Auteur et critique culinaire, Sophie Juby partage ses adresses et ses coups de coeur sur Bordeaux et le Cap Ferret.
Son regard sur les restaurants, le vin et les balades dans le vignoble.
Oui, alors, vous allez adorer son dernier ouvrage qui porte le nom de son restaurant.
Non, alors laissez moi vous le présenter.
Yotam Ottolenghi, le chef qui a mis la cuisine méditerranéenne sur nos tables.
Yotam Ottolenghi, c’est le chef qui a bousculé la scène culinaire Londonienne avec sa cuisine orientale, colorée, généreuse et familiale. Sans être végétarien, il a changé les habitudes anglaises avec son art d’accommoder les légumes. Pour séduire les dégoutés du chou-fleur bouilli, il combine avec audace les épices, le citron et les graines. Il a aussi installé le houmous dans nos indispensables. Les Foodies raffolent de cette sauce à base de pois chiches, citron, ail et tahini (crème de sésame). Les chefs du monde entier ont suivi la tendance et l’ont ajouté à leurs cartes.
NOPI, recettes de chefs et cuisine de restaurant.
Pour revenir au livre, Nopi, c’est déjà un bel objet, magnifiques photos, mise en page épurée et tranche dorée comme les beaux livres anciens. On y trouve le meilleur des plats servis au restaurant NOPI. Ottolenghi parle de 120 recettes de la collection haute couture. C’est le fruit de la collaboration entre Yottam et le chef du restaurant Nopi Ramael Scully. C’est la rencontre de deux cultures, de la méditerranée et de l’Asie. Ramael Scully est malaisien. Yottam Ottolenghi israélien. Les deux ont beaucoup voyagé. Leur cuisine associe les saveurs du monde.
Le résultat est fabuleux. Les recettes restent accessibles au cuisinier amateur. J’ai déjà prévu quelques tests. Je craque d’avance pour : la soupe de topinambours, pesto noisette-epinards, les supions sautés,tarator aux amandes et salsa au citron vert et tellement d’autres.
Si vous aimez les voyages, découvrir de nouvelles saveurs, foncez chez votre libraire favori ou commandez NOPI, c’est chez Hachette cuisine. Prix 30€
La cuisine fusion à Bordeaux : le Mampuku
Et pour ceux qui n’osent pas se lancer, je vous recommande à Bordeaux un restaurant dans la mouvance de cette cuisine fusion.
Je veux parler du Mampuku, une des adresses d’un trio* qui mixe des origines asiatiques et orientales. Dans un superbe décor de pierre et de bois brut, ils vous proposent une cuisine savoureuse et épicées faite de plats à partager.
Et pour nous en studio, j’ai apporté aujourd’hui deux préparations du chef Gil Elad :
En premier une caille marinées aux épices. Elle est frite et servie accompagnée d’une purée de carotte au ras el hanout, d’un taboulé de kasha, d’un condiment de carottes, raisins secs, amandes et herbes fraiches.
Et une petite douceur pour conclure un Gâteau au chocolat, crème anglaise au Tahina, Halva*, chantilly aux Cèpes.
On va se régaler
Les épices de la cuisine de Yotam Ottolenghi : Sumac, Zaatar
Aux commandes du Mampuku : Arnaud Lahaut (franco-vietnamien), Ayako Ota (japonaise) et Gil Elad (israélien)
Halva : douceur orientale, une pâte à base de sésame qui a l’aspect du nougat.
Pour se consoler de la fin de l’été indien, j’aime bien les desserts d’automne à base de fruits cuits. J’y ajoute toujours un mélange de fruits secs réhydratés et une poignée de noisettes torréfiés.
Je conseille aux super gourmands de compléter l’assiette par une glace vanille, une cuillère de chantilly parfumée. C’est vraiment top.
Sablé noisettes , pommes au four et poires pochées aux fruits secs
Pour 6 personnes, Compter 20 minutes de préparation et 1 heure de cuisson.
Ingrédients pour 6 personnes
le sablé
les fruits
les fruits secs
100 gr de farine de blé 80 gr de beurre 80 gr de sucre 40 gr de poudre de noisette
3 pommes ou 3 poires 2 cuillères à soupe de sucre 20 gr de beurre épices pour les poires piment d’Espelette, cannelle et vanille
3 figues séchées 1 poignée de raisins secs, et si vous avez : myrtilles séchées, cranberries… Assortiment de noisette, noix de cajou et graine de tournesol
le sablé noisette
Mets le beurre dans un grand bol ou saladier et fais ramollir au micro-ondes
Ajoute le sucre, la farine et la poudre de noisette.
Mélange bien le tout et forme une boule
Mets au frais quelques heures
Etale cette pâte sur 5mm d’épaisseur et forme 6 cercles ou utilise 6 petits moules à tarte
Mets à cuire 15 minutes au four 160°
Sors, laisse refroidir une heure et démoule.
Pommes au four ou poires pochées
Version pommes au four :
Coupe les pommes en deux et épluche-les. Beurre un plat allant au four. Saupoudre le de sucre
Dépose tes pommes dos contre le plat et met à cuire 1h au four.
Sablé noisette, pomme au four et fruits secs
Version poires pochées :
Mets à chauffer une casserole avec ½ litre d’eau 60 gr de sucre roux, 1 cuillère à café de cannelle en poudre, ½ cuillère de piment d’Espelette, ½ gousse de vanille. Laisse frémir 5 minutes.
Epluche les poires coupées en deux. Mets à pocher 10 minutes à petit feu. Retourne délicatement. Laisse encore 5 minutes feu éteint. Puis Egoutte.
Les fruits secs :
Pendant ce temps mets à chauffer 20 cl d’eau avec 2 cuillères à soupe de sucre roux
Ajoute une poignée de raisins secs, 4 figues coupés en gros morceaux. Laisse chauffer 10 minutes à feu doux.
Les noix : Fais griller à sec dans une poêle un mélange de ton choix, noisettes, noix de cajou, graine de tournesol. Réserve.
le dressage
Encore deux options : La classique, sablé et pomme on top. la moderne : casse le sablé et découpe les fruits, puis arrange dans ton assiette.
Dans les deux cas, on ajoute sur le côté les fruits secs composés et on parsème du mélange de noisettes et noix.
Accord mets et vins
On choisira un vin blanc, un sweet Bordeaux . Je pense naturellement à un Loupiac, jolie appellation du Bordelais. Prendre un vin jeune, plus sur le fruit que sur le sucre où le confit.
Avec l’automne, on ressort les recettes de choux, légumes racines et autres potimarron. Il y a aussi le produit de nos cueillettes champignons et marrons. C’est cool. Et pour ceux qui n’ont pas l’occasion de marcher en forêt, on trouve de belles châtaignes sur le marché. Et pour faire encore plus simple,
J’ai trouvé une idée sympa pour changer notre quotidien : la châtaigne de Corrèze. Je l’achète sous vide, la cuisine comme un légume complémentaire juste sautée au beurre. J’en fais une soupe délicieuse. J’y ajoute du Tofu Bio d’Aquitaine pour une recette végétarienne protéinée.
Mes fournisseurs locaux :
Châtaigne de Corrèze (Ponthier)
Champignon en direct du producteur, marché du mercredi à Stéhélin
Noix du Périgord
Tofu d’Aquitaine (Locadelice à Izon)
Soupe de châtaignes et champignons, les ingrédients
Pour 4 personnes
500 gr de châtaigne sous vide ou en bocal
250 gr de champignons de paris
1 oignon rouge
8 noix
100 gr de Tofu
20 gr de beurre
60 cl de lait, 40 cl de bouillon de légume
1 cuillère d’huile de noix, sel, poivre
Dans une sauteuse, fais fondre une cuillère de beurre + huile de noix à feu doux. Ajoute l’oignon préalablement coupé en fines tranches. Remue.
Lorsque les oignons sont colorés, stoppe leur cuisson et réserve Verse les champignons hachés dans la sauteuse et remue bien
Mouille avec le bouillon chaud, ajoute le lait. Mélange bien le tout, ajoute les marrons. laisse cuire 15 minutes à couvert.
Mixe le tout. Réserve
Dans une poêle, fais dorer à sec les noix décortiquées. Réserve.
Tofu à base de soja bio d’Aquitaine- Locadélice à IZON
Coupe 100 gr de Tofu en morceaux. Dépose une cuillère beurre et fais griller les cubes de Tofu. Réserve
Au moment de servir. Verse deux louches dans chaque bol.
Dépose quelques cubes de Tofu.
Parsème de noix en morceaux.
A servir avec un verre de blanc sec. Un Sancerre serait parfait pour moi.
Cuisiner bon, de saison et sans gaspillage, ce sont pour moi les promesses du BATCH COOKING. Pour la première chronique de Sophie Juby sur France Bleu Gironde, je vous dit tout sur cette super méthode.
En cette rentrée 2019, j’ai le plaisir de rejoindre la team des blogueurs invités au Grand Miam. Tous les premiers jeudis de chaque mois à 10h50, je retrouverai Isabelle Wagner et Chef Jésus pour une Chronique Culinaire.
Septembre oblige, je commence par vous parler planning et organisation. Nous allons profiter des bonnes énergies d’après vacances pour se lancer dans le Meal prep ( préparation des repas en français). Vous connaissez déjà cette méthode qui consiste à préparer le dimanche tous les repas de la semaine à venir ? Pas encore ?
Alors Le Batchcooking, c’est quoi ?
C’est une méthode qui propose de cuisiner en une fois pour tous les repas de la semaine. On prépare, on précuit deux heures le week-end, puis on stocke au réfrigérateur et au congélateur. Ensuite, chaque jour, on réchauffe et on termine ses plats en seulement 10 minutes.
Deux heures le dimanche et 10 minutes chaque jour, c’est chouette Non ? Est-ce vraiment réalisable ?
Oui, si on y met de la bonne volonté et surtout si on est hyper organisé. Cela demande aussi un peu de pratique, quelques boites hermétiques et du savoir-faire. Surtout, no Panic, je ne suis pas là pour vous mettre la pression. Je sais qu’entre les certificats de gym, les fournitures scolaires et les nouveaux horaires, les super mamans (parfois super papas) ont beaucoup à gérer. Comme disait ma grand-mère: On ne va pas se mettre la rate au court-bouillon. On est là pour faire le mieux possible mais sans challenge, sans recherche de performance. Pour vous aider, de nombreuses auteur(e)s cuisine ont travaillé le sujet. C’ est la tendance du moment. Pour aller à l’essentiel, je vous propose deux titres :
En premier, dans la collection hachette cuisine, il y a l’excellent En 2H, je cuisine pour toute le semaine, de Caroline Pessin. 24,95€
80 repas, fait maison, sans gâchis et avec des produits de saison.
Ce livre est une bible. Il est organisé par saison et par semaine.
Chaque chapitre se compose d’une photo du marché où l’on voit l’ensemble des ingrédients nécessaires aux recettes posé sur une table.
La double page suivante donne la liste des courses et les menus pour chaque jour sous forme de tableaux.
Ensuite vient le déroulé en pas à pas des 2h de cuisine .
Puis une photo des plats réalisés disposés dans leur contenant de stockage.
En dernier, le tuto pour les opérations minutes à réaliser avant chaque repas.
C’est parfaitement expliqué, agréable à feuilleter. C’est très synthétique avec les temps de cuisson et préparation illustrés par une petit réveil; On a surtout l’alternance entre les textes, les photos, les schémas et des listes qui aident à mémoriser le programme. Et pour terminer avec en 2H JE CUISINE POUR TOUTE LA SEMAINE, je soulignerai deux points forts de ce livre : les produits utilisés sont faciles à trouver. Il n’y a pas l’ingrédient exotique qu’il faut chercher à l’autre bout de la ville. Enfin, les recettes restent simples mais semblent savoureuses. Voilà, moi je suis vraiment convaincue. ce livre m’a donné envie de m’y mettre.
Extrait de : En 2H JE CUISINE POUR TOUTE LA SEMAINE, copyright hachette cuisine.
En second, j’ai un coup de coeur pour Mon cahier de recettes en mode Batch cooking paru aux Editions Solar. 9,90€
Ce livre sort aujourd’hui et il est écrit par la blogueuse Bordelaise Stéphanie Jouan. Stéphanie, si tu nous écoutes, je te dis juste Bravo. J’adore ton nouveau bouquin.
Là on est dans un format cahier, c’est le principe de la collection. L’organisation du livre ressemble à celui de chez Hachette avec une page pour les menus de la semaine, un page pour la liste des courses. Puis les 2H de cuisine du dimanche. Ensuite Mon cahier de recettes devient personnalisable. Pour chaque jour/recette, il y a une page dédiée avec un espace laissé libre pour inscrire ses annotations, son grain de sel.
Avec ses deux titres, vous avez la base. Vous pouvez vous lancer. Et si la méthode vous convient, je vous recommande pour aller plus loin de piocher dans les titres plus spécifiques.
Hachette cuisine a décliné le concept. Personnellement j’ai beaucoup aimé celui de la working girl : En 1H, JE CUISINE MES LUNCHBOX POUR TOUTE LA SEMAINE. Et je crois que je vais craquer pour le dernier sorti en 2H, JE CUISINE VEGGIE POUR TOUTE LA SEMAINE.
Voilà, j’espère vous avoir donné quelques idées pour vous aider au quotidien. Cuisiner bon, de saison et sans perte, ce sont pour moi les promesses du BATCH COOKING.
Anne de Papilles et Pupilles est Bordelaise. Quand elle ne court pas le monde à la découverte de traditions culinaires et de produits exotiques, elle profite de sa ville . Je suis ravie d’avoir échangé avec elle sur nos adresses fétiches. Je lui ai fait découvrir de nouveaux spots. Elle a aimé le Meilleur de Bordeaux et j’en suis très fière.
En 2019, le Meilleur de Bordeaux revient revu et corrigé.
La seconde version comporte toujours cent adresses, testées et validées. J’ai écarté les tables étoilées, celle où le repas se vit comme un moment d’exception, une expérience multi sensorielle, entre modernité et tradition. Même si je les apprécie infiniment, je laisse au Guide Michelin le soin de distinguer ces adresses prestigieuses.
Mon guide se veut pratique et accessible à tous, un outil d’aide à la décision. Les restaurants sont classés en dix rubriques pour dix façons de concevoir le repas selon son envie du jour. Du bistro à la cantine végétarienne en passant par le brunch et le coffee Bar, le guide Le Meilleur de Bordeaux, 100 restaurants aide à se repérer dans le paysage gastronomique Bordelais. L’idée, c’est de permettre à chacun de trouver son spot préféré, son lieu doudou parmi les 1981 tables de la ville.
Le Meilleur de Bordeaux, 100 restaurants, Edition 2019/2020
Plus de trente nouvelles propositions
La version 2019/2020 comporte des reconduits, des adresses revisitées. Elle contient aussi 36 nouvelles idées de sortie.
Une nouvelle rubrique : les plats à partager.
Vivre une belle expérience entre copains, c’est je pense l’envie du moment. Je vous donne des pistes pour multiplier les découvertes. Partager permet de tester la richesse d’une carte sans tomber dans l’excès du menu gastronomique en dix plats dont on ressort épuisé, l’estomac trop plein et le portefeuille vide. Nous retrouvons l’ambiance de nos vacances, celle du buffet de mariage, de la fondue d’après piste, du barbecue et de l ‘apéro-rosé. Je vous donne dix idées pour rassembler votre tribu, votre bande. C’est la liberté au restaurant. Ni code, ni contrainte, juste le plaisir d’être ensemble autour de la table.
Je termine par des excuses aux refusés, aux oubliés. J’avoue, je n’ai ni le portefeuille, ni l’appétit pour tester 1981 cuisines.
Je vous quitte sur 100 mercis.
Merci à toute l’équipe de Sud-Ouest Editions sans qui Le Meilleur de Bordeaux, 100 restaurants n’existerait pas. Merci à tous ceux qui me suivent sur le blog et sur Insta. Merci à mes copines pour leur patience quand nous déjeunons ensemble et que je prends 50 photos de mon assiette. Merci à mon homme pour son indestructible soutien. Merci à vous tous, grâce à vous, je continue à aller à la recherche de l’excellence. Je vous souhaite de bonnes découvertes et Bon Appétit.
Philippe Conticini était à Bordeaux en démonstration en avril. Invitée à l’atelier chocolat, j’ai eu la chance de rencontrer un grand monsieur de la pâtisserie. En deux heures, le chef a beaucoup donné : des recettes, des conseils, des astuces. Le public, des passionné(e)s et des expert(e) s en gourmandises a adoré.
Philippe Conticini en démonstration à Bordeaux
Mon retour d’expérience sur l’atelier pâtisserie de Philippe Conticini
Je garderai de cette journée le souvenir d’un homme profondément humain. Il pose les bases de sa cuisine avec conviction mais reste toujours dans le partage. Il propose, il n’impose rien. Il nous donne les clés pour atteindre la perfection en pâtisserie : équilibre, harmonie et précision. J’ai eu le privilège d’un moment avec le chef, voici l’essentiel de notre échange
Philippe Conticini, l’interview
La cuisine et toi c’est une histoire qui débute comment ? Une souvenir d’enfance et de cuisine?
Mes parents tenaient un restaurant à Vitry-sur-seine où l’on organisait des mariages. Il y avait quatre salles dédiées. Chaque samedi, ma mère réalisait les gâteaux du buffet mais pas les petits fours. Ceux-là, on les achetait à la pâtisserie et on les stockait au frigo. J’étais fasciné par les plateaux de mini desserts, par les éclairs et autres mignardises. Pendant que le service dinait, vers 18h, j’allais voler des carolines, des mini-éclairs au café. Un jour, ma mère découvre le vol, elle hurle mais je ne dis mot. Je lui ai avoué ma faute en 1996. Ces éclairs volés, c’est un souvenir fort. J’en garde encore le goût.
Trois dates à retenir de ton parcours culinaire ?
1983 Cap pâtisserie
1994 c’est l’année où j’invente le dessert en verrine, une révolution dans le monde de la pâtisserie.
2003 Je suis coach de l’équipe de France qui gagne la coupe du Monde de Pâtisserie. Gabriel Paillasson, le créateur du concours, me remet aussi une médaille d’or. Je lis dans ses yeux toute la reconnaissance de mes pairs et je suis très ému de l’entendre me dire « si quelqu’un mérite cette médaille, c’est toi »
2018 Ouverture de ma pâtisserie Gâteaux d’émotions.
Pourquoi avoir choisi Bordeaux comme seconde étape du Conticini tour ?
En premier j’aime Bordeaux et l’Aquitaine, c’est une belle région. Ensuite, je nourris une passion pour votre fameux canelé. J’ai mis au point une recette. Le process est très respectueux de la gourmandise originale. Mais je pousse la coloration à son maximum pour garder du croquant toute la journée. De la vanille, du rhum et surtout une cuisson très précise.
Tes influences, ta source d’inspiration ?
L’enfance. Joël Robuchon disait « les très bons gâteaux sont ceux qui plaisent d’abord aux enfants.
Les qualités que tu préfères chez un chef ?
Humilité, créativité et le soin apporté au goût des produits.
Ton produit doudou ?
Le praliné
Ta boutique Gâteaux D’émotions ?
C’est mon nouvel espace d’expression. J’ai beaucoup travaillé sur moi, sur le goût. J’ai toujours l’envie de créer. Pour gâteaux d’émotions, je revisite la pâtisserie. J’utilise moins de sucre. J’emploie des ingrédients de grande qualité, de la farine bio, des fruits de saison et uniquement du sucre de canne brun.
Merci Chef. Je crois qu’on nous attend en cuisine.
L’atelier se tient dans l’amphithéâtre de l’école Best à Bordeaux Lac. Le chef va réaliser devant nous trois recettes autour du chocolat. Il travaille en binôme avec son assistante Laetitia. Elle réalise, il commente, il explique. Il donne des astuces. Avec lui, chaque geste a un sens.
Astuces de chef
Quand on parle blanc en neige, il conseille de commencer par battre doucement puis d’accélérer. On sucre avant ou en fin de préparation selon le résultat attendu. Versé au départ, les blancs auront plus de légèreté. Si, au contraire, on ajoute le sucre à la fin, les bulles des blancs seront grosses et permettront à l’humidité de s’échapper à la cuisson.
Tout en réalisant les trois recettes, Philippe Conticini continue son partage d’expérience. Puis il se prête avec aisance au jeu des photos. L’atelier touche à sa fin. On termine par une dégustation. La tarte choco-caramel beurre salé fait fondre les gourmandes. Du croquant, du moelleux et du goût, quel délice.
Anne de Papilles et pupilles en flagrant délit de gourmandise
Merci Chef pour cet après-midi chocolat
Je garderai un souvenir ému de notre entretien. Il y avait de l’émotion dans cette évocation de l’enfance, des gâteaux volés et de la dureté des débuts. Merci de tant donner vous qui avez été si peu encouragé dans vos débuts.
Pour s’inscrire aux futurs ateliers, je vous recommande d’aller sur le site du chef . Et pour les chanceuxde Parisiens , RDV chez
La Fête des Mères, c’est une journée à collectionner les souvenirs doudou, les premiers dessins, les poèmes récités d’une voix hésitante et les cadeaux inutiles. Si les enfants ont grandi, cela reste une journée câlins en famille, un moment de retrouvailles à ne pas manquer. Ne passons pas à côtés des plaisirs simples, le dernier dimanche de mai, on retrouve sa tribu. On emmène maman au restaurant. Puisque nous sommes en mai, on peut espérer du soleil. On va combiner balade et déjeuner festif. Pour vous aider à organiser cette journée, j’ai quelques suggestions à vous faire. Je partage ici une sélection d’adresses toutes testées et validées.
Saint Emilion, Histoire, gastronomie et paysages de charme
A moins de cinquante kilomètres de Bordeaux, c’est la destination trans-générationnelle idéale. On peut imaginer une déambulation dans les rues pavées de la cité médiévale le matin, la visite d’une cave, une belle table au déjeuner et une balade dans les vignes l’après-midi. J’aime beaucoup la boucle qui part de Montagne Saint Emilion, se perd dans les vignes et revient par les Moulins de Calon. (je vous la posterai à l’occasion).
Pour déjeuner :
L’Auberge Saint Jean à Saint Jean de Blaignac – 05 57 74 95 50
(10 mn de Saint Emilion) pour le plaisir de la vue sur la Dordogne et ses berges arborées et la cuisine créative de Thomas l’Hérisson. Je le suis depuis plusieurs années et chaque visite me donne l’envie de revenir. Le 26 mai, vous aurez le choix entre trois menus, Galets 60€, Eaux et Berges 72€ et pour les très gourmands : Au fil de … 88 € . + d’infos : http://lemeilleurdebordeaux.fr/restaurant-lauberge-saint-jean-a-saint-emilion-le-dejeuner-en-automne/
la salle à manger, un balcon sur la Dordogne
Figues rôties, sablé viennois, pâte de figue et glace potiron
La table de Catusseau, 86 rue de Catusseau, Pomerol – 05 57 84 40 40
Entre Libourne et Saint Emilion, une adresse gastronomique au cœur des vignobles les plus prestigieux.Je n’ai pas eu le plaisir d’y aller mais j’ai beaucoup de retours positifs sur cette table. Et j’aimais la cuisine du chef Kendji Wongsodikromo quand il était sur Bordeaux.
Menu Fête des mères : 55€
Entrée :
Truite D’Ispeguy demi-sel, pointes d’asperges blanches, aigrelette d’oursin, tuile au quinoa, ou Foie gras mi-cuit comme une compression à l’artichaut, magret séché et pomme
Plat :
Blanc de lotte beurré de paillettes d’algues et spiruline, févettes, petit pois et pois gourmands churros au chorizo, ou
Demi-pigeonneau de Brannens aux graines et fruits secs, palet de pomme de terre et maïs, jus de carcasse chai marsala
Dessert :
Framboise au crémeux Açai, sablé aux flocons d’avoine, sorbet framboise citronnelle, ou
Velours chocolat dulcey, banane-passion, glace à la fêve de tonka
https://www.latabledecatusseau.fr
Le Médoc, Vins, gastronomie et plage
On commence le matin par sillonner le Médoc sur la fameuse D2, la route des vins qui passe au pied des icones du Bordelais. Pour ne fâcher personne, on finit la journée tout au Nord. Visite de la station balnéaire de Soulac, plage et sauts dans les vagues pour les plus petits. Mon adresse dans le Médoc :
La maison du Douanier, 1 route de By à Saint Christoly – Médoc – 05 56 41 35 25
En Aquitaine, la mer n’est jamais vraiment loin. Elle nous attire et nous aimante comme le bassin, notre petit paradis. Toujours aussi fan du Cap Ferret et de son ambiance presque nature, je vous recommande trois spots assez différents.
La Pleine Mer à Piraillan, 124 route du Cap Ferret – 05 56 60 54 55
Un bon plan à combiner avec le village ostréicole de Piraillan, un des plus authentiques de la presqu’île. Menu 28€. A la carte : Anguille, seiche et dorade du bassin.
Une cabane à huîtres au Cap Ferret. A côté de l’école de voile et au cœur du village ostréicole. Bertrand, c’est un vrai ostréiculteur artisan. Il ne vend que les huîtres de sa production, nées et élevées au bassin. Demandez-lui les Arguin, celles qui viennent des parcs de pleine mer. Croquantes et salées, elles ont le goût de nos vacances. Un bonheur iodé.
Le menu, c’est très simple. Sur le DPM – Domaine Public Martime, les ostréiculteurs sont autorisés à vendre huîtres, crevettes, bulots + 1 pâté et 1 type de vin. Pour exemple, voici quelques prix :
13€ la douzaine d’huîtres –
7,5 € les crevettes
2,5 € le le verre de vin blanc
La Cabane de Bertrand
Dégustation d’huîtres, Chai Bertrand
Chez Hortense, 26 avenue du Sémaphore, Lège-Cap-Ferret
Hortense, c’est la table incontournable du Cap Ferret, une affaire de famille et de food. On y mange du poisson grillé et des moules en sauce. On y va pour l’ambiance cabane, pour croiser des people et pour l’incroyable vue sur la Dune du Pilat.
Pas de menu chez Hortense, on choisit dans la courte carte.
12 Huîtres N°3: 22 €
frites 6 €. Ici elles sont maison mais toujours en supplément
les moules, la spécialité du restaurant 19 €
Turbot ou bar sauvage 39 €. Cher mais le poisson sauvage est rare. Peu de restaurants en servent sur le bassin.
Bernadette, notre icône. La vraie et unique star du Cap Ferret
Et pour ceux qui restent à Bordeaux,
je propose une brasserie de chef et deux Brunchs choisis dans mon guide le Meilleur de Bordeaux. Parce qu’en 2019, on aime manger sans manières. Le Brunch, c’est le déjeuner vacances. J’ai un faible pour les buffets. Aucune règle, aucun code. Salé ou sucré. Le choix, la liberté.
Le Quatrième Mur, 2 place de la Comédie – 05 56 02 49 70
Une adresse gastronomique dans un cadre d’exception. Pour les ors du Grand Théâtre, l’ambiance Bistro chic et le plaisir de déjeuner chez le chef le plus populaire de France.
Dessert de la Fête des Mères, le Quatrième Mur à bordeaux
Chez Koeben, 17 rue du Palais Galien – 09 87 16 17 76
Le Mama Shelter, 19 rue Poquelin Molière – 05 57 30 45 36
Le restaurant idéal pour réunir une tribu. Ambiance décontractée, buffet à volonté dans un décor pop-rock, j’adore. Brunch 39€
Pour ceux qui ne connaissent pas le Mama, c’est un hôtel conçu par Serge Trigano et Philippe Starck. Il est installé dans l’ancienne Tour du gaz, un monument des années 1930. Le génial designer a travaillé dans les moindres détails pour créer un lieu unique, une enclave arty, ludique et décalée. On retrouve au restaurant les accessoires signatures des Mama. Un baby foot invite à lâcher prise. L’iconique rangée de bouées de plage habille le bar. Au rez de chaussée, l’espace se divise entre la salle à manger et le bar monumental. Le dimanche, le buffet à volonté y est installé, face à la cuisine ouverte. Le Brunch combine tous les ingrédients du petit déjeuner avec des plats salés servis en cocotte et un assortiment de desserts. La formule fait le bonheur des ados et des gourmands.
Pour la Fête des Mères le Mama Shelter offre à toutes les mama+kids une coupe de champagne et une rose. Cool.
Voilà, Si je résume pour la Fête des Mères, je vous propose une journée histoire et gastronomie à Saint Emilion, un combo bonne table et plage dans le Médoc, une journée les pieds dans l’eau au Cap Ferret. Enfin, si vous préférez Bordeaux, c’est brasserie chic ou brunch décontracté. Dernier conseil, pensez à réserver. Vous êtes nombreux à avoir une maman incroyable, adorable et unique.
Pour le Plaisir du goût, paru aux Editions Sud-Ouest, c’est un livre de recettes imaginées par Chef Jésus autour d’un condiment original : le sirop.
Véritables concentrés de saveurs, du fruit facile et à toute saison, les sirops apportent à la cuisine des parfums nouveaux. Dans ses 30 propositions, Chef Jésus les travaille en version salée ou sucrée. Il nous livre ainsi un condensé de sa cuisine, facile et contemporaine.
Mes coups de coeur parmi les 30 recettes de Pour le plaisir du goût
J’ai remarqué un Ceviche de mulet et sirop de framboise et cranberry. La recette toute simple se transpose facilement à tous les poissons blancs. J’en ferai bien l’entrée fétiche de mes déjeuners d’été. J’ai aussi noté le wok de nouilles chinoises et légumes sautés au sirop et jus d’ananas. Il est proposé avec navet et carotte mais je l’imagine avec des légumes de printemps. Je termine ma sélection par le tira’Meneau aux framboises fraiches et sirop de framboise, une belle découverte.
Le Tira’Meneau, une recette de Pour le plaisir du goût
Dans ce livre, accessible à tous, il y a également des astuces et des bonnes idées. C’est tout l’esprit, la générosité des chroniques de Chef Jésus transposé par écrit : partage et échange de bonnes pratiques. Ainsi pour le Ceviche, le chef rappelle à bon escient que le poisson ne doit pas mariner au delà de vingt minutes. Cela abime le poisson. Merci chef, on ne fera plus l’erreur.
Dernier point sympathique de Pour le plaisir du goût, c’est une histoire d’amitié qui met en avant une belle entreprise : la Maison Meneau. L’amitié c’est celle qui lie Chef Jésus et Sandra Hygonnenc la photographe. C’est aussi celle qui a rassemblé Chef Jésus et les dirigeants de la Maison Meneau Vincent et Philippe Lassalle Saint Jean autour d’un projet commun.
Chef Jésus, Sandra Hygonnenc et Vincent Lassalle Saint Jean lors de présentent Pour le plaisir du goût au 140 ans de la Maison Meneau
Les deux frères sont des chefs d’entreprises passionnés de leur métier et fiers de leur ancrage Bordelais. Ils sont très attachés à la commune de Saint Loubès qui les a vu grandir. Avec leur équipe, ils ont fait le choix du bio dès 1997 et entendent continuer dans la voie d’une croissance durable. En participant à ce livre, ils ont donné une résonnance particulière à cette année 2019 où la Maison Meneau fête ses 140 ans.
Philippe et Vincent Lassalle Saint Jean, dirigeants de la Maison Meneau
Pour conclure, j’ajoute que le livre Pour le Plaisir du goût contient une touche Sophie Juby. J’ai eu la chance de participer à l’aventure par le biais de la rédaction d’une courte histoire de l’entreprise Meneau. Je profite de cette chronique pour remercier Chef Jésus d’avoir pensé à moi pour cette introduction. Je remercie également Vincent et Philippe Meneau qui m’ont conté avec enthousiasme leur vraie histoire.
les photos souvenirs de la présentation du livre
Sandra Hygonnenc, Chef Jésus et Nicolas
La famille Lassalle Saint Jean, la team dirigeante de la Maison Meneau
Les Cent quarante ans de la Maison Meneau. La team au complet
Que Faire à San Sébastien ? Flâner, chiller, se laisser porter par les good vibes de la ville Basque. Food, fun and sun, ne pas passer à côtés des bonnes choses. Voici en 6 points mes incontournables, my to do list.
Les jardins du Palais Miramar
Profiter de la plage à toute heure.
San Sébatien est connue pour son site d’une beauté incroyable. La Bahia de la Concha offre un vaste terrain de jeu, la plage au cœur de la cité. Running le matin, kayak dans la journée, baignade, la baie bien abritée de la houle permet de pratiquer les sports nautiques sans danger.
Bahia de la Concha, San Sébastien
Station Thermale royale
Elle invite aussi à une marche les pieds dans l’eau, tôt le matin, pour goûter à la magie des lieux rendus à la seule nature. Le soir, elle devient romantique pour une balade main dans la main au coucher du soleil. La Bahia de la Concha est si belle qu’on peut aussi ne rien y faire, paresser au soleil juste pour le plaisir d’être là.
Côté plage, je n’oublie pas l’autre spot, celui des surfeurs, la plage de Zurriola. Située à l’est de la Bahia de la Concha, on la rejoint en traversant le fleuve.
Marcher le long des quais de l’Uruméa
Passer d’une rive à l’autre, traverser le fleuve et déambuler le long des quais, voilà un second objectif pour tout visiteur qui s’intéresse à l’architecture de la ville. L’histoire se comprend en empruntant les ponts qui enjambent le fleuve. Chacun est tout à fait représentatif de son époque. J’ai un faible pour le Pont Maria Cristina (1905) et ses obélisques monumentaux, une fantaisie stylistique riche et gourmande comme une crème fouettée. Gros coup de cœur aussi pour le Pont de la Zurriola ( 1921) avec ses magnifiques lampadaires Art Déco.
le Pont Maria Christina
balade le long des quais
Monter en haut du Castillo de la Moto
Depuis la vieille ville, on suit le chemin qui serpente le long du Mont Urgull. On s’arrête souvent pour les points de vue sur les baies. Au sommet, séance photos. On profite aussi du petit musée – gratuit- et surtout de sa terrasse avec vue.
Nombreux spots pour faire une pause. Je suggère d’y monter avec le picnic.
La Isla de Santa Clara
la Playa de Zurriola
Visiter la ville, admirer les façades.
Station balnéaire royale depuis le XIX siècle, la ville possède de nombreux immeubles richement sculptés. La Reine Maria Christina en fit un lieu de villégiature de luxe dotée de thermes, de palaces et de jardins somptueux. Certains monuments se visitent.
Faire du Shopping
La mode espagnole a envahi nos villes, ici elle est reine. Les fans trouveront un mégastore ZARA, des créateurs comme Adolfo Dominguez mais aussi des magasins d’indépendants pour acheter des fringues et des shoes à prix modérés.
je craque
Shopping addiction
Eat and Drink
C’est le point fort de la ville. Entre les étoilés pour les gastronomes et les bars à pintxos pour les potes en virée, le choix est vaste. Il faut absolument passer une soirée à déambuler à l’espagnole, de bar en bar de verre en verre. On ne va pas se leurrer, il y a beaucoup de clinquants et d’adresses surfaites. Il y a cependant de bons spots à prix très doux. Je recommande ceux où l’on commande au comptoir. On est servi de petits plats en cinq minutes. Les recettes : risotto, poulpe, joue de bœuf et foie gras chaud font partie des incontournables. On les accompagne d’un verre de vin rouge, d’une bière ou du vin blanc pétillant local : le Txakoli. C’est pétillant, frais et parfois réussi. Le plaisir c’est de le voir verser. Le barman ajoute un bouchon et verse à la manière Basque comme pour le cidre en prenant de la hauteur. Fun assuré.
Une bonne adresse: Borda Berri, Fermin Calbeton 12 dans la vieille ville. Portions entre 3 et 4€ verre de Crianza, le rouge local 2€. Bien aussi La Cuchara de San Telmo.
Entre les tapas et le gastro, il y a aussi de bons bistros. Pour les trouver, je suggère le bouche à oreille. Demandez dans les coffee bars. Les baristas souvent fans de food sauront vous aider à trouver des endroits un peu cachés.
Un bon bistro rive droite La Bodega Donostiarra
Mes bons plans à San Sébatien
Sakona Coffee, le Meilleur des Brunch
Risotto & foie chez Borda Berri
Jamon y calamares, les incontournables
la Bodega Donastaria, cuisine bistro
Bonite & pimento
les Bars
What to do in San Sébastian ? Voilà, vous savez tout ou presque des incontournables de San Sebastian, enjoy.