Le guide Best Of Wine Tourism, pour découvrir le vignoble Aquitain avec les yeux émerveillés d’une première fois

Guide Best Of Wine Tourism 2016 couverture

Se glisser dans la peau d’un touriste et regarder notre région avec un œil neuf, une façon de se faire plaisir à moins de cent kilomètres de Bordeaux.

Je te conseille une visite sur le site http://bestofwinetourism.fr.

L’édition 2016 des lauréats du concours Best of Wine Tourims est disponible. Depuis treize ans déjà, la chambre de commerce de Bordeaux distingue les offres oenotouristiques originales et de qualité. Les classements par catégorie « Architecture et Paysages« , « Art et Culture« , « Découverte et Innovation« , « Valorisation oenotouristique des pratiques environnementales« , « Hébergement« , « Restauration à la propriété » et « Services oenotouriques » te permettent de choisir une offre adaptée à tes attentes.

Tu trouveras le guide bilingue très vite en ligne et même sur papier à l’office du tourisme avec une tonne d’informations pratiques sur les propriétés sélectionnées.

Cette année, la restauration entre dans le guide. Les tables de Château la Dauphine, Château de Candale, Château Haut-Bailly et celle de la tonnellerie Nadalié sont mis en avant. Trop envie d’aller faire un tour du côté de ces prestigieuses maisons pour des dégustations mets et vins.

 

Pour patienter avant une prochaine balade, Je partage quelque photos de ma visite à Lynch-Bages et Cie Best of d’or en catégorie Services Oenotouristiques. Extraits d’un article paru sur mon blog en août 2015.

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Le déjeuner au Prince Noir, break gastronomique et cadre d’exception à prix light

La formule du midi au Prince Noir, une escapade gastronomique pour le prix de deux menus Big Mac, 31€. Au déjeuner, pas d’économie sur le service, les extras et les conseils de la sommelière. En super bonus, la cuisine d’auteur de Vivien Durand, une étoile au Michelin. Je te recommande l’adresse pour un déjeuner de travail un peu chic, un tête à tête entre amoureux ou entre copines._DSC4694

Tu vas adorer le cadre, l’annexe très contemporaine d’un château emblématique de la région. Depuis la salle du restaurant entièrement vitrée, tu découvres les jardins à la française, la blonde façade du Château et l’iconique Pont d’Aquitaine, notre Golden Gate. La vue est juste stupéfiante. Pour ajouter à la magie des lieux, la salle est bordée d’une allée d’arbustes, au printemps les prunus fleurissent. Magique !

Le déjeuner suit le même cérémonial que le diner. En premier, choisis ta table. Elles sont bien espacées avec vue sur le pont, le jardin ou plus intimistes dans la première salle. A ta place, tu découvres un billet du chef, une recette illustrée. Nous aurons celle des madeleines. Petits plaisirs du restaurant gastronomique, la serviette immaculée est en coton moelleux, les couverts et la vaisselle atypiques, entre l’assiette de créateur et les restes du service de mémé. La cuillère et la fourchette sont en inox mat, le couteau à manche de cep de vigne vient de la maison Saphores, rue Fondaudège._DSC4640

Le spectacle commence par trois amuse-bouches présentés sur plateau, la formule est généreuse. Arnaud le maître d’hôtel, apporte la touche finale à la préparation. Il se place près de la table avec une desserte où sont installés une demi meule de parmesan et un jambon entier. Stylé ! Avec amples gestes et explications, il découpe le jambon de porc Basque qu’il couche sur une tranche de pain maison. Il creuse la meule et détache une noix de parmesan 36 mois qu’il dépose sur la cuillère de purée de betterave blanche. Belle illustration de l’esprit du Prince Noir, une alliance entre la tradition de la haute cuisine française, le service au guéridon et la modernité de la cuisine comme l’assiette de maigre façon sashimi servi sur une mousse de laitue._DSC4648 _DSC4652

Tu continues avec l’entrée du jour bouillon vermicelle, émincé de volaille et bouillon Thaï corsé ou œuf et son lard de Colonnata. Tu enchaînes avec le plat, ici une sole et son risotto à l’aillet servi en cocotte. Tu retrouves l’esprit des créations de Vivien Durand, une cuisine du produit, le Sud-Ouest en touche et le pays Basque en Guest Star. Le poisson est magnifié par une cuisson parfaite, la chair reste souple et tendre sous sa croûte dorée comme caramélisée. Une seule saveur, aucune épice qui masquerait le goût originel, une merveille de simplicité._DSC4664 _DSC4665 _DSC4673

Tu termines par un dessert original ou par la recette de mémé. Chaque semaine, le chef met à l’honneur un classique de la cuisine familiale comme la superbe île flottante installée en première ligne sur la longue table de l’entrée. Rien ne manque, ni la généreuse crème anglaise, ni les amandes effilées, ni la vaisselle vintage. Mémé serait contente._DSC4644

Toi aussi t’es content et même que t’as envie d’approfondir. Tu prendras le temps. Et là tu pourras découvrir un peu plus de la cuisine du chef. Tu reviendras un soir, tranquille !

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Le Prince Noir

  •  1 Rue du Prince Noir, 33310 Lormont
    05 56 06 12 52

Le Café Danois : Le Plan Saumon de Bordeaux

 Si tu aimes le poisson fumé tu vas adorer le Café Danois. C’est simple, moi d’habitude, le saumon sur une carte de bistro je le zappe. Beurk ! Poisson trop gras et fade, on nous sert trop souvent le pire. Avec Jesper Gotthard, relax, tu redécouvres le produit. Ce Danois formé à l’école de la Street Food de Thierry Marx a ouvert son restaurant de poche en 2012. Installé près de la mairie et du palais de justice, il régale une jolie clientèle d’avocats et de juristes en spécialités nordiques._DSC4596

Fumé, Gravalax, en tartare et même chaud en pavé, le Café Danois concentre son offre sur le poisson préféré des français. La carte est stringissime mais tu t’en fous. Tu es venu pour une assiette de saumon ou un plat du jour qui change tous les jours. Pourquoi c’est bon ? C’est très simple. Le patron ne travaille que du Label Rouge d’Ecosse, garantie d’une croissance lente et d’une transformation dans les huit jours suivant la date de pêche. Naturellement, zéro congélation et fumage maison._DSC4601

Pour amuser l’assiette, Jesper ajoute un invité de saison. En ce moment, c’est du cabillaud Skrei, un migrateur Norvégien à la chair délicate. Légèrement fumé, c’est un délice, à tester absolument. Les poissons sont présentés en belles tranches épaisses. Moelleux et fondant en bouche. Une merveille. Si t’es gourmand, tu peux y associer la sauce Remolade une mayonnaise à la moutarde ancienne parfumée à l’aneth, à la coriandre et au curry. Elle est faite maison comme le reste des produits proposés à la carte. Je n’oublie pas le pain aux céréales, noir ou blanc. Je craque pour le blanc. Une croûte qui croque sous la dent et une mie aérée. Tu fais comme moi, tu demandes du beurre pour mettre dessus. Un pur bonheur._DSC4579 _DSC4586 _DSC4603

Et si t’es très gourmand, tu termines par un cheesecake comme à New York ou tu tentes une spécialité du Nord. Dan propose parfois des AEbleskiver, une gourmandise entre le beignet au pomme et la crêpe farcie réalisée dans une drôle de poêle à trous. Amusant !_DSC4613 _DSC4617 _DSC4627

Je t’ai pas parlé du décor, c’est pas forcément le point fort. Du blanc, du bois clair, l’ambiance scandinave est presque là. Je crois que Dan manque un peu de place pour s’exprimer. Je te fais une confidence, il songe à déménager. Ce serait topissime.

En attendant, je te conseille l’adresse pour un déjeuner cool ou alors le mieux, tu commandes et tu emportes, le plat du jour ou les poissons fumés, tout est possible, même le pain. En plus les prix sont vraiment très corrects._DSC4630

_DSC4637LE CAFÉ DANOIS

  • Le midi seulement
  •  36 Rue du Maréchal Joffre, 33000 Bordeaux
    Téléphone :05 56 52 71 69

Le pain de l’Amitié. Un repas chaud chaque jour et sans condition.

Témoigner, partager, offrir une tribune à la cuisine solidaire est une des raisons d’être de ce blog. Aujourd’hui, je t’emmène dans les cuisines du Pain de l’Amitié à Saint Nicolas. L’association sous sa forme actuelle existe depuis 2012 mais elle a été crée par une équipe de Saint Vincent de Paul en 1984. A l’origine, le Pain de l’amitié servait juste une soupe chaude. Aujourd’hui, son directeur Jean-Philippe Gautriaud aidé d’une équipe de 130 bénévoles travaille sur deux missions complémentaires : la distribution de repas chauds et la gestion d’une épicerie sociale.
J’aimerais mettre en lumière Didier, Maria, Lisa, Martine et tous les autres. Ils sont retraités, en reconversion, religieuse, femme au foyer ou même parfois salarié et donnent leur temps, leur énergie et leur joie de vivre pour les plus fragiles. Ils cuisinent et distribuent chaque midi, y compris le dimanche, une moyenne de 120 repas. _DSC3506

Ils sont une douzaine de bénévoles et trois services civiques à se relayer en cuisine, encadrés par le directeur salarié du restaurant Hugues Tornade. Chaque matin, il élabore un menu en fonction des denrées disponibles. Le repas reste simple mais équilibré et contient toujours un plat chaud. Pour son approvisionnement, l’association se fournit quotidiennement auprès de la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde. Du lundi au vendredi, une équipe part chaque matin à la Banque Alimentaire faire un marché de produit frais, légumes, viande ou poisson.

− Aujourd’hui, c’est brandade de morue de chez …. Bonne marque. On aura juste à faire gratiner au four.
− Et pour compléter ?
− Une soupe de chou-fleur et de la tarte aux pommes._DSC3602

− Waouh, elle est jolie votre tarte aux pommes.
− Merci, je vais même faire un caramel pour terminer.

Didier le chef, un vrai pro qui a même fait un passage chez Marc Veyrat prend plaisir à partager ses trucs et astuces. Aujourd’hui j’apprendrai même à faire un joli caramel._DSC3591_DSC3604

L’association bénéficie de l’aide logistique de la mairie de Bordeaux, de quelques subventions et s’autofinance en partie grâce à la participation de 1€/repas des convives. Elle trouve aussi du soutien auprès de clubs services tel le Rotary qui a financé l’achat du camion frigo. Les mêmes donateurs ont contribué à réinstaller l’association dans des locaux neufs en 2013.
Cette derière accueille sans conditions, de septembre à mi juillet, un public composé au 2/3 d’allocataires du RSA. Les autres sont des travailleurs pauvres ou des retraités avec de petites pensions. Environ 20% n’ont pas de domicile. Ils vivent dans la rue, en foyer ou sont parfois hébergés chez des amis. Les situations sont difficiles mais l’ambiance est bonne portée par l’accueil chaleureux de l’équipe de distribution.

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En parallèle, l’association gère une épicerie sociale ouverte du mardi au vendredi après-midi. En 2015, 280 familles ont pu se fournir auprès de cette structure à raison de trente personnes par jour d’ouverture. Les denrées y sont vendues 10% du prix public. Elles proviennent aussi de la banque Alimentaire de bordeaux. Les arrivages sont aléatoires, au gré des donateurs. L’ouverture des glaciaires est toujours une surprise._DSC3555_DSC3561_DSC3564

− Regarde Marie, du poisson, un gros poulet !
− Génial ! on va faire des heureux !

Les produits sont étiquetés avant la mise en rayon. Un tableau de conversion entre les produits et les prix pratiqués permet à chacun d’organiser son petit marché. Les bénéficiaires sont accueillis sous conditions de ressource. Une équipe d’accueil examine chaque demande en calculant le reste à vivre de la famille.

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Ce type de structure se développe bien à Bordeaux. Elle permet de servir une population dont les revenus sont juste au dessus de la limite pour bénéficier de distributions gratuites. L’épicerie sociale permet d’envisager une sortie en douceur de l’aide alimentaire et de la précarité. Elle redonne de la dignité aux plus faibles, belle invention de l’économie solidaire au service de la cohésion sociale et de la réinsertion.

Merci à Jean-Philippe, Hugues, Didier, Lisa et tous les autres pour votre générosité et votre regard bienveillant. Vous faites un super boulot au quotidien et en toute discrétion.

 

Les ateliers experts de Nespresso : Initiation expresso

 

L’essentiel du café en 20 minutes. Un temps de partage intense, un concentré d’informations sur les régions de production, les différents crus et origines.

Ambiance sanctuaire au cœur du temple du café, L’atelier se tient dans un espace caché au fond du magasin. Aucune statue du dieu Café mais un mur de panneaux noirs éclairés de lignes capsules, les décorateurs ont soigné le cadre. L’espace se veut aussi pédagogique, un des murs est habillé de panneaux rappelant les différents profils aromatiques du café : les équilibrés, les fleuris-fruités, les intenses._DSC4072

Tu démarres très vite. Géographie du café, cycle de végétation et production jusqu’à la torréfaction et la mouture. Une présentation générale qui s’oriente vite sur la maison Nestlé.

Toute la production de capsules se fait en Suisse, maîtrise absolue de la qualité et rigoureuse régularité. Un marketing de marque de luxe. Chez Nespresso, on propose une majorité d’assemblage plus quatre pure origine : Ethiopie, Inde, Colombie et Brésil. Des pures origines sont aussi proposées en éditions limités, disponibles à la vente environ un mois. C’est parfait, c’est l’actualité du moment. Aujourd’hui nous testons un café du Rwanda le Umutina Walake Kivu et un Tarim de Chiapas de la région éponyme du Mexique._DSC4002

La dégustation ressemble à celle d’un vin. Romain nous invite à suivre les mêmes étapes. Les cinq sens sont sollicités tout à tour.

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En premier l’œil analyse la couleur de la mousse, la créma. Sa couleur renseigne sur la chauffe. Une mousse foncée présage d’une longue torréfaction.

En second, l’examen olfactif dans l’objectif de déceler l’intensité et la qualité des arômes à la première impression. Puis, tu remues le verre pour bousculer la créma qui masque les arômes._DSC4094

Enfin, l’examen gustatif. L’idée sera d’appréhender la fluidité de la boisson, son équilibre, son amertume, son acidité.

Comme pour un bon vin, Le connaisseur recherche une belle longueur en bouche. Naturellement, nos goûts et expériences guident nos ressentis. Ce jour là, une majorité d’entre nous a préféré le café mexicain plus moelleux et bien équilibré._DSC4051

L’échange sur nos préférences, ouvert et convivial donnerait bien l’envie de s’attarder. Mais l’atelier se termine très vite, un second groupe attend. La dégustation a rapproché le groupe, nous échangeons bons plans et cartes de visite ainsi que la promesse de se retrouver. Et pourquoi pas lors d’un atelier recette, l’animation du jeudi.

Merci à Romain et Amaury, nos spécialistes café du jour.

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Nespresso

  • 62 Cours de l’Intendance, Bordeaux
  • Téléphone 0 800 55 52 53
  • Du lundi au samedi de 10h à 19h
  • Ateliers le mardi et jeudi
  • Réservation sur le site nespresso.com et en boutique.

 

Restaurant Côté Rue, décor contemporain, cuisine élégante et punchy

Partager une adresse, une deuxième fois en moins de deux mois ? Et pourquoi pas ?

Pour se faire pardonner les à très vite écrits à la hâte et jamais honorés ? Non, juste pour le plaisir. Imagine retourner voir un film déjà visionné. La seconde fois, tu contrôle tes émotions. Tu connais déjà la fin, tu peux t’imprégner des dialogues, des images, découvrir les seconds rôles et mieux rentrer dans l’histoire. En cuisine, c’est tout pareil. Si l’adresse dégage une forte personnalité, une seule visite ne suffit pas pour en saisir toute la richesse. En tout cas moi, je ne peux pas.

La première fois, du restaurant Côté rue je disais : décor cosy-trendy et cuisine gastro contemporaine Une salle à manger lumineuse où aucune cloison n’arrête le regard, une décoration sobre et chic, de beaux volumes, un jeune chef formé chez les plus grands (le Royal Monceau côté Carpaccio, Pic à Valence et à la Dame de Pic parisienne), une cuisine délicate et créative, Côté Rue pourrait bousculer la hiérarchie des restaurants Bordelais. J’aime beaucoup !

Toi aussi, tu aimeras l’atmosphère cosy-trendy, le plancher ancien à chevrons, les tables en bois brut, les plafonds immaculés aux moulures classiques dignes d’un bel hôtel particulier bordelais, les tables bien espacées, la vaisselle en grès brut couleur sable et céladon et le souci du détail. Et dans l’assiette ? A chaque semaine son menu, proposition unique à 45 euros le soir. Cuisine contemporaine et présentation stylée. Quelques prises de risque aussi._DSC3827 _DSC3847

 

Je fais un copié-collé. En deux mois, rien n’a changé. J’ai juste envie de compléter mon article à propos de :

  • La cooking team déjà. Car il s’agit bien d’une équipe. En cuisine le chef Rudy Ballin et son second Pierre-Damien Peurien forment un duo efficace, serein. En salle un troisième homme, oups je ne connais pas son nom ! Qu’il me pardonne ! Nous avons apprécié ses présentations de la cuisine du chef, ses réponses courtoises, son service présent sans excès._DSC3833
  • Le spectacle ensuite. J’avais oublié de te parler de la cuisine ouverte. Un très joli comptoir derrière lequel les cuisiniers évoluent en silence. Entre deux plats, tu peux prendre le temps d’observer les gestes, le dressage des assiettes. Sympa._DSC3865
  • La cuisine enfin. Parfaite réponse aux attentes du nouveau gastronome. Prise de risque, accords inattendus, épices trendy, herbes et condiments rares, parfums oubliés. Rudy Ballin joue tous les possibles de la cuisine contemporaine. Le café s’invite dans une mousse de betterave servie en amuse bouche. La carotte se parfume au jasmin et au citron bergamote_DSC3852 _DSC3856

Son approche reste nuancée, subtile même s’il ne résiste pas à la tentation de bousculer nos papilles. Il peut glisser dans son menu une note plus marquée, à la limite de l’équilibre. Comme sa volaille caressée par la fleur d’oranger mais accompagnée d’épinards fumés au goût corsé. Saveur étonnante.

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On termine en douceur, la légère amertume de la fève tonka en note finale.

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J’ai adoré, tu aimeras certainement. Note l’adresse sur ta eatlist. A tester absolument en 2016.

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  • 05 56 49 06 49
  • Menu 25 € le midi et 45 €le soir
    Du mardi au vendredi et samedi soir
    14, rue Paul Louis Lande, Bordeaux
    Adresse proche du musée d’Aquitaine
    Petite rue étroite, prévoir un stationnement en parking

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Bocca a Bocca pasta e vino

 

Un restaurant sans chichi au cœur des Chartrons, dans la rue des boutiques design et des minis concept stores. Le lieu attire une jolie clientèle de hipsters. Ils viennent ici avec leur potes partager une bonne bouteille autour d’une assiette de pâte._DSC2949

Les produits arrivent d’en face, l’épicerie italienne la Bocca montée par Romain Delachaux en 2009. Le décor joue l’esprit trattoria vintage : mur peint olive, tables en boit brut, chaises peintes et quelques vieux clichés aux murs. L’accueil est chaleureux, le style décontracté. La cuisine reste simple mais goûteuse et servie généreusement. Les prix sont cool, entre 9 et 15€ l’assiette de pâte._DSC2945_DSC2935 _DSC2942

La carte des vins, organisée par régions, mérite à elle seule de tester l’adresse. Je te recommande le Brunello di Montalcino, produit en Toscane. Nous avons testé leur Col d’Orcia 2008 à la belle couleur rubis. Ce vin robuste reste cependant harmonieux, une belle découverte._DSC2927 _DSC2929

 

 

 

 

 

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  • 75 Rue Notre Dame, Bordeaux
  • Téléphone :05 57 83 69 66
  • Du lundi au samedi le midi
  • mercredi, jeudi et vendredi soir
  • Compter 20 à 25€ sans les vins 

 

 

Koeben : restaurant boutique scandinave

Au 32 rue du Palais Gallien, le duo franco-danois de Peter et Lucien raconte une histoire simple. Dans un cadre élégamment agencé par l’architecte Sylvain Rémond, ils proposent une cuisine scandinave et une courte sélection de produits emblématiques venus du nord.

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Murs blancs, table et chaise de bois clair, un menu centré sur le saumon et le hareng, la carte et la décoration semblent ultra-minimalistes, mais l’essentiel est là. Si tu aimes le Hareng, tu peux le déguster de trois façons. Par exemple : nature accompagné d’oignon rouge et d’œuf mimosa, mariné dans une réduction de betterave parfumée aux épices où nappé de sauce curry. A déguster avec une bière danoise naturellement. Les produits sont sélectionnés avec soin, les assiettes attirent par leur élégance. L’ensemble dégage une impression justifiée de fraîcheur et de fait maison.

Mon coup de cœur : le Smørrebrød [smeurbreu]Tartine traditionnelle danoise de pain noir au seigle et graines ou pain blanc. Ce pain ressemble au braun Brot des allemands, j’adore._DSC3127Pour rester dans le ton du restaurant, mon article sera minimaliste. Je te montre quelques photos. La meilleure façon de te faire une opinion._DSC3130 _DSC3132 _DSC3133prix (1)

 

_DSC3148Koeben

  • Du mardi au samedi
  • Soupe du jour 4,50€ assiette à partir de 7,50€
  • Brunch le dimanche 28€
  • 32 Rue du Palais Gallien, 33000 Bordeaux
  • Téléphone : 09 86 15 02 20

Le Chapon Fin, étonnant décor baroque, cuisine résolument épurée.

Imagine déjeuner sous une voute de fausses roches, folie baroque telle la grotte de Vénus de Louis II de Bavière. Tu es au Chapon Fin, une institution Bordelaise. Le décor de rocaille témoigne des années de gloire de la table. Les bâtiments de France l’ont classé. Il est donc impossible de modifier ce cadre pompeux, crée en 1902 et légèrement décalé.2016-02-05 à 16-19-17

Passé le moment de stupéfaction devant cet étonnant décor, tu vas apprécier le confort. Les grands volumes, l’épaisse moquette et les tables nappées de blanc et beige donnent au lieu le charme d’une belle salle à manger bourgeoise, un air d’hôtel particulier.

Papy et mamie adoraient, les touristes s’extasient et le Michelin boude. Il a tort, la cuisine de Nicolas Nguyen Van Hai réveille la belle endormie. Les produits sont originaux, les associations nouvelles. Algues, épices et fruits exotiques viennent booster ses créations. Peut être un clin d’œil à ses origines bretonnes et à son grand-père asiatique. Les cuissons sont justes, les parfums délicats, les assiettes élégantes.2016-02-05 à 15-57-42 (1)

En photos, je te montre

  • Un étonnant amuse bouche persil, mousse de chou-fleur et perle des Charentes (œufs d’escargot°
  • Une salade de couteaux, royale de Kombu et citron noir d’Iran, très frais et bien parfumé.
  • Un Bar aux algues Wakamé légèrement sucrées, jus brun de poisson, baby poireaux et polenta craquante.
  • Un Ananas poché au poivre Timut, opaline de citron, noix de coco fraiche, chips de Pataya, sorbet et soupe de mangue.
  • Le café gourmand : une assiette de fruits frais, une panacotta au coulis de kiwi et un sachet de chocolat à croquer sur place ou à emporter.2016-02-05 à 14-49-24 2016-02-05 à 14-50-29 2016-02-05 à 15-21-52 2016-02-05 à 15-42-19 2016-02-05 à 16-10-23

Je termine par une surprise : l’œuf carré selon Nicolas Nguyen Van Hai

Délicate attention du chef.

Visuellement c’est très beau, graphique, épuré. En bouche, c’est divin, léger et puissant. Le mélange fonctionne très bien entre le moelleux de l’œuf et le croquant de la Truffe. La vraie bonne idée, c’est de séparer blanc et jaune et d’innover dans la cuisson.2016-02-05 à 15-05-24 (1) 2016-02-05 à 15-06-10

Les blancs sont montés en neige et passés au four vapeur. Le jaune cuit doucement une heure à basse température. Sur l’assiette, le chef pose un rectangle de ses blancs, il le nappe d’une couche or, l’emprisonne de tuiles salées. En touche finale, il slice une belle truffe. C’est généreux et gourmand.2016-02-05 à 15-58-29

Merci Nicolas.

Je parle cuisine, mais je n’oublie pas le vin. Le Chapon Fin possède une des plus belles caves de Bordeaux (700 références, 8000 bouteilles). Le nouveau sommelier, Jordan Aniorté, passé par chez Bocuse, Hélène Darroze à Londres et l’Hôtel du Palais à Biarritz conseille l’amateur avec passion. La carte des vins, encyclopédique, comporte mille références organisées par région. Une belle proposition en Bordeaux mais aussi en Bourgogne, Alsace et vins de Loire. Nous avons testé un excellent Puligny Montrachet. Et même un bourgogne aligoté de grande maison en attendant de voir notre vin atteindre la température souhaitée.

En plus de la carte, cinquante crus sont proposés au verre. La technique Ócoravin assurant une parfaite conservation des vins. Cette offre exceptionnelle tient bien sûr à l’histoire. Le restaurant possède une magnifique cave du XVème. Elle s’explique aussi par l’appartenance des lieux à une grande famille du vin, les Cazes. Madame Sylvie Cazes, la propriétaire du Chapon Fin est une figure dans le monde viticole à Bordeaux. Co-actionnaire de Lynch-Bages, elle préside la cité du Vin et dirige aussi une entreprise d’oenotourisme l’agence Bordeaux Saveurs.

On est d’accord, le Chapon Fin possède beaucoup d’atouts. Souhaitons lui de regagner la faveur des critiques et une jolie étoile en touche finale.

2016-02-05 à 16-25-07Le Chapon Fin

Ouvert du mardi au samedi
5 rue Montesquieu
33000 Bordeaux
Tél. : 05 56 79 10 10
Menu à partir de 39€ le midi.
Menu 89 et 99 le soir

Vin et gastronomie, le Nouvel An Chinois au Clos des Quatre Vents

Le feu dans la cheminée, les petites filles en robe de fée, la musique joyeuse de Darius Milhaud, une très belle dégustation des vins de la propriété et le meilleur de la gastronomie Sichuanaise, rien ne manquait au Nouvel An Chinois du Clos des Quatre Vents._DSC3307

Amis, confrères, clients, Madame Lina Fan nous avait réunis pour célébrer l’arrivée de l’année du singe. Belle occasion de découvrir les vins du Clos des Quatre Vents dont un superbe 2005. Ici je laisse parler les professionnels. Hélène Puteaux de Château Dauzac nous livre ses impressions :

Un très joli nez, des aromes intenses qui viennent directement toucher les papilles. En bouche, complexité et fraîcheur, des aromes de fruits et d’épices. Un vin qui nous dit Bois-moi bois moi.

clos des quatre vents

Le fleuron de la propriété bénéficie de l’appellation Margaux. Ses vignes sont idéalement situées entre Margaux et Soussans. Assez classiquement, le vin est un assemblage de Cabernet Sauvignon à hauteur de 60%, 35% de Merlot et 5% de Petit Verdot. Il bénéficie d’une vinification traditionnelle suivie d’un élevage de dix huit mois en futs de chêne.

Château Tayac Plaisance, Villa des Quatre Sœurs, Château Bonneau complètent l’offre du domaine, propriété d’un fond d’investissement chinois, Liaoning Energy Investment depuis 2014. Le Médoc, autrefois, terre d’accueil de générations d’entrepreneurs venus du Nord de l’Europe s’ouvre aujourd’hui à la Chine._DSC3270

Les nouveaux propriétaires ont joué la continuité, gardé l’équipe en place depuis trente cinq ans et les conseils du célèbre œnologue Boissenot. Ils ont appelé à la direction de la production Jérémie Lurton. Entre tradition et innovation, La greffe est plutôt réussie.Pour le Nouvel An Chinois, la dégustation s’accompagnait d’un voyage dans la chine gastronomique imaginé par le jeune chef Wangxian Xie._DSC3284

  • Des Dim Sum délicats à la farce tendre et parfumée
  • Un poulet à la sauce piquante bien pimentée
  • De la poitrine de porc confite, fondante en bouche comme un bonbon
  • Du canard laqué à déguster dans de mini crêpes de riz
  • Un étonnant bar Chrysanthème, le poisson est découpé en forme de fleur avant friture._DSC3461_DSC3263

_DSC3443_DSC3282 _DSC3430Superbe menu de fête !

Je n’oublie pas l’ambiance chaleureuse, comme en famille avec en touche finale un concert privé de piano donné par Marc André, ses élèves Yun Zhang et Fiona Lao.

  • Le bœuf sur le toit de Darius Milhaud
  • Une Fantaisie en Fa mineur de Schubert
  • Le Carnaval de Schuman

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Merci à Lina Fan, directrice du Clos des Quatre Vents et à Aurélie Jacquet sa collaboratrice.Très belle année 2016 avec le singe malicieux pour emblème._DSC3466