Dine à la Grand’ Vigne & just enjoy the food

Partager l’expérience d’un diner aux Sources de Caudalie ? Comment ? Restons modeste, je ne voudrais pas m’inventer critique gastronomique. Je laisse aux professionnels du verbe culinaire, le soin de qualifier la cuisine du chef. Le Michelin a récompensé Nicolas Masse d’une seconde étoile en février. Le guide distingue une table d’exception où la maîtrise technique, les cuissons parfaites, les ingrédients de qualité sont au rendez-vous.

Que reste-t-il à évoquer alors ? Le plaisir !!!

Celui de profiter d’une belle soirée, de savourer chaque plat avec l’enthousiasme du débutant, d’oublier ses aprioris de globe-goûteurs pour se laisser séduire par la cuisine du chef. Personne ne s’en plaindra et surtout pas notre amoureux qui se lasse parfois des diners transformés en séance photo.

Place aux sensations, à l’émotion. Laissons-nous charmer par la simplicité d’un consommé de laitue du potager du chef. Un petit bijou de chlorophylle en bouche. Et le tartare de tourteau et coquillages disposés comme un mini jardin : my God, so Pretty !!! Fraicheur délicate et iodée de la chair de crabe boostée par le goût puissant des langues d’oursins. J’adore !!! On continue avec des Saint Jacques encore croquantes présentées accompagnées de légumes de saisons, une déclinaison de choux : fleur, Bruxelles ou rave. Terminons notre diner par un caprice de chocolat et noisettes, là je craque !!!

Je n’oublie pas les vins proposés par un jeune sommelier qui conseille sans diriger. Clin d’œil au terroir nous accueillant, le Pessac Léognan reste une bonne option pour un blanc qui accompagnera à merveille ces poissons.

Voilà, douce et délicate soirée au milieu des vignes dans une salle dont je ne te montre pas les photos par respect pour la tranquillité des mes voisins. No Flash, No photos. Just enjoy the food !!!

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Homard rôti, salpicon cru de topinambour, lard de Colonatta & citron caviar

Une recette de Tanguy Laviale, restaurant Garopapilles Bordeaux

Alliance entre la chair moelleuse et délicate du homard, le croquant du topinambour & le goût acidulé du citron caviar. Le lard de Colonnata, un italien venu en guest star, un hit aliment aux parfums d’épices obtenu après six mois de maturation en coffre de marbre

Pour 2 personnes_DSC3379

Salpicon

2 gros topinambours

1/2 citron caviar

20 gr de lard de Colonnata, ou un lard paysan blanc

  • Epluche le topinambour, coupe en brunoise
  • Ajoute le citron caviar
  • Fais revenir jusqu’à transparence le lard découpé en mini-dés
  • Mélange avec la préparation

Le Homard, 800 gr environ

  • Plonge le homard 2 mn dans une casserole d’eau bouillante pour l’estourbir
  • Hors du feu, découpe le crustacé en deux dans sa longueur
  • Badigeonne d’un mélange d’huile d’olive, sel & poivre

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  • Passe au four très chaud 250° environ 6 mn. La chair doit être à peine cuite pour garder sa souplesse en bouche
  • Retire du four et décortique l’animal_DSC3464
  • Dans un cercle de 10cm de diamètre place d’un côté la queue de homard, de l’autre dépose le salpicon de topinambour. Tasse un peu et retire le cercle
  • Badigeonne la chair du crustacé au pinceau avec un mélange d’huile d’olive, sel & poivre.
  • Renforce la saveur par une émulsion du bouillon de homard

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Variante :

  • Laisse le homard en coquille
  • Recouvre de salpicon
  • Décore d’une cuillère d’émulsion de bouillon de homard

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Le Maruya : le restaurant japonais du Triangle d’Or

On est au N°1 de la rue Fénélon, à deux pas de la place Gambetta, l’adresse idéale pour ta cantine du midi ou le bon spot pour démarrer une soirée. On y mange une cuisine fraîcheur avec un menu dégustation renouvelé chaque soir, une belle expérience pour tous les foodistas lassés des traditionnels duo sushis + yakitoris.Bien sûr tu peux craquer pour un assortiment de ces bouchées riz et poisson bien frais mais il y a tant à découvrir dans la cuisine japonaise. Le mieux, se laisser guider par l’inspiration du chef Junichi Yamano.

chef du Maruya Bordeaux

Le chef travaille le produit brut. Quelques photos d’une belle découpe !!!

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Beaucoup de légumes dans la cuisine japonaise 

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Chaque jour, en fonction des arrivages, il imagine un menu dégustation en cinq plats. Il cuisine le produit, préserve les goûts et les saveurs naturelles des aliments. Le chef s’exprime sans artifice, sans le recours exagéré aux épices et sauces. Je n’oublie pas la présentation des plats, le plaisir visuel est au cœur du voyage immobile. La vaisselle en grès colorée participe à la présentation, la taille des ingrédients est un art à part entière et l’architecture des plats est complètement maîtrisée.

Mon conseil : choisir le menu dégustation à 35€ ou alors le menu du mois, une belle aventure aussi.

La dégustation commence toujours par une trilogie de mise en bouche, suivi de trois plats incluant toujours une assiette de sushi et un tempura. N’oublie pas les desserts, fusion des incontournables douceurs européennes sublimées par les parfums de l’Asie. Tu choisiras entre la panacotta au thé Matcha, la quintessence du thé vert ou une crème brulée au sésame noir.

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Si l’expérience te tente, prends bien soin de réserver ta table. La salle est petite, environ trente couverts. Tu seras même obligé de te plier aux horaires imposés soit 19H30, soit 21H30. Je sais, c’est un peu loose mais bon, le Maruya affiche complet le midi et aux deux services du soir.

Le Funky Burger : c’est cool et c’est bon !!!

Une adresse dans le vieux Bordeaux, rue du Loup entre la place Camille Jullian et le cours Alsace-Lorraine. Une déco un peu hallucinée entre la chambre d’ado et l’US fan club des années 80, chaises et tables bistros désassortis. Les murs sont tapissés d’affiches de cinéma et de visuels de tableaux célèbres détournés, une campagne signée IDEALCOMM à Bordeaux. les plafonds sont peints de fresques façon chapelle Sixtine. La vaisselle comme issue d’un vide grenier ou de la cuisine de mémé on sait pas bien. L’ensemble fonctionne et fait office de Q.G. pour étudiants ou jeunes actifs. Passé trente ans je te conseille de venir accompagné, d’un ado bien entendu. Sinon tu vas vite te sentir trop yeuve pour comprendre.

On mange quoi ? Des Burgers et des frites maison. La carte est collée à l’intérieur d’un bon vieux Lucky Luke. Le bon choix : le Corléone, steak haché, sauce funky, cheddar et bacon. Classique mais efficace. Tu prends le double pour bien balancer entre le steak et le pain qui est plutôt dodu. Il arrive avec une belle garniture de frites comme à la maison.

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De l’avis général : c’est gavé bon !!!

Je fais simple, je te donne les photos. A toi de juger.

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Campagne IDEALCOMM

Campagne IDEALCOMM

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 Tarte citron selon Samuel Denis, Le Grand Hôtel de Bordeaux

La Réserve de Beaulieu, la Bastide de Moustiers, le Bulgary Hotel à Londres ou The Connaught et son restaurant deux étoiles Michelin, joli, le CV de Samuel Denis, le chef pâtissier du Grand Hôtel de Bordeaux. Belles expériences, belles rencontres au sein des cuisines d’Alain Ducasse ou d’Hélène Darroze. Oui mais voilà, l’envie de faire sa pâtisserie, ses recettes, l’a gagné. Le chef a rejoint Bordeaux où il peut désormais exprimer tout son talent. Il propose à la carte six desserts de saison et un choix de glaces et sorbets à l’année. Bordeaux l’inspire, son dessert signature  un opéra en forme d’amphithéâtre rappelle le site exceptionnel du Grand Hôtel, juste en face du Grand Théâtre de Bordeaux. Sa recette revisite l’original avec une crème au tonka et une gelée au vin rouge, Bordeaux oblige. Son gâteau s’habille d’une vue du Grand Théâtre réalisée avec une imprimante au chocolat. Aujourd’hui, il nous fait partager sa recette de tarte au citron. Une création originale à l’architecture et au visuel très éloigné des classiques. Je parlerais plus d’une fantaisie citron, une déclinaison très réussie autour du citron. Un bon mix de textures : on a du croquant & du moelleux. Côté saveurs un bel équilibre entre le sucré de la crème et les notes acidulées de la guimauve et du sorbet. A tester absolument !!!

Samuel Denis, grand Hôtel Bordeaux

 

Pour 6/8 personnes

 

Sablé spéculos Crème citron Guimauve citron

Un cercle à pâtisserie de 6,5 cm de diamètre, 1 râpe microplane pour zester

125 gr de beurre 150 gr de beurre 60 gr d’eau
125 gr de cassonade 2 œufs 60 gr de sucre
125 gr de farine 100 gr de sucre en poudre 1 citron vert
10 gr de cannelle en poudre le jus de 3 gros citrons non traités le jus de 3 gros citrons non traités
125 gr de poudre d’amande 1, 5 feuilles de gélatine alimentaire 1 feuille de gélatine alimentaire
1 gr de sel Le zeste d’un citron vert, le zeste d’un citron jaune Le zeste d’un citron vert, le zeste d’un citron jaune

Le sablé  spéculos :

  • Place la farine dans un plat rond ajoute le beurre coupé en gros morceaux
  • Ecrase le beurre grossièrement avec les doigts
  • Ajoute le sucre, la poudre d’amande, la cannelle & le sel
  • Egrène avec une fourchette
  • Sur une plaque, pose une feuille de papier sulfurisé
  • Etale la préparation sur 1cm d’épaisseur, recouvre d’une autre feuille de papier sulfurisé
  • Passe 10mn au four à 170°
  • Sort la plaque dès que la pâte prend couleur sur les bords
  • Réalise des cercles avec un emporte pièce, laisse refroidir puis détache les délicatement
  • Pose les sur une grille en attente.

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La crème citron :

  • mets la gélatine à ramollir dans un bol d’eau froide
  • Mélange au fouet le sucre et les œufs dans un saladier
  • Porte le jus de citron à ébullition, ajoute au mélange sucre oeuf
  • Mets le mélange à chauffer au bain-marie
  • Monte à ébullition en remuant toujours vigoureusement au fouet sinon la préparation va trancher. c.a.d les ingrédients vont se séparer
  • Hors du feu, ajoute la gélatine, laisse refroidir à 60°
  • Incorpore le beurre très froid & coupé en morceaux
  • Bats au mixeur vitesse maximale pour obtenir une belle texture crémeuse
  • Ajoute les zestes de citron
  • Coule dans un cadre et laisse refroidir au réfrigérateur

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La guimauve citron :

  • Fais tremper la gélatine dans un bol d’eau froide
  • Fais bouillir l’eau et le sucre,
  • ajoute la gélatine bien essorée & le jus de citron
  • ajoute le zeste d’un citron vert, d’un citron jaune
  • Réserve au froid une nuit
  • Tourne au batteur, coule dans un cadre
  • Réserve au congélateur, tu détailleras des ronds de 6,5 cm au moment de dresser.

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Meringue citron :

  • Il te faut 2 blancs d’œuf et 125 gr de sucre, le zeste d’un citron vert
  • La meringue classiquement c’est sucre + blanc œufs montés en neige.
  • Au batteur, fouette les blancs à vitesse moyenne
  • Ajoute progressivement le sucre, 1 pincée de sel et quelques gouttes de jus de citron
  • Augmente ta vitesse et bats pendant 10s
  • Ajoute les zestes en râpant à la microplane
  • Etale sur une plaque silicone
  • Tu sèches au four à 110° pendant 1H30.
  • Découpe des cercles de 10âcm de diamètre

 

Tuile citron :

  • 50 gr de sucre,
  • 20 gr de farine
  • 25 gr de beurre
  • le jus & le zeste d’1 citron
    • Dans un saladier, mélange le jus de citron et le sucre
    • Incorpore la farine, ajoute le beurre fondu
    • En dernier râpe le zeste de citron à la microplane
    • Etale la préparation sur une plaque allant au four
    • Fais cuire à 150° pendant 5 à 8 minutes, surveille la couleur, un blond caramel
    • Dès la sortie du four découpe des bandes de 2cm de largeur
    • Moule les encore chaudes autour d’une bouteille ou autour d’un cercle de 15cm
    • Laisse refroidir à plat

 

Sorbet citron :

  • 300 gr de jus de citron
  • 140 gr d’eau
  • 112 g de sucre en poudre
  • 30 gr de glucose
  • 20 gr de poudre de lait
  • le zeste de 2 citrons jaunes et de 2 citrons verts
    •  Prépare le sirop avec l’eau et le sucre, le glucose et la poudre de lait
    • Porte à ébullition ajoute les zestes.
    • Hors du feu, laisse infuser pendant 1 heure puis filtre
    • Mélange ce sirop et le jus des citrons.
    • Verse dans la sorbetière et fais glacer

Dressage :

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Pose un sablé spéculos sur une assiette.

Recouvre d’un cercle de crème citron

Puis un cercle de meringue

Termine par la guimauve

Installe la tuile citron debout comme sur la photo

Au moment de servir ajoute une quenelle de sorbet citron

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Tu veux goûter : 

Prends le temps de t’assoir à une jolie table. Admire la composition: aérienne, surprenante, elle renouvelle ce grand classique. Compose une mini tarte sur ta fourchette. N’oublie aucun des éléments pour bien avoir toutes les textures et saveurs en bouche. Le biscuit spéculos croque, la tendre guimauve fond sur la langue. La cannelle apporte une touche parfumée et sucré qui renforce le moelleux du crémeux citron. le tout est bien balancé par la note acidulée du citron vert.  Que d’émotions !!!

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Risotto d’orge perlée, Saint Jacques juste brulées, feuille de moutarde. recette de Tanguy Laviale

Une recette du chef de Garopapilles à Bordeaux. L’orge perlée en céréale à découvrir. La feuille de moutarde : l’herbe tendance au goût poivré pour booster le côté crémeux du risotto.

Pour 4 personnes

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  • 10 Belles noix de Saint Jacques
  • 1 poignée de feuille de moutarde
  • 1 cuillère d’huile d’olive, sel, poivre

 

 

 

 

  • Risotto d’orge perlée

Orge perlé

  •  180 gr d’orge perlée
  • 2 cuillères de beurre
  • 10 cl de vin blanc
  • 1l de fond blanc de volaille
  • 2 cuillères de mascarpone
  • 1 cuillère à café d’écorce de main de Boudha confite
  • 1 cuillère à soupe de parmesan en copeaux
  • Sel, poivre

Variante :

La main de bouddha reste un produit rare et coûteux. Tu peux la remplacer par du citron confit,

même chose pour la feuille de moutarde qui peut se transformer en roquette.

  •  Dans une sauteuse, fais fondre une cuillère de beurre
  • Ajoute l’orge et remue bien pour imprégner les grains de beurre
  • Déglace au vin blanc
  • Mouille avec une louche de bouillon chaud
  • Mélange bien le tout et remue sans arrêt jusqu’à absorption du fond blanc
  • Renouvelle l’opération pendant 20 mn.Risotto orge
  • Tu goûtes, Le grain doit rester ferme
  • Ajoute 2 cuillères de mascarpone, les zestes de main de Boudha
  • Remue bien le tout.
  • Incorpore une bonne cuillère de beurre. La préparation doit être onctueuse.
  • Réserve
  • Tu ajouteras les copeaux de parmesan au dernier moment

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  • Partage chaque noix de Saint Jacques en deux dans l’épaisseur
  • Pose les sur une planche
  • Brûle au chalumeau.
  • Stoppe la cuisson dès que la noix devient mouchetée
  • Assaisonne en badigeonnant la noix d’un mélange huile d’olive, sel , poivre

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Dressage

  • Dépose 3 bonnes cuillères au fond de ton assiette
  • Dispose 4 morceaux de noix
  • Parsème de feuille de moutarde.

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Eurasie, le fournisseur rêvé des globe-goûteurs

Nems, bœuf citronnelle, riz cantonais, La short liste de la cuisine chinoise.

les trois plats ont longtemps constitué nos uniques références. Aujourd’hui l’inspiration asiatique a gagné les tables du monde développé. Le globe-goûteur a découvert la richesse et la variété des cuisines orientales. Il ne parle plus de la cuisine chinoise Oh my god ! Shame on U !!! Il sait distinguer les cuisines vietnamienne, thaï ou japonaise. Les confondre serait comme mettre dans le même wok la cuisine française, l’anglaise et la scandinave.

Reste un cauchemar pour l’amateur, l’approvisionnement en ingrédients de qualité. Si tu veux rester au plus près de la recette d’origine, il te manque toujours une sauce au nom exotique Hoisin, huître ou Kecap Manis ou une épice inconnue ou une racine étrange. Je ne parle pas des produits frais. La saveur du fruit ramassé à maturité est si différente de celui d’un produit cueilli vert et qui aura mal vieilli dans le transport et le stockage longue durée. Bordeaux encore une fois est une ville privilégiée, avec Eurasie le supermarché asiatique de Bordeaux Maritime, les cuisiniers professionnels ou amateurs disposent d’un fournisseur d’exception depuis 1981 :

  • 2600 m2, entre 25 000 et 30 000 références,
  • 150 mètres de linéaires de fruits et légumes frais,
  • 500 types de produits frais importés directement de Thaïlande et délivrés chaque mercredi sur le tarmac de Mérignac.
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Imagine ! Le rêve de tout Foodista !

Le 19 février, les chinois et les vietnamiens fêtaient le nouvel an lunaire, le passage à l’année de la chèvre, les familles se sont réunies autour de plats traditionnels. Les chinois partagent une fondue : légumes, viande et fruits de mer taillés en morceaux et cuits dans un bouillon parfumé. Les vietnamiens préfèrent un cochon laqué accompagné de pâtés à la viande, de gâteaux au riz gluant & haricot de soja mungo. Le tout sera consommé avec des légumes en saumure, des pickles et de la mortadelle vietnamienne. En guise de dessert, on consomme des fruits confits ; on termine la soirée en grignotant des graines torréfiés de pastèque, de melon ou de lotus.

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Ce week-end de fête du Têt, Eurasie a particulièrement soigné son assortiment. Kia Wang, la responsable achat du magasin a travaillé dur avec son équipe sur le rayon légume, certains produits ne sont présents dans les rayons que pour cette fête.

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J’ai remarqué :

la feuille de La Dong, une variété de feuille de bananier qui sert à confectionner les gâteaux vietnamien appelé Banh Chung ou Ban Tet : Le gâteau de riz gluant se présente sous forme d’un petit paquet cadeau, enveloppé dans des feuilles de dong il est farci de graines de haricots mungo (soja), de poitrine de porc, et de poivre noir.

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De nombreux fruits comme le fruit du dragon, la grenade prestige ou la poire Nashi surnommée la pomme poire. Elle ressemble à une pomme, elle a le goût d’une poire.

Fruit du dragonFruit du dragonPoire Nashi

Et tellement de légumes aux formes & couleurs intrigantes.

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Le choix t’effraie , peur de te perdre?

Vas voir Vieng, elle est trop gentille et connaît tout sur tout, une mine d’or.

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La tarte citron upside down de Stanislas Cassard, chef du Raviolon

Stanislas Cassard, le raviolon

Pour 6/8 personnes

 

Crème citron Chantilly à 7% Sablé
100 gr de beurre 1/4 de litre de crème liquide à 35% 250 gr de beurre
3 œufs 20 gr de sucre glace 2 œufs
100 gr de sucre en poudre 250 gr de farine
le jus de 3 gros citrons non traités 250 gr de sucre glace

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 Le sablé : une base de pâte sucrée

  • Pense à sortir le beurre à l’avance pour le porter à température ambiante
  • Dans un saladier, travaille le beurre à la spatule jusqu’à obtenir une texture crémeuse
  • Ajoute 2 œufs un par un, mélange bien. Tu veux une parfaite homogénéisation
  • Incorpore la farine et le sucre glace en même temps
  • Mélange doucement puis vigoureusement. La pâte gardera une consistance crémeuse
  • Sur une plaque silicone, étale la préparation à la spatule sur 2 mm d’épaisseur
  • Garde le surplus au congélateur pour une prochaine fois
  • Passe la plaque à four chaud, température 180° pendant 10 mn
  • Sort la plaque dès que la pâte prend couleur sur les bords
  • Réalise des cercles avec un emporte pièce, laisse refroidir puis détache les délicatement
  • Pose les sur une grille en attente.

 La crème citron :

  • Mélange au fouet le sucre et les œufs dans un saladier
  • Ajoute le jus de citron
  • Mets le mélange à chauffer au bain-marie
  • Monte à ébullition en remuant toujours vigoureusement au fouet sinon la préparation va trancher. c.a.d les ingrédients vont se séparer
  • Hors du feu, ajoute le beurre très froid & coupé en morceaux
  • Bats au mixeur vitesse maximale pour obtenir une belle texture crémeuse

 La chantilly à 7% de sucre :

  • Monte ta crème avec le sucre
  • Réserve au froid

 Dressage :

  • La tarte est upside down
  • Pose un cercle de diamètre 10cm sur une assiette.
  • Avec une poche à douille remplis à mi-hauteur d’une couche de crème citron.
  • Complète avec la chantilly, enlève délicatement le cercle
  • Saupoudre un sable de sucre glace & dépose le sur la tarte
  • Finis par une meringue Française en décoration ou pas….
  • La meringue classiquement c’est sucre + blanc œufs montés en neige
  • Tu la sèches au four à 110° pendant 1H30.

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Dîner au restaurant les Terrasses à Uriage les Bains.

Christophe Aribert, le chef deux étoiles des Terrasses à Uriage les Bains (38) dirige les cuisine du restaurant depuis 2004. Ce grenoblois d’origine n’a pas cédé à la tentation parisienne. Malgré de belles expériences au sein de tables prestigieuses, il reste fidèle à ses racines et aux Terrasses où il a effectué une grande partie de son parcours.

Imagine une Station thermale au look délicieusement rétro aux portes de Grenoble. On est très loin du Sud-Ouest. Le cadre est moderne sans être design. Le décor comme un écrin à la cuisine du chef, minimaliste mais coloré entre les tonalités de beige, le pourpre des fauteuils et celui des banquettes, et le rouge du bouquet de rose.

Les tables bien espacées avec vue sur le jardin enneigé laissent à chaque table un espace d’intimité propice à une soirée très cosy, servis par une équipe en salle attentionnée et courtoise. Une belle adresse pour une pause tendresse, une parenthèse au milieu d’un séjour de ski.

Les terrasses, Uriage les bains

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L’ambiance feutrée, le service dirigé par Laurent Cartier, attentif et réservé, laisse la vedette à la cuisine du chef : une star au naturel sans artifices ni masque. Nulle saveur forte ne trouble la dégustation ni ne vient altérer le goût des aliments sélectionnés par le chef.

Christophe Aribert & laurent Cartier

Christophe Aribert sublime le produit, sa cuisine se concentre sur l’essentiel avec du cru, des cuissons courtes, précises et des assaisonnements subtils.

Ses présentations délicates, presque simples cachent une grande maîtrise technique sous une apparente facilité. A la carte les incontournables de la haute cuisine : Saint Jacques, foie gras et homard mais aussi les produits typiques de la région : poissons de montagne, légumes racine et de saison, la noix de Grenoble en variation ou les ravioles revisitées en dessert passion.

Les images 

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Michel, Josiane & Martine : les chefs oubliés du Michelin

Michel, Josiane, Martine trois chefs que le Michelin n’a pas distingués. L’incontournable guide des tables françaises oublie une famille dans ses bonnes adresses : les tables du partage. Dommage !!!

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Garguantua, la table solidaire de Bacalan.

Je comprends un peu. Comment attribuer des fourchettes à Gargantua, ce drôle de restaurant au look un peu rétro style pension de famille d’un hôtel sans étoiles ou cantine d’un lieu de pèlerinage. Les murs sont décorés de photos du Bassin d’Arcachon, un tableau d’affichage donne les dates d’anniversaires de chaque convive et de belles maximes rappellent à tous que ce lieu est dans l’empathie et l’accueil de tous.

Pour que les plus démunis se sachent respectés, aimés et trouvent leur place dans la société.

Ne me dis pas qui tu es mais ce que dont tu as besoin.

Oups !!! Des paroles qui bousculent. On est forcément ému par tant de bienveillance et admiratif de ces bénévoles qui chaque semaine font de la cuisine un outil d’insertion sociale. Le repas en commun comme le dernier rempart contre l’isolement, le signe de l’appartenance à la communauté.

Voici un regard sur l’association Gargantua à la générosité aussi développée que l’appétit de son phénoménal éponyme. Depuis vingt ans des bénévoles se relaient pour servir trois repas par semaine à un public en difficulté. La mairie de Bordeaux apporte son soutien par la mise à disposition d’une cuisine et d’une salle de restauration dans les locaux du foyer de Bacalan. Les vingt convives participent à hauteur de 1€ le diner, ce qui permet de financer l’adhésion auprès de la Banque Alimentaire de Bordeaux où sont récoltées les denrées chaque mercredi.

L’association a mis en place une équipe par jour de distribution. Chacune se compose de trois personnes pour la cuisine et de trois personnes pour le service. Le chef arrive vers 15H, compose son menu en fonction des denrées récoltées et se met au travail avec l’aide de ses deux commis. A 17h, les personnes en charge du service arrivent à leur tour. Chacune connaît sa tache et travaille en autonomie : mettre en place les tables, couper le pain, disposer les boissons sur les tables.

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Dehors, les convives piétinent déjà derrière la porte, dès l’ouverture vers 18h, ils se précipitent même si le dîner ne sera servi qu’à 18H30. Bien sûr il y a l’envie de retrouver sa place habituelle mais on sent très vite un autre besoin : celui de l’échange. Les conversations sont très animées autour des tables. Il y a une vraie soif de rencontres pour ceux qui vivent souvent seuls et isolés. Le groupe forme une véritable communauté qui se retrouve aussi pour des sorties à thème. Le président de l’association, Michel Dessales tient beaucoup à la dimension culturelle de son association. Deux à trois par an, il organise des sorties : pique-nique littéraire ou invitation à un festival de musique, une occasion de renforcer la cohésion du groupe. Bénévoles et bénéficiaires se retrouvent, apprennent les gestes du vivre ensemble.

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Pour Michel, cet engagement montre la force du quartier Bacalan. Ici on est solidaires, les gens sont attachés à leur quartier et savent faire vivre les différentes associations dans l’entraide. Les équipes sont solides.

18H30, la distribution du repas commence.Les bénévoles évoluent au milieu de leurs protégés avec beaucoup de bienveillance, elles veillent à tous pour assurer partage et équité.

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Je fais comme pour chez moi, comme si j’invitais du monde. Nous sommes dans l’écoute pas le questionnement. 

Les gens sont très dignes et très émouvants dans le partage entre convives. Beaucoup ont apporté des récipients destinés à récolter les restes du repas. Ces petites boîtes assureront les dîners des jours sans distribution ou seront redonnés à un ami, un parent qui n’ose pas faire le déplacement et afficher sa gêne. Un vieux monsieur ne mange pas son repas, il le glisse dans une boîte. C’est pour son fils qui désormais vit avec lui et qui ne souhaite pas venir à ce dîner en commun.

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Voilà, on termine par le dessert ananas accompagné un cake apporté par une bénévole. Les convives quittent la table rapidement. Ils savent que le restaurant doit encore être débarrassé. Des gestes qui se répètent chaque semaine pour des habitués qui ont trouvé en ce lieu d’accueil un remède à leur isolement.

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Le restaurant solidaire Garguantua à Bacalan, une belle initiative qui met la cuisine au centre d’un projet de lien social.

Guarguantua, le restaurant solidaire du diaconat de Bordeaux. 

  • 12 rue Charlevoix de Villers, Bordeaux
  • repas servis les lundi, mercredi et vendredi
  • sur inscription au 05 56 39 28 75