Velouté de Châtaignes, Tofu et noix d’Aquitaine.


Avec l’automne, on ressort les recettes de choux, légumes racines et autres potimarron. Il y a aussi le produit de nos cueillettes champignons et marrons. C’est cool. Et pour ceux qui n’ont pas l’occasion de marcher en forêt, on trouve de belles châtaignes sur le marché. Et pour faire encore plus simple,

J’ai trouvé une idée sympa pour changer notre quotidien : la châtaigne de Corrèze. Je l’achète sous vide, la cuisine comme un légume complémentaire  juste sautée au beurre. J’en fais une soupe délicieuse. J’y ajoute du Tofu Bio d’Aquitaine pour une recette végétarienne protéinée.

Mes fournisseurs locaux :

  • Châtaigne de Corrèze (Ponthier)
  • Champignon en direct du producteur, marché du mercredi à Stéhélin
  • Noix du Périgord
  • Tofu d’Aquitaine (Locadelice à Izon)

Soupe de châtaignes et champignons, les ingrédients

Pour 4 personnes

  • 500 gr de châtaigne sous vide ou en bocal
  • 250 gr de champignons de paris 
  • 1 oignon rouge
  • 8 noix 
  • 100 gr de Tofu 
  • 20 gr de beurre
  • 60 cl de lait, 40 cl de bouillon de légume
  • 1 cuillère d’huile de noix, sel, poivre
  • Dans une sauteuse, fais fondre une cuillère de beurre + huile de noix à feu doux. Ajoute l’oignon préalablement coupé en fines tranches. Remue.
  • Lorsque les oignons sont colorés, stoppe leur cuisson et réserve Verse les champignons hachés dans la sauteuse et remue bien 
  • Mouille avec le bouillon chaud, ajoute le lait. Mélange bien le tout, ajoute les marrons. laisse cuire 15 minutes à couvert.
  • Mixe le tout. Réserve
  • Dans une poêle, fais dorer à sec les noix décortiquées. Réserve.
Tofu à base de soja bio d’Aquitaine- Locadélice à IZON

Coupe 100 gr de Tofu en morceaux. Dépose une cuillère beurre et fais griller les cubes de Tofu. Réserve

Au moment de servir. Verse deux louches dans chaque bol.

Dépose quelques cubes de Tofu.

Parsème de noix en morceaux.

A servir avec un verre de blanc sec. Un Sancerre serait parfait pour moi.

Pancakes au Sarrasin, une recette sans gluten

Céréale du pauvre cultivée sur des terres ingrates, le sarrasin est longtemps resté un ingrédient anecdotique de nos cuisines, la composante essentielle des galettes bretonnes.

Aujourd’hui il revient porté par la tendance végétarienne toujours en recherche de nouvelle proposition et de protéines végétales. Sous forme de farine, il donne à nos gâteaux un petit goût exotique (à utiliser en association avec de la farine de riz ou de maïs).

Pour un déjeuner veggie, j’ai repris une recette de pancake trouvée sur le Blog de Mélanie

http://lesrecettesdemelanie.com/pancakes-au-sarrasin/

J’ai adapté sa proposition pour une version sans gluten en remplaçant la farine de blé par de la farine du riz. Ces pancakes sont délicieux chauds ou froid. Ils se marient parfaitement avec un concassé de tomate, un houmous maison et des légumes rôtis au four comme sur ma photo. Ils aiment aussi le tzatziki, le fromage blanc aux herbes ou toute préparation à tartiner.

J’en fais une version apéro en format blinis. Je les recouvre de concassé de tomates, d’un peu de gruyère râpé et je passe sous la grille du four. Au moment de servir, j’ajoute une olive noire. Un délice

 Pour 4 personnes

  • 90 gr de farine de sarrasin
  • 60 gr de farine de riz
  • 1 sachet de levure de boulanger
  • 1 œuf
  • 15 cl de lait, 15 cl d’eau
  • 8   cl de crème liquide entière
  • 30 gr de beurre
  • sel, poivre

Recette

  • Mélange les farines et la levure
  • Ajoute le lait chaud, la crème
  • Ajoute l’œuf entier
  • Sel, poivre
  • Fais fondre la totalité du beurre dans une petite poêle puis verse le beurre fondu dans la pâte
  • Mélange bien, détends avec un peu d’eau.
  • Verse une louche de pâte dans la poêle bien chaude
  • Vérifie que le pancake soit bien doré avant de le retourner
  • Continue jusqu’à épuisement de la pâte.

 

Mon concassé de tomates pour 4 – Ketchup maison

  •         Epluche 1 échalote et 6 tomates bien mures, coupe les en petits cubes
  •        Verse dans une poêle une cuillère à soupe d’huile d’olive.
  •       Ajoute les tomates
  •        Laisse réduire pendant 15 minutes
  •        Ajoute 2 gousses d’ail très finement hachées et continue la cuisson 5 minutes
  •        Verse dans un bol et écrase bien le tout ou passe au mixeur pour un rendu plus lisse.

Le Cent 33 à Bordeaux, le restaurant de la génération Netflix.


Voici en partage mon retour d’expérience sur un nouveau restaurant à Bordeaux, le Cent 33.

Annoncée depuis plus de six mois, l’ouverture du Cent 33 était attendue des foodistas Bordelais. Fabien et Emilie Beaufour ne nous ont pas déçus. Leur concept de plats à partager apporte une vraie réponse à nos envies de liberté et d’une gastronomie sans chichi. 

Le Cent33, la salle à manger

Je commence par le décor, le domaine d’Emilie mis en scène par l’architecte Anne-Cécile-Brun. Le cahier des charges parlait de matières naturelles, de confort des convives et de pluralité des modes de dégustation.  La décoratrice a su parfaitement mettre en valeur un bel espace. Elle a gardé les volumes et la lumière naturelle donnée par les vastes baies vitrées. Elle a joué de la géographie des lieux pour créer trois espaces pour trois façons de vivre son repas. Au Cent 33, vous pouvez diner comme en cuisine face à la Robota, le gril japonais. Le chef travaille sous nos yeux en mode show-cooking. Vous pouvez partager la table d’hôtes avec vos copains d’un soir ou de toujours. Elle est prévue pour huit. Sinon, vous choisirez de vous isoler en duo, de créer votre bulle d’intimité. Ici tout est jouable. Les tables sont bien espacées, les chaises en velours orange, moelleuses. Vous viendrez diner en amoureux. Vous sentirez les good vibes du décor nature, des tables en bois, des luminaires en carton et des bouquets de fleurs séchés. Il y a même une touche rétro côté cuisine avec les bassines à confiture de mémé transformées en luminaires. Une bassine en cuivre fait office de lavabo aux toilettes. C’est un cadeau de la mamie d’Emilie. Bravo pour le clin d’œil.

Et pour le menu ?

Ici commence l’expérience Cent 33. Le chef casse les codes du diner gastronomique. Il en connait toutes les facettes, il s’est formé  chez les plus grands de New York à Londres en passant par Lyon et la Suisse (Sous-Chef éxécutif au Eleven Madison Park- NY, Chef de cuisine au Mirador Kempiki et en dernier Chef éxecutif au domaine des étangs à Massignac). 

Le chef Fabien Beaufour, restaurant Cent33

Son parcours professionnel, ses voyages lui ont donné l’envie d’ une haute cuisine  servie sans manière. Ne garder que le meilleur des étoilés : le confort, l’excellence en cuisine et en salle sans le côté guindé-coincé.

Au Cent 33, venez comme vous voulez, vous serez accueilli pour un moment à votre image. Vous allez picorer dans la carte. Vous allez choisir, pas de diktat du menu imposé ici. Vous serez servi rapidement de petites bouchées apéritives, de petites assiettes. Les plats arriveront en suivant, fini le temps d’attente. Vous mettrez tout au milieu de la table comme on aime le faire en Russie ou en Asie. Vous mettrez un coup de fourchette dans l’assiette de votre voisin. C’est pas cool ? Maman me l’interdisait. Et Moi, j’adore picorer dans l’assiette de mon homme, bouder quand il ne veut pas, changer de plat si je n’aime pas. Se chamailler comme des gamins pour la dernière bouchée. C’est pas le bonheur ?

Table en bois brut, vaisselle en grès et couteau d’artisan

Et côté cave ?

Vous commencez par un cocktail en grignotant l’incontournable granola salé du chef (un mélange provençal à base de pignon de pins, de pistache et de riz soufflé, une tuerie). Vous continuez par du vin au verre, un accord mets et vins ou une jolie bouteille, tout est possible. Les deux sommeliers en charge du service vous conseilleront. Ils sont très passionnés, discrets et efficaces. La carte relativement courte est axée sur le France. elle permet de se faire plaisir à prix raisonnable ou de s’offrir une bouteille millésimée.

Les Assiettes – Les recettes ?

Avant de déguster, vous remarquerez le soin apporté aux arts de la table, la vaisselle en grès beige, le couteau designé pour le Cent33 par la coutellerie du Périgord. Avec son manche en bois, il balance entre l’objet d’art et l’outil de l’artisan. La fourchette-cuillère, la georgette, participe aussi à l’originalité du Cent 33. 

Les préparations arrivent en continu. La table se couvre de mini plat assortis. Nous sommes comme au spectacle, comme au feu d’artifice, les sens en éveil, les joues roses de plaisir devant tant de diversité. N’hésitez pas à tout gouter : les gougères au comté, les gnocchis au citrons confit, petites billes gourmandes ou le fois gras aux agrumes déguisé en clémentine qui nous dit mange moi. 

Ne passez pas à côté du déjà cultissime  poulpe en salade tiède. Tous les posts plébiscitent la recette de Fabien Beaufour. Il sert la star des cuisines hispaniques tiède accompagnée d’un crémeux d’avocat, de salicorne croquante et de pamplemousse. Le poulpe a cuit sept heures pour gagner en tendresse. Il sera frit  au dernier moment pour un côté croquant. Une tuerie. 

Les desserts trop Miam

Pour le final, ne faites pas d’impasse. Ne choisissez pas entre le tout choco (ganache sur base de biscuit cacahuète, feuillantine, caramel salé et glace au pop-corn) et les madeleines. Prenez les deux. Le dessert de mamie est tout simplement divin. La madeleine en taille mini se prend du bout des doigts, se trempe dans une crème légère parfumée à la fève tonka et se déguste en multiples façons. Entre copain, elle s’invite au café. Avec votre chéri(e) vous ferez l’expérience d’une bouchée gourmande à offrir comme une promesse, un prélude, une invitation à d’autres jeux. Et là, je vous abandonne. La suite vous appartient. 

J’espère avoir créé l’envie. Le décor, la table, le service élégant, la cuisine contemporaine et le talent de Fabien Beaufour le méritent. 

Merci à Emilie et Fabien Beaufour pour cette invitation-découverte. Merci d’apporter un vent de liberté sur la scène culinaire Bordelaise. J’adore votre concept à la Netflix. Le Cent33 : Chill and Dine comme tu veux.

Cent 33 –

https://cent33.com/

  • 133 rue du Jardin Public – 05 56 15 90 40
  • Assiettes entrées 12€, assiettes Robota 14€ à 22€, assiettes sucrées 6 à 10€
  • Mardi au samedi midi et soir

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Qui est le champion du monde des cannelés 2018 ?

Chaque année, France Bleu Gironde organise le championnat du monde de Cannelés. Cette année, j’étais au côté du Jury, voici mon retour sur le Cannelenium 2018.

J’avoue, entre le cannelé et moi, c’est une histoire qui dure. On s’est rencontré dès mon arrivée à Bordeaux. Love at first sight, les yeux qui brillent, l’envie irrépressible. J’ai croqué le premier jour et depuis on ne s’est plus quitté.

Plus le temps passe et plus je m’attache à cette bouchée couleur soleil brûlé. Il me suffit de mordre dans un cannelé et je suis à Bordeaux. Enfin, presque, pour être honnête celui que je préfère, je l’achète chez madame Lemoine au Cap Ferret. Je le mange au réveil quand mon homme s’est levé le premier. C’est alors, le bonheur du petit déjeuner. Je le partage avec mes copines avec le café d’après marché. Je le sers à chacune de nos soirées d’été avec les incontournables dunes blanches.

Voilà le cannelé, c’est mon gâteau doudou. Alors quand France Bleu Gironde m’a convié au jury du septième Championnat du Monde de Cannelés, j‘ai accepté avec enthousiasme.

La compétition s’est déroulée au Hangar 14 dans le cadre de Bordeaux So Good 2018. Dès 14h, les amateurs sont montés sur scène rechercher le précieux trophée. Ils ont travaillé sous les yeux du public et de leur famille à réaliser un cannelé sucré. Le gagnant devait rester au plus près du gâteau traditionnel. Cela n’a pas empêché les candidats d’apporter leur touche personnelle dans la présentation d’abord et aussi dans la préparation. Stéphanie remplace le rhum par de la liqueur de poire et Franck utilise du rhum arrangé. Ce qui est hyper sympa dans ce concours, c’est la rencontre de personnalité si diverses. Chaque présentation raconte une histoire. Il y a le duo maman-bébé, la recette sur ardoise ou la nature morte. Chacun témoigne de la même passion cuisine mais avec un vécu très différent. Vraiment Chouette. Au final, c’est Lydia Gimel avec son Divin Cannelé qui a emporté nos suffrages. Bravo Lydia

En seconde partie de concours, nous sommes passés à la catégorie-pro. Le tenant du titre Christophe Girardot revenait à la compétition challengé par Mathieu Lecocq, Benoit Texier et Michael Guedj. Ce fut une très jolie démonstration de savoir-faire, un live-show de haut niveau. Le jury, présidé par Cyril San Nicolas, a beaucoup souffert. Deux candidats sont arrivés Ex-aequo. Impossible de trancher. Alors pour la première fois, il y aura deux champions du monde de Cannelés à savoir Christophe Girardot et Michael Guedj. Bravo les chefs.

Les Champions du monde 2018 de Cannelés : Christophe Girardot, Lydia Gimel et Michael Guedj

IL ETAIT UNE F’OIE, nouveau livre des AFAMES aux Editions Sud-Ouest.

Quand les AFAMES s’emparent d’un sujet cela donne toujours un magnifique travail collectif. Avec IL ETAIT UNE F’OIE, l’Association des Friands Amateurs de Mets Epicuriens et Savoureux ne déroge pas. Leur nouveau livre, paru aux Editions Sud-Ouest, redonne à l’oie du Sud-Ouest ses lettres de noblesses. En 24 recettes, les chefs mettent en avant un met d’exception produit en agriculture familiale. L’ouvrage apporte aussi un éclairage historique sur une production un temps réservée aux femmes comme source de revenu complémentaire.

Côté recettes, des classiques comme le foie gras au torchon ou le confit et des créations originales. Avec Il ETAIT UNE F’OIE, on reste dans le registre de la cuisine des pro, les préparations demandent temps et savoir faire. A offrir aux amateurs éclairés donc. Petite consolation pour les néophytes, j’ai épinglé les plus faciles : le Pot-au-feu d’oie, bouillon au poivre de Sancho du chef Frédéric Lafon ou le Magret, ail, pomme de terre et crumble café du chef Frédéric Coiffé.

Je n’oublie pas la bonne idée des accords mets et vins. Sophie Lafon, sommelière de L’Oiseau Bleu, nous propose pour chaque recette le vin idéal.

Voici en images, les meilleures photos de la présentation du livre. Les chefs avaient cuisinés des tapas à base d’oie. Ils nous ont reçus dans la Salle des bobines du journal Sud-Ouest, un lieu magique mis en scène par l’agence Côte Ouest.

 

 

IL ETAIT UNE F’OIE

  • Editions Sud-Ouest
  • 96 pages, format 17*24
  • 15€

 

LES AUTEURS

Les 12 chefs AFAMÉS : Jean-Luc Beaufis, Florent Carle, Pierrick Célibert, Frédéric Coiffé, Nicolas Frion, Emmanuel Gonçalves, David Grangier, Frédéric Lafon, Thomas L’Hérisson, Jean-Luc Molle, Frédéric Schueller et Kendji Wongsodikromo. Suivez leur actualité sur Facebook : Afamés

Photographe: Claude Prigent www.regards-culinaires.com


Brunch au Canopée café

Nouveaux Horaires depuis l’automne 2019. Le Canopée Café est désormais fermé le dimanche.

Invitée à la session Yoga-brunch du Canopée café, j’ai découvert un endroit assez étonnant. Imaginez un rooftop au cœur d’une zone commerciale, un restaurant bistronomique entre Carrefour et Alinéa. Il fallait oser. Jean-François Tastet, multi-propriétaire de restaurant à succès (l’escale au Cap Ferret, Chez Pierre à Arcachon ou le kayaok à Lacanau…) ne s’est pas lancé au hasard dans l’aventure. Il a beaucoup investi pour créer un espace atypique et convivial. Pari réussi, depuis l’ouverture en mai 2016, les bordelais se sont appropriés les lieux. L’été, ce sont 500 à 700 personnes qui vont faire vivre les 1500m2. On y vient déjeuner, prendre l’apéritif dès 18h, diner et faire la fête jusqu’à deux heures du matin.

Le concept est modulable. On peut boire un verre, grignoter quelques tapas et taper la boule dans un des trois boulodromes. On peut aussi diner à la carte autour d’un pavé de thon de méditerranée, d’un agneau de lait des Pyrénées ou d’un cochon fermier du pays basque, plats du soleil mis au point par le chef Sébastien Sevellec.

Le dimanche pour déjeuner, on passe en mode brunch (ou pas ; la carte est toujours servie). Le service se fait en deux temps, une assiette salée, une sucré. Les boissons chaudes et froides sont servies à volonté.

Le 2 septembre, le repas était précédé d’un cours de Yoga animé par Pascale Dimajo, certifiée de l’Ecole Française de Yoga du Sud-Ouest (EFY S/O). Pour un cours qui comprenait de nombreux débutants, elle a posé les bases d’un travail sur la respiration, sur les postures. Comme reprise du sport après deux long mois de petite activité, c’était tout a fait bienvenu. Parfaitement installés sous les voiles d’ombrage de la terrasse, rafraîchis par une légère brise, nous avons laissé le corps et l’esprit se reconnecter en douceur. Le yoga demande souplesse et équilibre mais il fait travailler sans violence, sans brusquerie. L’exercice a duré 1H30, il fut suivi d’une tisane détox au plus grand bonheur des filles.

Ensuite, nous sommes passés à table pour un super moment de détente et de bavardage. Les assiettes sont gourmandes, les recettes bien éxecutées. On s’est régalé. Et comme nous manquions d’appétit pour le muffin aux pépites de chocolat, notre serveuse a gentiment proposé de nous le mettre en boite pour emporter. Le geste m’a beaucoup plu et témoigne de la qualité, de la gentillesse du service. C’est vraiment un plus et une constante dans ce groupe de restauration. Malgré la taille de l’établissement, le client est toujours bien accueilli (comme à l’Escale au Cap Ferret ou au Tamaris à Andernos, les deux restaurants que je connais un peu plus). Cela méritait d’être souligné.

Je vous recommande vraiment cette adresse et vous invite à tester le prochain Yoga-Brunch prévu le 16 septembre. Tarif 40€, brunch seul 33€

Très bonne rentrée à tous.

Le Canopée Café

  • 1 chemin du Pouchon, Mérignac
  • Réservations : 05 56 51 70 00
  • ouvert tous les jours sauf les dimanche du 15/07 au 31/08

L’assiette salée du Brunch du Canopée café.
Tartine oeuf mollet et crémeux d’avocat, Poke bowl quinoa et brochette de poulet mariné.

l’assiette sucré du Brunch du Canopée café.
Pancake, crème mascarpone. Fromage blanc, granola maison et fruits du moment.

L’Hôtel le Burdigala, le Boutique Hôtel du quartier Mériadeck

Hier soir, nous fêtions les 30 ans du Burdigala, un des fleurons de l’hôtellerie Bordelaise. Le programme de la soirée comprenait un escape game, un défile de mode de la marque Tara Jarmon et plusieurs animations autour du vin. J’ai tenté le Casino du vin avec ses épreuves de dégustation à l’aveugle, un grand moment. Nous avons dégusté, parié, voyagé, beaucoup ri et fait de belles découvertes avec les vins étrangers. Au passage, nous avons admiré le nouveau décor du quatre étoiles, propriété de la chaîne Inwood depuis 2016. Mandaté pour repenser les espaces d’accueil, Oscar Ono, décorateur parisien, a transformé le lobby, le restaurant et le bar.

Les 30 ans du Burdigala en présence de la Famille Bize, propriétaire de L’Hôtel, d’Alain Juppé, maire de Bordeaux, de Laurence Dessertine, maire adjoint de Bordeaux centre et de Stéphane Delaux, adjoint au maire en charge du Tourisme.

Dans un esprit très boutique Hôtel, il a apporté une touche design, une modernité maîtrisée. Pour ouvrir le Burdigala sur la ville, il a crée une terrasse en prolongement du bar. Elle offre un espace dedans dehors en respectant l’intimité des convives. Côté rue, une façade à clair voie les protège des regards extérieurs tout en laissant entrer la lumière et la fraîcheur. Avec cette proposition, le décorateur répond parfaitement aux nouvelles orientations de l’hôtel. Son directeur Sébatien Bize entend faire de l’endroit un lieu incontournable de la vie Bordelaise. L’ambiance chic et chaleureuse permet aux professionnels de recevoir des clients, d’organiser des séminaires dans une des trois salles dédiées et de profiter du restaurant gastronomique. Il me tarde d’aller tester l’adresse, le savoureux buffet de l’inauguration donne envie de découvrir la cuisine du chef Denis Lemercier. On en reparle très vite sur le Blog.

Denis Lemercier, chef de la table du Burdigala

 

 

Le Burdigala, Quartier Mériadeck

  • 115, avenue Georges Bonnac
  • 33 000 Bordeaux
  • 05 56 90 16 16

Cromagnon, la table d’Oxana Cretu

Nouvelle adresse à Bordeaux découverte en déjeuner presse.

Chez Cromagnon nul homme primitif en cuisine, ni mobilier rustique, le nom pourrait tromper, on n’y mange pas avec les doigts. Bien au contraire, l’endroit conçu par Oxana Cretu, au passé de designer produit, est tout cosy mignon. Ambiance bois et gris, cactus en suspension, le décor tient plus de la boutique de décoration que de la caverne.

Alors pourquoi ce nom venu du fond des âges ? Très simplement, Cromagnon nous ramène aux pratiques ancestrales, au feu. La cuisson se fait sur pierre de sel de l’Himalaya, un matériau riche en oligo-éléments qui sale naturellement les aliments. Oxana a imaginé un lieu convivial où les convives se réapproprient le repas, véritable moment d’échanges et de partage.

La viande occupe naturellement une place de choix dans les suggestions. La spécialité à partager, le Carnivore, se compose de filet de bœuf de Galice, d’échine précuite de Porc noir de Bigorre et de tartare de canard. Pour accompagner, Oxana a travaillé le légume de saison, ici une carotte violette confite et sa betterave chiogga. Tous les ingrédients sont sélectionnés avec le plus grand soin, de préférence issus de productions locales et préparés de façon très contemporaine. En complément, Cromagnon propose des entrées de fêtes, Noix de Saint Jacques crues à l’huile de truffe, foie gras mi-cuit au gingembre ou tartare de crevettes et velouté de mangue. Jolies présentations et assaisonnements maîtrisés, on se régale.

Pour conclure Cromagnon devient cromignon avec des desserts girly, Guimauve maison et glace coquelicot ou moelleux au chocolat et sa glace lavande & miel. Pour accompagner, une courte carte de vins avec une curiosité à tester : du vin moldave, pays d’origine d’Oxana. Ne pas rater le Vartely Botrytis Chardonnay, un superbe vin de glace qui sublimera le dessert.

Cromagnon

  • Réservation 0980516703
  • 48 rue du Palais Galien, Bordeaux
  • Ouvert du mardi au samedi.
  • Le midi formule à 17€ sans cuisson pierre de sel
  • A la carte Compter 50€ +les vins.

Betterave-gingembre smoothie, purple détox pour 2018.

 

Pas trop boire, pas trop tard. Ta belle résolution de décembre n’a pas résisté au marathon de Noël. Tu as enchainé le réveillon chez les cousins le 23, celui de Noël en famille le 24, le 25 chez mamie et les jours à suivre chez belle-maman. Trois jours à finir les restes et tu as enchaîné avec le 31.

Est-ce vraiment grave ? Non, rien n’est perdu si tu reprends les choses en main très vite. Pour moi, la Détox commence aujourd’hui avec une journée purple, smoothie betterave gingembre. Demain programme fitness alternance de running, pilates et cardio-training. En 2018, on reste fit.

Le smoothie betterave remplace facilement une soupe ou un bouillon. Il est gavé de bonnes choses, antioxydants et fer apportés par la Betterave, vitamines du citron et de la carotte. Il a un goût surprenant de terre et de poivre.

 

Ingrédients pour 3 tasses à répartir le long de la journée

  • 1 betterave crue
  • 2 carottes sable
  • 1 pomme légèrement acide
  • 1 citron non traité
  • 1 morceau de gingembre de 2 cm
  • 20 cl d’eau

 

Préparation

  • Epluche la betterave, les carottes et la pomme.
  • Coupe en morceaux et mets l’ensemble dans ton blender
  • Ajoute le gingembre rapé + le jus du citron
  • Verse 20cl d’eau froide
  • Mixe suffisament longtemps pour avoir une belle consistance.
  • Verse dans des tasses individuelles
  • Tu peux ajouter menthe ou persil on the top pour la couleur et pour le goût.

Chou-Fleur au four, recette en trois lignes.

 

Les légumes, ce n’est pas glamour. Pour mes hommes qui ne sont pas très fans, je les cuisine croquants et je les présente de façon inhabituelle. C’est fou ce qu’une belle assiette peut faire avec les râlous. J’ajoute une sauce à part. En mode light tu en prends avec modération. Les gourmands peuvent en napper leur assiette.

Pour 4 personnes

  • 1 chou-fleur de 1kg ou plus
  • 30 gr de beurre
  • 1 cuillère d’huile neutre type tournesol
  • sel, poivre

 

Sauce au Brebis Bleu Basque

  • 100 gr de brebis bleu
  • 25 cl de crème fraiche liquide
  • poivre

 

 

Chou-Fleur

  • Débarrasse le légume de ses grosses feuilles vertes puis lave le dans un bac d’eau vinaigrée. Sur une planche, coupe dans la hauteur 4 tranches épaisses à l’aide d’un gros couteau.
  • Dans une large poêle, chauffe doucement l’huile et le beurre. Fais dorer sans brûler chaque tranche des deux côtés.
  • Dispose les tranches dans un plat allant au four, ajoute sel et poivre. Fais cuire 20 Mn à 160°. Le légume restera croquant. Sinon tu peux prolonger la cuisson 15 mn.

Sauce au bleu basque

  • Verse la crème liquide dans une casserole, ajoute le fromage coupé en dés
  • Fais chauffer doucement en remuant régulièrement.
  • Ecrase les cubes de fromage, au besoin donne un coup de mixeur.
  • Verse la préparation dans des petits bols individuels

 

Je sers ces tranches accompagnées de pâtes de sarrasin (un délice) et parfois avec d’autres légumes comme des carottes râpées gros, juste passées au beurre, quelques raisins secs on the top.