par Stéphane et Christine Derenoncourt pour créer leur domaine ne doit rien au hasard. Pour les photos, je reviendrai avec le soleil. Petite leçon de patience et d’humilité à la fille des villes, une manifestation de la suprématie de la nature, aujourd’hui elle ne veut pas. En matière de vigne aussi, le sol et la météo commandent.

Le Domaine

Le Domaine

Derenoncourt Consultants

Derenoncourt Consultants

Stéphane Derenoncourt le sait bien, lui qui privilégie une approche terroir de son business, pas de laboratoire chez lui mais des bureaux sobres et lumineux. Les nouveaux bâtiments de sa société de conseil, pierres blondes et bois sont largement ouverts sur le plateau environnant, en osmose avec le milieu. Ici travaillent trois générations de consultants, chacun doté d’un joli bagage technique mais formé sur place à la vigne et aux sols. Les premiers ont tout appris auprès du maître, les jeunes sont coachés par les seniors. Tous se mettent au service d’une philosophie de travail sans manifestation d’égo.

 

Leur crédo : L’identité du vin vient de la capacité à comprendre le sol et la terre. Celle-ci constitue une base de données solide. Le raisin réagit différemment selon les terroirs. Les sols argileux donnent des vins larges et sphériques, les sols sableux des vins élégants. La gamme aromatique suit. Ainsi, l’argile apporte au Merlot des notes de framboise et les argilo-calcaires ont le parfum de la mûre, de la violette sauvage et de la truffe noire. L’équipe se met au service du sol, une démarche humble qui permet de faire un vin juste.

Notre rendez-vous commence par un tour dans les vignes. Stéphane Derenoncourt amène un client sur une jeune parcelle. Les deux hommes affichent la complicité des gens de passion. Ils parlent de plantation en franc de pied, de taille, d’exposition, s’extasient devant une jolie parcelle où le calcaire affleure, sol propice au bon vin. On différencie facilement les vignes de Stéphane Derenoncourt de celle de ses voisins, il les a rabaissées. Près du sol, la réverbération sera plus importante, le cep bénéficie d’un microclimat, le flux de sève serait différent. Le conseiller vigneron entend bien mettre au service de sa vigne tout le savoir faire, toutes les solutions imaginées en trente ans de travail. Le Domaine de l’A, son œuvre, conduit en biodynamie, donne un raisin-matière d’un vin d’exception, véritable sculpture sur liquide.

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Sur le retour, avant de se poser au chaud pour un entretien vérité, nous faisons halte dans le chai. Stéphane l’a construit ex nihilo, sans ciment, ni ferraille et de façon éco-responsable. Les deux compagnons qui ont travaillé pour lui ont utilisé la pierre et la chaux avec une isolation en béton de chanvre, un matériau issu d’une plante renouvelable qui pousse très vite. L’hygrométrie naturelle est très bonne, la température constante assure un vieillissement optimal du vin. Celui-ci est vinifié en foudre sans levure exogène. Le Domaine de L’A reposera ensuite en barriques de chêne français, neuves pour 1/3, pendant seize à dix huit mois, selon les millésimes. La cave du domaine possède des qualités de vieillissement exceptionnelles. Elle a été choisie par Patrick Duler du domaine de Saint Géry dans les Pyrénées. Le cuisinier paysan y a fait vieillir son jambon de porc noir gascon, un produit arrivé premier devant le Joselito, meilleur jambon du monde, lors d’une dégustation en aveugle à Séville.

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Les Barriques au nom de Fleur

Les Barriques au nom de Fleur

La méthode, la réussite de Stéphane Derenoncourt questionnent. Rien ne prédisposait l’enfant de Dunkerque à devenir un des meilleurs winemakers de sa génération. La recherche d’une vie meilleure, le refus de finir tourneur-fraiseur en usine ont poussé le Ch’ti à s’installer à Bordeaux. Sans famille, sans racines locales, sans joli diplôme, il s’est implanté avec succès au cœur d’un vignoble conservateur et bourgeois. Voici mon Entretien Vérité avec le plus atypique des consultant en vins français.

La vigne et toi c’est une histoire qui débute comment ?

Elle débute mal. J’ai décidé de changer de vie et je commence par répondre à une annonce de l’ANPE pour faire les vendanges. Je continue avec les travaux dans les vignes, dans la chaleur l’été, le froid l’hiver. Mal payé, peu considéré, j’ai détesté.

 3 dates à retenir de ton parcours ?

  •  1985 premier job sérieux au Château La Fleur Cailleau. Ouvrier de chai, je découvre le travail de la       vinification. Là, je tombe amoureux du métier. J’ai trouvé ce que je veux faire de ma vie.
  • 1990 Pavie Macquin, Grand Cru Classé de Saint Emilion. Je prends le poste de chef de culture et de maître de chai d’un domaine en piteux état. Succès immédiat, notre travail plaît. Pour moi, c’est le début d’une petite notoriété, d’une certaine reconnaissance.
  • 1999 Création de Vignerons Consultants, Mariage avec Christine, Naissance de mon premier fils Théo

Tu découvres la biodynamie dès ton premier vrai job, tu travailles tes vignes selon les préceptes de Steiner et pourtant tu refuses la certification. Coquetterie de star ?

J’ai toujours travaillé en biodynamie, je pensais même que c’était la règle partout comme à Château Cailleau. A l’époque, on passait pour des sorciers, des fous. Aujourd’hui il y a une exploitation des craintes, des préoccupations environnementales des consommateurs. Refuser la certification, c’est rester humble, ne pas rentrer dans le marketing de la biodynamie.Et puis, Je n’aime pas beaucoup les cadres, les chapelles. Sans Dieu, ni maître, je reste. Par contre je suis très ouvert à montrer ce que l’on fait.

Tu cosignes un livre magnifique : Wine, Derenoncourt, Un Homme, Un Groupe textes soignés de Claire Brosse et superbes photos de Christophe Goussard. Joli retour sur un parcours hors norme de l’usine du Nord aux Châteaux Bordelais. A le lire, on découvre un homme qui fonctionne à l’instinct, au feeling et à l’humain. Est-ce vraiment la méthode Renoncourt ou bien le livre oublie l’approche rationnelle, technique et statistique que ton équipe de spécialistes pourrait parfaitement incarner ?

 Je vais citer Henri Jayet, grand viticulteur bourguignon. Il faut bien connaître l’œnologie pour pouvoir sans passer.

Le livre n’oublie pas l’approche technique mais il reflète la philosophie de mon entreprise : la recherche d’une ambiance festive, du travail passion. J’emploie des techniciens à qui j’ai du apprendre les gestes des anciens, ceux que l’on transmet de père en fils. J’ai eu à dé-former des gens ultra formés.

Quelle est ton idée d’un vin réussi, ton envie quand tu prends en charge un domaine ?

Le vin réussi est unique, singulier, le reflet de son terroir.

Aujourd’hui, J’ai le luxe de pouvoir choisir mes nouveaux clients. Je travaille si trois conditions sont réunies.

  • Un sol de qualité, un terroir sympa
  • Un bon feeling avec le propriétaire
  • L’assurance d’avoir les moyens pour réaliser le projet

Il faut des gens partants, qu’il y ait du jus sinon, on s’emmerde

 Les qualités que tu préfères chez un vigneron ?

La sensibilité à sa vigne. Il est plus facile de corriger un mauvais vinificateur qu’un mauvais viticulteur.

 La méthode Derenoncourt ?

Nous commençons par une phase d’observation in situ : le terrain, la vigne. Ensuite nous procédons à un audit technique. Au final, nous élaborons un projet, une philosophie de production qui donne l’équilibre au lieu pour que le raisin s’exprime. Nous ne vendons pas d’analyse, pas de produit d’élevage, pas de levures. Ici au domaine nous n’en utilisons pas. Notre démarche basée sur la matière suppose de nombreux déplacements chez les clients avec une présence accrue avant les vendanges. Nous marchons dans les vignes, nous goûtons le raisin pour déterminer la date optimale de la récolte.

Ta signature ?

Je fais des vins identitaires, des vins d’expression. Je ne cherche pas à tatouer mes vins de mon nom. Je laisse parler le domaine. Je me sens plus chef qu’œnologue. Je transforme la matière en la respectant.

Canon la Gaffelière, Saint Emilion Grand Cru, prestigieux client de Derenoncourt Consultants

 

Un vin pour faire craquer les filles ?

Un vin sexy ? Difficile, le choix est vaste.

Un Pavie Macquin 1998, puissance et élégance. Force et douceur, là elle craque !

Une adresse pour aller diner ?

L’Auberge Saint Jean de Thomas L’Hérisson à Saint Jean de Blaignac, j’y vais en voisin.

Le Saint James pour la cuisine de Nicolas Magie, mon chef préféré.

 Ton actu, tes projets, un rêve ?

Mon actu, commencer une transmission à mes associés pour me dégager du temps. Je rêve d’avoir du temps même si avec mon métier, je rencontre des gens fabuleux. Je suis ravi de voir l’essor de Bordeaux. La ville a une forte identité vin que j’aimerais renforcer. J’aimerais redonner au bordelais le goût du Bordeaux. Bordeaux ne se limite pas aux Crus Classés, aux Châteaux et aux pantalons rouges. Je pense à la création d’un événement capable de valoriser, de défendre les petits producteurs.

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Châteaux et Hôtels Collection engagés aux côtés des Restaurants du Coeur

Partage, générosité et gourmandise au menu du diner de chefs organisé par la chaîne Château et Hôtels de collection. Ils sont venus à 12, chefs de la nouvelle Aquitaine, pour cuisiner ensemble, donner du bonheur et collecter des fonds au profit des restaurants du cœur. Les organisateurs et fournisseurs de cette soirée, tous bénévoles d’un soir, ont transformé l’immense hall d’exposition de Darwin en restaurant éphémère, lieu de rendez-vous de la gastronomie d’Aquitaine. Après les discours d’usage, les invités au banquet se sont régalés des bouchées préparées en direct par les chefs : tartare de Saint Jacques au céleri, Saint Jacques snackée et sa mousseline de chou-fleur, deux versions d’œuf basse température._dsc1577 _dsc1685 _dsc1631 _dsc1646_dsc1613 _dsc1633

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Chacun a ensuite gagné sa table pour déguster une pintade en deux façons et une poire Hélène. Dégustation de vin, tombola et mignardises, rien n’a manqué pour faire de ce repas une jolie fête et une belle action. 18 300 euros seront reversé directement au restaurant du cœur à l’issue de cette soirée. En Bonus 1500 €, le montant de la tombola profitera directement au restau bordelais.

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Bravo à tous les bénévoles et en particulier à Cécile Despons du Gabriel, enthousiaste organisatrice de la soirée bordelaise.

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