Le Miso : aliment santé venu du japon.

Les éditions Sud Ouest viennent de sortir un joli livre sur le Miso, un condiment à base de riz et de soja fermentés, une vraie source de protéines végétales capable de se glisser dans toutes sortes de préparation.

Si tu aimes la cuisine japonaise, tu connaissais déjà la soupe Miso Shiru, un bouillon léger parsemé de quelques tiges de vert d’oignon servi dans tous les restaurants japonais. Mathilda Motte te donne l’envie d’aller plus loin, d’apprendre à distinguer les nuances entre les différents misos. Elle se fait didactique, nous informe sur les types de pâte et sur les modes de fabrication. Elle nous invite aussi à le déguster comme un bon vin et à apprécier sa complexité aromatique.miso variétes

Le livre contient bien sur un grand nombre recettes pour cuisiner le miso à la japonaise et même à l’occidentale : les traditionnelles soupes (ramen, dashi et cie), les sauces, les plats du quotidien et même les desserts.

Tu trouveras des extraits du livre dans l’excellent blog de Mathilda : Cuisine en Bandoulière.carotte miso

Le miso, le découvrir et le cuisiner

  • Editions SUD OUEST
  • Auteur : Mathilda Motte
  • Collection : Bio & bon
  • PVP : 13

Restaurant Côté Rue : décor cosy-trendy et cuisine gastro-contemporaine

Rudy BallinUne salle à manger lumineuse où aucune cloison n’arrête le regard, une décoration sobre et chic, de beaux volumes, un jeune chef, Rudy Ballin, formé chez les plus grands (le Royal Monceau côté Carpaccio, Pic à Valence et à la Dame de Pic parisienne), une cuisine délicate et créative, Côté Rue pourrait bousculer la hiérarchie des restaurants Bordelais. J’aime beaucoup !IMG_7010_DSC2740 (1)

Toi aussi, tu aimeras l’atmosphère cosy-trendy, le plancher et les tables en bois brut, les plafonds immaculés aux moulures classiques dignes d’un bel hôtel particulier, les tables bien espacées, la vaisselle en grès brut couleur sable et céladon et le souci du détail. Tu aimeras la cuisine ouverte sur la salle, la vue sur le passe et le spectacle d’une cuisine en action._DSC2766

Et dans l’assiette ?_DSC2738

A chaque semaine son menu, proposition unique à 45 euros le soir. Cuisine contemporaine et présentation stylée. Quelques prises de risque aussi. Ce soir là, nos papilles sont partagées entre un délicieux bœuf fumé au café et à la feuille de cannelle et un brie sous forme de mousse moins convaincant, un peu trop punchy._DSC2759 _DSC2780_DSC2786 _DSC2799

L’idée, c’est d’y retourner très vite pour valider le coup de cœur, se donner le recul d’une autre visite avant placer Côté Rue numéro deux ou trois dans ma gastro liste 2016.

Côté Rue

  • Menu 25 € le midi et 45 €le soir
    Du mardi au vendredi et samedi soir
    14, rue Paul Louis Lande, Bordeaux
    Adresse proche du musée d’Aquitaine
    Petite rue étroite, prévoir un stationnement en parking

La Salle à manger des Chartrons ou mieux la cave à manger des Chartrons

J’ai volé l’expression au guide le Fooding. J’aime beaucoup l’image, elle décrit parfaitement cette adresse située au milieu de l’étroite rue Saint Joseph au cœur des Chartrons.

Sol de béton ciré, tables de bois brut et murs en pierre de Bordeaux, on se croirait dans un chai. Les jolis volumes et la décoration un rien brocante ajoutent à l’ambiance très Chartrons des lieux. N’oublie pas de passer aux toilettes, les murs sont tapissés d’une collection de menus anciens de restaurants prestigieux et les étagères sont garnies de livres de cuisine des années 50. Rigolo ! _DSC2891 _DSC2907 _DSC2914

On y mange une cuisine fraicheur, très simple à base de bons produits. Tu choisis à l’ardoise, inscrite au mur du comptoir. Trois entrées, trois plats et trois desserts proposés le midi uniquement du lundi au vendredi. Velouté de châtaignes aux cèpes ou pâté au foie gras, veau de l’Adour sauce morille ou salade de lentilles et truite fumée, la carte un peu courte a le mérite de son originalité._DSC2900_DSC2876 _DSC2881

Tu peux aussi privatiser le soir pour un cocktail, un diner ou un cours de cuisine. La salle se réserve pour 350€, le menu se négocie avec la chef Virginie Mustel.

Le spot ouvert il y a déjà six ans a su toucher une clientèle sensible à l’esprit des lieux. On apprécie de déjeuner au milieu d’une exposition temporaire. En janvier, Arnaud Faugas, illustrateur propose ses nouvelles créations, des dessins inspirés des pensées positives de grands écrivains. Sympa !_DSC2886

La Salle à Manger des Chartrons 

  • 18 Rue Saint-Joseph, 33000 Bordeaux
  • Téléphone : 05 56 81 32 04
  • Le midi uniquement du lundi au vendredi
  • Prix environ 25€ Entrée+ Plat +dessert
  • Vin au verre 4,50 €

Garopapilles étoilé par les Bordelais

Le Figaro écrit dans son spécial aquitaine. Si Les bordelais votaient, Garopapilles serait déjà étoilé. Pas Faux !

Depuis son ouverture en 2014, le restaurant de Tanguy Laviale et Gaël Morand continue à faire course en tête dans le top ten des meilleures adresses de Bordeaux. On aime le décor bois brut et métal noir, moderne et sobre à la fois. Le parquet, plancher de wagon de chemin de fer dans une première vie apporte de la matière, du vécu à cette jeune adresse. On apprécie les jolis volumes, la salle lumineuse. On aime la carte des vins et les conseils de Gaël Morand, un vrai passionné. On peut en profiter pour repartir avec une bouteille achetée dans l’espace cave.garopapilles Bordeaux_DSC2603 _DSC2605 (1)

_DSC2589 _DSC2595J’adore la cuisine délicate et précise de Tanguy Laviale superbement mise en valeur par une vaisselle de grès brut. Mardi, j’ai dégusté une poêlée de pétoncles noires, gnocchi, champignons shimeji et écume de coquillages. Visuellement, la pétoncle en noir apporte une note nouvelle pour une assiette de coquillage. En bouche, c’est superbe : une bouffée iodée comme une balade à Belle île. Un plaisir prolongé par le jeu des textures et des saveurs bonus : de la pomme granny pour l’acidulé, des noisettes hachées et torréfiées pour le goût de grillé. Le chef signe là une belle recette cachée sous une apparente simplicité. La suite du menu unique reste dans cet esprit créatif et savoureux. En plat un cochon fermier noir de Cambes, ravioles de chèvre, choux de Bruxelles et émulsion de pignon de pin. Pour terminer, une banane flambée, glace mascarpone, granité citron vert, crumble, gelée de banane verte et meringue citron. Oui c’est assez complexe. Chez Garopapilles, on soigne les détails. Même le pain est maison, de délicieuses fougasses aux herbes accompagnent le repas._DSC9497 garopapilles Bordeaux _DSC9513 restaurant Garopapilles Bordeaux

Tout serait parfait, enfin presque. Je ne sais pas ce que tu en penses mais moi je déteste son parti pris d’ouvrir si peu (du mardi au vendredi midi et uniquement les jeudi et vendredi au diner). Un truc à te rendre malade de frustration. Impossible de satisfaire une envie irrépressible de diner chez Garopapilles le samedi soir. Tu dois patienter jusqu’au jeudi suivant et puis tu dois réserver aussi. Le restaurant est toujours complet. Grrrrr !

  • Adresse : 62 Rue Abbé de l’Épée, 33000 Bordeaux
  • Tout près de la place Gambetta
    Téléphone :09 72 45 55 36
  • ouvert du mardi au vendredi  le midi
  • jeudi et vendredi soir

La cuisine du Quatrième Mur : c’est nickel, c’est parfait !

Les fans de Cauchemar en cuisine ne seront pas surpris, Philippe Etchebest aime les espaces ultrapropres et bien organisés. Il a fait des sous-sols de sa brasserie gourmande un modèle comme un exemple à suivre pour les candidats de la télé-réalité. L’espace est divisé en trois, le chaud, le garde-manger pour les entrées froides et la pâtisserie, classique pour une cuisine gastronomique. Les coulisses du quatrième mur ressemblent à celles d’un bel étoilé._DSC2467 _DSC9459

Chaque soir se joue un opéra en deux actes, les clients du premier service prennent place vers 19h30. Le spectacle commence dès que le terminal informatique de la cuisine crache les premières commandes.

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Deux solistes au passe appellent les plats et aussitôt les chefs de parties exécutent les ordres. Les acteurs travaillent non stop, ils s’adaptent au rythme des tables, speed pour les pressés plus cool pour les amoureux et gastronomes qui prennent le temps de savourer. Un léger entracte vers 21H permet à l’équipe de reprendre son souffle et le spectacle reprend avec le second service. Chaque acteur connaît et assure son rôle à la perfection avec rigueur et rapidité. La vitesse d’exécution, la précision des gestes tant de fois répétés restent certainement les éléments les plus impressionnants d’une cuisine de grands professionnels. Le soir de mon shooting, Philippe Etchebest était absent mais son bras droit, Frédéric Bernou gérait l’équipe, calme mais ferme. Il contrôlait le passe avec Stephen Mazoyer
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Frédéric Bernou travaille avec Philippe Etchebest depuis 20 ans. En l’absence du patron, c’est lui qui tient la brigade au plus près de la cuisine du chef. Les recettes sont suivies au millimètre, les cuissons, le dressage, les finitions, tout est nickel, tout doit être parfait. Le chef sait rappeler toute assiette à laquelle il manquerait un ingrédient, il ne tolère aucun écart par rapport à la recette témoin.

Le restaurant ne propose que des menus, le soir, pour 48 euros : trois entrées, trois plats et trois desserts au choix ; Le midi 32 euros et à chaque fois deux propositions. Les produits sont frais, essentiellement de saison et de région. Les recettes partagées entre du classique boosté de nouvelles saveurs et des idées plus novatrices. Même dichotomie dans la présentation, tu trouves souvent pour le plat une cocotte et une seconde proposition plus contemporaine, plus prêt-à-photographier

_DSC9436_DSC9409 _DSC9412 _DSC9418_DSC9417 (1)_DSC9475
_DSC9483 (1)L’ensemble crée un bel équilibre entre tradition et modernité, de quoi satisfaire une clientèle très large.
Encore une belle spécificité du Quatrième Mur, l’ultra médiatisation du chef attire à la fois les foodistas à la recherche de nouvelles adresses et un public populaire. Celui là vient attiré par le gros caractère du chef, son franc parlé et sa simplicité et surtout le bonheur de goûter une cuisine gastronomique dans un cadre prestigieux. Leur attente culinaire n’est pas déçue, les assiettes sont généreuses, savoureuses et agréables à l’œil. Une seule pointe d’amertume en fin de soirée, celle liée à l’absence du chef. Les selfies aux côtés de l’ultra-médiatique M.O.F c’était le premier jour.


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Le Quatrième Mur pratique

  •  2 place de la comédie. Hyper centre de bordeaux.
  • Au pied du Grand Théâtre
  • ouvert midi et soir, tous les jours
  • Menu 32€ le midi, 48€ le soir
  • réservation au 05 56 02 49 70

 

En savoir plus sur les les meilleurs restaurants de Bordeaux, cliquez ici.

Dégustation des Huiles d’olive Basilippo avec Tanguy Laviale.

Que faire lorsqu’un producteur d’huile d’olive t’envoie une sélection à déguster ? Je suis qui moi pour donner un avis sur le travail des autres ? Facile de faire la maline derrière un objectif. Déguster, critiquer avec intelligence et conseiller …

huile basilippo

Heureusement, il y a les pro. Merci à Tanguy Laviale du restaurant Garopapilles d’avoir accepté de tester avec moi. J’ai mixé nos réflexions. Cela donne un mélange d’impressions cash, d’émotions gustatives : moi; et des remarques construites sur une vraie connaissance des produits : le chef.

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On a procédé très simplement. En premier un regard sur la couleur, l’aspect. Ensuite le nez et en dernier la dégustation de deux façons sur du pain et à la cuillère. Je n’oublie pas le packaging, un élément important pour un produit haut de gamme souvent offert en cadeau.

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Nos impressions :

  • Intense couleur jaune doré
  • L’huile nature Basilippo Gourmet, olives Arbequina de début de récolte. Elle dégage une belle odeur d’olive verte. En bouche le fruit est ultra-présent avec une légère amertume. Je la conseille aux amateurs.
  • L’huile Basilippo Aromas vanille est intéressante, douce avec un léger goût de friandise. Pourquoi pas dans un dessert ?
  • Gros coup de cœur pour la Basilippo Aromas parfumée à l’orange. Au nez, des aromes de jus d’oranges fraîchement pressées. En bouche, l’agrume est vraiment là. C’est très vif, très frais. J’adore ! J’imagine très bien l’alliance avec un tartare de poisson. Le maigre du Bassin d’Arcachon ou la coquille Saint-Jacques, c’est la pleine saison.

_DSC9495 (1) basilippo

Pour terminer, un mot sur le packaging. La Ligne slim de la bouteille de 250ml est assez réussie. J’aime aussi les arabesques dessinées sur le flacon, un rappel des origines andalouses de la marque Basilippo. La maison produit et commercialise depuis 2000.

Pour aller plus loin, le site de la marque et sa boutique en ligne.

  • Tu peux acheter les huiles aromatiques 8,50 euros l’unité. Reste le problème des frais de port 30 euros pour la France.
  • http://basilippo.com/home-classic/
  • http://basilippo.com/tienda-on-line/

 

 

 

 

Les chocolats Saunion, incontournables bonbons de Noël

Saunion Bordeaux

Noël sans bonbons de chocolat, les Fêtes à Bordeaux sans un ballotin enguirlandé d’un élégant ruban estampillé Saunion, Cadiot-Badie ou Darricau, NO WAY !

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T’es fan de chocolat ? Alors, Pense à ces maisons renommées, gardiennes de notre patrimoine gourmand. En fin d’année, le chocolatier apporte une touche glossy-glam à ces créations : paillettes irisées, feuille d’or, habillage de papier doré et emballage fantaisie. Il s’amuse parfois à donner des formes inattendues, à fabriquer des compositions ludiques. Pourquoi pas? L’ultra-fan préfère la bouchée raffinée à déguster voluptueusement, le bonbon de chocolat noir garni praliné, fruits secs caramélisés, nougatine hachée ou ganache parfumée. Bordeaux se distingue par une spécialité alcoolisée, la guinette ou cerise au kirch. Cette friandise se déguste comme un bon Cos en respectant un cérémonial, en prenant le temps de savourer chaque étape.

Donc aujourd’hui Travaux Pratiques: dégustation de Guinettes, celles de la maison Saunion.

En premier : Je me concentre sur l’esthétique, la couleur. J’apprécie sa brillance, sa ligne galbée, ses formes généreuses avec une prise en main facile : la queue de la cerise._DSC9282

Ensuite, je la mets entière dans la bouche et je croque. Elle résiste puis se rompt en libérant un nectar parfumé. L’alcool réchauffe le palais, la cerise câline la langue. Je laisse le chocolat fondre doucement et je m’enivre des subtils arômes de kirsch. Un plaisir délicat fruit d’un travail de sélection, de macération longue, d’une fabrication entièrement manuelle et respectueuse du produit.

Thierry Lalet ne triche pas avec la qualité des ses ingrédients. Pour ces bonbons, il ne veut que les meilleurs fournisseurs.Thierry Lallet

Cueillie en mai juin dans la région de Montauban, la cerise est mise à macérer dès le lendemain. Le fruit restera au minimum cinq mois dans un kirch choisi en Alsace. A l’issue, la cerise, bien égouttée, est trempée dans le sucre massé, refroidie puis de nouveau la trempette dans un bain tout chocolat. Le bonbon sera mis au repos sur un lit de paillettes de chocolat, le temps nécessaire à l’acidité du fruit de faire fondre l’enrobage sucre. Le fondant se transforme peu à peu en sirop emprisonné dans sa coque de chocolat. Voilà pourquoi la guinette doit reposer au moins cinq jour après fabrication. Toutes ces opérations sont manuelles, la main experte, précise, permet un travail délicat. De nombreux bonbons sont réalisés de cette manière : framboises et raisins se marient avec bonheur avec nos alcools régionaux cognac ou armagnac.Saunion, Thie_DSC9276_DSC9292_DSC9305 _DSC9331

Chez Saunion, tu trouves aussi des friandises dont la fabrication peut s’automatiser en partie. Les pralinés et ganaches sont réalisés à partir d’une grande plaque coulée sur marbre, découpée en carrés puis individualisée dans un appareil appelé guitare. Une presse qui découpe des plaques carrées en bonbons à l’aide d’une grille faite de fils de guitare. Les petits bonbons sont glacés dans la surfeuse à chocolat. J’adore cette machine. Les bouchées, placées sur un tapis roulant, avancent gentiment jusqu’à rencontrer le chocolat liquide. Bravement, les bonbons escaladent la couche glossy. C’est là que déboule une belle vague de chocolat de couverture. Un tsunami qui recouvre tout. Et tandis que le tapis roulant continue d’avancer, les courageux chocolats se retrouvent tout trempés. Heureusement le surplus s’écoule gentiment et les bonbons ressortent brillants. Un jolie noix on the top et la gourmandise est prête. Trop cool._DSC2017_DSC2028 _DSC2035 _DSC2093 _DSC2108

Les friandises seront sagement stockées sur échelle, un court temps de séchage et elles pourront rejoindre les spécialités disponibles en magasin : le Président, le Régent, le Cailhau, le Clémenceau, toute une gamme raffinée à découvrir absolument._DSC9339

Je n’oublie pas les tablettes de grands crus pour tous ceux qui veulent aller plus loin dans la dégustation et former leur palais aux subtilités des saveurs et des provenances. Du coup, cela me donne une idée pour mon prochain régime. Pas le DETOX, le JEMEFAISDUBIENEN2016. Une Tablette différente par jour, t’en penses quoi ?_DSC9395 (1)

 

Saunion Pratique

  • On est à Bordeaux Hyper centre
  • 56 Cours Georges Clemenceau,
  • Téléphone:05 56 48 05 75
  • Horaires: 09:30 – 19:15 du mardi au samedi et lundi apm

Ô de l ‘HÂ : World cuisine de saison.

Ô de l'Â bordeaux _DSC0425L’adresse, proche de la place Pey Berland, fait le bonheur des globe-goûteurs à la recherche d’une cuisine créative et sans frontières. Dans une ambiance lounge-bar, détendu par une bonne musique et une lumière tamisée, tu prends plaisir à déguster une cuisine savoureuse, élaborée à partir de vrais et bons produits et mis en scène de façon toute personnelle par le chef Nicolas Nadau. Tu retrouves des influences asiatiques, des consonances anglo-saxonnes. Jamais de copier-coller dans ces empreints à la cuisine de monde, le chef garde les techniques mais les associe très librement à sa cuisine. Le tempura s’invite en accompagnement guest star du risotto et le club sandwich délaisse son incontournable filet de poulet pour un boeuf et foie gras très bleu-blanc-rouge. Nicolas Nadau n’oublie pas son terroir. J’ai noté une pièce de bœuf assorti de ses frites à la graisse d’oie et aussi une crépinette de jarret de veau confit et fumé, châtaignes en persillade.

Dernière spécificité du restaurant, la carte se limite à une dizaine de plats et cinq desserts. Pour faire une entrée tu prends le plat en small portion. Easy !saint jacques snackée _DSC0412

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Biscuit crémeux noisette et pomelos

Comme j’ai adoré le cadre glamour soft et la cuisine savoureuse et parfumée, je te recommande l’adresse de plusieurs façons : entre copines, en amoureux et même le midi en déjeuner de travail un peu chic. L’associé du chef et responsable de salle Nicolas Faye saura trouver la table adaptée à ton humeur de jour. Le service est à la hauteur de la cuisine friendly-trendy.

Restaurant Ô De L’HÂ

  • 5 rue du HÂ, Bordeaux
  • 05.56.81.42.21
  • proche Mairie de Bordeaux
  • midi menu à 19€
  • ouvert tous les jours sauf samedi midi, dimanche et lundi soir

Comment apprendre à déguster le vin ?

Quelle méthode choisir pour booster ses connaissances en œnologie ?

Déguster, déguster et commenter, partager ses émotions. Ecouter les maîtres, entendre leurs remarques, noter leurs commentaires et enrichir son expérience de ces échanges. L’amateur doit se contenter d’une pratique occasionnelle entre amis ou en club. A Bordeaux, Le professionnel a la chance de pouvoir assister à des formations flash comme celle dispensée par WORLDSOM.

Le département sommellerie de l’école BEST, gérée par la CCI de Bordeaux, propose des cessions en deux jours avec Paolo BASSO, meilleur sommelier du monde 2013. Les participants, sommeliers ou directeurs de salle de restaurant sont invités à un tour du monde rythmé par la dégustation de trente vins.

Le programme des 2 et 3 décembre

Ce mardi, une douzaine d’élèves avaient pris place dans la luxueuse salle WORLDSOM, une ancienne bibliothèque, aujourd’hui classée, située dans les locaux de la CCI de Bordeaux, au 17 place de la Bourse.

La CCI de Bordeaux, site des formations

La CCI de Bordeaux, site des formations

A l’issue d’une courte présentation théorique, Paolo Basso invite les stagiaires à se replonger dans l’art de la dégustation à l’aveugle. Il leur demande de respecter une méthodologie très codifiée avec dans l’ordre une étude de la couleur, des arômes et des saveurs. Il rappelle les fondamentaux d’une dégustation professionnelle : comprendre un vin sans chercher une identification immédiate. Appréhender le flacon en sommelier, le praticien capable de proposer au consommateur un vin adapté aux mets choisis, l’épicurien gestionnaire qui va sublimer la cuisine du chef. Superbe programme !_DSC1069 _DSC1070 _DSC1842

Tout au long des deux journées de formation, les stagiaires ont mis en pratique ces recommandations. Pour chaque vin, les mêmes gestes ont été répétés. En premier, l’examen visuel pour apprécier l’intensité et les nuances des couleurs. Ensuite, l’examen olfactif dans l’objectif de déceler l’intensité et la qualité des arômes à la première impression, puis le développement du vin au contact de l’oxygène en fonction des cépages et du millésime. Enfin, l’examen gustatif qui révèle les piliers du vin : l’acidité, l’alcool et les tanins. Mais aussi la structure en bouche (partie souple et partie dure, harmonie) ou encore le potentiel de vieillissement.

Etape N°1 d'une dégustation: regard sur la couleur du vin

Etape N°1 d’une dégustation: regard sur la couleur du vin

Etape N°2 , analyse des senteurs

Etape N°2 , analyse des senteurs

Etape N°3, qualité gustative du vin

Etape N°3, qualité gustative du vin

La session, très intensive, a permis aux participants, tous passionnés et déjà bons connaisseurs de replonger au cœur de leur métier. Pour ceux qui veulent aller plus loin et qui disposent de temps, la formule coexiste au sein de l’école avec une formation classique plus longue : 350 heures de cours composés de six modules à valider séparément pour obtenir le WorldSom Magister- WSM. Les frais de scolarité sont de 12 500 euros, classique pour une école de commerce mais dans un budget ça peut piquer. Tu comprends mieux l’intérêt de la Master Class. Pour un coût très raisonnable de 850 euros les deux jours, tu as la chance de confronter ton savoir à celui des prestigieux membres du corps professoral de WORLSOM qui compte en son sein 4 Meilleurs Sommeliers du Monde : Gérard Basset, Paolo Basso, Serge Dubs, Philippe Faure-Brac. Last but not least, la formation peut être financée par ton entreprise dans le cadre de la formation continue. Alors on s’inscrit pour la prochaine cession ?

 

Concours Impertinent de Cuisine : LA FINALE

 

La finale se jouait le samedi 21 novembre, une première d’un genre inédit pour le Théâtre National de Bordeaux Aquitaine (TNBA). Deux stars internationales en vedette : Michel Guérard, seul trois étoiles Michelin d’Aquitaine et Joël Robuchon le chef le plus étoilé au monde pour le même Michelin. A leur côté, les autres membres du jury : Pierre Mirgalet M. O. F Chocolatier, Bruno De Monte Directeur de l’école Ferrandi Paris, Anne Lataillade Bloggeuse culinaire, Marie-Luce Ribot Rédactrice en chef adjointe Groupe Sud-Ouest. Jean-Pierre Xiradakis, restaurant la Tupina. Autre brillantissime acteur, l’animateur Sébastien Demorand, journaliste et critique culinaire. Je n’oublie pas les six finalistes : Sandrine Hernandez et Hélène Lapeyre en catégorie amateur, Apolline Poisson et Maxime Bentejac en catégorie jeunes en formation et enfin Damien Mitteau et Denis Lemercier pour la catégorie professionnels. Une pléiade de figurants pour animer cette belle pièce mis en scène par les équipes de l’ AAPrA.

Le scénario a germé dans l’imaginaire de Michel Guérard lors de la première édition de Bordeaux So Good. Il rêvait d’un concours capable de mettre en scène terroirs et culture et de sublimer les produits de la région. En 2015, l’idée devient Aquitaine Terre de Génie, le Concours Impertinent de Cuisine. Avec le soutien de l’ AAPrA, l’Agence Aquitaine de Promotion Agroalimentaire, l’enthousiaste chef d’Eugénie les Bains invitait les amateurs, les jeunes en formation et les professionnels des métiers de bouche à chercher l’idée qui allait booster la recette de mémé.

Le principe 

Créer l’inattendu en proposant une recette détournée de sa vocation première ou en revisitant une recette locale tout en racontant l’histoire régionale. Le chef attendait de l’originalité, de la créativité dans le respect du produit.

Les temps forts de la finale

Les six candidats arrivés en tête lors des demi-finales disposaient de trois heures pour réaliser leur recette, dresser quatre assiettes et convaincre leur prestigieux jury de l’impertinence de leur démarche. Pour ces habitués des concours culinaires, le bonheur d’être en scène était visible. Boostés par leur passion cuisine, ils ont donné le meilleur. Très vite une délicieuse odeur de canard rôti, de cèpes poêlés a envahi le théâtre. Le public s’est passionné pour un show habilement rythmé par Sébastien Demorand. Les finalistes ont conquis public et jury qui semblait bien en peine d’établir un classement._DSC0762_DSC0768 _DSC0778 _DSC0782

Mais concours oblige trois vainqueurs seront désignés. Sandrine Hernandez pour son magret de canard fumé aux aiguilles de pin et chutney de kiwi, Maxime Bentéjac pour son omelette impertinente aux cèpes et Denis Lemercier pour son cou de canard farci de riz à l’impératrice.concours impertinent de cuisine

J’ai eu la chance de voir Denis Lemercier en demi-finale et j’avoue son dessert de cuisinier à base de canard, c’est vraiment bluffant. Du Canard en dessert ! Quelle impertinence ! En plus c’est bon. Imagine. Denis a enrobé la peau d’un caramel au Lillet puis la rôtit au four. Il a taillé des cercles parfaits, les a garnis de riz à l’impératrice. Le cou farci a été posé sur un sablé à la graisse de canard en compagnie d’un rouleau de pomme du limousin et gelée de Lillet rouge. Un truc de dingue. Produit du sud ouest, saveurs inédites et textures bien balancées. Respect !_DSC9724_DSC9808

Les photos souvenirs pour nos albums

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