En 2019, Bordeaux reste la ville la plus food de France. Toujours plus de restaurants, des nouvelles têtes et des nouveaux projets pour les cuisiniers vedettes.
2019 : Néo Bistro et Planches à partager
Côté restaurant, c’était la fête des tapas et des plats à partager. Rien ne semble arrêter la vague des planches jambon fromage. A Bordeaux, l’apéro et les bistros se portent bien. A l’heure du déjeuner, les adresses authentiques et canailles font toujours le plein.La poitrine de cochon confite, purée de légume de saison reste un des eat- plat du déjeuner. Pas d’inquiétude cependant la food diversité n’est pas en danger, les restaurants gastronomiques ne sont pas en reste.
L’Avant Comptoir, le nouveau Bistro de Julien Camdeborde à Bordeaux
La Gastronomie à Bordeaux en 2019
Nicolas Magie quitte le Saint James, çà c’est vraiment la bad news. Nicolas Magie, c’est Le chef du produit local et de saison. Avec constance et discrétion, il a porté haut les couleurs d’une cuisine créative basé sur le juste produit. Avec son marché des producteurs du Saint James, il a mis en lumière les fournisseurs de son restaurant étoilé. Nicolas, tu vas nous manquer.
Christophe Girardot s’installe en duo avec Solène Lemonnier, ça c’est la good news de l’année. Christophe Girardot, on l’attendait depuis longtemps avec un restaurant à son nom. Il a profité de la fermeture de la Guérinière à Gujan-Mestras dont il tenait les cuisines depuis 2014 pour lancer Paradoxe. Ses fans sont ravis. Ceux qui le découvrent aussi. L’adresse est plébiscité par les foodistas.
Christophe Girardot et Solène Lemonnier ouvrent Paradoxe
Le Davoli et le Soléna en 2019 : relooking réussi. Deux très bonnes adresses bordelaises mettent leur décor à hauteur de leur cuisine. David Grangier et Victor Ostronzec donnent un coup de boost à leur restaurant avec un relooking complet de la salle. Nouveaux éclairages, nouveaux codes couleurs et plus de confort en salle, les deux adresses offrent aux convives une expérience gastronomique totale.
Le nouveau décor du Davoli de David Grangier
Bô – Tannique, mon coup de coeur 2019.
Jeune adresse très prometteuse de Bordeaux, Bô- tannique n’a pas attendu une année pour être mon coup de coeur dans le guide Le Meilleur de Bordeaux. Je ne suis pas la seule à avoir remarqué le trio Florent Presse, Romain le Guillou et Guillaume Rossi. Le Gault et Millau vient de nommer les chefs jeune talents 2019. Une belle récompense et un sacré coup de projecteur.
Romain le Guillou et Florent Presse, les chefs du Bô-Tannique à Bordeaux. Jeunes talents 2020 au Gault et Millau
Nicolas Nguyen Van Hai quitte le Chapon Fin, Jean-Pierre Xiradakis vend la Tupina à son chef. Je pourrai continuer, la liste des mouvements en cuisine aussi longue qu’un mercato. J’y reviendrai dans la prochaine édition de mon guide le Meilleur de Bordeaux.
2020, les tendances en cuisine et dans les vignes
En 2020, notre table sera végétale, bio et cochonne. C’est assez incroyable mais deux tendances opposées vont s’installer dans les cuisines.
Le végétal progresse, c’est évident. Si le nombre de restaurant végétarien augmente doucement à Bordeaux, celui des chefs qui mettent chaque jour un plat végétarien à leur carte s’envole. Les végan, les végétariens et les flexitariens seront de plus en plus nombreux. Les raisons d’abandonner le régime carnivore sont très variées. Refus de la souffrance animale, inquiétude liée aux effets néfastes sur le climat d’une alimentation carnée ou simple gestion économe de son budget alimentaire. Par conviction ou par nécessité, les bordelais se mettent au vert.
Le cochon fait de la résistance. A l’opposée de la tendance végétarienne, le cochon gagne du terrain avec la mode des tapas du Sud-Ouest. Bordeaux compte de plus en plus d’adresses à grignoter. Le jambon devient la star des planches apéros.
Dans les vignes, le bio et la biodynamie progressent enfin. Les bio depuis toujours comme Château le Puy, les bio depuis quelques décennies, et les nouveaux certifiés comme Château Smith Haut Lafitte seront à l’honneur en 2020
Travail avec le cheval pour ne pas tasser les sols
Chaque année Jean-Pierre Amoreau réunit la famille le Puy pour un dîner d’entreprise. En 2019, l’évènement a pris une tournure plus festive avec un diner de gala au restaurant le Quatrième Mur. En plus de Noël, nous étions réuni pour saluer la sortie du livre de Jean-Pierre Amoreau : Plus pur que de l’eau, aux éditions Fayard. Conviée à la fête, j’ai eu la chance de partager un repas gastronomique signé Philippe Etchebest et de mieux découvrir les vins d’un domaine d’exception.
Château le Puy, bio depuis 1610
A Bordeaux, nous produisons des vins merveilleux. Le territoire est riche de vignerons engagés qui font des vins identitaires loin des modes et de feu Parker. Ici on ne parle pas de conversion en bio. Le domaine n’a jamais connu la chimie lourde. Jean-Pierre Amoreau travaille en biodynamie, utilise le cheval dans les vignes et élève ses vins en foudre, jamais en bois neuf. Ses cuvées ont l’élégance naturelle d’un assemblage à majorité de Merlot.
Harold Langlais, Pascal Amoreau et Jean-Pierre Amoreau, l’équipe dirigeante de Château le Puy
Depuis La famille Amoreau a continué sa démarche vers un vin toujours plus singulier, un vin de terroir et de vigneron. Dans cet optique, Château le Puy devient le Puy et abandonne l’appellation Côtes de Franc en octobre 2019. Cela se traduit par une nouvelle étiquette. La mention Bordeaux n’apparait plus. Seul le blason de la ville rappelle l’origine du vin. Le Puy se vendra désormais sur sa seule histoire résumée au dos de la bouteille sur la contre-étiquette. Jean-Pierre Amoreau prend un risque mais le story telling est joli.
Le Puy, un joli story telling :
Un terroir unique le coteau des merveilles, suite du plateau calcaire de Saint Emilion.
Un site remarquable depuis de l’âge du Bronze. Le domaine possède un Cromlech
un écosystème de 100 hectares dont 50 hectares de vignes
une vigne cultivée en biodynamie sans pesticides ni engrais chimiques de synthèse.
vendanges manuelles, vinification naturelle avec levures indigènes
élevage en foudre et barriques expérimentées, ni collage, ni filtration. Ni sulfites ajoutés.
Une star en Asie, distingué par la saga des Gouttes de Dieu en 2010. Le célèbre manga japonais fait de la cuvée 2003 le meilleur vin au monde. Le marché s’emballe, le prix s’affolent. Jean-Pierre Amoreau doit sortir le vin de la vente pour stopper la spéculation. Depuis la cote de Château le Puy en Asie ne faiblit pas.
Le chef Etchebest au top pour Jean-Pierre Amoreau
Entre le chef et le vigneron, il y a une grande complicité. On imagine une belle rencontre entre deux fortes personnalités, deux passionnés. Pour le Diner de le Puy, le chef et son chef de cuisine Stephen Mazoyer ont travaillé les produits de Noël : champignons, Saint Jacques et marcassin avec un final chocolat, une forêt noire revisitée.
Ce soir là, nous avons dégusté:
Château le Puy « Rose-Marie » 2018, un rosé de saignée. Magnifique robe bien typée clairet, faible sucrosité. Un vin joyeux pour commencer la fête.
Château le Puy Emilien 1990. La cuvée « classique » du château.
Château le Puy Emilien 1970, un vieux millésime, délicat comme un vieux Bourgogne.
Château le Puy Barthélémy 2006, une cuvée parcellaire sur les meilleures terres du domaine. Le 2006, un très joli millésime à son apogée.
Château le Puy Retour des îles, 2016. Une cuvée expérimentale vieillie en mer. des parfums d’épices, une bouche velours.
Le Puy, les trois cuvées Emilien, Barthélémy et Retour des îles
Vous n’étiez pas de la fête, j’ai quelques scrupules à vous montrer les photos. Ni voyez aucune vantardise mais un long remerciement à Jean-pierre Amoreau et son épouse Françoise. Félicitations aussi au chef Philippe Etchebest, au chef de cuisine Stephen Mazoyer et à toute l’équipe du Quatrième Mur. Ce soir là, les cuisines avaient basculé du mode brasserie chic à la gastronomie. Ce fut un diner exquis, un premier Noël pour nous tous, les invités de le Puy.
Saint Jacques de plongée, Caviar de Neuvic et Le Puy cuvée Emilien 1970. Produits d’excellence, délicates saveurs iodées et vin sublime bonheur absolu
Menu gastronomique pour fêter le Puy, Bordeaux bio depuis toujours
Le Chef Philippe Etchebest aux côtés de Françoise Amoreau et Harold LanglaisLe chef de cuisine Stephen Mazoyer et la brigade du Quatrième Mur
Noël, cela sent la cannelle, le chocolat et les épices.
A Noël, il y a toujours quelque chose à préparer. Dans ma famille, on aime faire des truffes, des fruits déguisés, farcis de pâte d’amande et des bûches traditionnelles en biscuit roulé ;On aime aussi tester de nouvelles idées, créer, goûter et partager.
J’ai choisi deux livres pour nous aider à préparer Noël
Le premier Biscuits de Noël aux Editions Hachette cuisine nous donne 30 recettes issues de l’univers sucré alsacien.
Sablé à la cannelle, lebkuchen, zimtsterne et autre mannele. Si vous avez de jeunes enfants à la maison, c’est le livre idéal pour commencer la pâtisserie ? Rapide, facile et ludique, ces recettes vont leur plaire.
Pour les grands, j’ai un second livre : Desserts de Fête aux Editions Mango.
Cette année Noël tombe un mardi. La tribu sera réuni pour un très long week-end. Il va en falloir des idées de menus . Dans Desserts de Fête, on vous propose 34 recettes très accessibles. Il y a des classiques d’aujourd’hui, des propositions ciblées Noël et des spécial Instagrameuses.
Le Rainbow cake en photo, Waouh. Avec ses six étages de biscuit coloré flashy, il en jette. Les filles vont adorer.
Pour en savoir plus sur ces deux livres, c’est ici :
Alors avant de partir en vacances, courez chez vos libraires acheter ces deux ouvrages dont je rappelle les titres
Desserts de Fête chez Mango, au prix de 12,95 €
Biscuits de Noël aux Editions Hachette cuisine. 7,99€
Quels sont les meilleurs chocolatiers de Bordeaux ? Où acheter ses chocolats de Noël ? le carnet d’adresses de Sophie Juby
A Bordeaux, nous avons la chance d’avoir de magnifiques chocolateries. Véritables institutions, adresses historiques ou nouveau temple de la gourmandise, ces lieux d’exceptions proposent des créations réalisées par des chocolatiers experts. Leur travail, c’est de l’artisanat d’art, de la passion, du temps et du savoir-faire.
Réservons donc nos achats de Noël à ces artisans d’excellence. Ainsi nous préserverons notre patrimoine culinaire.
Cadiot Badie
C’est au XIXième qu’une boutique de cadeaux en porcelaine de saxe, de parfums, de fruits confits et de chocolats s’installe au 26 Allées de Tourny à Bordeaux. L’enseigne évolue avec le temps, devient Cadiot-Badie. Elle traverse les époques. Son dernier propriétaire Serge Michaud a repris l’affaire en 1997 en association puis en son nom seul depuis 2007.
C’est un résumé d’une longue épopée, une histoire assez unique d’une enseigne qui fait de Cadiot-Badie une des plus anciennes Chocolaterie de Bordeaux, sinon la plus ancienne.
La boutique a gardé de son passé un décor d’époque, façade de bois brun, comptoirs de bois peint et doré, plafonds moulurés et peints. Franchir la porte nous plonge dans un monde délicieusement rétro. Les murs sont chargés d’histoire.
Pour Noël, les chocolatiers de Cadiot Badie ont re-travaillé leurs classiques : sapins stylisés, Père Noël, bonhomme de neige et boules de Noël en moulage. On les choisira pour décorer la table de fête. Ensuite pour offrir, chacun pourra composer un assortiment de bonbons de chocolat. Pralinés, ganache ou pâte d’amandes aromatisés. Je n’oublie pas les guinettes, les diamants noirs et bien sur mes favoris Cabosse et coco.
Cabosse a la forme d’un demi fruit de cacaotier. C’est un coeur coulis-passion sous une enveloppe croquante. Une explosion en bouche, fruité et chocolaté à la fois. Un délice.
Coco, Cabosse et rocher praliné, les bonbons de chocolats de Cadiot Badie
Coco, la toute nouvelle création d’Alexandre Diaz-Garcia sublime la noix de coco. Celle-ci est rapée, caramélisée et mélangée avec un praliné maison. La pâte refroidie est boulée, puis enrobée de chocolat au lait et saupoudré de coco. Exotique, original et bien équilibré, ce bonbon a tout pour entrer la liste des produits phare de la maison.
Cadiot Badie
26 allées de Tourny
Rue Eugène Chevreul Pessac
181 cours du Général de Gaulle, Gradignan
Du lundi au samedi de 10h à 19h
La Maison Darricau
Une institution à Bordeaux, vieille de près d’un siècle. La boutique d’origine est fermée pour le moment dans l’attente de la fin de la rénovation de la place Gambetta. On retrouve la chocolaterie rue de la vieille tour, une petite artère gourmande toute proche.
Noël, chez Darricau, c’est une offre entre tradition et modernité. On peut y trouve l’assortiment habituel de bonbons de chocolats mais aussi le Père Noël en moulage, un sapin stylisé aux éclats d’amande et de jolies couronnes à suspendre faites de mendiants aux fruits secs. La vraie spécialité, c’est la truffe. En premier :la mini, carrée, à la fève tonka, une création de Clément Garrigue de 2017, une friandise délicate et parfumée. Ensuite, on a pour cette année, une truffe de cacao d’origine, un grand cru de Guatemala, 73% de chocolat. Elle est vendue en bocal de verre juste souligné d’un ruban d’organza rose. C’est délicat et délicieusement vintage avec une note très fait maison donné par le pot à confiture à l’ancienne.
Darricau
7 bis rue de la Vieille Tour
Du lundi au samedi de 10 h à 19h30
Saunion Bordeaux
Une Chocolaterie née il y a 125 ans bien ancrée dans le paysage Bordelais. Thierry Lalet et son équipe de chocolatiers proposent une gamme très complète. La guinette, cerise au kirsch enrobé de chocolat reste la star de la Maison.
Vous connaissez la guinette, ce bonbon cerise-chocolat ? Vous aimez ?
Moi je suis fan de cette exquise gourmandise. Une cerise macérée au vieux kirsch alsacien et enrobée d’une délicate coque chocolat. Chez Saunion, on va chercher la cerise directement chez le producteur dans le lot et Garonne. Puis on trie, on écarte les fruits non conformes. Les plus beaux sont mis à macérer 5 mois dans une préparation à base de kirsch alsacien. A l’issue, les cerises sont égouttées puis trempées une à une dans un fondant à 80°. On laisse refroidir puis on immerge chaque fruit dans un bain de chocolat. En dernier, on laisse le bonbon sécher sur un lit de paillettes choco. On attend cinq jours avant de les commercialiser. Le temps que l’acidité du fruit ait dissout la couche de fondant.
Et là, on peut savourer, croquer et se laisser séduire par le mélange liqueur aromatisé, fruit et chocolat noir, un délice addictif.
La guinette, bonbon croquant au coeur cerise – Kirsch , photo de Sophie Juby
A Noël, on fabrique chez Saunion 700kg de guinettes. Et ce n’est pas tout. Au total, c’est 5 tonnes de Bonbons qui seront confectionnés dont 2100 Gallien, une autre star de la maison au cœur de nougatine. Thierry Lalet fait de Noël une fête. Il ajoute aux chocolats toutes les douceurs d’autrefois comme pour mieux nous ramener en enfance au temps des Noël chez mamie. Je craquerai bien pour une corbeille de fruits déguisés. Pruneaux d’Agen, abricots moelleux, dattes et noix sont généreusement garnis d’une pâte d’amande maison. Je n’oublie pas les fruits confits, triangle citron ou orange, pamplemousse, tranches d’orange confites et recouverts à demi de chocolats.
Maison Saunion
56 cours Georges Clémenceau
Du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19H30
Lundi après midi
Xavier Lalère
Nouvelle à Bordeaux, la Chocolaterie Lalère n’en a pas moins trouvé sa place. Installé depuis 2018 rue Fondaudège, Xavier va maintenant bénéficier d’une artère entièrement rénovée avec une bonne desserte par la nouvelle ligne du Tram. L’enseigne a déjà trouvé son public avec le seul bar à chocolat de Bordeaux. A toute heure de la journée, on peut s’installer pour boire un chocolat chaud. Je recommande le végétal, une spécialité à base de cacao et de lait d’amande maison. C’est une création beaucoup plus légère que la version traditionnelle mais tout aussi savoureuse.
Lait d’amande
Côté bonbon, Xavier Lalère s’est spécialisé dans le praliné. Il réalise lui-même ses bases à partir d’amandes de Valence, de noisette du Piemont et de pistache de Sicile. Un sourcing pointu à la hauteur de sa passion praliné.
Pour Noël, Xavier propose ses assortiments de bonbons et de sympathiques Père Noël.
Xavier Lalère
145 rue Fondaudège
Du lundi au samedi de 9h à 19h sauf lundi et samedi 18h
Laurent Deverlanges a choisi le passage Sarget, un lieu emblématique de Bordeaux pour sa première boutique de province. Il installe sa marque au coeur du triangle d’or.
Laurent Deverlanges, fondateur et directeur de Caviar de Neuvic
La boutique de Neuvic : Vente et dégustation
Le magasin est conçu comme un lieu de vente pour l’ensemble des produits de la gamme Neuvic. Le caviar reste la star de l’assortiment. il est présenté sous différents conditionnements de la mini boîte de 30 gr (à partir de 69€) au format extraordinaire de 500 gr.
Le consommateur peut aussi se faire plaisir aves des produits dérivés : sel aromatisé au caviar séché, beurre de caviar, rillettes d’esturgeon, oeufs de saumon et d’autres spécialités de la maison. Les prix sont accessibles, les emballages raffinés bien dans l’esprit de la maison.
Caviar et Blanc de Fourcas-Hosten
Afterwork caviar à la boutique de Neuvic
En plus de ces offres à emporter, la boutique de Neuvic sera un lieu pour déguster sur place. Au rez-de-chaussée, on sera dans une formule tapas. A l’étage, un restaurant de 16 couverts sera ouvert à partir de février 2020. On y servira des plats simple boostés par une touche généreuse de caviar. Il est prévu de servir du vin ou de la vodka pour accompagner cette cuisine. Le Château Fourcas-Hosten blanc, un Listrac -Médoc propriété des actionnaires de Neuvic sera naturellement un des domaines phare de la future carte des vins. Nos afterworks ne seront plus jamais les mêmes.
La gamme Caviar et dérivés de Caviar de Neuvic
Le domaine de Neuvic
création en 2011 par Laurent Deverlanges
Un domaine au coeur du Périgord Blanc
5 millions de CA en 2018
45 salariés
Un caviar d’excellence
production en eau courante
esturgeons nourris en bio, certification bio du caviar en cours.
Le poisson, de race sibérienne, atteint sa maturité au bout de sept à huit ans. Son élevage demande patience et soins. Luxe absolu, produit rare et précieux, le caviar est un met que l’on doit attendre.
Le Caviar de Neuvic révèle ses saveurs iodées, beurrées et cette magnifique longueur en bouche.
Si vous passez par Bordeaux, voici les infos pratiques pour venir découvrir le superbe caviar d’Aquitaine, une autre de nos spécialités gastronomiques.
La boutique du 14 Passage Sarget est ouverte du mardi au samedi de 10h à 19h.
Mise à jour juillet 2020.
Le restaurant Caviar de Neuvic ouvert depuis le 14 juillet 2020
Le combo tendance : Camdeborde, Bistro et bars à vins
L’Avant Comptoir du Palais c’est une nouvelle adresse bien balancée entre le Bistro et le Bar à vins. A deux pas de la Porte Cailhau,Julien Camdeborde, neveu d’Yves, installe un concept déjà rodé sur Paris. A l’Avant Comptoir, on ira pour son ambiance sans chichi, ses charcuteries Basque, ses foie gras des landes et ses plats portions à partager. On se fera pas mal en rinçant tout cela avec des vins de vignerons, essentiellement bio.
Fidèle à la philosophie produit du chef Yves Camdeborde, L’ Avant Comptoir met en scène ses fournisseurs. Leurs noms sont tatoués sur le mur de la salle à manger. On y retrouve les fidèles du chef parisien.
Mon retour d’expérience : l’inauguration de l’avant Comptoir
Pour son inauguration, l’Avant-Comptoir avait invité la presse, les influenceurs Bordelais et ses fournisseurs. Voici en partage mon album gourmand
Maurice Lesgourgues, Maison Paris
Julien Camdeborde et Joël Dupuch
Sandrine des Foies Gras Maison Paris, Bérangère du Château Lusseau, Nathalies pour Alg’émeraude
Chipirons, chorizo, et grenade + le Blanc de Château Lusseau
Quel plats
Croquetas
Les huîtres de Joël Dupuch
Plat à partager
Croque monsieur classique ou la version Bistro avec un effiloché de Queue de boeuf.
L’avant Comptoir du Palais, pratique
2 place du Palais – place derrière la porte Cailhau
05 57 14 94 85
ouvert tous les jours, sans réservation
tapas et plats portions à partir de 8€
Quelques suggestions comme la côte de boeuf à partager.
Une recette colorée et punchy pour faire manger des légumes à mon homme.
Pour 8 personnes
Préparation 30 mn, cuisson 30 mn
1 potimarron
2 navets longs blancs
6 salsifis
1 livre de topinambours
1 poignée de pois chiche mis à tremper la veille.
1 litre de bouillon de volaille
12 pruneaux d’Agen
1 poignée de raisins secs
1 poignée de noisettes ou amandes
1 petit citron confit
le jus d’un citron
Poivre, sel
Huile de noix, arachide
2 cuillères d’huile d’olive
30 gr de beurre
Miel, facultatif
Epluche et taille les légumes à ta fantaisie mais de façon uniforme et régulière pour les cuire parfaitement. Garde les séparément, arrose les salsifis et les topinambours de jus de citrons pour éviter qu’ils noircissent.
Dans une poêle à large bord, mieux un Wok, chauffe doucement un mélange d’huile d’arachide et de 4 cuillères d’huile de noix.
Cuit séparément chaque légume sauf les pois chiche. Attend une belle coloration. Tu peux garder les potimarron et les navets croquants.
Pour les topinambours et les salsifis, après coloration, verse les légumes dans une casserole. Ajoute le bouillon de volaille et laisse cuire doucement 15 mn.
Les pois chiches seront juste colorés à l’huile d’olive. Ils restent très croquants.
Fais griller le mélange noisettes + amandes à secs dans une poêle en surveillant bien. Réserve.
Une fois que tous les légumes sont cuits, tu les assembles.
Dans le wok, fais chauffer le beurre et 1 cuillère d’huile d’arachide pour l’empêcher de noircir. Verse l’ensemble des légumes et les fruits secs. Remue bien mais avec délicatesse. Ajoute sel et poivre. Laisse le mélange opérer 5 minutes.
Ouvre le citron confit, enlève la pulpe. Découpe le zeste en mini brunoise. Ajoute à la préparation.
Verse dans un plat creux peu profond pour mettre en valeur la richesse des couleurs. Parsème de noisettes grillées et concassées.
poêlée de potimarron
Variantes
Tu peux apporter à ce plat ton panier du moment : panais, carottes et même pomme de terre.
Si tu n’aimes pas le côté acidulé du citron, remplace le par du miel que tu ajouteras juste avant de servir.
Pour les vegan, remplace le bouillon de volaille par un bouillon de légumes corsé.
Accord mets et vins
Un chenin sec, vin de Loire serait parfait comme le Domaine de la Taille aux Loups. Un vin issu de l’agriculture raisonnée, élevé sans chaptalisation ni levurage.
Trier nos déchets, ne rien jeter dans la nature, jeter plastiques et cartons dans le bac de recyclage, cela nous a longtemps semblé une bonne solution. Pour les papiers et cartons, on est d’accord. Ce sont des matières qui peuvent être réutilisées facilement.
Le plastique malheureusement n’est pas un matériau aussi simple. Il est multiple. Aujourd’hui, le recyclage est limité à certains types. Seule une partie est traitée. Le reste est incinéré ou enfoui. Ainsi on recycle seulement 10% des sur emballage de type film utilisé pour les bouteilles et légumes.
Pour le film à usage ménager, il n’y a pas de retraitement. Limiter son utilisation est la seule alternative aujourd’hui.
Apifilm, un emballage naturel et zéro déchet
On peut conserver les aliments en bocaux de verre, en boîte réutilisable. c’est une solution facile. On peut aussi emballer dans un torchon. C’est bien pour le pain ou tout produit sec. Cela ne permet pas de conserver un produit humide ni de de couvrir un plat.
Apifilm répond à ce besoin. C’est :
un tissu de coton biologique enduit d’une préparation à base de cire d’abeille, de résine de pin des landes et d’huile de tournesol.
tous les composants de la préparation sont issus de l’agriculture biologique française.
les carrés Apifilm sont lavables et donc réutilisables une année.
J’ai testé Apifilm
Apifilm est vendu dans une enveloppe cartonnée contenant trois carrés de même taille ou assortis – prix moyen de 16,90 €
Apifilm, emballage éco-conçu réutilisable
Neufs, les carrés ont un côté rigide même si ils se plient facilement. Au premier usage, ils n’épousent pas les contours du produit à emballer. Ensuite, Apifilm gagne en souplesse et devient vraiment intéressant.
Côté entretien, pas de problème. On lave le tissu sous le robinet à l’eau froide.
Mon avis : Apifilm est parfait pour couvrir un bol, un plat à ranger au frigo. Il peut complètement remplacer le film alimentaire pour emballer un sandwich. C’est donc bien une vraie solution. Pour une famille de 4, conseille d’acheter 1 kit M et 1 kit L. Cela devrait suffire pour vos besoins pour toute une année. C’est bien ça.
Juste pour info. Attention aux denrées trop humides comme le chèvre frais. L’emballage n’est pas très respirant.
C’est au XIXième qu’une boutique de cadeaux en porcelaine de saxe, de parfums, de fruits confits et de chocolats s’installe au 26 Allées de Tourny à Bordeaux. Propriété des frères Vernes, elle reste dans cette famille jusqu’en 1903, date à laquelle elle est cédée à Antoinette Badie. L’histoire continue. Et un nouveau changement de nom arrive avec le rachat par un certain Roger Cadiot en 1939. L’enseigne Cadiot-Badie évolue avec le temps mais traverse les époques. Son nouveau propriétaire Serge Michaud a repris l’affaire en 1997 en association puis en son nom seul depuis 2007.
C’est un résumé d’une longue épopée, une histoire assez unique d’une enseigne qui fait de Cadiot-Badie une des plus anciennes Chocolaterie de Bordeaux, sinon la plus ancienne.
La boutique phare a gardé de son passé un décor d’époque, façade de bois brun, comptoirs de bois peint et doré, plafonds moulurés et peints. Franchir la porte nous plonge dans un monde délicieusement rétro. Les murs sont chargés d’histoire.
Pour autant, la société ne vit pas confinée dans le passé. Serge Michaud maintient le juste équilibre entre tradition et innovation. Côté outil de fabrication, il a ré-organisé le travail en déplaçant les chocolatiers à Pessac.
Le laboratoire de Pessac
Gregory, Benoit, Stéphanie, responsable de fabrication et Audrey, chocolatiers chez Cadiot-Badie
En 2005, Serge Michaud installe la fabrication de ses chocolats à Pessac. il se donne un espace de 300m2 où les chocolatiers vont pouvoir travailler à leurs aises. Il adjoint à l’atelier une boutique de vente juste séparée par un mur entièrement vitré. Cela offre aux clients une vue sur le travail du chocolat. Une partie du mystère de la fabrication des bonbons est dévoilée.
J’ai eu le plaisir de visiter l’atelier en compagnie de Mona-lisa, aide-chocolatière et guide pour l’occasion. Ensemble nous avons suivi le parcours du chocolat depuis sa réception jusqu’au conditionnement.
Comme nombre de chocolatier, Cadiot-Badie, travaille à partir de pistoles de chocolat sourcées chez Barry Callebaut, un des trois principaux transformateurs de fèves au monde.
les pastilles sont fondues à 47°. Juste avant utilisation le mélange subira un refroidissement à 27° puis un retour vers les 30° pour être travaillé. ce process appelé tempérage permet une bonne cristallisation des différents composants du chocolat. Ainsi les bonbons seront bien brillants et les sujets facile à démouler. la préparation sera utilisé principalement de deux façons:
coulé directement en moule . il s’agit des tablettes, des petits sujets à croquer ou des napolitains.
utilisé pour enrober, en couverture des ganaches, rochés et autres pralinés.
L’enrobeuse pour les bonbons carrés.
La fabrication est semi-automatisé. Une machine appelé enrobeuse peut recouvrir les bonbons carrés. Par contre toutes les spécialités de forme arrondies sont boulées ( formées) manuellement et enrobées une à une par trempage dans un bain à l’aide d’un anneau ou d’une fourchette. On imagine donc bien le temps nécéssaire à la fabrication des rochers pralinés.
Diamant noir, Cabosse et Coco, les exquises gourmandises
La chocolaterie est connue pour ses spécialités, truffe de Bordeaux, guinette, créole, ses pralinés et autres ganaches aromatisées.
il y a des recettes de toujours et des créations très récentes. C’est une des force de la maison de toujours savoir se renouveler. Quand il a repris l’affaire Serge Michaud a beaucoup crée. C’est lui qui a inventé les chocolats au thé, le Bergamote, le jasmin en souvenir des bouquets de bienvenus offerts à Bali et bien d’autres encore comme la créole, une guinette où le rhum remplace le kirsch.
Cliente du magasin avant ma visite, j’étais fan des pralinés, du Turinois ( un cube aux noisettes surmonté d’un fruit entier) et de l’Opéra (un praliné amande-cannelle noisette entière enrobée. Avec Mona-Lisa, j’ai testé nombreux bonbons et ma short list a changé. Voici en partage mes trois bonbons préférés :
En premier, il y a le Diamant Noir, une friandise à base de raisins macérés trois jours dans de la Fine de Bordeaux puis travaillés comme une truffe avec une finition de sucre bleu. Best-seller de la maison depuis de nombreuses années, cette bouchées séduit par son originalité et sa délicate note liquorée. Les raisins sont bien égoutés. L’alcool ne prend pas le pas sur le chocolat.
Le Diamant noir, le Best-seller . Gourmandise à base de raisins macérés à la Fine de Bordeaux
Ensuite il y a les derniers-nés, Cabosse et coco
Cabosse a la forme d’un demi fruit de cacaotier. C’est un coeur coulis-passion sous une enveloppe croquante. Une explosion en bouche, fruité et chocolaté à la fois. Un délice.
Cabosse, gourmandise choco et coulis passion
Coco, la toute nouvelle création d’Alexandre Diaz-Garcia sublime la noix de coco. Celle-ci est rapée, caramélisée et mélangée avec un praliné maison. La pâte refroidie est boulée, puis enrobée de chocolat au lait et saupoudré de coco. Exotique, original et bien équilibré, ce bonbon a tout pour entrer la liste des produits phare de la maison.
Les secrets de la Maison Cadiot-Badie
Avant de quitter la chocolaterie, j’ai demandé à Serge Michaud de partager ses secrets. Je voulais savoir ce qui donnait à ses bonbons un supplément d’âme. Voici sa réponse:
La passion Chocolat depuis l’enfance. Ma grand-mère faisait du chocolat pour la famille, pour ses amis. Mes souvenirs heureux parlent de guinette, de ganache et de friandises de chocolat. Ma grand-mère me gâtait beaucoup. J’ai appris le chocolat avec elle.
L’autre secret, c’est la qualité. Chez Cadiot-Badie, nous utilisons les meilleurs ingrédients, la vanille de Tahiti, le sucre de Cannes, le cacao premier Cru acheté à de petits fournisseurs et chez le N°1 mondial.
Serge Michaud, propriétaire de la Maison Cadiot-Badie