Quatre top pâtisseries à Bordeaux pour une Saint Valentin calins-sucrés

Mes quatre meilleures pâtisseries de Bordeaux en cadeau pour la Saint Valentin.

Je ne change pas d’avis sur la Saint Valentin. Le 14 février est inscrit sur mon love calendrier. Plus j’avance et plus je pense que nous sommes fait pour être deux. Avoir du temps pour soi,  se réaliser en solo, c’est bon pour l’égo. Mais partager ses passions, ses émotions, se soutenir, croire en l’autre et l’aider à trouver sa voie, sentir son corps vibrer sous nos doigts, aimer, c’est se sentir vivant, c’est exister.

Je ne voudrais pas faire de la peine à ceux qui ne sont qu’un. Je leur souhaite juste de trouver leur complice, leur partner, leur ami(e), leur amant(e).

Et comme c’est incroyablement bon d’être deux, il faut savoir lui dire. Il faut savoir le (la) remercier et l’aimer.

C’est de tout cela qu’il est question dans ma Saint Valentin. 

En 2019, une Saint Valentin en mode Hygge

Vous en êtes déjà persuadé ? Vous avez tout organisé comme je vous le proposais dans un précédent article. http://lemeilleurdebordeaux.fr/la-saint-valentin-une-belle-occasion-de-se-faire-du-bien-en-duo/

Quel sera votre programme pour le 14 ? Un scénario coquin, une nuit à l’Hôtel ou un sage dîner au restaurant ? Racontez-moi, j’adore les histoires d’amour.

Oups, vous  avez zappé la date, vous n’avez rien prévu. Surtout, ne vous contenter pas d’espérer une bonne surprise.  Il est encore temps d’agir. Surtout prenez les choses en main.

Il y a tellement de bonnes façons de dire je t’aime.

le coeur Chocolat Dentelle de la Maison Saunion, délicat et délicieux

Des fleurs, du chocolat, un petit bijou, un sms calin-coquin, vous allez trouver une idée de cadeau*. En dernière minute, je vous conseille une hygge Saint Valentin en mode cocooning à la maison. Faites une bonne provision de bougies, passez chez votre caviste préféré pour un joli flacon, arrêtez-vous chez un bon pâtissier et voilà. Le soir venu, il suffira d’une belle chemise blanche pour les hommes, d’une robe et un regard paillettes pour les filles. Eteignez les lumières, allumez les bougies, lancez votre sexy-playlist et laissez vous faire. 

  • pour les pressés et les distraits, voici quatre adresses où vous trouverez une gourmandise Saint Valentin.

Oven Heaven

Entre la Victoire et la gare Saint Jean, les frères Grodwohl ont fait le pari audacieux de s’installer au milieu des coiffeurs affro et des boutiques de téléphonie. Toute mignonne avec sa façade en bois gris clair, leur boutique aimante le passant. Lumineuse et décorée sobrement de bois clair, elle invite à une pause chocolatine. Derrière la fenêtre atelier, un vrai pâtissier confectionne des petites merveilles de gourmandises. On les déguste tranquillement installé à l’une des deux tables d’hôtes en sirotant son café torréfié sur place.

Pour la Saint Valentin, le pâtissier Pierre Antoine Mary a imaginé un Chou d’Amour.Dans l’idée d’une pomme d’amour revisitée, il garnit son chou d’une ganache vanille et d’un duo de pommes. Tu as la gala pochée pour le moelleux et la pomme granny pour le croquant. Avec son craquelin rouge on top, le gâteau est tout joli. 

Oven Heaven

  • 51 cours de la Marne
  • 05 56 91 81 37

Pâtisserie S

Entre Saint-Pierre et Saint Michel et à deux pas des quais de Garonne, Pâtisserie S est la nouvelle adresse sucrée de Bordeaux. Le décor est d’une grande élégance, tout en harmonie de beige, gris clair et blanc. Les murs de pierre sont laissés bruts, le sol est dallé de beige. L’espace se divise en deux parties. A l’avant un long comptoir de présentation qui fait face à un sage alignement table bistro en marbre et de chaise canées, rotin naturel et assise tressée noir et blanc. A l’arrière une vaste cuisine ouverte où les pâtissiers travaillent sous nos yeux. Les deux chefs Satomi et Stanley Chan se sont formés dans les cuisines des plus grands restaurants français. D’origine Japonaise, ils ont réalisé ici un mariage entre la sobriété, l’épure de leur pays d’origine et le luxe de la pâtisserie de palace. 

Le Gâteau Rose de la Pâtisserie S

Chez Eux, la Saint Valentin dure tout le mois de février. Chaque jour on y trouve des bijoux de gourmandise. Sexy sous sa coque laqué, le gâteau rose renferme un cœur de fruit rouge à découvrir dans son enveloppe mousse litchis. 

Pâtisserie S

  • 8 cours Alsace-Lorraine
  • 05 56 06 94 54
  • Mercredi au samedi 10h à 19h
  • Dimanche 9h à 13h
  • Gâteau individuel 4 à 5€

Taupy

C’est une enseigne traditionnelle bien installée sur Bordeaux. Depuis trois générations, Taupy propose le meilleur de la pâtisserie à la française. C’est mon adresse favorite pour les chocolatines et les croissants du dimanche matin. Chez Taupy, il faut absolument goûter le Bouscat, une mousse au chocolat noir, crémeux vanille et amandes grillées on the top. Je craque aussi pour leurs classiques : Forêt noire, Opéra, Paris-Brest et autres gourmandises comme le dimanche chez mémé.

Pour la Saint Valentin, Le chef a prévu de réaliser ses best-sellers en forme de cœur.Il y aura le Bouscat, le Soie Rouge, le Mont blanc et aussi la tarte au citron, la tarte aux fraises….

Taupy

  • 19 cours Portal, Bordeaux 05 56 38 81 98
  • 14 avenue de la Liberation, le Bouscat, 05 56 02 65 75

Pierre Mathieu

Installé depuis peu sur la place Pey-Berland, Pierre Mathieu est déjà dans la short-list des meilleurs pâtissiers Bordelais. Il est né ici et revient dans sa ville de cœur après un début de parcours professionnel aux côtés des plus grands (Pascal Caffet à Troyes, un M.O.F chocolat topissime ou Thierry Marx qu’on ne présente pas). Dans sa boutique, il propose chocolats et pâtisseries aux noms empruntés à l’univers Bordelais. J’ai repéré le pavé Pey-Berland, un gâteau amandes et fruits macérés, le carré Saint André, un tout chocolat aux éclats d’amandes et zeste d’orange et son best le Gavé choc, un croustillant praliné, biscuit et crémeux chocolat, une tuerie.

Le Gavé-choc de Pierre Mathieu

Pour la Saint Valentin, le chef joue la surprise. Il prépare un entremet pour Deux à découvrir le 14.

Pierre Mathieu 

  • 8 Place Pey Berland, 05 56 52 95 61 du mardi au samedi & dimanche matin
  • 228 rue de Pessac, 05 56 12 24 53, du mardi au samedi & dimanche matin

Voilà c’est fait je vous ai livré toutes mes meilleures pâtisseries à l’occasion de la saint Valentin, profitez-en bien.

Le Café Lavinal, halte gourmande sur la mythique D2, route des vins du Médoc

Le Café Lavinal occupe la place centrale du village de Bages, . En cela, il ressemble à ces bistros de campagne où l’on sert une cuisine du Sud-Ouest accompagnée d’un vin de région. Mais ici nous sommes,à deux minutes du centre de Pauillac, en terre de Grand Cru et rien n’est comme ailleurs. Le village de Bages a vu grandir Jean-Michel Cazes, propriétaire du prestigieux Château Lynch-Bages et de son restaurant étoilé Cordeillan-Bages. Ce grand monsieur du vin a souhaité faire revivre le hameau de son enfance. Il a racheté la plupart des bâtiments situés sur la place principale. Puis il a crée, ex nihilo, une boulangerie, une boutique dédiée aux vins et aux arts de la table ainsi que le fameux Café Lavinal. C’est ici que bat le cœur du village, dans un bistro tout droit sorti des années trente.

Derrière une  façade en bois peinte d’un profond vert anglais se découvre une belle brasserie à l’ancienne. On y retrouve les incontournables de l’univers bistro, le bar monumental, les tables et chaises en bois sombre, les murs recouverts de miroirs, le carrelage à l’ancienne et les banquettes en moleskine rouge. Le couvert est mis de façon traditionnelle avec une vaisselle blanche et de belles serviettes en coton moelleux.

On y déjeune selon son humeur et son budget. Le plat du jour + café à 11,50€ séduit les habitués pressés de retourner dans les vignes ou dans les chais. Le touriste, le bordelais en balade se fera plaisir avec le menu Gourmet. Pour 38€, on entre dans l’univers de la belle cuisine française. La carte est construite en duo par Julien Lefebvre, 1* Michelin pour le restaurant Cordeillan-Bages, et le responsable des cuisines du Café Lavinal, David Favier.

Serviette en coton moelleux, amuse-bouche, la formule à 38€ balance bien entre un décor bistro et une cuisine gastronomique

Le repas commence par une mise en bouche de saison. En décembre, nous étions sur un velouté de champignons et sa chantilly citron. Nous avons continué par un œuf parfait servi en cocotte accompagné de ses légumes racines, brunoise de rutabaga, topinambour et émulsion estragon. Pour suivre l’ensemble de la table a craqué sur une lotte confite, jambon de bœuf on top et gnocchis. Nous avons terminé par un brownie et crème glacée caramel au beurre salé. 

Les assiettes sont généreuses, les cuissons parfaites, l’ensemble de la table a apprécié le repas. C’est bon et bien fait, dans la tendance manger de saison. Les touristes adorent, papy  y aurait trouvé son compte, nous avons passé un bon moment. Que dire de plus ? La carte des vins, très Bordeaux, donne le choix aux amateurs. Le service est parfait, tout en retenu. Voici une table consensuelle à conseiller pour une expérience réussie de cuisine bourgeoise revisitée.

Café Lavinal

  • Village de Bages, 33250 Pauillac
  • 05 57 75 00 09
  • Menu 28€ et 38€, plat du jour 11,50€ en semaine
  • Ouvert du lundi au Samedi
  • Fermeture annuelle fin décembre à mi février

Découverte des spiritueux, une formation IPC Bordeaux


L’IPC, (Institut de Promotion Commerciale), propose des cursus longs dotés de diplômes reconnus par l’état. Les étudiants sont formés au développement commercial en tant que généraliste. Ils ont aussi la possibilité de se spécialiser en immobilier ou en vins et spiritueux.

L’institut dispense aussi des formations certifiantes sur un ou plusieurs jours. J’ai eu l’opportunité de suivre une session Découvrir les Spiritueux en un jour. Voici mon retour d’expérience.

Nous sommes une vingtaine réunis à l’IPC à Bordeaux Lac. Dans la salle se mélangent, les étudiants du programme long et des professionnels venus compléter leur connaissances. La journée commence par un café d’accueil suivi du mot du directeur, Yann Chaigne. Nous enchainons rapidement, chacun se présente en quelques phrases et expose ses attentes. Notre formateur, Frédéric l’Azou, termine le tour de table. Il est diplômé de l’INSEEC (promotion 1995) et travaille comme consultant freelance auprès de brasseurs indépendants.

Très vite, il nous propose de nous mettre au travail. Le programme de la journée est ambitieux. En 7h, nous passerons en revu les différentes familles de spiritueux, nous apprendrons à les différencier, à les classifier selon leur différents mode de fabrication. Nous parlerons aussi marché, tendances et perspectives d’évolution. 

Pour étayer son discours, Frédéric l’Azou utilise un powerpoint. Sa présentation est synthétique et illustrée de nombreux schémas et photos. Elle donne vraiment l’essentiel mais permet d’aller plus loin grâce aux nombreux liens glissés dans les pages. Le document nous sera remis sous forme de clé USB en sortie.

Pour illustrer ses propos, Frédéric l’Azou présente 12 spiritueux. Les dégustations viennent rythmer la journée. Elles apportent une respiration bienvenue dans un cours théorique. 

Frédéric L’Azou, consultant et formateur à l’IPC de Bordeaux

Pour chacune, nous avons suivi les étapes classiques de la découverte d’une boisson :

En premier, l’examen visuel pour apprécier l’intensité et les nuances des couleurs. Ensuite, l’examen olfactif dans l’objectif de déceler le style des arômes, enfin, l’examen gustatif, la structure en bouche (souplesse, dureté, harmonie), la confirmation des arômes et la longueur.

L’examen visuel : la première étape de la dégustation

Chacun note ses impressions puis les fait partager au groupe. Le formateur note sur un paperboard. Il sollicite son audience, il encourage les commentaires. En dernier, il compare le ressenti de la salle avec les informations recueillies sur le net. Ces échanges permettent de rassembler le groupe, de soutenir l’attention de chacun. A ce moment là, le mélange entre étudiants et professionnels s’avère pertinent. Venus de maison de spiritueux, les salariés en formation apportent à l’échange leurs connaissances techniques.

Nous terminons la journée par un regard sur le marché et ses tendances. Les chiffres bousculent nos préjugés. Nous apprenons que la marque d’alcool la plus vendue au monde est chinoise. Il s’agit de Moutai, un alcool de riz largement consommé en Asie.

De cette formation, Nous repartons avec le powerpoint sur clé USB et notre carnet de dégustation. Je n’oublie pas notre Attestation de Formation. Elle nous est délivrée au vu de nos bonnes réponses au quizz de validation des connaissances.  Nous retiendrons les principes de base, une classification simple et une bonne première idée des différents alcools. 

IPC, Institut de Formation Commerciale

https://ipc-bordeaux.com/

10 rue René Cassin

33049 Bordeaux

Dernier service pour le restaurant Côté Rue.

Le restaurant Côté Rue ferme après quatre années de présence au premier plan sur Bordeaux. Rudy Ballin avait réuni ses fidèles pour le dernier service du 19 janvier. J’ai eu la chance d’être invitée à ce grand moment de gastronomie, cette démonstration de talent brut. Je partage avec vous mes émotions et mes images d’un dîner parfait.

Nous avons pris place à ma table favorite, au plus près de la cuisine ouverte où le chef et son second travaillent sous nos yeux. De là je peux admirer une dernière fois, le cadre raffiné, les plafonds moulurés, le parquet ancien. Au plafond les angelots s’amusent, spectateurs d’un show bien réglé.  Ce soir, Rudy Ballin ne change rien. Il sera comme à chaque fois, parfaitement concentré, exigeant. Il nous a livré en cinq plats le Meilleur de Côté Rue, une cuisine contemporaine d’excellence, créative et savoureuse.

Dès les amuse-bouches, nous sommes dans l’aventure culinaire. Le chef  bouscule notre référentiel cuisine avec des textures originales, des associations inédites. D’entrée, il nous accroche et il ne va pas nous lâcher. Il nous promet une expérience digne d’une belle table étoilée. La haute gastronomie, c’est son domaine, son graal. Il en maîtrise les codes et les usages depuis ses années aux côtés des plus grands. (voir un portrait du chef : http://lemeilleurdebordeaux.fr/entretien-avec-rudy-ballin-restaurant-cote-rue/)

Rudy Ballin, Chef du restaurant Côté Rue

Il y a une gelée de potimarron au curry, une guimauve cacahuète, un macaron au lapsang souchong garni d’œufs de hareng et un cannelloni de saumon sur biscuit de seigle.

Textures originales et associations originales pour les amuse-bouches

En entrée, Le chef nous livre un triptyque de ses best. Une huître pochée et son sorbet estragon. Un Foie gras poêlé et son crémeux de betterave, un espuma de betterave au café. Trois propositions, deux classiques des fêtes, une même envie de surprendre d’entrée avec du goût, du punch, de vraies saveurs. 

Nous  continuons avec le filet de bar, émulsion champagne blanc de blanc et caviar Prunier. Là, on nage dans le bonheur iodé. Les billes noires roulent sous la langue, la mousse champagne caresse nos palais. Le poisson apporte de la structure, de la mâche. Je n’ai pas laissé un seul grain.

Pour suivre, nous dégustons un filet de bœuf, céleri en deux façons et jus réduit au boudin noir. Tasty. Il est servi accompagné d’un Clos Puy Arnaud, un Castillon Côtes de Bordeaux en biodynamie.

Le fromage se présente servi en bocal de verre. Le brie devient  mousse onctueuse décoré d’une composition d’herbes fraîches. C’est délicat comme les terrarium de la Maison Jade, véritables jardins miniatures, posés ici et là dans le restaurant. Décoration et cuisine dialoguent. Petit moment d’harmonie mais toujours du goût, de la puissance en bouche.

Nous terminons en douceur avec un dessert de saison, une poire pochée sur base de sablé. Le fruit se pare d’un collier de perle en ganache chocolat blanc. Il se chapeaute d’un sorbet poire on top. Les mots me manquent pour cette gourmandise légère et délicate. 

Le repas touche à sa fin. Je suis un peu triste mais je comprends Rudy Ballin, son besoin de faire un break. A 27 ans, il a déjà derrière lui une longue carrière dans la gastronomie. Pour Côté Rue, il a tout donné pendant quatre ans, sans vraiment prendre de repos, sans pouvoir regarder ailleurs. Comme tout créateur, il doit nourrir son travail, l’enrichir de nouvelles expériences. Il va donc partir en voyage, marcher, faire le point et aller à la rencontre d’autres cuisines. 

Merci Chef pour ce fabuleux diner. Tu peux partir heureux, tu as fait un super job. Alors maintenant, profite bien de ce que la vie va te donner. Mais surtout, reviens à Bordeaux. Tu vas me manquer Rudy. Take care.

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Risotto d’orge perlé et encornets du Bassin d’Arcachon.

L’hiver j’aime bien cuisiner gourmand. Le froid me donne des envies de cuisine généreuse et gourmande. Avec le risotto, on est bien dans le côté comfort food. Et comme j’aime aussi rester en France, je transpose la recette d’origine italienne en version plus locale. L’idée n’est pas de moi mais de Tanguy Laviale, restaurant Garopapilles Bordeaux. En 2015, nous avions fait ensemble un risotto aux Saint Jacques snackées. http://lemeilleurdebordeaux.fr/risotto-dorge-perlee-saint-jacques-juste-brulees-feuille-de-moutarde-recette-de-tanguy-laviale/

Aujourd’hui, je reprends la base orge perlé, j’ajoute des blancs de seiche du Bassin d’Arcachon achetés dimanche dans une cabane de pêcheur. Je termine par du Salers, un fromage du Cantal à pâte pressé qui remplace facilement le parmesan (et en + c’est beaucoup moins cher).

Ingrédients pour 4 personnes

  • 4 blancs de seiche
  • 1 cuillère d’huile d’olive, sel, poivre
  • Risotto d’orge perlé
    • 250 gr d’orge perlé
    • 2 cuillères de beurre, 1 cuillère d’huile neutre
    • 1 oignon rouge
    • 10 cl de vin blanc sec type Entre-deux-Mers
    • 1l de fond blanc de volaille
    • 2 cuillères à soupe de Salers rapé
    • Sel, poivre

Dans une sauteuse, fais fondre une cuillère de beurre + huile neutre (pour empêcher le beurre de noircir). Ajoute les oignons préalablement coupés en fines tranches. Remue. Lorsque les oignons sont colorés, stoppe leur cuisson et réserve pour le final.

Verse l’orge dans la sauteuse et remue bien pour imprégner les grains de beurre

Déglace au vin blanc. Mouille avec une louche de bouillon chaud. Mélange bien le tout et remue sans arrêt jusqu’à absorption du fond blanc. Renouvelle l’opération pendant 20 mn.

Tu goûtes, Le grain doit rester ferme.

Ajoute une bonne cuillère de Beurre. La préparation doit être onctueuse. Miam. Réserve

Cuisson des blancs de seiche

Commence par bien laver les blancs, enlève les résidus de peau.

Fais les blanchir 3 minutes dans l’eau chaude. Egoutte.Taille les en lanières.

Dans une poêle, verse 1 cuillère d’huile d’olive, fais revenir les blancs. Stoppe la cuisson dès qu’ils sont colorés et ajoute à la préparation d’orge. Remue bien.

Au moment de servir, ajoute au risotto les oignons et le Salers râpé et pour les gourmand(e)s, une autre cuillère de beurre salé. En vrai c’est bien meilleur.

En grande fan du vin blanc, j’accompagne ce risotto d’orge par l’ Entre-deux-Mers utilisé pour la cuisson.

La Dégustation Géosensorielle ou découverte tactile du terroir, une Masterclass du Bordeaux Tasting

Pour cette sixième édition du Bordeaux Tasting, le magazine Terre de Vins a mis en avant le sujet du terroir. Il a réuni experts et amateurs autour d’une dégustation géo-sensorielle où le vin est présenté à l’aveugle.

Sur l’estrade :

Jean-Michel Deiss, propriétaire du Domaine Marcel Deiss en Alsace, un des pionniers de la Biodynamie en France, un vigneron poète au langage imagé, au caractère bien affirmé, un homme qui a consacré sa vie, 44 millésimes, à faire avancer la question des terroirs.

Olivier Bernard, propriétaire du Domaine de Chevalier, Pessac-Léognan et du Clos des Lunes, vin blanc sec de Sauternes, figure respectée du vin à Bordeaux et Président de l’Union des Grands Crus Bordelais.

Serge Dubs, meilleur sommelier du monde 1989 et depuis 1976 maître sommelier à l’Auberge de l’Ill, 3* Michelin.

Rodolphe Wartel, directeur du magazine Terre de Vins.

Dans la salle, des professionnels, des amateurs et parmi eux des malvoyants invités par l’UNADEV. Tout au long du débat, Rodolphe Wartel donnera la parole à ceux qui privés de la vue perçoivent le vin d’une façon différente. Un des leurs dira très joliment, qu’un bon vin part à la tête. Il donne des émotions.

Au départ, les intervenants semblent partager la même envie, la même excitation devant l’exercice de la dégustation à l’aveugle. Olivier Bernard rappelle les différences fondamentales entre la dégustation traditionnelle ou sensorielle (vue, odorat, toucher et goût) et la dégustation à l’aveugle.

Quand on arrive à l’aveugle sur une dégustation, on est dans la recherche… on va chercher l’origine, on va essayer de retrouver dans sa mémoire des souvenirs sur des valeurs olfactives, de goût, de couleur pour essayer de retrouver dans sa mémoire à quoi ressemble ce vin.

Alors que quand on n’ est pas à l’aveugle, on est beaucoup plus sûr, tiens ce vin, je vais essayer de le rentrer dans ma mémoire.

D’un côté, on va chercher des éléments dans sa mémoire pour essayer de nous aider à comprendre, de l’autre on va instruire sa mémoire des éléments pour essayer de nous aider à comprendre, instruire sa mémoire des éléments de la dégustation….

Il termine cette présentation par :

Moi la dégustation me passionne J’adore la dégustation à l’aveugle.

 La dégustation à l’aveugle, c’est rencontrer l’âme du vin. Nous dit Serge Dubs.

 Les deux premiers vins dégustés rassemblent les protagonistes dans une même critique. A l’unanimité, le second vin séduit alors que le premier ne laisse aucun souvenir en bouche. Normal, nous avons testé un vin d’hypermarché à moins de deux euros et un Alsace de chez Marcel Deiss. Tout commence donc très bien. Mais l’entente parfaite ne dure pas. Très vite, les intervenants expriment des points de vue différents.

Une question fondamentale oppose les participants : celle des arômes. Jean-Michel Deiss nous invite à nous méfier de la lecture aromatique d’un vin, une des bases de la dégustation sensorielle. Il nous rappelle que l’aromatisation, pratique tout à fait autorisée et trop souvent utilisée, nous trompe sur la qualité d’un vin. Il aimerait nous familiariser avec un mode de dégustation, la géosensorielle, uniquement basé sur le ressenti en bouche, sur la texture. Privé de la vue par des verres noirs, nous allons aussi oublier notre nez et nous concentrer sur la salivation, la souplesse, la viscosité, la texture en bouche.

Jean-Michel Deiss, pour une approche de la dégustation par la salivation, le toucher, la souplesse, la texture en bouche

L’information salivante témoigne d’un lieu… Je suis dans la révélation du niveau d’énergie du vin. Dit-il.

 Jean-Michel Deiss nous propose de ressentir le vin dans sa verticalité ou son horizontalité. Est-ce qu’il descend dans notre corps ou est ce qu’il s’étale en bouche, deux positions liées au terroir ? Pour exprimer nos sensations, il conviendrait d’oublier le vocabulaire ésotérique de la dégustation professionnelle. Nous devrons aussi refuser les mots valises comme vins printaniers, fruités et les mots culturels belle acidité, piquant, tranchant agréable. A contrario, nous sommes invités à utiliser des mots simples, compréhensibles par tous. L’objectif de Jean-Michel Deiss est d’ouvrir le monde du vin à l’homme de la rue, le faire sortir du cercle trop fermé des initiés et de mettre des mots simples sur l’âme du vin, les 50 mots du vocabulaire du toucher.

Le monde du vin est devenue une secte qui parle une langue morte… Nos contemporains ne sont plus dans l’aventure du vin…

 L’approche de JM Deiss bouscule nos habitudes, bouleverse nos sens. Si la salle fait de son mieux pour s’approprier la nouvelle pratique, sur l’estrade, on renâcle. Serge Dubs se résout difficilement à occulter les arômes, si important dans la reconnaissance en dégustation traditionnelle. JM Deiss, lui, se moque des qualificatifs chers aux dégustateurs professionnels, de certains arômes, qui selon lui, n’existent pas tel le cuir de Russie ou l’odeur de Garrigue.

Nous continuons la Master Class avec deux vins d’appellation du domaine Marcel Deiss.

En dégustation géosensorielle, il faut se poser la question de l’orientation de la salivation :

Où va la goutte ? Nous demande Jean-Michel Deiss.

Dans le premier cas, j’ai de la verticalité… je sens la goutte assez pointue descendre… elle est là, elle me pénètre… Elle est froide.

Le deuxième vin est un vin beaucoup plus large en bouche, il va rester en haut, je n’ai pas cette sensation de la goutte froide qui descend. Le vin est plus chaud et il occupe la largeur de ma bouche.

Ce qui est la verticalité de la petite goutte qui descend c’est la présence de silice dans le terroir, c’est un vin cristallin. (Terroir de granit)

Le deuxième vin est plus charnu, plus latéral, il possède une certaine épaisseur … il y a de la farine dans cet endroit. (Terroir de calcaire Aalénien)

 Après la longue intervention du viticulteur alsacien, Serge Dubs a du mal à exprimer son point de vue. Il dit ne plus savoir avec cette façon de parler du vin qui le prive de son référentiel habituel. Il demande l’avis du public, il aimerait connaître leur ressenti. Un auditeur malvoyant se dit très intéressé par la méthode. La salivation donne des indications intéressantes qu’il n’imaginait pas auparavant. Il se basait beaucoup sur l’odorat. La démarche géosensorielle lui ouvre de nouvelles perspectives et il pense qu’avec celle-ci tout un chacun pourrait avoir une opinion même sans être spécialiste.

Olivier Bernard vient abonder le point de vue du sommelier. S’il est d’accord pour déguster à l’aveugle et se priver de la vue, il juge indispensable de conserver l’odorat, un des sens majeur pour appréhender le vin. Le nez apporte, selon lui, un complément d’information indispensable. Il participe entièrement au plaisir du vin.

Une approche plus classique, conventionnelle de la lecture du vin

JM Deiss ne flanche pas, il s’accroche à sa philosophie qui met en lumière les qualités intrinsèques du vin. Il résume ce qu’il faut retenir de l’exercice.

Il existe trois grandes forces liées aux sols de la vigne.

  • Une Force verticale de finesse accompagnée très souvent de fraîcheur qui est la force cristalline – sols silicieux
  • Une Force latérale, horizontale, souvent épaisse parfois plus fine. Sols sédimentaires -(argile, calcaire)
  • Une Force centrale chaude, celle des terroirs volcaniques

Invité à donner son point de vue sur la notion de terroir, Olivier Bernard expose une opinion très bordelaise. Il parle de terroirs et nom de Terroir. C’est l’assemblage pointu, équilibré qui fait le grand cru, qui donne une diversité, une complexité aux grands vins. Et lorsqu’Olivier Bernard nous parle avec enthousiasme de ces moments délicats où l’on construit un grand Bordeaux par assemblage, on mesure la profonde distance qui sépare les deux viticulteurs. Deux mondes, deux religions se confrontent, celui de l’oenologie non interventionniste et celui de la méthode conventionnelle.

L’ambiance se détend pour la dégustation N°3 qui nous emmène à Châteauneuf du Pape en terre de grès rouges et de galets roulés. Les superbes vins du domaine Ogier font l’unanimité. Les remarques acides reviennent pour la dernière salve quand JM Deiss revient sur le pourquoi de la dégustation tactile. Pour lui, la limite du nez, c’est la question lourde de l’aromatisation… Les vins aromatiques sont menacés par l’aromatisation. Il nous manque quelque chose et c’est cela qu’on va rajouter.

 la dégustation N°4.

Les amateurs sont perturbés par une bizarrerie de l’exercice. Celui-ci comprend un rouge et un blanc, ce qui est inhabituel pour une dégustation à l’aveugle, une fausse paire pour Olivier Bernard.

Serge Dubs qualifie le premier de Vin de caractère qui a du tempérament, il aime beaucoup. Nous sommes en présence d’un domaine de Chevalier rouge millésime 2009.

Le second vin, alerte vif, excellent selon le meilleur sommelier. Joli compliment pour le Clos des Lunes, lune d’or 2013

La lecture tactile de JM Deiss est une réflexion sur la largeur du cristal qui déclenche la salivation dans les verres. Le verre numéro deux nous emmène en sauternais. Porté par son verbe et son enthousiasme, JM Deiss s’égare un peu en chemin. Sa longue tirade sur les sols sableux, sur le Sauternais marécageux, gorgé d’eau en hiver agace son voisin. Olivier Bernard hausse les sourcils et conteste quand on lui dit qu’au printemps, on porte des cuissardes dans les vignes à Sauternes.

Prenant le contrepied de l’Alsacien, O Bernard affirmera en riant, moi, j’y vais en pantoufle sur ces terroirs filtrant extraordinaires. Mais il garde un flegme très bordelais, il n’ira pas plus loin dans la polémique. Rond comme un joli merlot, puissant comme un Cabernet Sauvignon, il raconte le vin comme son Pessac-Léognan toujours élégant jamais agressif avec une grande pureté aromatique. Sa forte personnalité fera le reste, il aura l’art de calmer le jeu sans jamais abandonner ses convictions.

Le public apprécie, il repart enrichi de ces échanges, cette confrontation Est-Ouest entre Alsace et Bordeaux, entre parcellaire et assemblage. A titre personnel, j’étais déjà fan de biodynamie et de son représentant alsacien. Et si je ne le suis pas dans ses envolées lyriques, je pense qu’il a profondément raison de nous mettre en garde contre les vins aromatisés. Commencer une dégustation par la bouche et le toucher – dans un verre noir- permettra peut être d’écarter de nos caves, les vins blancs bonbons, les rouges artificiellement musclés et les breuvages issus de pratiques oenologiques discutables. Etre capable de lire la structure en bouche d’un vin pour distinguer un Vin honnête d’un vin bricolé comme nous promet JM Deiss.

Les vins dégustés lors de la MasterClass du Bordeaux Casting

Pour conclure, je rappellerais juste que la dégustation géosensorielle est une pratique ancienne remise au goût du jour par les Bourguignons. Dans le pays des climats où le terroir est classé au patrimoine de l’Unesco, de nombreux spécialistes prônent la dégustation du toucher. Je conseille à ceux qui veulent aller plus loin de lire les travaux de Jacky Rigaux, ancien universitaire et auteur de nombreux ouvrages sur le vin dont Le réveil des terroirs, illustration et défense des climats bourguignons (préface d’Aubert de Villaine), Ed de Bourgogne, 2011

La dégustation géo-sensorielle, éd Terre en Vues, 2012 (réédition 2014)

En bonus, les photos du stand de JM Deiss au Palais de la Bourse où l’on a continué le débat en dégustant ses fabuleux Alsace, tous vins de parcelles en complantation.

Galette de chou-fleur et houmous de patate douce.

Avec Gaëlle Sacarabany, nous avons cuisiné zéro déchet lors du concours Gaspi délices organisé par le CREPAQ en novembre 2018. Gaëlle a publié sur le sujet. Voici son retour sur cette chouette expérience: https://monbonheurgourmand.com/2019/02/ma-participation-au-concours-gaspi-delices-2018-a-bordeaux/

Zéro gaspillage, une philosophie au quotidien

Mieux consommer, ne pas gaspiller, voilà des sujets qui nous parlaient. Ce sont des pratiques qui font parties de notre quotidien. Toutefois, le concours a boosté notre créativité. Il nous a aussi donné l’opportunité de travailler en duo, une vraie nouveauté. 

L’expérience de la cuisine en équipe

J’ai eu beaucoup de plaisir à cuisiner avec Gaëlle. Nous avons pris le temps d’échanger sur nos astuces, notre philosophie du bien manger. On a parlé circuit court, marché de producteurs et achats responsables.  Cuisiner à deux crée une belle synergie entre deux expériences différentes. Chacune est venue avec ses habitudes et sa culture. On a construit un bon mix entre la Bretagne et la Martinique, la cuisine familiale de la métropole et la World Food des îles. Gaëlle possède une science des épices et des aromates qui donne du peps à tous les plats. Son sens des accords sucré –salé est très enrichissant pour la cuisson des légumes.

Ensemble nous avons trouvé des solutions zéro déchet pertinentes. Pour exemple je citerai deux astuces

Dans le chou-fleur, nous avons utilisé les belles feuilles et le trognon. Le goût est tout à fait comparable aux têtes. Celles-ci ont été conservées pour une autre préparation.

Pour une patate douce bio, nous conseillons de l’utiliser entière sans l’éplucher. Sinon faites de grosses épluchures qui peuvent être soit incorporées à la préparation, soit cuites sautées à la poêle.

Ingrédients pour les galettes de chou-fleur, houmous de patate douce :

Tacos, galettes pour 4 personnes

  • 60 Gr de farine
  • 1 œuf
  • 1 grosse cuillère de crème fraiche
  • 1 cuillère à café de bicarbonate de soude alimentaire
    • ou ½ sachet de levure chimique
  • sel, poivre
  • 200 gr de trognons ou feuilles de chou-fleur
  • 1 petit oignon rouge ou une échalote

Houmous de Patate douce à l’orange

  • 1 patate douce
  • 150 gr de pois chiche cuit
  • le jus d’1/2 orange + zeste
  • 2 gousses d’ail
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • sel, poivre

Les Tacos

  • Dans un saladier, mélange la farine, l’œuf et la cuillère de crème fraiche.
  • Ajoute, sel poivre et le bicarbonate de soude mouillé au jus de citron (pour faire agir) . Laisse reposer.
  • Dans un robot mixeur, hache les feuilles et trognon de chou-fleur, l’oignon. Ajoute à la préparation.
  • Mets à chauffer une poêle avec 1 cuillère d’huile.  Etale la préparation en crêpe épaisse. Fais cuire 4 minutes de chaque côté. Réserve
la garniture : houmous de patate douce
  • Lave bien la patate douce, puis fais cuire à l’eau pendant 15 minutes. Ecrase au blender ou à la fourchette, 
  • Ajoute les pois chiche, l’ail et l’huile d’olive. Mixe bien le tout
  • Ajoute les pois chiche, l’ail écrasé et l’huile d’olive. Encore un tour de mixeur.
  • Ajoute deux cuillères de jus d’orange, sel poivre
  • Sers la galette garnie de la préparation.
  • ute 2 cuillères à soupe de jus d’orange.

Bordeaux Tasting 2018 : le Programme

Les 15 et 16 décembre, le magazine Terre de Vins organise son Rendez-vous annuel avec les amateurs de grands vins. Centré sur le Palais de la Bourse, le Bordeaux Tasting accueillera les dégustateurs pour deux jours de découvertes. 700 vins seront présentés par les propriétés sur six sites proches de Bordeaux centre.

Bordeaux Tasting 2018

Au Palais de la Bourse : les Bordeaux, les Cognacs, les invités ( Alsace, Rhône..)

Le Gabriel : les Pomerols

L’espace Saint Rémi : les Champagnes

Le Musée des Douanes : les vins étrangers

La bulle éphémère : les Bordeaux supérieurs

La Maison Darnauzan : une nouveauté 2018 avec une sélection d’une vingtaine de vins bio.

En complément des dégustations l’Ecole des vins de bordeaux proposera chaque jour des ateliers à thème. Au menu la dégustation à l’aveugle, les parfums du vin ou les accords choco-Bordeaux.

Le magazine Terre de Vin organise aussi 6 MasterClass à l’intention des professionnels et des amateurs éclairés. Ces sessions sont animées par des personnalités du monde du vin. David Biraud, chef sommelier du Mandarin Oriental sera aux commandes le samedi. Serge Dubs, meilleur sommelier du monde 1989 présidera le dimanche. Sur la scène interviendront des représentants de propriétés emblématiques du vin.

Samedi à 11h : on commence par « De l’importance des verres dans la dégustation du vin », avec Riedel

Samedi à 13h30 : on continue par la Biodynamie avec Thomas Duroux de Château Palmer. Ce prestigieux Margaux a obtenu la certification Demeter pour son vignoble en 2018 . Après Château Pontet-Canet, le pionnier, Palmer sera-t-il le fer de lance de la bio sur la Rive Gauche ? La question du bio soulève bien des passions en terres bordelaises. Le retour d’expérience de Thomas Duroux s’annonce passionant. A ses côtés seront présents Jean-Baptiste Lecaillon, Directeur Général Adjoint et Chef de caves du Champagne Louis Roederer ainsi que Gérard Bertrand, ambassadeur des vins du Sud de la France.

A 16h, on termine la journée par 90 minutes autour de trois domaines remarquables du Bordelais Château la Gaffelière, Château Smith Haut Lafitte et Château Léoville-Barton. Les propriétaires des Châteaux présenteront eux-mêmes deux millésimes d’exception les 2005 et 2015.

Dimanche, trois sujets seront abordés :

11h00 : « La découverte de la diversité des terroirs de Saint-Émilion à travers les millésimes 2006 et 2016 

13h30 : Dans les secrets du cognac

16h : L’esprit Lafite. Eric Kohler, directeur des châteaux bordelais du groupe, qui répondra aux questions des auditeurs, nous propose en dégustation: château d’Aussières 2016 (corbières); château Duhart-Milon 2016 (pauillac); le Dix de Los Vascos 2012 (colchagua, Chili) 2016; Caro 2015 (mendoza, Argentine) et Lafite-Rothschild 2010 (pauillac, 1er grand cru classé 1855).

Attention, l’accès au masterclass se fait sur réservation. Vous trouverez les conditions sur le site de Terre de Vins ainsi que le programme détaillé de la manifestation en suivant le lien :

18 jours avant Bordeaux Tasting 2018

Bordeaux Tasting 2018, les horaires :

  • Samedi 15 décembre de 10h à 18h30.
  • Dimanche 16 décembre de 10h à 18h.
  • Tarifs :
    • Pass 1 Jour Samedi 27,00 €
    • Pass 1 Jour Dimanche 29,00 €
    • Pass 2 jours 39,00 €
    • Ces places donnent un accès illimité aux 5 sites de l’événement.
    • Réservation en ligne conseillée.

Le Château Smith Haut Lafitte reçoit le Prix Best of Wine Tourism international 2019

Belle récompense pour Florence Cathiard et l’équipe hospitality du Château Smith Haut Lafitte. Elles recevaient, ce jour, le trophée Best of Wine Tourim international 2019. Cette distinction récompense le travail accompli en matière d’accueil du public et la qualité de la prestation oenotouristique.

 

Le concours créé et organisé par la CCI s’inscrit dans son action pour la promotion des vins de Bordeaux. En session nationale, le Château Smith Haut Lafitte a reçu un Best Of d’Or dans la catégorie Art et Culture. Puis, en tant que lauréat, le domaine a participé et gagné un podium à l’international. La remise du trophée par monsieur Jacques Faurens, président du réseau Great Wine Capitals fut l’occasion d’une rencontre.

Florence Cathiard reçoit le Best of Wine Tourism International

Florence Cathiard nous a reçu au Château pour échanger sur sa philosophie en matière d’oenotourisme et sur ses pratiques viticoles. Cette visite prévoyait une balade dans la Forêt des sens, déambulation dans la partie aménagée de la forêt de 65 hectares qui jouxte les vignes. Malheureusement la mousson de décembre avait rendu les sentiers difficilement praticables. Nous reviendrions donc au beau jour découvrir le parcours et les 27 points d’intérêt. Il y a beaucoup à découvrir entre les sculptures, les installations et en final la dégustation.

Florence Cathiard, président du directoire de Château Smith Haut Lafitte

Nous avons profité de l’instant pour revenir sur la conduite de la vigne. Depuis leur installation en 1990 les Cathiard ont toujours cherché l’excellence dans le respect de la nature. Daniel Cathiard a apporté les innovations technologiques comme le tri optique informatisé. Amoureux de la nature, Florence et Daniel ont agit de concert pour préserver la biodiversité, protéger la forêt et les haies. A la vigne, ils ont toujours privilégié les traitements en bio. Depuis deux ans et pour répondre à une demande de leurs clients, ils se sont engagés dans une démarche de certification.

Côté oenotourisme, ils ont été précurseurs. Le couple de savoyard a beaucoup travaillé pour construire avec ses clients une notoriété que leur parachutage en terre bordelaise rendait difficile. Aujourd’hui, La réputation du vin n’est plus à faire mais les Cathiard cherchent toujours à aller plus loin. Et même si les ventes de vin au Domaine ne représentent pas plus de 5% du total, tout est fait pour faire vivre au visiteur de passage une expérience inoubliable.

Pour Florence Cathiard :

Loenotourisme est incontournable. Mais, une visite classique suivi dun achat ne suffit plus. Aujourdhui, les gens demandent autre chose. Ils veulent du partage, de lexpérience interactive. Il faut du sens, de la valeur ajoutée.

Le Domaine offre pas moins de six types de visite. La déambulation dans la forêt des sens est la toute nouvelle proposition qui a permis de remporter le trophée Best of Wine Tourism. Je vous invite à aller sur leur site pour les découvrir https://www.smith-haut-lafitte.com/visites/ et surtout à programmer votre balade dès que le soleil reviendra sur le Pessac-Léognan.

Château Smith Haut Lafitte

  • 33650 Martillac
  • Ouvert 7 jours sur 7
  • Visite sur RDV, tel 05 57 83 11 22

Restaurant L’Auberge Saint Jean à Saint Emilion, le déjeuner en automne.

Pour nous, les bordelais, Saint Emilion offre une superbe alternative aux week-ends sur le bassin. Quand l’été s’éloigne, nous avons plaisir à combiner balade dans les vignes, visite de château et déjeuner gastronomique. Le vignoble et les huit villages de la juridiction de Saint Emilion constituent un paysage unique, daté de la colonisation Romaine. Entre la ville ancienne et les prestigieux Châteaux, les possibilités de visite sont nombreuses.

Le week-end de la toussaint m’a offert l’opportunité de visiter Château Coutet et de retourner à l’Auberge Saint Jean à Saint Jean de Blaignac. Ce fut une nouvelle fois une très belle expérience. Je ne résiste pas à l’envie de la partager avec vous.

 

J’ai découvert la table de Manuela et Thomas L’Hérisson en 2013 et depuis chaque visite me réjouit. J’ai beaucoup de plaisir à voir le décor évoluer, la cuisine du chef monter en puissance.

En 2016, je décrivais les lieux, je retraçais le parcours du chef, étoilé Michelin en 2014 :http://lemeilleurdebordeaux.fr/lauberge-saint-jean-une-terrasse-posee-sur-la-dordogne-une-cuisine-gastronomique-sans-chichi/

Couleurs d’automne sur la Dordogne

En 2018, je vous invite simplement à visionner mes photos du déjeuner. Mes images témoignent d’un joli moment et de la recherche constante de progrès de Thomas et Manuela L’Hérisson.

Pour exemple, j’ai apprécié les nouveaux fauteuils de la salle de restaurant. Réalisés en velours perle, ils offrent confort, modernité et promesse d’une parenthèse cosy. Autre détail d’importance, la vaisselle. Elle est choisie par le chef comme un écrin à ses créations. Elle participe à sa cuisine, elle nourrit son inspiration. Au fil du temps, le chef enrichit sa collection. J’ai beaucoup aimé son assiette cratère, une céramique tourmentée, parfaite pour mettre en scène la blanche Saint Jacques.

Les Entrées

 

Côté cuisine, le souci du détail touche à la perfection. Visuellement, chaque création est organisée en trois dimensions. Le chef travaille l’espace, le volume, les couleurs et les saveurs. Chaque plat bénéficie d’une présentation originale et d’accords subtils. Le déjeuner se déroule comme une succession de tableau à manger. Dans l’assiette, on retrouve précision et créativité, des cuissons parfaites et des jus parfumés. Je vous laisse apprécier les photos et mesurer la place réservée au produit. Saint Jacques juste snackées, Saint Pierre laqué, cèpes en bouchons ou figues rôties et sa glace potimarron, les images valent tous les discours.

Vous n’avez pas les illustrations mais le menu Entrée-Plat-Dessert à 60€ est précédé de deux amuse-bouches, véritables plats miniatures. Le deux novembre, nous avons commencé par une ardoise de foie gras chaud et une galantine de canard en bouillon Thaï. Puis nous avons découverts nos plats choisis parmi cinq propositions pour chaque service. En voici les photos.

 

Si l’expérience vous tente, je vous recommande de venir déjeuner à l’Auberge Saint Jean. Vous réserverez une table dans la véranda, un véritable balcon sur la Dordogne. La vue sur la rive opposée, les arbres en bordure, est magnifique. Une fois votre repas achevé, je vous conseille une balade dans les vignes. Saint Emilion et se son vignoble d’exception vous attend à dix minutes de voiture.

L’Auberge Saint Jean

Chef Thomas L’Hérisson, une étoile Michelin

  • 8 Rue du Pont, 33420 Saint-Jean-de-Blaignac
  • 05 57 74 95 50
  • Menu 60€, menu dégustation 72€
  • Ouvert du jeudi au lundi midi et soir
  • Fermé mardi, mercredi et dimanche soir.