Le Guide Michelin 2018 : les restaurants étoilés en Aquitaine.

 

Ni Best-seller, ni  nouveau roman (en 2017, ses ventes ont plafonné à 51639 exemplaires) le Guide Michelin reste La référence en matière de haute cuisine, le livre le plus attendu de chaque début d’année dans la planète Food. Sa sortie agite, électrise, le monde de la gastronomie. Les étoiles distribuées avec parcimonie (616 en 2017) sont toujours autant attendues par les chefs. Cette reconnaissance assure une place enviée dans la hiérarchie culinaire. Elle récompense un travail colossal qui demande beaucoup de sacrifices, d’abnégation pour être à niveau chaque jour.

Au delà d’une distinction honorifique, les retombées économiques sont énormes. L’étoile apporte un supplément de chiffres d’affaires allant jusqu’à 30%.  Elle permet de rentabiliser des restaurants aux coûts de production élevés. Alors même si certains disent ne pas y prêter attention, travailler pour leurs clients et par passion, tous attendent le palmarès avec impatience.

En 2018, l’institution que l’on dit souvent poussiéreuse a innové. Fini d’inviter à la présentation les seuls chefs promus. Cette année, elle a convié de nombreux prétendants pour un show à l’américaine en gardant le mystère sur leur palmarès. La question qui revenait avant ce fameux lundi 5 février étant : Et toi as-tu reçu un carton ?

J’ai interrogé les chefs bordelais sans grand succès. Les plus concernés sont restés évasifs et mystérieux. Seuls m’ont répondu sincèrement ceux qui savaient ne pas en être. Tous ont reconnu l’impact de la jolie étoile et seraient assez fier de pouvoir l’accrocher au revers de leur veste blanche.

Certains se sentent très éloignés du monde du Michelin qui n’est pas forcément ouvert aux concepts innovants. Pour mieux comprendre comment les quinze inspecteurs choisissent leurs lauréats, voici un extrait de l’interview donné par le directeur du Michelin Micheal Ellis au magazine l’Express :

les cinq critères sont indiqués dans le guide, à savoir le choix des produits, la justesse des cuissons et des saveurs, la personnalité, la constance et le rapport qualité-prix. Ces critères sont inébranlables. Les chefs le savent. Lorsqu’ils demandent un rendez-vous, on regarde ensemble leur dossier. On ne peut pas leur dire ce qu’il faut faire pour avoir une étoile, mais on peut partager ce que les inspecteurs ont constaté.

Vous parlez de qualité et non de style de cuisine, mais on remarque quand même l’absence de la bistronomie dans le guide jusqu’à maintenant. 

Il n’y a pas de quota dans les styles de cuisine et pas d’idées arrêtées. L’inspecteur juge le repas par les cinq critères. Il suffit qu’un plat n’entre pas dedans, et ça met l’ensemble du repas en péril. S’il y a une erreur de cuisson ou si le chef a un problème -on est humains!-, on reviendra voir si c’est toujours le cas un peu plus tard. On revient trois, quatre ou cinq fois. Mais si à chaque fois il y a une erreur, ce n’est plus un accident. La régularité est primordiale.  

Micheal Ellis dans une interview au magazine l’Express du 27/01/2018

 

Lundi 5 février, fini les pronostics et les rumeurs, les vraies informations tombent. Cette année, il y aura 621 restaurants étoilés au guide Michelin, soit cinq de plus que pour l’édition 2017.

Deux nouveaux Trois étoiles, le flamboyant Marc Veyrat, iconique Chef de la Maison des bois à Manigod et Christophe Bacquié, L’Hôtel du Castellet.

A Bordeaux, c’est la Fête, deux étoiles sont tombées. La première chez Garopapilles, le préféré des gastronomes, la seconde à la Table d’Hôtes du Quatrième Mur pour Philippe Etchebest. Bravo aussi à Julien Lefebvre qui reçoit une étoile à Cordeillan Bages. 

Tanguy Laviale, Garopapilles

Philippe Etchebest, M.O.F , Le Quatrième Mur

Julien Lefebvre, chef du Château Cordeillan-Bages

L’entrée de Garopapilles va nous réconcilier avec le Guide Michelin. Enfin un restaurant moderne au cadre contemporain récompensé à Bordeaux. Au départ, la table de Tanguy Laviale semblait tellement éloignée des  classiques. Ouvertures limitées à deux soirs par semaine, décor contemporain de bois brut, cuisine ouverte, table de bois sans nappe blanche et service décontracté. Le chef, conscient de ces handicaps, n’a pas relâché la pression.  Il a continué dans la voix choisie, étoffé son équipe et travaillé ses recettes. La clientèle, extrêmement fidèle lui donnait une certaine sérénité. La récompense du Michelin vient couronner un parcours sans faute.

 

Bravo  les Chefs.

 La liste des Etoilés au Guide Michelin 2018

Trois Etoiles

  • Les Prés d’Eugénie de Michel Guérard à Eugénie les Bains

 

Deux Etoiles

  • La Grande Maison de Pierre Gagnaire à Bordeaux
  • La Grande Vigne de Nicolas Masse à Martillac
  • L’Hostellerie de Plaisance de Ronan Kervarrec à Saint Emilion
  • Le Pressoir d’Argent à Bordeaux
  • Le Relais de la Poste de Jean Coussau à Magescq

 

Les Une Etoile

 Gironde-33

  • Château Cordeillan Bages de Julien Lefebvre à Pauillac Nouveau
  • Garopapilles de Tanguy Laviale Nouveau
  • La Table d’Hôtes du Quatrième Mur de Philippe Etchebest à Bordeaux Nouveau
  • L’Auberge Saint-Jean de Thomas l’Hérisson à Saint Jean de Blaignac
  • Le Logis de la Cadène à Saint Emilion
  • Le Pavillon des boulevards de Thomas Morel à Bordeaux
  • Le Patio de Thierry Renou à Arcachon
  • le Prince Noir de Vivien Durand à Lormont
  • Le Saint James de Nicolas Magie à Bouliac
  • Le Skiff Club de Stéphane Carrade à Arcachon

 

Dordogne- 24

  • Les Fresques à Monestier
  • La Tour des vents à Monbazillac
  • L’Oison à Chancelade
  • L’Essentiel à Perigueux
  • Etincelles à Sainte Sabine
  • Le Vieux Logis à Trémolat
  • L’imaginaire à Terrasson la Villedieu
  • Le Grand Bleu à Sarlat la Canéda
  • Le Moulin du roc à Champagne de Belair
  • Le Moulin de l’Abbaye à Brantôme

 

Lot et Garonne-47

  • Le Jasmin à Villeneuve sur lot
  • Mariottat à Agen
  • L’Auberge le prieuré à Moirax

 

Landes-40

  • Les Clés d’Argent à Mont de Marsan
  • Le Hittau à Saint Vincent de Tyrosse

 

Pyrénées Atlantiques-64

  • L’Auberge Basque à Saint Pée sur Nivelle
  • Atelier Gaztelur à Biarritz
  • Les Pyrénées à Saint Jean pied de Port
  • Ithurria à Ainoha
  • Le Moulin d’Alotz à Arcanques
  • L’Océan à Saint Jean de Luz
  • La Table des Frères Ibarboure à Bidart
  • Les Rosiers à Biarritz
  • Brikéténia à Ghétary
  • L’impertinent à Biarritz

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Le restaurant le Davoli

On est rue des Bahutiers dans le vieux Bordeaux gourmand où les façades sont en bois peint et les murs en pierres blondes. Lumières tamisées, tables bien espacées et nappes blanches, les codes du restaurant gastronomique à la française sont respectées. Ici, tout est fait pour le confort et le respect de l’intimité des convives. Une fois installés à notre table, nous sommes invités à choisir parmi les différents menus. Le plus simple est proposé à 40€, nous préférons le menu découverte qui permet de goûter les plats de la carte en petites portions.

Le responsable de salle, Olivier Rouland nous apporte la carte des vins où toutes les régions de France sont représentées, Bordeaux à l’honneur mais aussi du Bourgogne, de l’Alsace, des vins de Loire et du Sud. En bonus, une jolie proposition de vin au verre. Nous choisissons un Sancerre blanc pour accompagner les plats à dominante fruits de mer.

Le diner commence par quelques amuses bouche et un velouté de potimarron et pickles de betterave. On enchaine avec des coquilles Saint-Jacques en raviole ouverte sur une purée de topinambour, condiment de kumquat, écume citronnelle-coco on top. L’assiette est élégante, les coquilles, la face juste grillée, l’assaisonnement délicat, un délice. On enchaine avec des huîtres de Marennes d’Oléron et fois gras pochés, pickles de radis et navet pour le croquant acidulé. Le mariage assez classique est parfaitement réussi, le foie gras poché dans un bouillon de boeuf et non grillé reste onctueux. La Marennes, plus grasse que notre Cap-Ferret donne à la préparation toute sa saveur iodée. La cuisson de quelques secondes dans son eau est parfaite. Ce plat est une merveille, l’union gourmande du meilleur du Sud-Ouest et de l’Atlantique.

Le poisson servi dans la formule en cinq plats est un pavé de bar sauvage et purée de panais. En quatre plats, on continue avec le pigeon en trois façons : cuisse confite, filet et abats en feuille de brick, râpé de truffe. J’aurais aimé le filet un peu plus cuit. Attention donc à la cuisson, peut être suggérer à la commande un vrai rosé.

Le diner s’achève en douceur avec une tartelette cacao et pamplemousse rose. L’association chocolat-agrume, fraîcheur acidulée versus onctuosité et sucre, fonctionne très bien. Merci au maître d’hôtel qui n’a pas hésité pour accepter un changement de dessert au menu.

 

En fin de service, le chef, David Grangier, vient saluer chaque table, échanger avec les convives. Nous évoquerons son parcours auprès des grands de la gastronomie : Alain Ducasse, Michel Portos et Christopher Coutanceau. Le chef de la Rochelle a durablement marqué le Bordelais, il lui doit sa cuisine centrée sur la mer et sa rencontre avec son associé au restaurant Oliver Rouland, lui aussi un ancien de chez Coutanceau. Mais David Grangier, enfant de Bordeaux rappelle qu’il doit beaucoup à Michel Portos. Très jeune chef de partie au Saint James, il a grandi sous les conseils du Maître. Avec lui, il a découvert la suprématie du produit. Il a ouvert son répertoire aux influences asiatiques, à la cuisine des épices.

Que dire de plus de cette belle adresse sinon que j’ai aimé sa cuisine tranquille, une base française solide, une technique sure boostée par une subtile touche de parfums d’Asie. On n’est pas dans l’absolu nouveauté, plus tôt dans le goût, la précision, l’authentique. Les produits de saison sont choisis avec soin par le chef qui n’hésite pas à se lever trois fois par semaine à cinq heures du matin pour faire son marché de légumes. Le poisson sauvage arrive entier en cuisine, l’équipe le prépare chaque matin. Les recettes sont bien équilibrées et parfaitement mises en valeur par des assiettes à la présentation impeccable. Je n’oublie pas le prix du menu, 52€ pour des produits de fête, coquille Saint Jacques, huîtres et foie gras, c’est presque une affaire.  Je te le recommande pour un dîner en famille ou mieux en duo. Réservation obligatoire.

Le Davoli

  • 13 rue des Bahutiers, Bordeaux
  • réservation sur le site : http://www.ledavoli.com
  • Ouvert du mardi au samedi
  • Le midi Entrée + Plat 24€
  • Le soir menu en 4 plats à 40€, 52€. A la carte environ 70€

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Le repas gastronomique, inscrit au patrimoine mondial depuis 2010

Composer avec minutie un décor de table, dresser nos assiettes pour une lecture verticale, photographier nos repas, les partager sur les réseaux sociaux, autant d’habitudes de mise en scène de notre quotidien qui semblent à nos yeux résolument modernes et intiment liées à l’essor du net. En réalité, cette formidable dynamique qui met l’esthétique au cœur du repas, nous vient du passé. Le repas gastronomique, mélange de mets raffinés et de scénographie appartient à l’Histoire de France. Il est même reconnu mondialement depuis son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco depuis 2010.

Le Musée des Arts Décoratifs de Bordeaux,

A Bordeaux, nous avons la chance, via le Musée des Arts Décoratifs, le MADD, de pouvoir revenir dans le passé à la recherche de ces racines. On peut y découvrir une reconstitution d’un intérieur bourgeois du XVIII dont la salle à manger occupe une place centrale. Le musée a initié un partenariat avec l’Art du Regard, société animée par deux passionnées d’Histoire de l’Art Estelle Henriot et Christine Delmas. Celles-ci proposent des sessions de formation in situ accessibles à tous sur réservation. Le premier cycle de l’année est dédié aux Arts de la Table. J’ai eu l’opportunité d’assister à la première, la découverte du musée. Voici l’essentiel de la visite :

Nous sommes accueilli par Caroline Fillon, responsable des publics au MADD. Historienne de formation, Caroline va nous entrainer dans une visite passionnante de L’hôtel de Lalande. Avec elle, nous reviendrons sur l’origine des mots. Nous parlerons de la table, une planche de bois destinée au départ à recevoir des écritures, puis une planche dressée sur des trétaux de la gastronomie aujourd’hui synonyme de bonne chère, de mets de qualité et auparavant terme peu glamour relevant des lois de l’estomac « gastro ».

La salle à manger, une invention du XVII

Caroline s’attarde aussi sur la salle à manger, une pièce qui apparaît en France au XVII siècle et qui s’impose seulement au XVIII. On y reçoit de façon ostentatoire selon des codes inventés à la cour et reproduits par la noblesse. Le faste, la rareté et la diversité des mets, la nombreuse domesticité témoignent de la richesse de l’hôte.

Le service à la française, comme à la cour du roi

Du XVII au XVIII siècle règne le service à la française, celui de l’esthétique avant tout.

Le repas s’organise comme un ballet en cinq actes de quinze minutes chacun. Les convives prennent place à table. Ils ont devant eux une assiette et feront appel à un serviteur dédié pour les couverts et le vin. Au top du maître d’hôtel, tous les domestiques posent les plats sur la table par série de services. Chaque diner comporte 4 à 5 services avec les entrées, les viandes et les poissons en sauce, les entremets salés, les entremets sucrés et les desserts. Les pièces arrivent entières et seront retirés pour être découpés. Chaque plat arrive en double ou fois quatre. Il est disposé selon un plan extrêmement précis et élaboré à l’avance, sur papier, par le maître d’hôtel. L’organisation, parfaitement symétrique, permet à chaque convive de pouvoir se servir seul de chaque plat dans le périmètre qui lui est réservé. La table est entièrement débarrassée au bout de quinze minutes à l’exception  des salières, boîtes à épices et huiliers-vinaigriers.

Dans le service à la Française, on compte souvent deux domestiques par invité. On comprend donc la dépense extravagante que devait représenter une réception. La montée en puissance de la bourgeoisie, le déclin de la noblesse et le développement des restaurants vont conduire à sa disparition.

Le service à la russe, la révolution tranquille du XIX

Au XIX, le service à la russe va s’imposer petit à petit. Deux changements majeurs accompagnent ce nouveau protocole introduit par l’ambassadeur de Russie Alexandre Kourakine. Dorénavant, couverts et verres sont posés devant les convives et non plus en attente sur un meuble d’appoint. Les plats arrivent en direct de la cuisine, prédécoupés et sont présentés à chaque invité qui se sert lui même. Enfin, on va manger chaud en France. Le goût, le plaisir des sens prend le dessus sur l’approche visuelle.

Les termes service à la Française, service à la russe et même service à l’anglaise sont toujours employé. Toutefois leur signification a changé. Ainsi le service à la russe devient le service au guéridon. Sur une petite table proche des convives (le guéridon) un serveur pose le plat sur un réchaud. Il termine la préparation par une touche spectacle comme la découpe ou le flambage. Il dresse les assiettes devant son public. Le service à la française : le serveur se place avec le plat à la gauche du convive qui se sert lui même. A l’Anglaise, même point de départ mais le client est servi.

Une fois posées les bases de l’art de vivre à la française, nous nous sommes arrêtés devant les vitrines présentes dans les salles du musée Lalande. Caroline Fillon attire notre attention sur la diversité des formes des plats présentés. Elle rappelle qu’au XVIII, chaque plat est conçu pour un usage spécifique et que chaque nouveau besoin, chaque nouvelle mode entraine la création d’un nouveau contenant. Ainsi lorsque l’usage du beurre se généralise en cuisine, le beurrier fait son apparition sur la table sous la forme d’une mini baratte crée  en 1754 par la manufacture de Sèvres. Nous détaillons les vitrines et leurs objets aujourd’hui disparus de nos tables : pot à oille, saupoudreuse et boîtes à épices. Pour conclure, Caroline Fillon nous raconte la brève histoire de la manufacture de porcelaine de Bordeaux qui ne produira que trois ans de 1787 à 1790.

 

Musée des Arts Décoratifs

  • Proche place Gambetta
  • 39 rue Bouffard
  • 33000 Bordeaux

Chou Rouge aux fruits secs et Riz Noir au bouillon

 

 

Faire manger des légumes à mes hommes reste toujours un exploit. Si toi aussi, tu joues souvent un contre tous, voici une idée, un mélange salé-sucré qui fonctionne toujours assez bien . Pour un joli plat d’hiver j’associe le chou rouge et le Riz Noir, couleur et nouveauté le combo gagnant. Le Riz Vénéré vient d’Italie mais trouve son origine en Chine. Doté de supposées vertus aphrodisiaques, il était réservé à l’Empereur et à sa cour. Je l’achète surtout pour sa magnifique couleur qu’il garde à la cuisson. Préparé au bouillon et au beurre, il devient noir brillant j’adore.

 

Pour 4 personnes, Compter 30 à 45 mn de préparation et cuisson.

Riz noir au bouillon

  • 180 gr de riz noir
  • 2 cuillères de beurre
  • 10 cl de vin blanc
  • ½ l de fond blanc de volaille ou de bouillon de légumes pour les végétariens
  • 1 cuillère à soupe de parmesan en copeaux
  • Sel, poivre

 

Dans une sauteuse, fais fondre une cuillère de beurre

Ajoute le riz noir et remue bien pour imprégner les grains de beurre

Déglace au vin blanc

Mouille avec une louche de bouillon chaud

Mélange bien le tout et remue sans arrêt jusqu’à absorption du fond blanc

Renouvelle l’opération pendant 20 mn.

Tu goûtes, Le grain doit rester ferme. On compte 25 à 30 mn pour une cuisson parfaite.

Incorpore une bonne cuillère de beurre. La préparation doit être onctueuse.

Réserve

Tu ajouteras les copeaux de parmesan au dernier moment

 

Oignon rouge confit

Epluche et coupe en fine tranche un oignon rouge.

Fais le revenir très doucement dans du beurre.

Tu peux remplacer par un oignon blanc et ajouter 1 cuillère de sucre mais l’oignon rouge naturellement sucré ne demande rien.

Tu le serviras à part ou mélangé au riz

 

Chou Rouge aux fruits secs

  • ½ chou rouge
  • 1 litre de bouillon ( légumes corsés ou volaille)
  • 6 pruneaux d’Agen
  • 1 poignée de raisins secs
  • 1 poignée de noisettes ou amandes
  • ¼ de potimarron
  • Poivre, sel
  • Huile de noix,  de tournesol
  • 30 gr de beurre

 

Epluche et taille les légumes à ta fantaisie mais de façon uniforme et régulière pour les cuire parfaitement.

Dans une poêle à large bord, mieux un Wok, chauffe doucement un mélange de beurre et d’huile neutre type tournesol. Verse le chou coupé en morceaux, fais revenir en mélangeant bien.

Ajoute le bouillon, les raisins, les pruneaux, le sel, le poivre et laisse cuire doucement 20 mn.

Fais griller le mélange noisettes + amandes à secs dans une poêle en surveillant bien. Réserve.

Chauffe dans la même poêle 2 cuillères d’huile de noix. Ajoute les dés de potimarron et fais prendre couleur en remuant sans arrêt. Stop la cuisson dès que chaque face est dorée.

Au moment de servir, verse le chou dans un plat creux peu profond pour mettre en valeur la richesse des couleurs. Ajoute les dés de potimarron. Parsème de noisettes grillées et concassées.

 

 

Accord mets et vins

Pour rester dans une note sucré, je tente un vin de Paille du Jura. Vin méconnu produit en quantité confidentielle et issu d’un raisin que l’on met à sécher six semaines avant de le presser. Forte concentration en sucre et arômes extraordinaires de fruits secs sont au rendez-vous.

Plus classiquement, on choisira un vin blanc sec qui va contrer la sucrosité du plat. Je pense naturellement à un Bourgogne Blanc, un chablis ou pourquoi pas un vin de Loire, un Sancerre. Chardonnay versus Sauvignon Blanc mais des terroirs assez proches.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cromagnon, la table d’Oxana Cretu

Nouvelle adresse à Bordeaux découverte en déjeuner presse.

Chez Cromagnon nul homme primitif en cuisine, ni mobilier rustique, le nom pourrait tromper, on n’y mange pas avec les doigts. Bien au contraire, l’endroit conçu par Oxana Cretu, au passé de designer produit, est tout cosy mignon. Ambiance bois et gris, cactus en suspension, le décor tient plus de la boutique de décoration que de la caverne.

Alors pourquoi ce nom venu du fond des âges ? Très simplement, Cromagnon nous ramène aux pratiques ancestrales, au feu. La cuisson se fait sur pierre de sel de l’Himalaya, un matériau riche en oligo-éléments qui sale naturellement les aliments. Oxana a imaginé un lieu convivial où les convives se réapproprient le repas, véritable moment d’échanges et de partage.

La viande occupe naturellement une place de choix dans les suggestions. La spécialité à partager, le Carnivore, se compose de filet de bœuf de Galice, d’échine précuite de Porc noir de Bigorre et de tartare de canard. Pour accompagner, Oxana a travaillé le légume de saison, ici une carotte violette confite et sa betterave chiogga. Tous les ingrédients sont sélectionnés avec le plus grand soin, de préférence issus de productions locales et préparés de façon très contemporaine. En complément, Cromagnon propose des entrées de fêtes, Noix de Saint Jacques crues à l’huile de truffe, foie gras mi-cuit au gingembre ou tartare de crevettes et velouté de mangue. Jolies présentations et assaisonnements maîtrisés, on se régale.

Pour conclure Cromagnon devient cromignon avec des desserts girly, Guimauve maison et glace coquelicot ou moelleux au chocolat et sa glace lavande & miel. Pour accompagner, une courte carte de vins avec une curiosité à tester : du vin moldave, pays d’origine d’Oxana. Ne pas rater le Vartely Botrytis Chardonnay, un superbe vin de glace qui sublimera le dessert.

Cromagnon

  • Réservation 0980516703
  • 48 rue du Palais Galien, Bordeaux
  • Ouvert du mardi au samedi.
  • Le midi formule à 17€ sans cuisson pierre de sel
  • A la carte Compter 50€ +les vins.

5 bonnes raisons de prendre un coach sportif

 

 

Bousculer ses habitudes, se créer une nouvelle routine, voilà mon programme pour bien commencer l’année.

 

Côté cuisine, 2018, année violette, je me bricole une DETOX au smoothie betterave. Côté fitness, j’aime être conseillée alors quand Anthony Jaud, coach sportif, m’a proposé une séance d’essai, j’ai dit oui. On s’est donné rendez-vous à la salle rue Fondaudège. Anthony travaille en free lance chez Basic Fit.

Pour s’échauffer, on a visité la salle, un dédale de pièces et d’escaliers qui permettent aux adhérents de travailler en salles communes où tranquille en solo.Ensuite on s’est posé ¼ d’heure pour parler de mes motivations et de ma routine Fitness. Jusque là tout va bien. Viens alors le moment de monter sur la balance infernale, celle qui mesure tout le poids de ton squelette, de ta masse musculaire et naturellement celui de ta masse graisseuse. Anthony te montre les résultats en live … gros moment de solitude.

Le Bilan corporel

Pour oublier, on met les chaussures et on passe à la pratique. Pour la première séance, il propose un enchainement cardio et renforcement musculaire en s’aidant de divers accessoires : TRX, élastiques, ballons.

Très pédagogue, mon nouveau coach me montre d’abord chaque exercice. Ensuite, on enchaine le parcours avec 20 secondes par exercice suivi de 20 secondes de récupération (10 secondes, c’est mieux pour brûler un max de calories, on prendra ce rythme la prochaine fois). Cela parait facile mais le cardio monte vite. En plus le coach te suit à la voix, il tient le chrono. Dans un cours collectif, tu peux parfois relâcher discrètement mais en face du prof tu vas au bout. Alors tu continues jusqu’à la fin de l’heure. Là, tu ressens une bonne fatigue, pas de douleur. Tu as encore un peu d’énergie pour les étirements. On les fait hyper sérieusement, en douceur pour ne pas déchirer les fibres musculaires.

En fin de séance, le coach débriefe. Très positif, il parle déjà des points forts, Chez moi souplesse et tonicité des jambes. Il souligne les points faibles les bras, le dos. A partir de là, il peut me proposer un programme personnalisé. Je repars hyper motivé, prête à recommencer. Le TRX, c’est mortel. J’adore les multiples possibilités que donne cette machine infernale.

 

Et toi, tu as déjà pensé au private coach ? Si tu hésites encore, voici cinq bonnes raisons d’essayer. Prendre un entraineur c’est bon pour :

  • Booster sa Motivation

Sportif occasionnel, il y a toujours un moment où tu flanches. Première averse, lendemain de fête ou emploi du temps trop chargé, il y a tellement de raison d’arrêter le sport. Si tu bloques un créneau pour ton coach, tu ne seras plus tenté de zapper la séance.

Compétiteur amateur, tu butes parfois sur tes limites. Une course mal terminée, une reprise après blessure et tu ressens le besoin d’un bon coup de boost pour repartir.

  • Se bouger en toute Sécurité

Le Coach diplômé connaît le corps humain. Il te fera travailler dans la limite de tes possibilités. Au premier rendez-vous, il prend le temps de faire le point avec toi. Age, Etat physique général, activité actuelle il fera la synthèse de tout avant de te concocter un programme adapté à tes possibilités.

  • Mettre au point un programme ciblé

Un bon coach te posera une question toute simple. Que cherches-tu dans la pratique d’un sport ? Juste se sentir en forme, gagner en souplesse, prendre du muscle, perdre du poids, autant de sportif, autant d’objectifs. Ton coach travaille sur tes envies en tenant compte de tes capacités du moment. Il fera évoluer les exercices au plus près de tes possibilités et suivra ta progression pas à pas.

Je n’oublie pas le sportif confirmé qui cherche conseils stratégiques et partage d’expériences pour préparer une course, un marathon ou un examen.

  • Corriger ses défauts

Seul ou en cours collectif, tu travailles dans le flou. Le coach guide et corrige. Il améliore les postures =>> moins de blessure, plus d’efficacité.

  • S’amuser et découvrir de nouvelles pratiques

Rien de plus déprimant que des exercices basiques répétés inlassablement pendant une heure. Ton coach va apporter de la nouveauté, du rythme et bousculer ta routine fitness. En vrai professionnel, il continue à se former. Il reste à l’affut des nouvelles pratiques. Perso, j’ai adoré le TRX et ses infinies possibilités. J’ai bien galéré avec le Bosu, ce demi ballon qui permet de créer des déséquilibres et donc de travailler le renforcement musculaire.

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin voici les propositions d’Anthony Jaud

07.86.49.99.18

Ne sois pas trop impressionné par son CV* et son palmarès de runner de l’extrême avec sa belle performance de finisher de l’Andorra Ultra Trail. Il te met toute suite mise en confiance par son approche très simple et pratique de la remise en forme.

Rendez-vous hebdomadaire à la salle : 50€ la séance.

Mise au point d’un programme en deux séances 70€.

  • Au premier RDV, vous faites un bilan poids, motivation et objectifs.
  • Second RDV Anthony te montre le programme qu’il a préparé spécialement pour toi. Vous travaillez une fois chaque exercice. Ensuite tu t’entraîneras seul pendant 2 ou 3 mois. Puis vous reprenez une séance pour adapter le programme à ton nouveau niveau.

Cours en duo et jusqu’à 4 personnes 60€ pour le groupe. Une idée sympa pour un boot camp entre copines, un exercice de team building avec tes collègues. A tester dès les beaux jours.

  • Ouvert tous les jours de 8h à 22h30 ( dimanche
  • Coaching sur rendez-vous
  • https://www.basic-fit.com/fr-fr/fitness/entraineur-personnel/anthony-jaud-t

* Diplômes Anthony Jaud

  • Licence STAPS mention Entrainement Sportif
  • Licence STAPS mention Activités Physiques Adaptées
  • BEES 1 Football
  • BPJEPS AGFF mention Forme en Cours Collectifs
  • BPJEPS AGFF mention Haltères, Musculation, et Forme sur plateau

Betterave-gingembre smoothie, purple détox pour 2018.

 

Pas trop boire, pas trop tard. Ta belle résolution de décembre n’a pas résisté au marathon de Noël. Tu as enchainé le réveillon chez les cousins le 23, celui de Noël en famille le 24, le 25 chez mamie et les jours à suivre chez belle-maman. Trois jours à finir les restes et tu as enchaîné avec le 31.

Est-ce vraiment grave ? Non, rien n’est perdu si tu reprends les choses en main très vite. Pour moi, la Détox commence aujourd’hui avec une journée purple, smoothie betterave gingembre. Demain programme fitness alternance de running, pilates et cardio-training. En 2018, on reste fit.

Le smoothie betterave remplace facilement une soupe ou un bouillon. Il est gavé de bonnes choses, antioxydants et fer apportés par la Betterave, vitamines du citron et de la carotte. Il a un goût surprenant de terre et de poivre.

 

Ingrédients pour 3 tasses à répartir le long de la journée

  • 1 betterave crue
  • 2 carottes sable
  • 1 pomme légèrement acide
  • 1 citron non traité
  • 1 morceau de gingembre de 2 cm
  • 20 cl d’eau

 

Préparation

  • Epluche la betterave, les carottes et la pomme.
  • Coupe en morceaux et mets l’ensemble dans ton blender
  • Ajoute le gingembre rapé + le jus du citron
  • Verse 20cl d’eau froide
  • Mixe suffisament longtemps pour avoir une belle consistance.
  • Verse dans des tasses individuelles
  • Tu peux ajouter menthe ou persil on the top pour la couleur et pour le goût.

Une journée entre Armagnac et Rugby avec Olivier Dauga, le faiseur de vin.

Voici les meilleures images de notre visite à Château Pierron en Lot et Garonne. Il faisait froid ce jour là sur le plateau dominant Nérac mais la chaleur de l’Alambic nous a réchauffés.

Partis de Bordeaux dans le Bus de SUA, nous sommes accueillis par Jean-François Fonteneau, propriétaire du domaine avec Guy Beloossoff depuis 2007. Les deux associés n’ont pas changé l’orientation du domaine, replanté dans les années 70 en Merlot et Cabernet pour faire de l’ AOC Buzet. Mais ils conservent les 2,5 hectares d’Ugni blanc, le cépage phare du vin destiné à la distillation. Ils entendent bien continuer la production d’Armagnac sur ces terres de Ténarèze. Ils ambitionnent même de redonner ses lettres de noblesse au breuvage qui a fait la réputation du domaine. Restés indépendants là où 95% du vin de Buzet est fait sous la bannière d’une coopérative, Ils perpétuent aussi la tradition de la distillation à la propriété sous la conduite d’un distillateur ambulant. C’est l’occasion d’une journée de partage autour de la mythique blanche qui nous a réunis, blogueurs, amis et restaurateurs clients du domaine.

Jean-François Fonteneau commence par nous présenter son équipe très marquée par l’esprit rugby. Personne ne s’en étonne, JF Fonteneau est président du directoire du club d’Agen. Il évoque son engagement au sein du club, ses espoirs et ses difficultés en tant que petit poucet financier du club XIV. Il nous présente un invité de marque : Philippe Sella, Rugbyman de légende, 111 fois sélectionné en équipe de France et aujourd’hui directeur rugby et du développement du SU Agen.

portrait d'Olivier Dauga, consultant en vin

Jean-François Fonteneau et Olivier Dauga, le faiseur de vin

Vient ensuite le moment de la visite du domaine menée par Pascal Pralong, le responsable technique de Château Pierron. Nous découvrons un outil de travail moderne installé en 2009 lors de l’achat de la propriété, cuves en inox thermorégulées pour les rosés, chais à barriques neuves pour le rouge. L’assemblée est concentrée mais dans l’attente, nous sommes là pour la distillation et fantasmons tous sur le mystérieux alambic, un chef-d’œuvre de cuivre ambré qui nous attend dans la grande salle attenante aux chais. Le distillateur ambulant s’y est installé pour quatre jours. Il va travailler en continu, entretenir le feu de la chaudière et surveiller la température de chauffe qui doit rester constante. A Château Pierron on distille environ 200 hectolitres de vin qui donneront 30 hectolitres d’alcool pur.

Alambic Armagnacais à distillation simple

Le Circuit de l’Alambic

 Le vin blanc froid rentre dans l’alambic vient déborder sur différents plateaux charge. Il suit un circuit opposé à celui de l’eau-de-vie. Il monte et se réchauffe dans le chauffe-vin traversé par le serpentin où se condensent les vapeurs d’eaux-de-vie venant de la colonne ; conduit dans la chaudière, il se volatilise. Les vapeurs remontent à travers les  plateaux de la colonne, barbotent dans le vin en cours de descente et se chargent de l’alcool et de la majorité de ses substances aromatiques.

A la sortie de l’alambic, l’eau-de-vie est incolore, son degré alcoolique peut varier de 52% à 72% (mais il est traditionnellement compris entre 52% et 60%).

A ce stade, l’Armagnac est encore plein de fougue, mais il est déjà d’une grande richesse aromatique : très fruité (prune, raisin…) et souvent floral (fleur de vigne ou de tilleul).

(extrait du site de la Maison Désiré) 

Enfin réunis autour de l’alambic, nous sommes tous fascinés par l’eau de vie cristal qui s’en écoule. Chacun viendra remplir son verre directement au sortir de serpentin et sentira la chaleur du « vitriol » le brûler de l’intérieur.

S’ensuit un déjeuner de travail aux accents du Sud-Ouest : carpaccio de saint jacques à la truffe, foie gras à la plancha et côte de bœuf au barbecue. Et oui on bosse, on goûte les vins de la propriété, le rosé pour nos déjeuners d’été, le Buzet rouge pour un dîner rentre copains et la jolie cuvée spéciale du domaine l’Alternative, un Buzet rouge issu des meilleurs raisins du domaine et vieilli en fût de chêne neuf.

On termine par une dégustation dans le chai à Armagnac. Plongés dans une semi-obscurité, nous savourons l’or liquide au sortir de la barrique. L’eau de vie s’est bonifiée au contact du bois, elle s’est chargée en arômes et a pris une magnifique couleur ambrée. Avec les années, L’Armagnac perd aussi en degré, une partie de l’alcool s’évapore ; on parle joliment de la part des anges.

La fin de journée prend des airs de veillée à la campagne quand un des distillateurs se lance dans un incroyable one man show. Doté d’un accent merveilleux, d’un look total Sud-Ouest et d’un verbe haut en couleur, il nous conte des histoires d’Armagnac et de son cousin le cognac. Extrait :

Le Cognac, moi j’en bois, j’en ai bu, je peux pas dire que c’est déguelasse. Y’en a du bon, y’en a du mauvais.

Plus sérieux, je vous explique d’où vient le nom de l’Armagnac. Le nom de l’Armagnac, cela date de l’époque Napoléonienne. Napoléon sur son cheval, sur le champ de bataille repère un jeune soldat très brave. Il demande à ses généraux :

  • Qui c’est ce jeune ? Présentez-le moi ce soir à ma table.

Le soir venu, le soldat se présente et se met au garde à vous.

  • Soldat Niac,
  • D’accord mon jeune, d’ou es-tu ?
  • De Gascogne, du sud de la France
  • D’où vient cette vaillance, d’où vient ce courage, quelle est ton arme ?

Il sort une petite bouteille.

  • C’est çà, la gnôle de mon pays, j’en bois un coup et après mes forces sont décuplées.

L’empereur il a vu ça et il a dit à ses généraux : à partir de demain que tout le monde boive de l’arme à Niac.

 Et ils ont gagné, ils ont gagné…

L’auditoire pleure de rire. Ambiance de troisième mi-temps dans la cave, l’armagnac nous a définitivement chauffé. La suite, je ne la raconte pas. On a bien chanté dans le bus du retour. Toute la blogosphère est d’ailleurs ravie de te dire que nous comptons un crooner parmi nous.

Clap de Fin pour cette journée entre Armagnac et Rugby avec Olivier Dauga, le faiseur de vin.

L’atelier des Pastéis boutique monoproduit à Bordeaux

 

Croquer dans un Pastéis de Nata, se régaler d’une gourmandise tout en contraste et retrouver en flash tous les souvenirs d’un week-end en amoureux à Lisbonne, c’est désormais possible à Bordeaux. L’atelier des Pastéis vient d’ouvrir une micro boutique 10 rue Saint Rémi.

 

D’entrée, tu vas adorer l’endroit à la décoration chic et sobre où Nelson Alves travaille en mode show cooking devant le client. Exigeant sur l’authenticité du petit gâteau, le chef a travaillé sa recette pendant deux ans sans trouver en France les ingrédients qui sublimeraient le produit. Alors il a décidé de faire venir le meilleur du Portugal à Bordeaux et se fait livrer chaque semaine en frais. Il a aussi importé les fours de cuisson spéciaux qui permettent d’avoir une température différente en bas et en haut. Le résultat est bluffant, on tutoie l’excellence. Imagine une crème moelleuse et parfumée couchée sur un fond de tarte léger et croquant, un pur bonheur.

 

Tu peux le déguster sur place, trois mini tables sont installés en face de l’espace de travail. On y sert café, thé et autres boissons. Tu peux aussi emporter. Dans son élégante boîte rose, la spécialité populaire se transforme en gâteau glamour. Conception et décoration tout a été pensé par le chef et c’est là que l’histoire devient encore plus jolie. Moi j’adore. Au départ, Nelson est titulaire d’un Master Design du Strate Collège. Son premier métier c’est de dessiner du mobilier. Seulement Nelson aime la pâtisserie alors il fait le pari fou de concilier les deux passions. Parisien de naissance mais Portugais d’origine, il part se former au Portugal et revient en France riche d’un projet de boutique mono produit. Et puis l’amour s’en mêle. Au Portugal il a rencontré une jeune femme, elle est Bordelaise. Je te laisse deviner la suite.

Au final, nous on a gagné, une boutique adorable, des petits gâteaux délicieux et une alternative au dessert Dunes Blanches et Canelés.

Pour ceux et celles qui aimeraient la recette, désolée, j’ai promis de ne rien dire. Juste pour info, dans le Pastéis de Nata, il n’y a pas de beurre (pardon mes copines bretonnes) mais de la margarine. Petite astuce du chef, la pâte et la crème demandent à reposer 24h avant cuisson à haute température.

 

L’Atelier des Pastéis

  • 10 rue Saint Rémi
  • Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30
  • Le dimanche de 11h à 19h

le Cadeau idéal, ma liste de Noël à gagner sur Instagram.

Les messages d’amour font les plus beaux cadeaux. L’amant écrit Je t’Aime. L’amoureuse dessine un cœur maladroit au dos d’une photo. Il l’invite à l’hôtel, elle lui promet à l’oreille des nuits trop courtes et des matins câlins à contempler le soleil se lever. Ces cadeaux là n’ont pas de prix, pas de timing. Ils enrichissent nos histoires de cœur de souvenirs câlins.

Noël nous fait vivre d’autres émotions, d’autres instants magiques à partager avec nos proches. Inscrit dans un rituel familial, le cadeau renforce nos liens et nos sentiments d’appartenance. Chaque tribu possède ses codes, ses traditions non écrites et pourtant immuables. Certains déposent les cadeaux au pied du sapin scintillant et les ouvrent au matin du 25. D’autres habillent le tonton célibataire d’un costume rouge, d’une barbe blanche et lui font jouer le père Noël sous les yeux émerveillés des tout petits. Objet de prix ou pacotille, les présents sont chargés de tendresse et d’affection. J’offre à mamie les photos encadrées du dernier été en famille, un cachemire moelleux à ma sœur adorée, le dernier jeu vidéo à mon geek préféré et beaucoup de cadeaux gourmands à mes nombreux cousins. Chocolat, panier garni, bon vin et invitation au restaurant font partie de ma Christmas list.

Et toi, quels cadeaux aimes-tu offrir ? Es-tu plutôt fait maison, gadget ou gourmandises ? Je sais que tu peux manquer de temps alors je partage quelques idées pour jouer les formidables Pères Noël. Et comme j’ai envie de te faire plaisir, tu pourras gagner sur Instagram un des cadeaux de la liste. Suis-moi en décembre, je les mettrai au tirage au sort.

Cadeau N°1 :Le déjeuner gastronomique au restaurant Côté Rue

En amoureux ou entre copines, le déjeuner gastronomique crée une pause gourmande dans une journée bien remplie. Chez Côté Rue, tu oublies ton quotidien pour te régaler d’une cuisine raffinée servie dans un cadre d’exception avec ses hauts plafonds moulurés, ses parquets en chevrons et ses miroirs monumentaux. Le Chef Rudy Ballin travaille sous tes yeux, si tu aimes tu peux suivre le déroulé du déjeuner comme au théâtre. Sinon, tu t’abandonnes au plaisir de la table. Chaque plat est une découverte qui commence par le plaisir des yeux. Servis dans une vaisselle de grès très contemporaine, les assiettes séduisent par leur esthétique. La dégustation ne déçoit pas, justes cuissons et saveurs inattendues font le bonheur des gastronomes. (+ de photos dans mon article http://lemeilleurdebordeaux.fr/diner-gastronomique-au-restaurant-cote-rue/ )

  • Côté Rue, 14 rue Paul Louis Lande, Bordeaux
  • Réservation très conseillée 05 56 49 06 49
  • Ouvert le midi jeudi et vendredi, le soir du mardi au samedi
  • Le déjeuner en trois plats 35€ , le soir 61€

Le chou farçi selon Rudy Ballin, restaurant Côté Rue

Cadeau N°2 : Le cours de cuisine avec Chef Jésus

Je ne te présente pas Chef Jésus, l’animateur d’émissions Food sur France Bleu Gironde, l’infatigable présentateur des démonstrations de Chefs sur Bordeaux S.O Good ou le conseiller auprès des chefs et restaurateurs. Chef Jésus est un personnage de la scène culinaire Bordelaise que tu connais certainement. Aujourd’hui, j’ai envie de te parler de son activité de cours de cuisine privés, un domaine où ses conseils bienveillants et ses qualités de chef font merveille. Chez CUIS’in les ateliers, Jésus Hurtado te reçoit chez lui rue Pelleport. Sa superbe cuisine contemporaine dispose de 5 postes de travail, modernes et hyper clean. Tu t’inscris seul(e) ou à plusieurs pour 4 heures intenses. Chef Jésus a fait le matin un marché aux Capucins tout proche. Vous allez travailler le produit de saison et de région et déguster sur place. La formule fonctionne super bien car Chef Jésus en habitué des démonstrations publiques sait parfaitement rythmer la séance. Avec lui pas de temps mort. Tout est bien cadré, tout est prêt. En bonus, beaucoup de conseils pour améliorer tes pratiques et une super ambiance.

  • CUIS’in les ateliers
  • 107 rue Pelleport , proche Gare Saint Jean
  • Formule en 4h de cours de cuisine suivi d’une dégustation. 4 à 5 participants.
  • 85€ tout compris. Le samedi
  • Réservation sur le site http://www.cuisin-lesateliers.com

Cadeau N°3 : Château de la Dauphine, Un Magnum de Fronsac 2015

Prestigieux Château dont l’histoire remonte au XVIII siècle, le domaine doit son nom à La Dauphine de France, épouse du fils de Louis XV qui y aurait séjourné. A l’époque, les vins de Fronsac jouissent d’une belle réputation et sont invités à la table des rois. Depuis son rachat en 2000 par monsieur Jean Halley, la propriété a retrouvé belle allure. Celui-ci investira dix millions d’euros pour rénover entièrement le château, construire des bâtiments techniques modernes et replanter 1/3 de la vigne avant de céder le domaine à la famille Labrune qui continue à innover dans les vignes et dans les chais. (+ de photos dans mon article de mai http://lemeilleurdebordeaux.fr/oenotourisme-vert-le-green-tour-du-chateau-de-la-dauphine/ )

Aujourd’hui, la propriété compte 53 hectares en AOC Fronsac plantés à 85% en merlot et 15% en cabernet franc, les deux cépages emblématiques de la rive droite de Bordeaux. Depuis 2012, la vigne est conduite en bio sans intrant chimique et pesticide de synthèse. Michel Rolland, l’œnologue conseil de la maison, y pratique une vinification douce et économe en sulfitages. Le domaine a obtenu la certification en agriculture biologique en 2015 et poursuit sa démarche de culture durable avec le passage à la biodynamie. Ce mode de production, sorte d’homéopathie appliquée à l’agriculture donne un vin naturel (pas nature, attention) qui respecte le fruit et magnifie le terroir.

Le 2015, millésime sublime à Bordeaux porté par une superbe météo séduit par sa robe d’un pourpre profond, presque velours. Son nez, très élégant, est sur des notes de fruits rouges mûrs avec quelques touches d’épices. L’attaque est souple et ronde mais très voluptueuse laissant présager de belles années de garde pour ce grand Bordeaux. Il serait bon de conserver ce vin quelques années, 5 ans au minimum. Les plus sages attendront 2025, l’apogée prévue.

  • Château de la Dauphine, rue Poitevine 33126 Fronsac 05 57 74 06 61
  • Visite et découverte du Parc, du vignoble, des ateliers Biodynamie et des Bâtiments techniques.
  • Dégustation de 3 vins, du miel de la propriété et d’une gelée de Merlot maison. Tarif individuel pour le Green Tour: 12.00€ TTC/personne Durée 45 min.
  • L’équipe oenotourisme propose d’autres formules susceptibles d’inclure un pique-nique et même un déjeuner au bord de la piscine. Le mieux est de consulter leur site https://www.chateau-dauphine.com/oenotourisme/

Photo Château la Dauphine

Cadeau N°4 Le panier gourmand de la P’tite Boulangerie

Pour Noël, on veut toujours le meilleur. Dans mon panier gourmand, je vais mettre des viennoiseries croustillantes au bon goût de beurre frais, un gâteau presque basque et une baguette des copains. Ce sont les spécialités que tu retrouves à la p’tite Boulangerie, une nouvelle enseigne installée depuis peu aux Chartrons. Le concept de la mini boulangerie où tout est fait maison, avec de la farine biologique et du levain naturel vient du Cap Ferret ou Pascal Rigo avait installé sa première p’tite boulangerie en 2016. Depuis, l’entrepreneur franco-californien a construit une structure mère avec deux associés Arnaud Chevalier, un boulanger bio pour la partie technique et Florence Mero au développement et à l’administratif. A Bordeaux, tu peux donc retrouver la P’tite Boulangerie rue Notre Dame et dans les toutes nouvelles Halles de Bacalan, deux emplacements stratégiques au cœur du Bordeaux bobo. Façade bois et enseigne comme écrite d’une main d’écolier, tu reconnaîtras facilement le magasin. Tu y retrouves les ficelles-apéro, une mini baguette à base de farine bio déclinée en version poivre-parmesan, chorizo ou olive, la baguette des copains, une sélection de sandwichs et en sucré, l’incontournable tarte au citron meringuée sablé breton coco amande et crème citron, la TropCapienne à base de brioche au miel de tamaris produit dans le médoc ou le gâteau presque basque, une tuerie.

  • La P’tite Boulangerie Notre Dame
  • 62 rue Notre dame, ouvert tous les jours de 8H à 20H sauf le dimanche fermeture à 18h30
  • La P’tite BOULANGERIE de Bacalan
  • En face de la cité du vin, Du mardi au samedi De 8H à 14H30 et de 17H30 à 20H
  • + Dimanche matin de 8H à 15H

Cadeau N°5 : La Pâtisserie de Cyril Lignac, Exemplaire offert par la Librairie de la Comédie

Si comme moi, tu as écouté Dimanche On va Déguster sur France Inter, tu rêves du nouveau livre de Cyril Lignac, La Pâtisserie. Avec Cyril Lignac, on est dans le partage, la transmission et le câlin comme il aime si bien le répéter. Pour lui «  la pâtisserie est une affaire de tendresse maternelle. Je veux que mes gâteaux réconfortent les gens, qu’ils leur apportent de la douceur » . Dans son livre, des idées pour les fêtes ou simplement se faire plaisir tout au long de l’année. Tu y trouves des classiques faciles à réaliser comme la tarte au citron ou les madeleines et de belles recettes pour les amateurs presque pro. Le Paris-Brest revisité mérite son coup d’œil. Il donne envie d’être encore plus gourmand ou gourmande.

A Bordeaux, tu trouveras l’ouvrage à la Librairie de la Comédie, le nouveau spot Food and Book situé à deux pas de la rue Sainte Catherine. J’aime bien cette  adresse qui associe le livre à l’instant gourmand. Installée juste à côté du Grand Théâtre de Bordeaux, la librairie est spécialisée dans le Vin et la Gastronomie. Tu peux y acheter de la littérature classique guidé par les conseils d’un personnel vraiment qualifié et de beaux livres pour tes achats de Noël. Tu peux aussi y donner rendez-vous à une amie pour une pause gourmande au milieu d’une après-midi shopping. Au Rez de chaussée, se trouve un espace restauration avec les pâtisseries de l’enseigne Opéra appartenant au même groupe que la Librairie de la Comédie.

  • Librairie de la Comédie
  • 48-50 Cours du Chapeau Rouge
  • Ouvert du Lundi au Dimanche de 9h à 19h

Mon concours la Liste de Noël : 5 lots à gagner en décembre

  • Post sur Instagram chaque lundi et les deux premiers jeudis avant Noël
  • Tirage au sort 5 jours après le post.
  • Pour participer il faut :
  • S’abonner à mon compte Instagram @sophiejuby et à celui des donateurs
  • Laisser un commentaire et Invitez deux ami(e)s à participer à ce tirage #sophiejuby #concours

 

  • Lundi 4 : post du livre de cuisine tirage le vendredi 8
  • Jeudi 7 : post du panier gourmand tirage le Mardi 12
  • Lundi 11 post du magnum de vin tirage le vendredi 15
  • Jeudi 14 post du cours de cuisine tirage le mardi 19
  • Lundi 18 post du déjeuner gastronomique tirage le jeudi 21 à 20h